Note de la traductrice : Bonjour à toutes et à tous ! Je n'arrive pas à le croire - je suis vraiment en train de publier l'épilogue de cette traduction. Wow. Enfin, j'ai fini de la traduire depuis un bon moment, mais - là, je sais pas, c'est vraiment la fin...
Bref, merci une fois de plus à mon super beta-pokémon, F., qui s'est occupé de relire ce chapitre - en fait, il a dû corriger à peu près la moitié des chapitres de cette traduction, je crois ; merci également bien sûr à Verowyn, qui s'est chargée des autres chapitres, et ce même si elle était super occupée ! Merci à The Girl Who Knew Too Much aussi - parce c'est quand même grâce à elle que j'ai regardé en entier "A Very Potter Musical" et que j'ai découvert à quel point ce truc (qui m'a vraiment aidée à me changer les idées quand je galérais sur cette trad) est juste totally awesome =D
Et enfin, last but not least, merci à vous - celles et ceux qui ont lu cette traduction avec autant de plaisir que j'en ai eu, moi, à lire la VO de Faithwood. Bonne lecture ! =)
(Oh, et JOYEUX HALLOWEEN ! - Même si, bon, aujourd'hui ça fait trente ans jour pour jour que James et Lily sont morts... Je sais, je sais.)
One Harry Potter, Please (If Possible, Seduced and Ready)
« Il y a quelque chose qui ne va pas avec les œufs ? » demanda Harry, inquiet - Draco contemplait son assiette sans y toucher depuis cinq bonnes minutes.
« Non. » Draco leva les yeux et lui sourit. « Ils sont parfaits », lui assura-t-il.
Harry hocha la tête ; il n'était pas vraiment convaincu, étant donné que son partenaire se montrait inhabituellement silencieux. Le brun lui avait promis un petit-déjeuner fantastique le lundi matin - mais là, il avait peur que le repas qu'il avait préparé ne soit pas si merveilleux après tout.
Leur week-end, cela dit, avait été fantastique. Le dimanche matin, Draco l'avait réveillé en lui soufflant dans l'oreille, et en lui annonçant que c'était à nouveau le bon moment pour que Harry cherche encore une fois à le persuader qu'il était bien gay. Ce que Harry s'était empressé de faire en s'allongeant sur le dos et en laissant Draco s'installer à califourchon sur lui.
Draco s'était montré on ne peut plus convaincu ; et alors qu'il le regardait rejeter la tête en arrière et s'empaler sur son sexe, Harry avait réalisé une fois de plus qu'il était complètement et totalement amoureux de Draco Malfoy.
Plus tard, ils avaient commandé de quoi manger, et Harry avait fait une peur bleue à Draco en allumant la télévision.
« Je déteste les Moldus », avait déclaré l'ancien Serpentard après cinq minutes, et Harry n'avait pu trouver aucun argument pour défendre les émissions stupides qui passaient alors sur l'écran.
Ils n'étaient pas sortis et ne s'étaient donc pas rendus au rendez-vous qu'ils s'étaient fixé, même si à un moment le blond avait essayé de rentrer chez lui pour prendre des vêtements propres. Harry avait proposé de lui en prêter, mais cette idée s'était révélée contre-productive. Voir Draco dans son jean et sa chemise l'avait étrangement excité, et Harry avait fini par s'efforcer de le persuader une fois de plus qu'il était gay - sur la table de la cuisine.
Sur la table de la cuisine ne se trouvait plus de Draco Malfoy, mais du pain, des saucisses et des œufs - que Draco n'appréciait pas, de toute évidence.
« Peut-être qu'ils sont trop salés ? » demanda Harry. « Peut-être que je pourrais en refaire - »
« Potter, j'adore ces œufs », insista Draco. « Arrête de t'inquiéter. Si j'avais su que tu savais cuisiner comme ça, alors tout cette histoire ne serait jamais arrivée. Je cherche toujours un cuisinier, tu sais. »
Le brun plissa les yeux. « Je ne suis pas un elfe de maison. »
« Heureusement. » Draco eut un sourire, puis prit une bouchée de sa saucisse.
Rassuré, Harry lui demanda sur un ton innocent, « Tu aimes bien les saucisses ? »
« J'adore ça. »
« Vraiment ? Tu as toujours aimé ça, ou est-ce que tu as commencé à les apprécier récemment ? »
« Euh, j'ai toujours aimé - » Draco s'interrompit, avant de lui jeter un regard noir. « Tu es une source inépuisable de blagues douteuses, Potter. »
Harry eut un petit rire. « Je voulais juste savoir si tu aimais tous les genres de saucisses, ou juste les miennes. »
Draco leva les yeux au ciel, mais il rougit avant de prendre une nouvelle bouchée.
« Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ? » fit-il affectueusement après avoir avalé. Puis il jeta un coup d'œil à sa montre.
Harry se redressa, à nouveau inquiet. Son amant paraissait vraiment préoccupé ce matin, comme s'il avait organisé quelque chose. « Est-ce que tu vas quelque part ? »
« Au Ministère ? On y travaille toujours, tu te souviens ? »
« On doit partir dans quarante-cinq minutes seulement », répliqua Harry, avant d'ajouter malicieusement, « et il y a beaucoup de choses qui peuvent arriver en quarante-cinq minutes. »
Draco se mordit la lèvre. « Je dois passer chez moi avant, Potter. Je porte des vêtements à toi, au cas où tu n'aurais pas remarqué. Je ne peux pas aller au boulot comme ça. »
« Pourquoi pas ? Ca te va bien », fit Harry, honnête.
« Parce que ce sont tes vêtements. Tu penses que personne ne risque de le remarquer ? »
Le brun baissa les yeux vers son assiette et planta sa fourchette dans une saucisse. « Est-ce qu'on va se cacher ? » demanda-t-il, essayant de garder un ton neutre.
« Harry. »
Ce dernier n'avait pas eu l'intention de lever les yeux, mais entendre Draco prononcer son prénom l'y poussa.
« On ne va pas se cacher. Je n'ai pas honte de notre relation, si c'est ce qui t'inquiète », fit gentiment Draco, et Harry essaya de toutes ses forces de ne pas montrer qu'il s'était inquiété. « Mais ça ne veut pas dire qu'on doit la montrer à tout le monde, Potter. On travaille ensemble, on est coéquipiers, certaines personnes risquent de faire des objections et ils pourraient nous rendre la vie assez difficile. »
Le brun laissa échapper un soupir. Entendre Draco formuler les choses de cette façon rendait les choses bien plus claires. « Tu as raison », admit-il à contre-cœur.
« Bien sûr que j'ai raison », répondit son partenaire, hautain, avant de pointer sa fourchette vers lui. « Tu vois, la phrase que tu viens de prononcer ? Retiens-la. Tu vas en avoir besoin, à l'avenir. Beaucoup. »
Harry eut un grand sourire, avant de retrouver son sérieux quand il vit Draco jeter un nouveau coup d'œil à sa montre.
« Tu sais », commença-t-il, « j'ai des habits que je ne mets jamais - »
« Potter, là j'ai des sous-vêtements en coton sur moi. Je n'en suis pas heureux. » Draco prit une gorgée de jus de citrouille et ajouta, « D'ailleurs, on va parler de tes sous-vêtements très bientôt. »
« J'en meurs d'impatience », répliqua Harry.
« Je n'ai aucunement envie de ne pas me sentir à l'aise au travail », continua son partenaire. « En particulier étant donné qu'on va encore hériter d'une mission stupide et ennuyeuse, une fois de plus. Tu y crois, toi, à ce qu'elle fait, la directrice de notre Département ? » Draco enchaîna. « Elle est affreuse. Elle n'arrête pas de nous assigner des missions complètement stupides. »
« Euh. A propos de ça… » dit Harry, songeant qu'il devrait peut-être lui avouer que si on leur avait donné toutes ces stupides missions, c'était de sa faute. Draco le regardait en attendant qu'il finisse sa phrase, et le brun sentit son courage l'abandonner. Il devrait être honnête - ou alors, réfléchit-il, il pourrait se montrer intelligent. Il s'éclaircit la gorge. « Cette femme est horrible », approuva-t-il. « Je devrais lui parler. En étant vraiment ferme et tout. »
« Oui ! » fit Draco avec impatience. « On devrait lui parler. On ne peut absolument pas continuer comme ça. »
« Bien. Je vais aller lui parler. »
« Potter, je pense qu'on devrait lui parler ensemble. Je veux dire » - Il eut une brève quinte de toux - « ne prends pas ça personnellement, mais je ne pense pas qu'elle t'apprécie beaucoup, tu sais. »
Harry ne pouvait pas vraiment discuter ce fait, étant donné qu'il pensait qu'il s'agissait effectivement de la vérité ; ce qui l'inquiétait vraiment, c'était la discussion qu'ils allaient avoir avec une femme totalement innocente.
« Je dois vraiment y aller maintenant », dit Draco, et il se leva.
Le brun fit la moue, mais alors qu'il étudiait la façon dont son jean descendait sur les hanches de Draco, il suggéra presque timidement, « Si ce boxer te gêne tellement, peut-être que tu devrais l'enlever. En fait, laisse-moi t'aider. » Il eut un grand sourire et se leva brusquement.
L'ancien Serpentard écarquilla les yeux et il recula d'un pas, mais Harry fut plus rapide. En une seconde, il glissa ses bras autour de la taille de Draco et le rapprocha de lui.
« Potter », se plaignit son partenaire, l'air exaspéré. « Je dois y aller », marmonna-t-il contre l'oreille de Harry.
« Je sais », soupira ce dernier, enfouissant son nez dans les cheveux de Draco et inspirant à fond. « Je voulais juste être sûr que tu ne partes pas sans une séance de pelotage. Euh, je veux dire, un baiser. Oui, je voulais dire un baiser. Vraiment. »
« Le plus triste, ce que je te crois vraiment », fit Draco avec un petit rire. « Mon pauvre partenaire, privé de sexe pendant si longtemps. » Il pencha la tête sur le côté et lui accorda un baiser qui laissa Harry pantelant.
« Je te vois dans une demi-heure », promit-il ; puis il se dégagea de son étreinte, recula d'un pas et transplana, laissant le brun seul et essoufflé.
Finalement, Harry finit par se sortir de l'état d'hébétement que Draco avait provoqué chez lui et attrapa sa cape, prêt à transplaner au Ministère. Son plan était d'attendre la directrice de leur Département et de lui parler dès qu'elle arriverait. Il prévoyait de la supplier pour qu'elle leur donne la mission la plus excitante qu'elle avait en réserve. Il espérait qu'un peu de danger empêcherait Draco de lui faire part de ses plaintes.
Et bien sûr, rien de tout ce qu'il avait prévu ne fonctionna.
On lui promit en effet une mission dangereuse : assurer la sécurité du Ministre de la Magie alors que ce dernier rendait publique une nouvelle loi. La loi en question avait déjà été approuvée par le Magenmagot, et était censée donner plus de droits à plusieurs sortes de créatures magiques. On s'attendait à des émeutes ; des gens qui pensaient que le Ministère accordait trop de liberté aux hybrides avaient déjà annoncé qu'ils manifesteraient, ainsi que certaines personnes qui trouvaient que la loi n'allait pas assez loin.
L'un dans l'autre, cette mission avait l'air prometteuse, et en en entendant la description Draco avait même été enchanté à l'idée d'avoir à arrêter plein, plein de gens.
Sauf qu'en fait, la journée s'était révélée tout à fait ennuyeuse. Apparemment, même si la loi avait fait des mécontents, personne n'avait été suffisamment indigné pour se montrer et protester ouvertement. Draco et lui n'eurent à intervenir que deux ou trois fois - dont une pour déloger deux sorciers et une sorcière complètement ivres qui hurlaient des slogans contradictoires en agitant un petit drapeau où était inscrit « Les elfes de maison sont des personnes, eux aussi ». Ce qui était une intervention juste suffisamment importante pour qu'ils aient besoin de remplir un rapport plus tard.
Ils passèrent toute la journée à écouter des discours insipides, puis à regarder des hauts dignitaires du Ministère boire et se féliciter les uns les autres - jusqu'à ce qu'ils soient ivres au point d'oublier la raison même pour laquelle ils étaient si contents d'eux-mêmes.
Le seul moment agréable de la journée fut lorsque Harry se rendit compte qu'il avait oublié ses gants. Il en profita pour dire que ses mains étaient gelées, et il passa le reste de leur mission à les glisser aussi discrètement que possible dans toutes les poches de l'uniforme de Draco qu'il pouvait atteindre, à chaque fois qu'une opportunité se présentait. Ce qui se prouva bien plus amusant que cela aurait dû l'être.
A la fin de la journée, alors que Draco et Harry retournaient vers le Bureau des Aurors maintenant désert, le brun se promit de ne plus jamais essayer d'influer sur les missions qu'on leur attribuait.
Lorsqu'il se laissa tomber dans sa chaise, il se sentait complètement exténué - ce qui ne l'empêcha pas de réfléchir à une raison acceptable qui convaincrait Draco d'attendre demain pour remplir leur paperasse et de trouver une manière différente de passer leur temps.
Il venait juste de se décider à dire que ses mains étaient à nouveau gelées et lui faisaient maintenant si mal qu'il ne pourrait pas tenir la moindre plume, lorsque son attention fut cruellement détournée par un objet relativement terrifiant qui se trouvait sur son bureau.
Relativement terrifiant, parce que l'objet en question était rose, et en forme de cœur. Son aspect catégoriquement romantique, avec un ruban et un message écrit à l'encre dorée qui disait quelque chose de terriblement niais à propos de baisers, en faisait quelque chose qui ressemblait étrangement à un des cadeaux de Derek Hogan.
Inquiet, Harry s'empara de la boîte et marmonna, « Je vais jeter ce truc. »
Ce qu'il avait presque fait quand Draco l'arrêta en s'exclamant, « Attends ! »
Surpris, Harry leva la tête, mais son coéquipier avait baissé les yeux vers les dossiers qui se trouvaient devant lui, et il avait un petit sourire aux lèvres.
« Peut-être que tu devrais l'ouvrir », fit Draco sur un ton innocent.
Perplexe mais intrigué, Harry ouvrit avec précaution la ridicule boîte. Il s'était attendu à du chocolat parce que c'était ce qu'indiquait l'image sur le couvercle, mais il n'y avait aucune trace de chocolat à l'intérieur ; au lieu de ça, la boîte était remplie de trombones.
Harry éclata de rire, et hocha la tête. « Très drôle. »
Cependant, Draco ne rit pas, et il continua d'éviter de croiser son regard ; ses joues étaient juste un peu roses. Il s'éclaircit la gorge. « Eh bien, tu sais ce que ça veut dire, d'offrir des trombones à quelqu'un », fit-il calmement. « En plus, imagine un peu, il y en a au moins cinq cents dans cette boîte. »
Harry cligna des yeux ; il ne savait pas vraiment pourquoi Draco rougissait. Mais en repensant à ce que ce dernier venait de lui dire, il se souvint qu'il avait utilisé un trombone pour lui avouer qu'il était amoureux de lui. Jusqu'à maintenant, il n'avait pas été complètement sûr que Draco ait vraiment compris. Harry baissa à nouveau les yeux vers les petits trombones en métal, et soudainement le message que voulait lui adresser le blond fut tout à fait clair : Je t'aime, moi aussi. Au moins cinq cents fois autant que toi.
Il déglutit avec difficulté et referma la boîte avec précaution, les doigts tremblants. Il la mit dans un tiroir de son bureau, celui qui fermait à clef - il voulait la garder en sécurité.
« C'est ça que tu avais prévu, ce matin », dit-il et Draco eut un grand sourire, les joues toujours un peu rouges.
« Je suppose que je ne risque pas de manquer de trombones », murmura Harry.
« C'est un peu l'idée », répondit le blond. Il finit par lever enfin les yeux, le regard intense et un sourire presque timide aux lèvres.
Harry se força à se taire, craignant de prononcer quelque chose de terriblement embarrassant sinon.
Draco posa sa plume et ouvrit la bouche - il avait l'air de quelqu'un qui vient d'avoir une idée des plus excitantes. Harry souriait déjà et il avait bien l'intention dire oui à ce qu'il s'apprêtait à suggérer, mais le blond se renfrogna presque immédiatement.
Harry fronça les sourcils, puis se figea lorsqu'un dossier fit son apparition devant lui et il entendit une voix familière lui dire, « Et voilà, Harry. »
Ce dernier réunit son courage et leva les yeux vers Derek Hogan, qui apparemment avait réussi à entrer dans leur bureau sans qu'aucun d'eux ne s'en rende compte. Derek avait l'air fatigué, et déprimé.
« Derek. » Harry hocha la tête. « Tu es resté tard. »
« Je pars, là. J'ai pensé juste que je pourrais passer pour te donner ça. »
« Qu'est-ce que c'est ? », demanda le brun, alors qu'au même moment Draco s'écriait soudain, « Salut, Derek ! »
Harry tressaillit et jeta un coup d'œil discret à son partenaire, qui souriait d'un air joyeux en regardant Derek.
« Euh, salut », tenta ce dernier, avant de regarder à nouveau Harry. « C'est juste un rapport à propos de ces objets ensorcelés que tu m'avais demandé pour la semaine dernière. »
L'Auror hocha la tête, soulagé que Derek se souvienne des choses en rapport avec son travail - ce qui était censé être le cas -, mais il s'inquiétait du fait que Hogan puisse se souvenir également d'autres choses.
De toute évidence, Draco n'avait pas les mêmes inquiétudes. Il avait toujours un grand sourire aux lèvres quand il dit, « C'est vraiment très gentil à toi, Derek. »
Harry lui écrasa les orteils sous leur bureau, mais son coéquipier ne tressaillit même pas.
« Eh bien, je devrais y aller maintenant. » Derek avait l'air nerveux.
« Au revoir, Derek ! » fit Draco sur un ton poli.
Derek grimaça et, après un regard presque triste dans la direction de Harry, il fit demi-tour.
Draco ne cessa pas de sourire et Derek se dirigea d'un pas rapide vers la porte, jetant un regard nerveux au blond bien trop joyeux par-dessus son épaule.
« C'était vraiment méchant », lui dit Harry après que Derek eut quitté la pièce.
Le sourire de Draco disparut. « Je me suis comporté de façon bien élevée », fit-il d'un ton hautain.
« C'est ça. »
« Il faut qu'il sache, au cas où il se souviendrait de quelque chose, que s'il veut t'avoir, il va falloir qu'il se débarrasse de moi d'abord », répliqua sombrement l'ancien Serpentard.
Harry soupira, amusé mais aussi satisfait. « Est-ce que ce potentiel affrontement comporte un combat de lutte dans la boue ? »
Draco fronça les sourcils, puis poussa les papiers qui se trouvaient devant lui et plaça ses mains sur le bureau. « Oublions donc un peu Hogan et discutons de quelque chose de bien plus important. »
Le brun se tendit. « Euh. Est-ce que c'est au sujet de mes sous-vêtements ? Parce que, Draco, il n'est pas question que je porte de la soie… »
Les lèvres de son partenaire tressaillirent. « On verra. Mais non, c'est au sujet de… » Draco jeta un coup d'œil à leur bureau, désert. « Ce bureau. »
« Euh, oui ? »
« Est-ce qu'il a l'air » - Il appuya fermement les paumes de ses mains sur les côtés de leur bureau et essaya de faire bouger le meuble, haussant les sourcils - « solide, selon toi ? »
Harry eut un grand sourire, songeant à toutes les fois où il avait imaginé ce que cela ferait de pousser Draco contre ce même bureau et de lui faire tout ce qu'il voulait. A cette époque, une telle chose lui paraissait tout à fait hors de portée.
Il se mordit la lèvre, se leva un peu, et se pencha en avant pour pouvoir embrasser son coéquipier. Draco était à sa portée, maintenant.
« Eh bien », dit Harry après s'être reculé et avoir recouvert les mains de Draco avec les siennes, s'émerveillant de la chaleur de sa peau et de la douceur de son sourire, « il n'y a rien qui nous empêche de le vérifier. »
THE END.