Note : Ceci est une traduction dont j'ai obtenu l'autorisation de la traduire.
Auteur:Hojaverde
Titre : Los profanadores del destino
Rating/ Paring :M Slash HD
Disclaimer : Malheureusement tous les personnages appartiennent à J.K Rowling et l'histoire à Hojaverde
Note : Un gros merci à Anabanana94 pour m'avoir suivi encore une fois et pour toutes ses corrections de qualité!
Epilogue
C'est terminé.
Il l'avait dit sans aucune hésitation dans sa voix, ressentant un étrange mélange de tristesse et de soulagement. Narcissa n'avait pas pu s'empêcher de montrer sa joie devant la nouvelle, tandis que Lucius avait tout simplement acquiescé avant de passer tout le reste du déjeuner replié sur lui-même. Tandis qu'il mangeait, Draco se dit qu'il aurait renoncé aux deux affaires qu'il venait de conclure en Australie pour savoir ce que son père pensait. Mais après il se dit que ça n'avait rien à voir avec cette histoire, il ne pouvait pas renoncer au contrat qu'il venait d'obtenir approvisionner l'équipe australienne avec le dernier modèle de balai que fabriquait son usine.
Pour lui, ça n'avait pas été une surprise. Il savait, tout comme Harry, qu'ils avaient survécu grâce à l'intervention rapide du guérisseur de la famille mais que dans des circonstances normales, ils auraient tous les deux perdu cette bataille. Le lion avait mordu le serpent avec une telle virulence qu'il aurait pu lui arracher la tête et ce dernier n'était pas resté en reste, lui plantant ses canines empoisonnées dans la poitrine jusqu'à arriver au cœur. Il fallait être ingénu pour ne pas conclure que les Armes du Destin de Gryffondor et de Serpentard avaient été détruites.
Neville Longdubat pensait la même chose. Ils s'étaient retrouvés au Chaudron Baveur et ils lui avaient raconté tout ce qu'il s'était passé. Tous les deux. Harry avait été très clair à leur sortie de l'hôpital, "Plus aucun secret, Draco. On laisse ces sottises de côté".
Ces paroles furent suivit de six nuits face à la cheminée à parler de l'un et de l'autre jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien à l'intérieur. D'une façon tellement sincère que parfois ils n'arrivaient pas à l'exprimer. Mais Draco n'avait pas besoin de mot quand Harry se rappelait en silence Sirius, Remus ou à Fred Weasley, tout comme Harry n'en avait pas besoin quand Draco ne les trouvait plus en parlant de Bellatrix ou de Vincent. Quand ils firent l'amour cette sixième nuit, tout devint différent.
Le lendemain, ils avaient vu Neville. Pour lui aussi c'était clair, les Profanateurs du Destin n'existaient plus. Il leur avait promis qu'il ferait en sorte que les armes de Serdaigle et de Poufsouffle restent où elles étaient, sous bonne protection et que personne ne les utiliserait.
Cela c'était passé il y a trois semaines. Draco avait reporté sa visite en Bretagne en disant qu'il se reposait jusqu'à ce que son père renouvelle son invitation en le regardant d'une façon montrant qu'il n'accepterait pas un refus. Mais Lucius lui avait raconté comment il avait fait taire la maison d'édition de la Gazette et ses idées hilarantes pour l'enfermer à Azkaban, et Draco avait décidé d'accepter. Tout c'était plutôt bien passé, même sa mère avait eu la courtoisie de lui demander des nouvelles de Harry, jusqu'à ce que le sujet des Profanateurs soit mentionné. Draco savait combien cette canne avait été importante pour Lucius. Il n'était même pas sûr qu'un jour il puisse lui pardonner. Le c'est terminé, avait écourté toute perspective d'aborder cette conversation. Au moins, c'en était une qui concernait toute la famille.
- Ambassadeur, le portoloin est prêt.
Heureusement, il rentrait chez lui.
L'appartement était silencieux. Apparemment Harry n'était pas encore revenu du Ministère et Draco décida d'aller au salon se servir un verre. Cette vie en commun alternative lui plaisait. Ils ne vivaient pas ensemble mais c'était tout comme car ils se partageaient deux maisons au lieu de l'une. Il ne voulait pas se séparer du manoir Malfoy tout comme Harry de cet appartement moldu où il avait passé son temps avec ses enfants quand il en avait la garde. Et le manoir ainsi que l'appartement se remplissaient d'objets appartenant à l'un ou à l'autre.
Draco poussa la porte du salon et il se rendit compte que Harry était déjà là. Et qu'il refaisait la même chose. Encore une fois. Pour la énième fois.
Le souvenir flottait au milieu du salon, grâce à un sort que Hermione avait découvert et qui permettait de visualiser les images sans avoir mettre la tête dans une pensine. Son désavantage était qu'il n'y avait pas de son, mais il avait rendu beaucoup plus facile la classification de ces fioles au Département des Mystères. Dessinée au dessus de la table, Lily Potter tenait son fils dans des bras tandis qu'elle descendait les escaliers, James Potter s'approcha d'elle et l'accompagna avec douceur au canapé, où ils s'assirent en regardant en face. Draco savait qu'ils regardaient Dumbledore mais Harry avait arrêté l'image là, revenant au moment où sa mère entrait en scène. C'était une boucle inépuisable dans laquelle Lily et James finissaient toujours par regarder un Harry perdu dans son image, à genoux sur le tapis et assis sur ses talons.
Draco s'approcha de lui et le prit dans ses bras. Harry ne fut pas surpris de ce contact. Au contraire, il s'appuya contre son corps, en laissant échapper un soupir qui semblait laissé échapper les années. Draco l'embrassa dans le cou, là où se trouvait encore quelques marques de morsures.
- Je suis là.
- Salut, j'ai senti les protections vibrer.
- Ce n'était pas aujourd'hui l'ultimatum des Langues de plomb ? Je croyais que tu les avais rendus.
- Techniquement, j'ai jusqu'à sept heures.
Lui dire qu'il devait le rendre était une évidence stupide. Draco ne voulait pas perdre son temps à le lui rappeler et encore moins à le sermonner sur le fait qu'il devait prendre sur les décisions par lui-même.
- Elle est très belle.
D'accord, c'était une autre évidence, mais c'était le genre d'évidence qui faisait sourire Harry.
- Comment vont les paons ?
- Ils sont en bonne santé et magnifique. Mes parents vont bien aussi, merci.
C'était une tentative pour le faire rire mais Draco sentit le corps de Harry se tendre entre ses bras. Les Potter s'étaient rassis dans le canapé et les regardaient au-delà du temps et de l'espace.
- M'accompagnes-tu au Ministère ?
- Je t'accompagne.
Bien que la politique "laisser ces sottises de côtés" de Harry incluait de rendre leur relation publique, les seuls qui pouvaient les voir ensemble tout en restant naturel étaient leurs amis. Et ce n'était pas comme s'ils étaient provoquant. Le simple fait de marcher l'un à côté de l'autre dans les couloirs du Ministère semblait être l'affaire de chaque département. Ils ne se touchaient pas, ne se prenaient pas la main, rien ne montrait qu'ils étaient ensembles sauf les grands titres que la Gazette leur consacrait presque tous les jours. Si c'était ça l'actualité la plus fraîche et intéressante du monde magique, Draco ne voulait pas imaginer comment se passerait la suite.
Il avait regardé Harry rendre le souvenir à Cho Chang sans douter. Le lui rendre à elle ne l'avait même pas affecté. Il avait peut-être repoussé jusqu'à l'échéance mais quand il prenait une décision, Harry Potter était comme l'express de Poudlard. Imparable.
Mais quand une rafale de flash les aveugla dans l'atrium, Harry s'arrêta. Draco ressentit une impulsion peu Serpentard et prenant sa main, il se mit entre lui et ceux qui prétendaient être des journalistes tout en les traitant mentalement d'enfoirés décérébrés.
Harry, es-tu certain que les mangemorts ne sont plus actifs ?
Crois-tu que c'est normal que Lucius Malfoy soit libre ?
As-tu intervenu en sa faveur devant le Ministre ?
Monsieur Malfoy, est-ce vrai que monsieur Potter et vous vivez ensemble ?
La cheminée apparut enfin derrière un reporter sous une large gabardine et une photographe ressemblant à Mimi Geignarde. Ce fut Draco qui s'arrêta cette fois alors que Harry le regardait sans savoir que faire. Mais il réfléchit et sut quoi faire; Draco n'était personne sans un peu de théâtralisation et le message dans ses yeux était clair. Si la presse voulait une bonne couverture, il allait leur en donner une. Il lui donna quand même le temps s'il voulait refuser mais devant son feu vert, il l'embrassa avec une telle envie que Harry pria pour qu'on ne voit pas le lendemain la bosse naissante dans son pantalon.
Qu'ils aillent se faire foutre, entendit-il Draco murmurer sur ses lèvres. Et Harry, qui voulait que cette phrase soit conjugué à la première personne du pluriel, les poussa jusqu'à la cheminée, indiqua leur destination et pour la première fois il prit le Réseau de Cheminette en embrassant quelqu'un.
Ils ne tombèrent pas au sol en arrivant à l'appartement parce qu'ils étaient trop occupés à vérifier que tout se trouvait bien à leur place sous les vêtements. Quatre mains anxieuses se promenaient partout, quatre et non trois parce que Draco avait entièrement récupéré la mobilité de sa main gauche. En avançant à l'aveuglette, ils tombèrent sur le bras du canapé et sur une maquette en bois que Albus avait laissé au milieu près de la cheminée. En la voyant, Draco se rappela dans un moment éphémère de lucidité que le lendemain ce serait le Grand Rendez-vous. Une des excellentes idées de Harry pour avoir une relation honnête, un dîner avec leurs quatre enfants le premier jour des vacances de Noël. Même si Draco avait prédit un grand cataclysme, Harry avait déjà sorti depuis deux jours les décorations de Noël, en maintenant l'idée absurde que se passerait merveilleusement bien.
C'était sûr qu'il n'allait pas en discuter alors que Harry était à genoux devant lui, sortant son érection du pantalon.
Le dîner parents-enfants avait aussi traversé les pensées de Harry mais aussi vite qu'un vif d'or car la pensée disparut quand ses genoux touchèrent le sol. Il n'aimait pas mélanger les choses. De plus, faire une fellation à Draco était quelque chose de spécial qui requérait ses cinq sens. Après trois minutes, Draco Malfoy envoya son légendaire sef-contrôle balader. Il fut même incapable de maintenir le glamour qu'il jetait sur sa joue chaque matin; les cicatrices étaient minuscules mais selon lui, un ambassadeur devait toujours être clean. Si on demandait à Harry, il ne l'avait jamais vu aussi beau qu'après un orgasme, dépeigné et les joues rouges.
Avant de le faire jouir, Harry se releva et lécha ses cicatrices avec une sensualité mêlée d'adoration. Draco se mordit la lèvre pour ne pas se mettre à ronronner comme un chat. Au contraire, il lui enleva les lunettes et utilisa la dernière parcelle d'autorité qu'il lui restait.
- La chambre, Harry. Maintenant.
Formuler une phrase plus élaborée aurait fait étalage de trop d'optimisme. Mais Harry capta l'idée et il les fit transplaner au pied du lit. Il savait que c'était son tour de perdre la tête.
Faire une fellation à Harry était comme descendre au fond du lac de Poudlard sans branchiflores. C'était impossible qu'il ne perde pas le contrôle. Draco était capable de mettre les mains derrière la nuque et de se laisser faire tout en regardant avec les yeux entrebâillés. Harry non. Harry lui saisissait les cheveux, ondulait sur le mur ou le matelas et bougeait ses hanches pour s'enfoncer dans sa gorge. Il en profitait tellement qu'il ne le regardait que rarement, concentré sur ses autres sens. Et Harry donnait beaucoup de voix. Des mots sales et fiévreux. Ses gémissements et ses halètements avaient la faculté de faire vibrer Draco jusque dans son entrejambe et parfois lécher celle de Harry était presque comme lécher la sienne.
En général, ça finissait toujours pareil. Harry décidait qu'il n'en pouvait plus, le faisait remonter et il l'embrassait jusqu'à lui couper le souffle. Après, il lui déclarait toute ses intentions. Je vais te baiser ou Je veux que tu me baises aussi fort que tu le peux.
Et si l'un n'était pas d'accord, c'était l'heure des négociations.
Harry affirmait qu'il allait lui faire l'amour jusqu'à minuit. Seulement, il n'était que cinq heures de l'après-midi donc ça avait l'air d'être des plus prometteurs. Le problème était qu'ils n'avaient pas autant de temps et que Draco n'était pas d'accord avec ça.
Il attrapa les bras de Harry et le tourna pour être sur lui.
- Non, aujourd'hui c'est toi en dessous.
- Ah, oui ? Et pourquoi ?
- Parce que tu vas affronter un seul fauve et moi trois.
Avec Draco entre ses jambes et son érection faisant des choses spectaculaires sur la sienne, il était difficile pour Harry de rester concentré sur la conversation jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'il avait trois enfants et Draco qu'un seul.
- Je suis sûr que Scorpius me rendra les choses plus difficiles que mes trois enfants, Draco.
- Peut être mais tu as une fille.
- Petit argument… Lily est charmante.
- Il n'y a qu'une femme que je comprends, Potter, et c'est ma mère.
- J'ai toujours su que tu étais un enfant gâté.
Harry essaya d'échanger les positions mais Draco le plaqua sur le matelas avec une force sortit d'on ne sait où.
- En dessous, avant que je n'ai l'idée de compenser les trois en te présentant à tes beaux-parents.
Et c'était un bon argument.
Dix minutes plus tard, Harry aurait prié devant le clan Malfoy complet pour que Draco ne daigne le baiser. Quand il sentit le sort lubrifiant, sa respiration se bloqua. Il la retrouva quand Draco s'enfonça en lui tout en haletant contre ses lèvres. Harry aspira son halètement, le mordilla légèrement sur le menton et chuchota vas-y.
Draco allait toujours lentement au début. Même dans les envies les plus subites et incontrôlables, il prenait son temps pour les premiers va-et-vient. Harry en profitait tout en restant immobile, en lui caressant les cheveux et quand sa posture et sa myopie le lui permettaient, il observait les émotions qui se dessinaient sur le visage de Draco. C'était un spectacle incroyable et beaucoup plus intense depuis ces nuits où ils avaient mit leur âme à nu. Depuis ils allumaient la cheminée, prenaient leurs petit déjeuner au lit, se promenaient à Stonehenge à la mer et jouaient au Quidditch. Il ressentait de la fierté, du désir et d'autres sentiments que Harry n'arrivait pas à nommer mais c'était des choses qui lui faisait organiser des dîners paternels ou risquer la vie pour une cicatrice invisible.
Quand Draco commença à bouger, Harry ferma les yeux et retint toutes ses images pendant un instant. Ça dura le temps que Draco touche sa prostate et qui fit que tout devint lumineux derrière ses paupières.
C'était exactement ce que ce dernier voulait. Il l'avait voulu depuis qu'il était rentré dans le salon et qu'il avait vu Harry assit comme un petit enfant devant ses parents. Lui montrer qu'il avait quelqu'un, pour qu'il ne se sente plus jamais seul. Le problème avec Harry était qu'il ne pouvait pas donner sans recevoir. Quand il tourna la tête et lécha la marque des ténèbres qui était à sa portée, Draco compris ce qu'il lui disait. Je m'en fiche, elle ne me fait pas peur, je la désire parce qu'elle est tienne. Il se sentit immédiatement rétribué.
Ils s'embrassèrent, leurs hanches bougèrent pour prendre un rythme plus rapide, ils se caressèrent les cheveux. La main de Draco sur le sexe de Harry, les doigts de ce dernier dans ses fesses. Intense, animal. Jusqu'à ce que quelques minutes plus tard, leurs corps recouvert de sueurs, ils rugissent et sifflassent une fin qui atteignit son apogée.
- Merci de m'accompagner.
Harry le regardait déjà depuis un moment, allongé à ses côtés. Ce n'était pas comme si Draco ne s'en était pas rendu compte, mais il préférait profiter des derniers instants de l'orgasme et sentir son corps se refroidir sauf aux endroits où son corps était en contact avec celui de Harry. Cependant, il comprit que c'était l'un de ces moments exceptionnels où il pouvait se confier.
Il ne l'avait pas souvent dit, il pouvait les compter avec les doigts d'une main mais devoir utiliser les deux pour les compter ne pouvait pas être si mauvais. Et c'était la phrase pour résumer tout ce qu'il lui avait dit. Ainsi il ouvrit les yeux, écarta une mèche rebelle de devant ses yeux qui le contemplaient et lui dit doucement.
- Je t'aime.
Harry sourit d'une façon tellement chaleureuse du fait que Draco ne comprenne pas toutes les insinuations de sa phrase. Il lui caressa la joue où se trouvait ses cicatrices et le bord de ses lèvres.
- Je t'aime aussi, Draco.
Se cœur rata un battement en entendant sa réponse et Draco se dit que ce n'était pas grave qu'il n'ait pas compris toutes les insinuations de sa réponse.
Ils avaient eu du mal à sortir du lit. Harry avait tout fait pour y rester jusqu'au repas du lendemain, mais Draco lui avait fait remarquer qu'il ne leur restait que cette nuit sans se retrouver avec des adolescents dans tous les coins. De plus, il avait réservé une table dans un endroit spécial sous la menace une fois d'un diner là-bas s'il voulait dormir. C'était le petit restaurant de Pré-au-lard dans lequel il avait emmené Harry la première fois après qu'ils se soient mis ensembles, seul à seul et d'une manière miraculeuse, quand Harry fut au courant de la réservation, il se précipita dans la salle de bain.
Draco retourna au manoir Malfoy pour donner les dernières instructions aux elfes avant le tour de Scorpius et l'arrivée d'Astoria qui venait passer quelques jours avec son fils. Il avait encore une heure avant de retrouver Harry à Pré-au-lard ainsi après avoir donné ses ordres, il monta dans sa chambre pour prendre une douche et vérifier ses affaires.
Excepté les vêtements qui étaient déjà propres, Loopy avait mit tout ce que Draco avait ramené de son voyage en Bretagne sur le bureau. Les documents, les livres et le paquet que sa mère lui avait donné pour Scorpius, remplit de ces galettes françaises de fabrication artisanale qu'il aimait tant. Mais il y avait un autre paquet auquel l'elfe n'avait pas rendu sa taille originale et cela ne voulait dire qu'une chose: c'était privé.
Draco le prit dans les mains et reconnut tout de suite la magie qui scellait l'objet. Il sortit sa baguette et lui jeta un sort. Le paquet récupéra sa taille originale et Draco n'en crut pas ses yeux. Sa main lui trembla quand le mot qui l'accompagnait vola docilement jusqu'à ses mains.
"Serpentard a gagné cette nuit, mais personne ne doit le savoir. Si tu es d'accord, les vœux ont été prononcés. Tu n'as qu'à jurer. "
Lucius
Il ne lui fallut qu'un instant. Un léger et bref instant de conscience qui sema le doute avant que le sang, la famille et des siècles de tradition ne guident sa main jusqu'à la canne qui flottait dans l'air. Draco ne s'agenouilla pas cette fois mais ce n'était pas un signe de négation. De toute façon, il n'était pas sûr de vouloir le faire. Accepter ne voulait pas dire qu'il devait l'utiliser, c'était seulement un signe de victoire, de pouvoir dont il était un héritier digne. De Serpentard et de son père. Et il avait toujours voulu cela.
- Je le jure.
Les yeux du serpent scintillèrent dans l'obscurité de la nuit.
FIN
Et voilà la fin de cette histoire, j'espère qu'elle vous aura plu jusqu'au bout! Pour ceux qui se posent la question, je ne publierai pas d'autres traductions car je n'ai plus aucune motivation et surtout le temps me manque mais qui sait... un jour peut-être! Un gros merci à tout ceux qui m'ont suivit jusqu'ici et bonne continuation!