Hello !

Venant d'apprendre que le jour de la rentrée, je n'ai pas cours, je suis d'excellente humeur, et donc je poste ! =)
Merci pour toutes vos reviews, les ajouts aussi, mais surtout vos merveilleuses reviews qui me donnent vraiment envie de me surpasser. (Et de stresser mais c'est une autre histoire lol)

Mille mercis à LAurore, Karyanawel, Castle38, alamanga, Totorsg, seirarah, Jade212000, Solealuna, paffi, MarshxMallow, Marion-F, Pepe64 et Jaymaddict (x10). =)

janeandteresa: Eh oui après une longue attente j'ai enfin fait boucler l'affaire :) Ravie que ça soit à ton goût et merci !

MissK369: Thank you, thank you very much ! :) Contente que ça t'ait plu!

Enjoy: Ca faisait un moment que j'avais pas fait le coup de l'ascenseur émotif... A croire que c'est incurable en fait... ^^' Je ne voyais pas la résolution toute rose pour Gorby, mais bon, je ne pouvais décemment pas éviter de lui rendre un peu son séminaire. Et tu as remarqué le coup du "gamin", juste pour ça merci, parce que j'adorais l'idée mais j'ai beaucoup hésité. :) Oh et j'ai trop ri avec la faille et autres références. ^^ Merci ! (et de rien, ta fiction est un bijou, il FALLAIT que je te le dise =D)

vanou963: Wow, top 3 carrément ! Ca fait super plaisir, merci ! =)

FewTime: Tu compares d'entrée de jeu le retour de TM à ma nouvelle fic, comment veux-tu que je fasse autrement que te faire toutes les couleurs de l'arc en ciel? lol Je suis contente que les brèves interventions de l'équipe t'aient plu. =) Et puis désolée pour tes nerfs hein ! mais vu que tu n'as pas détesté non plus, je suis ravie. Et puis comme tu l'as remarqué, j'utilise beaucoup les rappels, et là encore j'ai pas pu résister, c'est presque un TOC d'écriture. ^^ Merci beaucoup !


Epilogue: Her Choice:

Une semaine plus tard:

La salle d'attente du cabinet de son psychothérapeute semblait bien vide par rapport à ce qu'il avait vu. Il n'y avait que Lisbon assise à sa gauche et un vieux couple. L'homme dormait profondément, la tête en arrière et la bouche ouverte, alors que sa femme le fixait droit dans les yeux, un grand sourire aux lèvres. Elle se dandinait sur sa chaise en lui offrant quelques clins d'œil de temps à autre. Jane se sentit légèrement mal à l'aise et détourna le regard brièvement avant de revenir, perturbé, à cette vieille femme qui le déshabillait du regard avec un vif intérêt.

Lisbon ne prêtait aucune attention à la salle, occupée à observer l'affiche en face qui vantait des pilules miracles pour voir la vie en rose, des antidépresseurs en somme. Elle se demanda quand elle en aurait besoin compte tenu de la décision qu'elle avait prise concernant Jane.

Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'il l'ait persuadée une fois encore de venir à son rendez-vous chez le psy. Elle aurait pensé que le fait que l'homme lui fasse ouvertement des avances était désormais indésirable pour Jane, mais il avait apparemment une idée derrière la tête. C'était du moins ce qui lui avait semblé lorsqu'il était venu la chercher le matin-même chez elle.

Elle fut tirée de ses pensées par la main de Jane qui chercha la sienne. Il lia leurs doigts avec douceur et elle ressentit une fois encore cette fichue décharge au niveau du cœur, son corps était réactif au moindre de ses gestes envers elle. C'était fichtrement agaçant puisqu'il était un expert du langage corporel –allez lui faire croire que vous êtes toujours en colère ou ne serait-ce qu'indifférente lorsque tout votre corps hurle le contraire.

Elle finit par lever les yeux vers Jane et il lui adressa un sourire embarrassé. Elle fronça les sourcils puis suivit la direction qu'il lui indiquait du regard pour voir la vieille femme qui terrorisait apparemment Jane. Elle eut un sourire moqueur, ce à quoi il répondit par une grimace tendre avant d'aller enfouir furtivement son visage dans son cou pour y déposer un baiser. Elle le maudit mentalement, mais jamais au grand jamais elle n'aurait voulu l'en empêcher, ce genre de gestes lui rappelait qu'elle avait gagné un merveilleux combat et que les batailles à venir en valaient la peine.

La porte du bureau du psychothérapeute s'ouvrit, laissant apparaître l'homme au sourire publicitaire et à la voix mielleuse.

-Patrick ! s'exclama-t-il joyeusement. Je n'ai pas eu l'honneur de votre visite depuis trois semaines. Oh, et la ravissante agent Lisbon vous accompagne, c'est un plaisir.

-Monsieur Bergman, le salua Lisbon dans un sourire un peu raide.

-Nous venons pour une visite de courtoisie, docteur, déclara Jane en insistant non sans moquerie sur le mot docteur (une habitude que le pauvre monsieur Bergman avait fini par supporter).

-Une visite de courtoisie, vraiment ? s'informa ledit docteur en les faisant entrer dans son bureau.

Jane prit place sur le divan, Lisbon se tint en retrait. Elle ignorait quels étaient les plans de Jane, et comme les vieilles habitudes ont souvent la vie dure, elle préférait paraître hors du coup.

-Vous n'ignorez pas que c'est la cour de Sacramento qui vous oblige à venir me voir une fois par semaine sauf dérogation ?

-Nous savons vous et moi que je n'ai rien à vous raconter, je n'ai jamais rien eu à vous raconter, à vrai dire, je tenais juste à vous informer qu'il faudra déplacer nos entrevues à des jours de semaine à l'avenir. Mes week-ends vont être trop chargés pour que je vienne perdre mon précieux temps à boire le thé avec vous et faire semblant de vous raconter ma vie.

-Soit, nous conviendrons d'un jour dans ce cas, répondit Bergman, pas le moins du monde déstabilisé par le ton employé par son patient rebelle. Mais puis-je vous demander ce qui va vous prendre tant de temps ?

-Un déménagement, répondit Jane d'une voix égale. Enfin, deux pour être exact. Cette chambre de motel où j'habite est bien trop petite, alors j'ai trouvé un appartement, un chez-moi comme on dit.

Lisbon écarquilla les yeux mais ne parvint pas à croiser les yeux de Jane. Se pourrait-il qu'il veuille vraiment aller de l'avant ? La réponse semblait être oui.

-Et je compte abandonner définitivement ma maison à Malibu, continua Jane. Je n'en suis pas encore à la vendre, et puisque vous aimez les confidences, je ne pense pas la vendre un jour, mais je compte m'éviter ses séances de... comment vous disiez déjà ? Ah oui, de masochisme gonflées d'une effrayante propension à l'autodestruction. Vous voyez docteur, je ne faisais pas que dormir sur votre divan, j'ai un peu entendu ce que vous me racontiez.

Lisbon se mordit les lèvres, à mi-chemin entre le rire et l'émotion. Elle était assaillie par tellement de sentiments... Si Bergman n'avait pas été là, elle se serait jetée sur Jane pour l'enlacer à l'en étouffer.

-Eh bien, c'est une excellente nouvelle Patrick, se reprit Bergman, encore sous le choc. Ce sont des progrès tout à fait encourageants.

-Je trouve aussi, acquiesça Jane en se levant. Vous me faîtes grâce des trois quart d'heure restants ? ajouta-t-il.

-Je suppose que pour vous laisser fêter l'évènement, je peux faire une exception et vous libérer, marmotta le psy, toujours un peu perdu.

-Parfait, sourit Jane. Au revoir docteur.

Il lui serra la main avec enthousiasme puis attendit que Lisbon salue à son tour son psychothérapeute.

-Agent Lisbon, ma proposition de dîner tient toujours, ne put s'empêcher de formuler Bergman.

-Elle va devoir refuser, intervint Jane sans même laisser Lisbon ouvrir la bouche. Elle dîne déjà en ville ce soir.

Il glissa une main possessive sur la taille de la brunette, son sourire aurait pu alimenter toute la ville en lumière. Lisbon adressa un regard désolé à son prétendant, un sourire embarrassé aux lèvres.

-Je vois que vous avez fait beaucoup de progrès, constata Bergman non sans une once de déception.

-Comme quoi même le plus désespérant de vos patients peut se trouver plein de bonnes surprises, jubila Jane.

-Le changement est impressionnant, je vous encourage à garder cette ligne de conduite.

-Pour ça, comptez sur elle, sourit Jane en tournant un regard plus doux vers Lisbon, toujours muette.

Bergman acquiesça, puis les salua enfin.

Lorsqu'ils furent sortis de la salle d'attente, Lisbon s'arrêta au milieu du couloir, le visage fermé. Jane ouvrit les mains vers le ciel, demandant silencieusement pardon, un vestige de joie aux coins des lèvres.

-Je sais que tu détestes les surprises, mais elles étaient plutôt bonnes non ? tenta-t-il, un peu effrayé par le silence prolongé et la mine butée de sa compagne.

-Patrick Jane, tu es l'être le plus insupportable, le plus exaspérant, le plus arrogant, le plus enquiquinant, le plus...

-Séduisant ? suggéra-t-il dans l'espoir de calmer son agacement.

-Je te hais, souffla-t-elle avant d'enlacer sa taille et de nicher sa tête dans son cou.

Il sourit et referma ses bras sur elle avec tendresse, déposant un baiser dans ses cheveux.

-Je savais que ça te plairait, murmura-t-il en sentant qu'elle le serrait plus fort contre elle.

Ils restèrent un moment enlacés, au milieu du couloir, puis Lisbon parvint à se recomposer, et il s'empressa de l'emmener visiter ce fameux appartement.

Dans son bureau, monsieur Bergman sourit en finissant ses notes sur le cas Patrick Jane. Il n'eut qu'un bref moment d'hésitation avant d'attraper son tampon pour l'appliquer au bas de la page.

Patrick Jane était officiellement apte à la réinsertion. La cour jugerait du reste.


Hightower prit un moment pour observer les lieux en sortant de sa voiture. Elle n'était plus venue à Gorby's Creek depuis des années, mais le lieu, malgré l'épisode touristique, gardait de sa beauté. Le camp était vide de participants, entre deux séminaires, se remettant tout juste du scandale.

Elle se dirigea instinctivement vers un vieux chalet familier. Elle frappa deux coups puis attendit, son dossier à la main.

Lorsque Gorby la découvrit sur le pas de sa porte, son visage s'illumina et il l'accueillit chaleureusement.

-Qu'est-ce qui vous amène en personne ? s'enquit-il en s'activant pour préparer du thé.

-L'évaluation que vous avez fourni sur Jane et Lisbon, répondit Madeleine. Je vous fais confiance, elle n'est en rien entachée par le fait qu'ils ont élucidé le meurtre d'Elly, cependant j'aimerai votre avis autrement que par papier. Est-ce qu'ils sont vraiment guéris ?

-La guérison prend bien des années ma chère Madeleine, et vous le savez aussi bien que moi. Parfois même ça ne guérit pas, et c'est sûrement le cas de notre ami Jane. Cependant, une chose est sûre, il a confiance en Teresa Lisbon, et il lui confierait sa vie sans hésitation.

-Et Lisbon ?

-Elle a bien trop lutté contre elle-même, mais je crois que ce problème est réglé.

-C'est donc un vrai succès ?

Gorby acquiesça en souriant, satisfait de son travail. Elly aurait été fière de lui, il le savait.

-J'ai reçu un fax du psychothérapeute de Jane ce matin, reprit Hightower. Je crois que vous serez heureux d'entendre qu'il a déclaré Jane apte à la réinsertion. Son cas va donc être réexaminé par un juge, mais d'après le psy, Jane a tous les éléments pour devenir quelqu'un de stable. Je n'aurai jamais cru entendre ce mot qualifier un jour Jane.

Gorby ne put que rire puis il se redressa.

-Vous êtes familière des murs des récompenses, non ?

-Bien sûr, sourit Hightower.

-Jane et Lisbon auraient eu une place toute choisie sur notre niaiseux mur des couples. Cependant, lorsque je leur ai demandé de prendre la photo, ils ont insisté pour que la photo soit sur un mur bien spécifique.

Hightower fronça les sourcils, partagée entre sa curiosité pour cette photo et son hésitation envers la nouvelle –le règlement du CBI restait une sorte de bible, malgré le statut particulier de Jane.

-Vous ne la trouverez pas dans cette fichue salle des récompenses et autres trophées idiots, reprit Gorby. Si vous voulez voir le résultat de leur séjour ici, il vous faudra vous intéresser à mon mur de salon.

Sur ces mots, Hightower se tourna vers le mur indiqué d'un geste de la main par Gorby. Elle y trouva un cadre accompagnant une photo familière d'Elly. Dans ce cadre, Jane et Lisbon entouraient Gorby, tous trois riaient aux éclats.

Hightower ne put réprimer un sourire puis se pinça les lèvres avant de se redresser, les yeux brillants.

-Je suppose que mon enquête est close et que ces deux-là ont encore bien des années à collaborer.

-Croyez-moi ma chère Madeleine, la collaboration n'est qu'un début, sourit Gorby non sans malice.

Elle rit doucement puis quitta ses airs d'officielle.

-Cette tasse de thé est toujours d'actualité ? s'informa-t-elle.

-N'allez-vous pas être en retard dans votre emploi du temps ?

-Je suppose que je peux faire une entorse le temps de boire le thé avec un vieil ami, sourit-elle en réponse.

Gorby sourit et se leva pour aller chercher son thé, ravi de la compagnie.

Et sur le mur, la photo répandait la joie de ses trois rires, illuminant le chalet avec toute la force et la beauté des vies qu'on a su sauver.

Fin


Une nouvelle histoire terminée. =) J'espère que cet épilogue vous a plu, je l'avais écrit peu après mon prologue, il est donc peut-être un peu brouillon, si c'est vraiment le cas je m'en excuse !

Peut-être se retrouvera-t-on sur mon nouveau projet d'ici un petit (mini) mois ! Sinon, ravie d'avoir fait un bout de route en votre compagnie. =)