Disclaimer : Tout appartient à JKR notre grande prêtresse. Sauf peut être les élucubrations de mon cerveau !

Warning : Slash HP/SS. Léger.

Précisions : Snape = Rogue, pour ceux qui ne le savent pas, même si je pense que vous avez l'habitude avec ce site ! J'ai gardé ce nom parce qu'il me plait beaucoup. Pour le reste, j'ai gardé la traduction française.

Bonne lecture !

Harry Potter marchait depuis quelques minutes déjà. Il avait refusé d'emprunter le Poudlard express pour se rendre à Poudlard, et avait transplané pas loin de l'école. Enfin pas loin, c'était extrêmement relatif. Assez près pour voir le château, mais assez loin pour se faire quinze bonnes minutes de marche.

Peu importe. Harry était heureux de retourner à Poudlard, et marcher lui permettait d'admirer le site où était implanté le château. Dans son enfance il n'avait jamais remarqué que la forêt était immense, et abritait une faune et flore formidable.

Cette forêt que touts les élèves et professeurs appelaient « forêt interdite » était en fait superbe. En plein jour, les arbres verts semblaient pointés plus haut pour essayer de chercher quelques rayons de soleils. En effet les rayons se faisaient de plus en plus rares, du fait de l'hiver qui approchait.

Harry grelotta légèrement quand une brise fraiche passa dans son manteau. Il essaya de se réchauffer en frottant ses mains contre ses bras, ce qui était peine perdue. Le vent était de plus en plus fort, et rendait l'atmosphère glaciale. Allons bon, pensa Harry, même le vent est contre moi aujourd'hui.

En effet après cinq ans d'absence, Harry était de retour dans le monde sorcier. Il était partit sans rien dire à personne après le drame survenu pendant une de ses missions d'Auror. Ce souvenir était assez lointain, mais une douleur lancinante dans sa jambe lui rappelait chaque jour ce qui s'était passé ce jour-là. Un manque d'attention, un regard de trop pour voir si son ami allait bien, et sa jambe fut touchée très durement. Assez pour le laisser mutilé à vie.

Et aujourd'hui Harry Potter était de retour après son exil chez les moldu. Il était revenu et avait voulu récupérer ses biens, son argent (il en avait transféré une partie dans le monde moldu, mais pas tout), et Square Grimmault : la maison léguée par son parrain.

Sauf qu'on lui avait refusé. Prétextant qu'Harry Potter était considéré comme mort, disparu, volatilisé, et que les biens revenaient de droit au Ministère de la Magie. Harry avait alors poussé une beuglante dans la salle administrative. C'étaient ses biens ! C'étaient ses souvenirs !

Ok. Il les avait laissés en plan pendant quelques années sans s'en soucier, et était parti sans donner aucunes explications. Mais tout ça était quand même à lui.

Après un scandale long de 10 minutes, Harry eut finalement ce qu'il voulait en avançant qu'il était le sauveur et qu'on n'avait pas le droit de lui refuser. Il avait toujours rejeté cette célébrité encombrante, mais elle pouvait se révéler utile parfois.

Enfin presque ce qu'il voulait. On lui avait qu'il fallait au moins un bon mois pour régler tout les papiers administratifs pour qu'il récupère ses biens et sa maison qui étaient maintenant sous scellés.

Harry avait grogné. Où pouvait-il aller en attendant ? Il n'allait tout de même pas dépenser son argent pour acheter une maison qu'il n'occuperait qu'un mois.

Il eut alors l'idée de contacter la Directrice de Poudlard : Minerva Mcgonagall. Dans sa maison moldue, au fin fond de l'Irlande, il avait fait transférer le journal sorcier pour quand même se renseigner sur ce qui se passait dans le monde sorcier.

Il avait appris que Mcgonagall avait hérité du poste après la reconstruction de Poudlard qui avait duré 6 ans. Autrement dit, la reconstruction s'était achevée un an après qu'il ait eu son accident. Les enfants qui ne pouvaient pas allé à l'école s'étaient vu offrir une place dans l'immense école de sorcier aux USA. L'école avait du acceuillir les élèves de leur pays, et également les élèves d'Angleterre.

Même dans le monde des sorciers ils font tout en grand, avait alors pensé Harry. Le Ministère avait alors offert des Portauloin gratuits aux familles pour que leurs enfants puissent rejoindre leur école rapidement.

Après le scandale qu'il avait fait au Ministère, Harry avait immédiatement envoyé une lettre à la Directrice, pour lui demander si elle voulait bien l'héberger pendant un petit mois. Ce à quoi, elle avait répondu une heure plus tard positivement.

Et Harry se rapprochait de plus en plus de l'école. Il fut pris d'un élan de nostalgie. Il avait passé une partie de sa vie ici. Ses cours, ses professeurs, ses amis. Il tenta d'écarter la pensée de ses amis rapidement, car aujourd'hui le mot ami n'était plus vraiment approprié.

Traître. Lâche ? Oui c'était mieux.

La guerre s'était passée aussi ici. Il avait vu des gens mourir, trop de gens morts par sa faute. Parce qu'il était le garçon de la prophétie. Des gens n'auraient pas du mourir… comme Tonks et Remus. Ils avaient laissé derrière eux un petit orphelin, qui avait alors passé son enfance chez la mère de Tonks. Teddy était le seul avec qui Harry avait gardé contact. A chaque noël il lui avait envoyé un cadeau, il était son parrain après tout.

Il entra dans Poudlard rapidement, et remarqua que les couloirs étaient vides. Il regarda un bref instant sa montre. 17h. Les élèves devaient être dans leurs derniers cours.

Il pressa le pas, ne voulant pas que des élèves le reconnaissent. Il attint rapidement les escaliers menant au bureau du Directeur, et murmura le mot de passe que Mcgonagall avait précisé dans sa lettre.

Harry se laissa porter par l'escalier magique, se rappelant la première fois où il était allé voir Dumbledore, et entra furtivement. Il regarda la pièce et vit Mcgonagall discuter avec une élève, qui devait être en première ou deuxième année vu sa taille.

La petite montrait son bras, comme pour rassurer la vieille femme qui hochait la tête. Harry attendit quelques minutes, et comme on ne le remarquait pas, il se racla bruyamment la gorge. Ce qui eut pour effet de faire réagir les deux femmes qui étaient toujours perdues dans leur discussion.

Minerva regarda à travers ses lunettes, et eut du mal à remarquer que c'était Potter. Elle ne l'avait pas vu depuis la fin de la guerre, en 1998, et il avait beaucoup changé.

Harry avait grandit et prit beaucoup de musculature que l'on voyait à travers son pull-over. L'entrainement d'Auror avait fait du beau travail. Ses muscles étaient saillants sans être trop voyants, et Harry dégageait maintenant une puissance physique non négligeable. Il n'était plus le frêle adolescent qui avait quitté Poudlard, et qui avait affronté Voldemort.

D'ailleurs un jour après un entrainement, Harry s'était regardé dans un miroir et s'était demandé sarcastiquement comment il avait fait pour survivre à Voldemort. Non franchement, il avait vraiment une chance insolente.

Qui lui avait dit ça déjà ? Ah oui…. Snape. Ok Harry, c'est pas le moment de penser à ce type.

« Ah, Monsieur Potter ! Entrez donc, ne vous inquiétez pas j'en avais fini avec Mademoiselle Benett » dit la Directrice en haussant légèrement la voix pour que Potter entende.

Et Potter entendit. Il acquiesça pour lui montrer qu'il avait compris, et s'avança dans la pièce, qui n'avait pas réellement changé depuis son départ. En vérité, Poudlard avait été reconstruit exactement de la même façon qu'à sa première version. Pour préserver le côté légendaire de la bâtisse sans doute, pour ne pas lui donner un côté trop moderne comme celle aux USA.

Minerva fit prendre congé à la petite fille qui était maintenant bouche bée devant le bureau. Harry Potter ! Le Harry Potter ! Le Sauveur, ce surnom avait pris la place du Survivant après sa victoire, était dans le bureau de la Directrice.

Alors que touts les journaux le disaient mort, ou perdu au fond de la montagne, ou mort écrasé par une voiture à Hawaï. Les rumeurs qui avaient été lancées après sa disparition étaient toutes plus stupides les unes que les autres. Harry s'en distrayait au début, et puis ça avait fini par le lasser.

Dernière imbécilité en date écrite pas Rita : Le Sauveur aurait disparu à cause d'une relation amoureuse qui aurait mal tournée.

Harry avait sourit quand il avait lu ça, elle n'avait pas spécialement tort pour une fois, il y avait un peu de ça.

Rose Benett fit donc ce que la Directrice lui avait demandé et sortit tout en détaillant Harry avec ses yeux bleus. Quand ses amies allaient savoir ça, elles n'allaient jamais la croire.

Harry ne regarda même pas la petite. Il s'en contrefichait. Il avait appris à passer au dessus de sa gloire qui le fatiguait de jour en jour. Il commença presque à regretter d'être revenu à Poudlard et dans le monde des sorciers.

Au moins dans sa maison en Irlande il était TRANQUILLE !

Mcgonagall fit un geste de la main pour inviter Harry à s'assoir, ce qu'il fit aussitôt. Elle lui proposa du thé, ce qu'il accepta également, pensant que cette habitude d'offrir quelque chose lui venait surement d'Albus. D'ailleurs le thé était parfumé au citron, remarqua-t-il avec amusement.

« J'ai été ravi de recevoir votre courrier Monsieur Potter ! Nous commencions sérieusement à nous demander où vous étiez passé pendant ces cinq longues années. » amorça-t-elle doucement pour commencer.

Et voilà, ils allaient partir sur les questions qu'Harry voulait à tout prix éviter. Où étais tu ? Pourquoi es tu parti ?

« J'avais besoin de me changer les idées après mon… accident » siffla-t-il. Le mot accident était sortit comme du venin. Ce moment était douloureux. Sa jambe était douloureuse. Tout était douloureux.

« Oui, je comprend » Minerva hocha la tête gravement. « Nous savons tous ce qui s'est passé cette journée là »

Raisons de plus pour ne pas revenir dessus !

« Votre jambe comment va-t-elle, monsieur Potter ? » s'enquit-elle poliment. Le ton était agréable, pourtant cette question eut l'effet de mettre en rogne Harry, qui était devenu assez irritable à cause de la douleur.

« Mal. Elle est mutilée à jamais professeur….

- Oh appelez-moi Minerva !

- Minerva. Je ne pourrais jamais retrouver à la totale mobilité que j'avais avant » soupira-t-il, découragé.

C'est ce que lui avaient dit les médicomages, mot pour mot, après 3 mois de rééducation. Déjà que c'était un miracle qu'il ait pu un jour remarcher, retrouver la fluidité dans ses mouvements étaient une chose totalement impossible.

Cette nouvelle qui était tombée comme un couperet, l'avait décidé à partir loin, très loin de tout ça.

« Je vois. Je ne savais pas que c'était aussi grave que ça, j'aurais peut être m'abstenir de vouloir vous demander un service » murmura-t-elle, songeuse, en observant le bout de cuisse qu'elle voyait de son bureau.

Harry était surpris. Un service ? Quel service ? Il espérait que ce ne soit pas quelque chose de trop compliqué. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas utilisé la magie, et il ne se sentait pas vraiment non plus capable de crapaüter partout avec sa jambe douloureuse. Pourtant, cela lui referait une bonne remise à niveau.

Pour toute réponse, il leva un sourcil interrogateur, pour signifier à la Directrice qu'elle pouvait, qu'elle devait, en dire plus.

« Oui, je dois en effet vous avouer que j'ai tout de suite pensé à vous le demander quand j'ai reçu votre lettre. Depuis quelques mois, nous avons une invasion de Doxy dans les dortoirs. Impossible de s'en débarrasser, et vous savez à quel point leur morsure sont vénéneuses. La jeune fille que vous avez vu dans mon bureau a été mordu, et je demandais justement de ces nouvelles » répondit gravement la Directrice.

Les Doxy étaient des créatures noires, petites, ressemblant légèrement à des fées. Véritable parasite, ils infestaient les maisons en grand nombre et pondent leurs œufs dans les rideaux. Ces créatures pourraient être juste agaçantes, mais elles étaient aussi mortelles. Quand elles sentent qu'un humain met en danger leurs œufs, elles attaquent et mordent répandant leur poison.

Minerva avait eu à recenser déjà trois cas de morsures, heureusement sans gravité. Il fallait néanmoins s'en débarrasser le plus vite possible, pour ne pas avoir de drame dans l'école.

Quand elle avait reçu la lettre de Potter, elle avait tout de suite pensé à lui. Pour se débarrasser de ces bestioles encombrantes, il faut les débusquer, tuer les couples, et s'attaquer aux œufs avec une puissante potion.

Et ça Harry le savait. Il avait rigolé intérieurement de voir de quoi Minerva voulait parler quand elle énonçait un « service ». Là, c'était carrément une mission impossible ! Eliminer des Doxys est infernal, et en plus seul, il n'y arriverait jamais.

Une petite voix dans sa tête lui rappela qu'il était le Survivant, et par ce fait le spécialiste des causes perdues.

Qui lui avait dit ça déjà ? Merde, encore Snape.

« Je vois où vous voulez en venir Minerva. J'accepterais volontiers, mais vous vous doutez bien que je ne pourrais jamais en venir à bout tout seul ! Surtout avec cette… jambe » cracha-t-il presque.

C'était plus une jambe, c'était plus un membre c'était juste un poids mort qu'il se trainait jour et nuit.

« Oh bien sûr que oui Monsieur Potter, je m'en doute bien ! C'est pour cela que j'ai prévu que vous fassiez équipe avec la personne qui partagera ses appartements avec vous. Je sais que vous n'êtes pas en très bon terme, mais il n'y avait plus qu'ici pour vous héberger. » déclara-t-elle joyeusement.

Un peu trop joyeusement au gout d'Harry. Il pesta intérieurement. Il sentait venir la personne, oh que oui il la sentait venir. Harry enleva ses lunettes et pinça l'arrête de son nez avec agacement.

« Et je peux savoir qui est cette personne Minerva ? » demanda-t-il sans lever les yeux.

« J'ai prévu de vous faire partager les cachots de Severus Snape »

Et merde.

Bon et bien voilà. Ceci est la première fic que je publie sur ce site, et ce sont également les premiers pas dans le monde de la fan fiction. En espérant que cela vous avez plu pour un premier chapitre, je posterai mes chapitres par intervalle de 3 jours. Ou peut être plus.

N'hésitez à mettre des reviews, à critiquer, et à me dire ce qui ne va pas. Comme ça je pourrais m'améliorer !

A bientôt