Bonjour, bonsoir, braves gens ! =)
Eh bien... Je suppose que je devrais écrire une magnifique note pleine de déclarations et tout le toutim, mais je vais peut-être commencer par écrire une réponse aux commentaires anonymes, non ? XD
Bibiedward : Wow, merci beaucoup d'avoir continué à la lire ! x3 (Au passage, je ne me voyais pas faire une bad end... xD) Tu fais bien de me parler de ce livre en version imprimée, sinon, parce qu'en fait, il se pourrait que je le rende possible à acheter quelque part sur le net... Mais je dois encore y réfléchir, plus d'infos à venir comme on dit ^^ Merci infiniment pour le chapitre, sinon. ;w; Je suis contente qu'il te plaise. J'espère que cette épilogue te plaira tout autant :3 (Même si c'est pas grand-chose... xD)
Vertigo : M-M-Merci... ;w; C'est vrai que c'est assez loin de la douceur qu'on a l'habitude de voir entre ces deux personnages, mais... Enfin, l'histoire est partie de l'idée de faire interagir deux opposés, aussi. (et dire que j'ai écrit toute une postface sur le pourquoi du comment XD) Et puis, c'était basé sur la violence, et tout le tadadim que j'ai expliqué dans le premier ou deuxième chapitre, je crois... ^^ Merci pour le titre au passage =) Quant au travestissement, en fait, c'est un thème qui m'a toujours intéressée (et que je risque de reprendre bientôt, d'ailleurs), et puis bah... Voilà, quoi, ça change du cross-dressing habituel :D
Ah oui, Vanitas... Le plus bordélique et OoC de mes persos... Huhu 8D J'ai envie de dire qu'il a aussi changé tout au long de l'histoire, à sa manière. Mais je peux te confirmer, en tout cas, qu'il a vécu certains moments presque aussi forts que Roxas lui-même les a subis ^^ J'essaierai d'apporter des précisions sur Vani dans le bonus à venir, alors. =) Encore merci pour ton commentaire. x3
Bon.
Une note intelligente, hein... (Traduction : vous pouvez passer cette partie, si vous voulez, je vais juste parler de choses sérieuses pas intéressantes XD)
Eh bien. Cela fait plus d'une année, maintenant, que j'ai commencé ce projet, et je dois dire que ça reste une de mes plus grandes fiertés, déjà. Je ne sais pas trop d'où ça vient... Peut-être des thèmes que j'ai abordés ? De la manière dont j'ai écrit cette histoire ? De la manière dont elle a été reçue ? Au fond, c'est pas tellement important...
Quand je me dis que cette fanfic est née de l'idée, simplement, de renverser à l'extrême le couple AkuRoku "de base", puis de l'envie d'opposer deux univers différents... Ouah. Je sais que cette histoire est bourrée de défauts (et d'incohérences dont j'ai honte, et d'OoC, et de plein de choses encore XD), mais je ne peux m'empêcher de dire que je suis allée loin en partant de mon thème et... J'en suis fière, c'est tout. =) Et je suis heureuse qu'elle ait pu plaire à quelques personnes, ça me fait très plaisir.
Alors, voilà quoi, je vais pas m'étaler... Je me suis lancée dans un thème qui m'intéressait (l'identité, c'est mon truc *bam*), sans avoir fait la moindre recherche auparavant (d'où les incohérences ! XD), et puis, bah... J'espère avoir quand même réussir à en faire quelque chose de bien. Avec un peu de chance... =)
Allez, je me tais, vous pouvez lire, maintenant. XD Merci d'être encore là ;_; J'espère que cet épilogue vous plaira. (Longue vie aux parapluies !)
Épilogue : Il paraît que la violence est éphémère
Une, six, quatre, vingt, deux mille, trois cents – le nombre, lorsqu'il est trop grand, perd de son importance et de sa pertinence, malheureusement.
Roxas ne peut pas s'en empêcher, cependant – de les compter. Les gouttes. Une, deux, trois, quatre. De pluie. Cinq, six, sept, huit. Et on recommence ; comme sur une partition, celles de piano ou de guitare qu'il n'a jamais appris à lire, les temps s'enchaînent avec la précision effrayante du musicien le plus aguerri, et le ciel passionné joue, lentement, plus vite, doucement à nouveau, de leur mélodie folle, erratique, qu'il a lui seul pu composer au fil des ans.
La chanson sans paroles, la musique véritable qui résonne, au dehors des bâtiments, à l'intérieur des gens, est de cette beauté toute particulière qu'elle ne touche pas le cœur mais l'âme, directement ; elle s'y infiltre, tendrement, s'y glisse, s'y fond et s'y perd, s'y répand – s'y incruste, s'y imprime. Y reste et ne s'en va plus, plus jamais – en Roxas, eh bien, elle y est.
Il est né un jour de pluie, probablement, l'a écoutée toujours, en grandissant, a vécu avec, à ses côtés, en même temps qu'elle, pendant si longtemps – tant et si bien qu'il n'en a jamais souffert, n'en souffre pas, maintenant. N'a pas besoin de s'en protéger ; la subit, non, l'assume, la reçoit, l'accepte et l'aime, l'adore, telle une divinité. Elle tombe du ciel, chute, siffle et fend les airs, atterrit tantôt sur lui, sur ses vêtements, tantôt par terre – et puis, elle glisse. Le lave. Le nettoie. Le rend propre et pur. Le débarrasse de la saleté, de l'horreur, des abominations de l'homme et de la nature, des faux-semblants et des mensonges qu'il a lui-même fondés mis sur pied installés enfilés, revêtus – et puis, repart, l'abandonne, ne le laisse que lui et lui seul.
Non pas tel qu'il en a l'air, non pas tel qu'il voudrait en avoir l'air – uniquement, tel qu'il est, réellement, et ce, quels que soient ses vêtements. La pluie stridente, hurlante, violente comme lui l'attaque et le heurte, le touche et le révèle de l'intérieur ; et si peu de gens, d'ailleurs, ont un jour eu l'occasion, non, la permission de l'observer lorsqu'à la pluie il appartient tout entier, sans aucun doute alors c'est pour cette raison-ci, précise.
Depuis qu'ils sortent ensemble, toutefois, Axel, lui, en a le droit – et, il en profite. S'en réjouit, s'en délecte – en abuse même, parfois, mais il faut le comprendre ; jamais Roxas n'est plus beau que lorsque ses yeux, non, leur bleu s'accorde au gris du ciel déprimé, par un jour de pluie. Dans ces moments, il semble toujours parfait, à l'aise, ancré dans son élément. L'eau, en gouttes claires, ne paraît plus tachée de la pollution malsaine lorsqu'elle roule le long du squelette humain, dessiné contre le tissu noir de son large et confortable sweat-shirt ; plic, tombe et fuit, ploc, atterrit, plic, sur la clavicule, ploc, coule le long du bras, plic, arrive au poignet déjà, ploc, caresse les phalanges de la main sur la manche et plic, ploc, disparaît, ploc, plic, s'évanouit. Adieu, petite, douce, légère goutte de pluie – Roxas, calme plus que jamais, remonte à ses yeux sa propre main et l'examine, l'air soucieux.
A l'endroit même où la pluie est tombée, le noir du vêtement a foncé, un peu. Il sourit, brièvement – Axel le voit, ne peut s'empêcher d'être heureux.
Roxas souriant est sans aucun doute la vision la plus belle de toutes celles qui ne lui aient jamais été offertes, à voir, à observer, à apprécier.
Et puis, il n'a pas cette force, lui – il ne lui résiste pas, à la pluie. Ne se laisse pas mouiller, ne se laisse pas tremper de la tête aux pieds ; il n'a pas le caractère, non, il n'a pas la volonté qu'il faudrait, la détermination qu'il devrait avoir. Il n'est pas Roxas, il n'est pas le blond, et il l'envie pour la résistance dont il sait faire preuve lorsqu'il le faut, pour les coups de gueule aussi, pratiques, utiles de temps à autres ; il l'admire, en réalité, l'examine dans sa beauté et l'admire, oui, l'aime, le chérit, l'adule et le protège – voudrait, du moins, le protéger.
L'attraper, l'enlacer, le serrer, pas trop fort, le garder, contre lui, le posséder, toujours, tout entier, le défendre et, le protéger.
Contre quoi ? Telle est la question, difficile – alors, contre le monde, peut-être, les immondices dont le lavait d'ores et déjà la pluie, ou bien, contre la pluie elle même, contre sa douceur mêlée de violence, contre sa lente et pourtant, si rapide mélodie. Contre son chant, fou de douleur, de désespoir en même temps, contre son harmonie – ce mélange d'émotions, de ressentis réels dont toujours, toujours, le défend son parapluie.
Roxas a toujours dit qu'il ne l'aimait pas, ce parapluie, et depuis peu, Axel a enfin compris pourquoi. Brandi au-dessus de la tête, il est tendu au-dessus du monde et couvre de la pluie comme il couvre du ciel – d'en-dessous, on ne voit que sa couleur, mate et unie, comme un drap immense qu'on aurait accroché d'un bout à l'autre de la voûte céleste. Il est la toile, il est le voile qui cache l'au-dessus et couvre de mensonges colorés le ciel qui, au fond, n'est que gris, morne, dévasté – lever les yeux d'en-dessous n'apporte que la vision de son rose, toujours fier, jamais fané, fausse couverture de lui-même qui rend son être joyeux en apparence, heureux, peut-être trop, artificiel d'ailleurs, superficiel.
Le parapluie rose jusqu'alors n'était que l'aboutissement du mensonge particulier qu'Axel avait créé autour de lui-même, et ça ne pouvait pas durer – au fond, il le savait. Roxas le savait, il le savait, tout le monde le savait, qu'un ciel teinté de faux-semblants ne tiendrait jamais longtemps ; aussi, le roux n'a pas sursauté, pas tressailli, pas même bougé quand, un beau jour, tout s'est écroulé.
L'apparence féminine abandonnée s'en est allée avec les idéaux faussés de sa drôle de sensibilité, de cette envie désordonnée d'obéir toujours à sa mère, et le parapluie dans la tornade s'est doucement fait emporter. Adieu, mensonge tout de rose fabriqué – ce jour-là, le travesti devenu l'homme véritable n'a pas pleuré, n'a pas regretté.
Depuis, Axel a changé de parapluie, et il aime à croire qu'il a trouvé la solution intermédiaire.
D'un côté Roxas se laissait frapper, heurter, ayant appris à endurer, à supporter les douleurs et les tourments de la tempête, qui dorénavant ne coule plus sur lui qu'en tant que douce-amère mélancolie ; de l'autre lui-même se cachait, dissimulait son être, son entité derrière l'apparence mensongère, la couleur trompeuse et falsifiée, la joie prétendue à laquelle jamais vraiment, il n'a su s'habituer.
Mais si la pluie du ciel tombe et heurte et casse, et si le parapluie dans la main couvre et dissimule et ment, ne suffirait-il pas, pour qu'au fond tout problème perde jusqu'à la possibilité d'exister, que l'objet soit transparent ?
Sincèrement, Axel n'en a pas la moindre idée, et il s'en fout complètement.
D'ici, Roxas en levant les yeux observe la pluie, et s'il recule c'est dans ses bras qu'il se blottit – et lui, franchement, ça lui suffit amplement.
Et la pluie, toujours, tombe et coule et glisse et mouille à l'extérieur, emportant dans sa course folle, éternelle, inexorable, jusqu'à l'ombre des préjugés qu'on pourrait un jour avoir l'idée stupide de leur faire subir.
FIN
Une petite note de l'auteur...
Hm. Comme vous le savez déjà (je l'ai dit au chapitre précédent), c'est pas vraiment la fin, en fait. (... *ne peut pas se résoudre à cocher "Complete" sur le site*) J'ai l'intention d'écrire une espèce de bonus, encore, histoire de répondre aux quelques questions qui pourraient rester, tout en apportant un ou deux autres éléments, enfin, vous verrez... Techniquement, ce chapitre se passera une année, une année et demi après ce présent épilogue. =) (Alors surtout, si vous avez encore des questions, des suggestions, des suppositions, hésitez pas à m'en faire part ! XD)
Ensuiite, eh bieen, j'enverrai une version imprimée du livre à celles à qui je l'ai promis, et après... Il est probable que je le rende disponible à l'achat, d'une manière ou d'une autre, en fait. (Ça me fait bizarre de dire ça, c'est pas un peu prétentieux ? XD) Soit en passant par moi (auquel cas le prix avoisinerait les 15 à 20 euros), soit en passant par je-ne-sais-quel-site d'impression à la demande... (Yume, tu m'avais dit qu'une de tes amies l'avait fait, non ? Oo) Bref, je dis ça que parce que y'a deux-trois personnes qui avaient dit, en commentaire, être éventuellement intéressées, après... XD
Ceci dit !
Merci. Merci d'avoir suivi cette fanfic, de l'avoir lue jusqu'ici. Vous avez même pas idée du point auquel ça me touche, honnêtement... Merci. Au plaisir de vous revoir, sur l'un ou l'autre de mes projets (mon autre AkuRoku que je reprendrai bientôt, par exemple, ou sur un autre fandom), l'un ou l'autre des vôtres, ailleurs, que sais-je...
Et puis, peut-être, pour le chapitre bonus de la prochaine fois, qui sait ? =)
Merci.