Note de l'auteur: Bonjour à tous!

Me revoilà avec une fanfiction sur Labyrinthe. J'ignore sur combien de chapitres elle s'étalera, peut-être quatre, peut-être davantage. Tout d'abord, voilà le prologue. Bonne lecture à tous!

MàJ : réécrite le 29/06/19.


Le Paradoxe de la Treizième heure


Prologue

Un jour caniculaire, comme tous les autres de ce mois de juillet exceptionnel. Une petite ville proche de New York somnolait avec tranquillité en attendant une pluie qui tardait à venir. Au sein de la maison des Williams, une jeune femme sentait le rouge monter à ses joues et la colère gagner le pas sur elle.

Alors là, c'est trop fort !

Sarah fulmina ; pour qui se prenait-il, pour agir de la sorte ? Le voilà qui lui disait qu'elle faisait honte à être attifée ainsi ! Il avait beau être son cousin, cela ne lui donnait pas le droit de la traiter de cette manière ! Elle se remémorait ses paroles venimeuses et méchantes, quelques instants plus tôt, avant qu'elle ne se réfugie dans la salle de bain le temps de s'apaiser.

Tsss, même pas de talons aiguilles. Tu n'es pas une femme, mais une pauvre godiche qui ne ressemble à rien !

De surcroît, ce n'était qu'un adolescent, stupide et vaniteux, qui ne pensait à rien ! Non, franchement... Sarah devait rester calme. C'était l'anniversaire de son père, alors il lui fallait afficher une bonne mine et des sourires à tout va.

Oui, tout va bien. Tout va bien.

Cependant, Sarah avait la gorge nouée. À vingt-et-un ans, elle était une adulte, et ce n'était pas son cousin qui y changerait quelque chose ! Oh, le voilà en train de pourchasser Toby... Pourquoi ? Elle se retint de courir à leur suite. Elle serra les dents et se prépara à se diriger vers le salon afin d'accueillir toute la famille.

Elle ramena ses longs cheveux bruns en arrière. Dire qu'elle voulait les couper et qu'elle n'avait pas eu le temps ! Et puis, il fallait qu'elle prenne rendez-vous au plus vite chez l'ophtalmologiste, parce que sa vue avait baissé au cours de ces dernières années...

Elle lissa sa robe bleue, se regarda encore une fois dans le miroir de la petite salle de bain, puis sortit.