Les petites aventures de Lord Voldemort

Disclamer: Les personnages appartiennent à J.K. Rowling mais l'histoire est de moi.

Rating: M

Genre: Romance/Aventure

Couples: ?

Hello! Je commence une nouvelle fiction, sur Lord Voldemort cette fois. Pas comme personnage secondaire mais comme personnage principal. J'ai toujours trouvé ce personnage génial avec une histoire sombre et complexe à souhait. Il m'est impossible de décrire avec des mots ma déception quand il est mort de façon aussi idiote.

Cette fiction débute au début du 4ème tome de Harry Potter. J'ai beaucoup d'idée alors j'ai préféré voir large pour le genre et le rating. L'intrigue n'est pas encore tout à fait fixe alors bon tout peut changer à tout instant. Mais j'espère qu'elle vous plaira et qu'elle ne partira pas trop en sucette.

Je suis nul pour poster régulièrement, il arrive parfois que plusieurs mois s'écoulent avant que je n'arrive à écrire un chapitre. Donc toutes mes excuses d'avances.


Chapitre 1: Les pions sont en place

Le bureau du ministre de la magie était sans dessus dessous. Pourquoi me direz-vous? C'était bien simple. Après de longues investigations dans toutes l'Angleterre, malgré les centaines d'Aurors et de Détraqueurs déployés dans tout le pays, Sirius Black n'avait toujours pas était appréhendé. Son évasion deux mois plus tôt avait suscitée de très vives réactions de la part de la population sorcière: indignation, colère, frustration. Et bien sûr, cela avait eu des conséquences politiques.

Un vase vola dans la pièce et se fracassa sur la bibliothèque qui occupait tout un pant de mur. Des montagnes de parchemins couvraient le sol, agrémentées de débris d'objets magiques mystérieux. Un vrai champ de bataille. Un poing s'abattit sur l'immense bureau en chêne massif qui trônait au centre de la pièce.

« - Vous vous fichez de moi! Ça va bientôt faire deux mois Albus, DEUX MOIS! Vous vous rendez compte que pendant que ce criminel se balade librement dans la nature, je suis complètement coincé. Les journalistes ne cessent de me harceler de questions sur les circonstances de sa deuxième évasion. »

Fudge se calla un peu plus dans son fauteuil afin de reprendre un minimum son sang froid. Face à lui se tenait le directeur de Poudlard, calmement assis sur l'un des deux fauteuils jumeaux en velours pourpres qui étaient disposés devant son bureau. Son attitude n'avait pas changé d'un iota depuis le début de l'entretien ce qui avait grandement contribué à l'explosion du premier ministre de la magie. Habillé d'une grande robe de sorcier bleu nuit parsemée de petites lunes et d'étoiles, les mains croisées sur ses genoux, il restait immobile. Ses cheveux blancs cascadaient sur ses épaules et continuaient jusqu'au bas de son dos, sa barbe blanche tout aussi longue lui mangeait la moitié du visage, ne laissant entrevoir qu' un nez aquilin et des yeux bleus pétillants par-dessus une paire de lunette en demi-lunes. Il avait vraiment le physique du père noël.

« - Je comprend que vous soyez dans une position délicate mais je ne vois pas ce que je peux faire pour vous aider mon ami. »

La colère submergea de nouveau le premier ministre rendant son visage rouge comme une tomate bien mur, il était au bord d'une nouvelle explosion mais il se contint malgré tout à grande peine.

« - Cessez de me prendre pour un imbécile voulez-vous! Sirius Black s'est évadé de votre école au cas où vous l'auriez oublié. Nous l'avions capturé, il allait être embrassé par un Détraqueur. Et là un hippogriffe, qui au passage aurait dut être exécuté le même jour mais qui a bien entendu mystérieusement disparut avant, ressurgit et s'envole avec Black. Il est d'ailleurs très étrange que le prisonnier ait réussi à sortir de sa cellule alors qu'il n'avait plus sa baguette. »

La voix de Fudge s'était mué en un murmure menaçant.

« - Oh je sais que Poudlard est une école et que par conséquent il ne s'y trouve pas de cellule digne de ce nom, mais vous conviendrez que s'évader seul relève tout de même presque de l'impossible. »

Il laissa le silence s'installer, attendant que son interlocuteur réagisse à ses accusations muettes.

« - Cessez de tourner autour du pot et formulez à hautes voix ce que vous pensez tout bas cela nous ferra gagner un temps précieux à tout les deux. Après notre entretien, je dois encore passer aux départements des jeux et des sports magiques pour les dernières mises aux points pour cette année. »

« - Ne me prenez pas de haut Dumbledore! Black devait forcément avoir un ou plusieurs complices pour s'évader et je suis persuadé que vous savez qui est impliqué. Vous qui vous targuez de tout savoir dans votre chère école, vous devez forcément être au courant. Ou alors peut-être que c'est vous qui l'avez aidé d'une façon ou d'une autre. Vous n'arrêtez pas de comploter dans mon dos! VOUS CROYEZ QUE JE SUIS AVEUGLE! »

Fudge reprit son souffle pour se calmer puis continua de parler sans pour autant réussir à faire disparaître la colère de sa voix.

« - Sans parler de Harry Potter, j'ai trouvé qu'il était très étrange la dernière fois que je l'ai vu. Vous ne l'auriez pas monter contre moi j'espère. Je trouve que vous avez beaucoup trop d'influence sur ce garçon, vous le gardez jalousement sous votre aile et … »

« - Calmez-vous Cornélius, je vous en prie, je vous assure que vous vous faites de fausses idées. Il est vrai que Sirius Black s'est échappé de Poudlard mais nous parlons du premier détenu qui a réussi à s'évader d'Azkaban, ce n'est donc pas si improbable que cela qu'il ait réussi tout seul à prendre la fuite. Je ne sais pas encore comment il s'y est pris mais cela n'a vraiment plus aucune importance maintenant. »

Dumbledore continua de la même voix calme.

« - En ce qui concerne Harry, il est parfaitement normal qu'il est été chamboulé par tous les derniers événements de l'année scolaire. Je vous rappelle que vous avez insisté pour que Poudlard soit entièrement entourée de Détraqueurs ce qui n'a pas manqué de perturber un grands nombres d'élèves dont lui tout particulièrement. Pour finir je suis navré que vous interprétiez mal mes intentions vis-à-vis d'Harry, pour moi c'est un élève comme les autres et je fais juste tout pour qu'il ait une vie à peu près normal au vu de son passé. Vous vous inquiétez pour rien, vous avez mon entier soutien. J'essaierais de vous aider à remonter votre côte de popularité mais pour l'instant le devoir m'appelle, je vous prie donc de m'excuser. »

Le vieux directeur se leva et tendit la main au ministre de la magie qui la serra à contre cœur.

« - Je vous préviens Albus, je vous ai à l'œil. Cette année est particulièrement importante pour les prochaines élections alors j'espère pour vous que rien ne se produira cette année. Je compte sur les prochains événements pour faire oublier le fiasco Black donc pas de vague. »

Dumbledore lui sourit gentiment comme à un enfant qui fait un caprice.

« - Comme toujours ce serra un plaisir de travailler main dans la main avec vous mon cher Cornélius. Aux plaisirs. »

« - De même. » lui répondit Fudge du bout des lèvres.

Dumbledore passa la grande porte en chêne qui faisait communiquer son bureau et le bordel du hall où se trouvait la multitudes de bureaux des fonctionnaires administratifs rattachées au cabinet du premier ministre de la magie.

Une fois le directeur partit de son bureau, Fudge pointa sa baguette sur sa gorge et la tapota trois fois.

« - Dolorès, faites entrer Monsieur Malfoy s'il vous plaît. »

Quelques instants plus tard, on toqua à la porte. Fudge se leva pour aller accueillir son visiteur en personne.

« - Lucius, mon ami, quel plaisir de vous voir. »

Lucius Malfoy entra dans le bureau et salua le premier ministre de la magie d'une chaude poignée de main.

« - Plaisir partagé mon cher Cornélius. Au vu des sillions sur votre front, je suppose que vous venez de parler à ce très cher Dumbledore. J'espère que cela n'a pas été trop éprouvant, ce vieil homme peut-être très usant j'en ais déjà fait l'expérience. »

Lucius était beaucoup plus grand que Fudge. Il portait un costume gris foncé, trois pièces, avec en dessous une chemise blanche dont les manches dépassées de sa veste. Une cravate noire, sertie d'un unique diamant, entourait son cou. Et pour finir, une lourde cape noire tombant négligemment sur ses épaules venait compléter sa tenue. La seule chose que l'on pouvait dire de Monsieur Malfoy au premier coup d'œil, c'est qu'il avait de l'allure, beaucoup d'allure. Son port de tête altier, ses yeux gris orageux et sa chevelure blonde presque blanche, ne faisaentt que rehausser cette impression. Pour conclure, il était l'incarnation suprême de la noblesse sorcière.

Il ôta sa cape, la plia sur son bras, se dirigea avec nonchalance vers l'un des fauteuils que lui avait désigné Fudge, puis s'y installa avec toute la prestance qui caractérisait si bien la famille Malfoy. Cela faisait toujours son petit effet sur le premier ministre et il en jouait dès que l'occasion se présentait.

Cornélius Fudge prit place derrière son bureau. La sérénité semblait l'avoir regagné grâce à la présence de Monsieur Malfoy. Lui au moins il le comprenait, pas comme Albus. Il savait ce qu'un homme de son importance avait à supporter et à gérer.

« - Haaa! À qui le dite vous, il ne veut rien admettre concernant son implication dans l'évasion de Black à Poudlard, je ne sais plus quoi faire. Je n'ai pas beaucoup de marge de manœuvre, Dumbledore est connu dans tout le monde magique comme le seul sorcier à avoir tenu tête à Vous-savez-qui. Pour couronner le tout, le voilà grand protecteur du sauveur du monde sorcier. »

« - Monsieur Potter est très aimé de la population, c'est certains. Mais avec Dumbledore, je crains qu'il n'y ait que lui qui jouisse de la notoriété de ce garçon. Vous-savez-qui n'étant plus là, il ne reste que lui pour empêcher ce vieil homme de tomber de son piédestal et je suis sûr qu'il le sait. »

« - Soit, mais je ne vois pas trop comment faire pour y remédier. »

Lucius se leva et se dirigea vers une petite table où était disposée une carafe de whisky pure feu pour en servir deux verre.

« - Peut-être que vous pourriez amadouer le survivant. Après tout ce n'est encore qu'un enfant, je suis sûr que vous trouverez facilement quelque chose qui lui fera plaisirs. »

Fugde réfléchit en prenant le verre que lui tendait son ami.

« - Il me semble que Monsieur Weasley a pris plusieurs places pour la coupe du monde de quidditch, ce serra sans doute le bon moment pour approcher le héros national sans son chaperon. », continua Lucius mielleusement en s'asseyant sur le bord du bureau.

« - Bien sûr, mais cela ne suffira pas. Le mieux serait de le soustraire de son influence de façon plus radicale. », raisonna Fudge tout haut.

« - Dans ce cas, pourquoi ne pas lui faire intégrer une famille sorcière respectable. Je n'ai jamais compris pourquoi Dumbledore avait tant insisté pour placer ce pauvre enfant chez des moldus. », le grand blond ne put se retenir de se pincer le nez à cette idée.

« - Cette famille moldue est paraît-il la dernière qu'il lui reste, que pouvons nous y faire. », le premier ministre but son verre de whisky cul sec, dépité.

« - En fait, ce n'est pas tout à fait exact. Voyez-vous ma chère épouse Narcissa est une cousine de Sirius Black. Étant donné son appartenance à la famille Black et comme Black est le parrain que les Potter ont désigné pour leur fils avant leur mort, ma famille est en droit de demander la garde de monsieur Potter. »

« - Vous feriez ça! », s'exclama Fudge en sortant de ses sombres pensés.

« - Mais bien entendu, ma famille serait très honorée d'accueillir le héro du monde sorcier et lui montrer ce que c'est que d'appartenir à une véritable famille sorcière, de lui transmettre nos traditions et nos valeurs. Depuis trop longtemps, le pauvre petit est maintenu dans l'ignorance et cela est très regrettable. »

« - Je suis bien d'accord avec vous mais Dumbledore ne l'acceptera jamais. », le premier ministre se rembrunit.

Lucius se pencha vers lui et dit d'une voix doucereuse: « Mais vous êtes le premier ministre de la magie d'Angleterre et ce n'est qu'un directeur d'école, montrait lui que vous n'êtes pas aussi faible que vous décrit la gazette, montrait leur à tous… »

« - Oui, mais il reste membre du Magenmagot. », murmura Fudge, captivé par le regard gris comme l'acier qui le transperçait.

« - Dans ce cas là, il me semble que leur accord n'est pas nécessaire. Cependant si leur opinion vous tient tellement à cœur, je suis prêt à faire jouer mes relations afin que la majorité vous suive. », un sourire illumina son beau visage. « En ce qui concerne la presse, il suffit d'attendre qu'elle se trouve une autre carcasse pour se faire les dents et cela ne saurait tarder, sinon nous n'aurons cas l'y aider. »

« - Oh Lucius, vous êtes un véritable ami. Que ferais-je sans votre aide. », les yeux de Fudge rayonnaient de reconnaissance. « J'espère que vous réussirez à donner au jeune Potter un vrai foyer. J'ai entendu dire que votre fils ne s'entendait pas très bien avec lui? »

« - Ne craigniez rien, ils sont jeunes et impulsifs. Une fois qu'ils auront appris à ce connaître, tout ira pour le mieux, j'en suis certains. », Lucius but une longue gorgée de whisky. « Et puis, mon fils Draco sait se tenir, je suis sûr qu'il comprendra la situation. »

« - Je prie pour que tout ce passe comme vous le dites. Bien, Fudge se redressa et posa son verre sur son bureau, je suis très heureux d'avoir pu parler avec vous, Lucius, vous êtes toujours de bons conseils. Je pense que monsieur Potter aura beaucoup de chance d'avoir un tuteur tel que vous. Sur ceux, les affaires du ministère m'appellent. »

Lucius se leva, mis sa cape sur ses larges épaules et s'éloigna vers la sortie. « Je comprend ne vous en faites pas, je vous laisse donc vaquer à vos affaires qui j'en suis certain sont de la plus hautes importances. Je me retire donc mon cher Cornélius, aux plaisirs. »

Il quitta ensuite le bureau ministériel en grande enjambée afin de se diriger vers le couloir réservé au transport en cheminée. Sans attendre davantage, il prit de la poudre de cheminette et dit en articulant clairement: « Bureau du chef de famille, Manoir Malfoy, Angleterre ». Un immense feu vert émeraude l'entoura et le transporta jusque dans la cheminée de son bureau. Il jeta sa cape sur un des sofas gris perles de la pièce, et s'épousseta d'une main pour faire partir le reste de la poussière. Bon dieu, qu'est-ce qu'il pouvait détester ce moyen de transport. On en ressortait toujours tout crasseux de suie.

Lucius ne s'attarda pas plus dans la pièce, il arpenta les couloirs de sa demeure, et finit par atteindre une grande porte à doubles battants, en bois sombres, sculptée de corps d'hommes et de femmes se tordant dans des flammes dévorantes. Il s'arrêta devant, le regard perdu dans le vague. Puis il frappa à la porte. Trois coups secs et distincts. La porte s'ouvrit d'elle-même, mut par une force mystérieuse. Lucius entra lentement en prenant son temps.

C'était une grande chambre respirant le luxe et l'opulence. Narcissa avait mis trois jours à l'aménager et la décorer avec goût. Les murs étaient tapissés d'un vert émeraude vibrant, parcourut d'arabesques et de motifs compliqués argentés représentant des roses ainsi que des serpents entrelacés. Une première partie de la pièce était composée d'un salon comprenant une bibliothèque couvrant tout le mur de droite et regorgeant de grimoires précieux. À gauche, se trouvait un immense canapé et deux imposants fauteuils de velours verts sombres, de la même teinte que les draperies qui encadraient les fenêtres, étant disposés autour d'une petite table basse et faisant face à une immense cheminée entièrement faite de marbre blanc. Après avoir gravit trois marches, on accédait à une autre partie de la chambre, meublée d'un immense lit à baldaquin aux tentures noires brodé de vert, les draps ainsi que la montagne de coussins qui s'entassaient à la tête du lit étaient dans les tons vert, noir et argent. Dans un coin, on pouvait distinguer une autre porte, plus petite celle là, menant à une pièce d'eau. Un lustre de cristal occupait une grande partie du plafond dont les multiples petits éclats brillaient d'une couleur rouge doré, éclairé actuellement par le feu qui ronflait dans l'âtre avec fureur.

Lucius s'approcha de l'un des fauteuils qui était tourné face au feu, il lui était impossible d'en distinguer l'occupant. En arrivant à sa hauteur, il s'agenouilla.

« - Maître, tout est en place comme vous le souhaitiez. »

Une voix indéniablement masculine s'éleva du fauteuil: « Je suis très content de toi Luciiiusss. » siffla-t-elle. Ce dernier sentit les poils de sa nuque se hérisser sans qu'il ne puisse rien métriser, le sifflement de son prénom lui faisait toujours autant d'effet. Pourtant la voix était froide et tranchante comme le vent glacial qui s'engouffre malgré soit sous son manteau en hiver.

« - Merci maître. Pensez-vous vraiment que Potter fera l'affaire? Ce n'est pas que je remette en cause votre jugement, mais mon fils m'a dit qu'il était du genre têtu comme garçon. »

« - Allons, allons, depuis le temps tu devrais savoir que je ne manque jamais de moyens de persuasions, quelque soit ce que je souhaite obtenir. », murmura la voix doucereusement.

Sans qu'il ne s'y attende, un bras squelettique jaillit du fauteuil et les longs doigts blancs se serrèrent autour de son coup sans pour autant lui faire mal. En fait, cette poigne était dépourvue de force, glacée comme le sont celle des morts.

« - J'obtiens toujours ce que je veux Luciiiusss. Toi plus que quiconque tu devrais le savoir. »

La main blanche s'attarda sur sa joue et se retira en une caresse qui ne manqua pas de la faire frissonner.

« - Maintenant donne moi à boire. »

Lucius se releva, alla chercher une fiole dans un petit coffret en bois précieux, et le versa dans une coupe qu'il présenta à son maître en s'agenouillant à nouveau près du fauteuil. La main blanche lui prit sans un mot. Après un moment, la voix retentit de nouveau:

« - Queudver ne servait vraiment à pas grand-chose. Le lait de Nagini a un bien meilleur goût après avoir était trait par toi, il faut croire qu'elle aime être manipulée par les mains d'un noble. »

Le silence s'installa de nouveau. On entendait plus que le ronflement des flammes.

« - Les choses vont changer Luciiiusss, plus profondément que tu ne le crois. La question est: continueras-tu malgré tout de me suivre? »

Lucius fut troublé par cette question plus que surprenante. Surtout venant de cette personne, de son maître.

« - Vous me donnez le choix maître?, sa voix était incertaine. Il ne reçut aucune réponse. « Je ne vous quitterais jamais, jamais… Maintenant que vous êtes de retour, il me serait impossible de quitter votre côté. » Sa ferveur était palpable.

« - Ta fidélité est tout à ton honneur, je ne l'oublierais pas. Va maintenant, laisse moi seul. »

« - Bien maître. »

Lucius se releva et sortit rejoindre sa femme ainsi que Draco à qui il faudrait expliquer la prochaine intégration du célèbre Harry Potter au sein de leur famille. Une grande bataille face à son fils l'attendait, cela était certain.

L'homme ou du moins ce qui l'en restait, vestige d'une démoniaque beauté, resta seul, se réchauffant grâce aux flammes comme il le pouvait, plongé dans ses pensées, les yeux perdus dans les flammes. Un jeu d'échec gisait sur la table basse, il déplaça son cavalier.

« - Voilà, maintenant les pions sont en place. »


Voilà! J'espère que ce chapitre vous a plus!