Titre : Enfin une vraie famille ! Enfin…

Auteur : Iroko

Base : Harry Potter

Genre : amour

Couple : Sirius x Harry

Disclamer : l'univers et les persos appartiennent à J. K. Rowling.

Blabla de l'auteur : Mine de rien ça fait presque un an que je suis dans une période Harry Potter. Livres, fanfics, films, fanart, je saute sur tout ^^. Dans cette fic je considère que Sirius n'est pas tombé à travers le voile, il est sorti vivant de la bataille du ministère (un peu amoché quand même, il était pas au salon de thé ^^). Pour le reste c'est pas très différent du livre à part qu'on s'arrête avant l'épilogue et qu'entre Harry et Ginny ce n'était qu'une amourette qu'Harry n'a pas eu envie de reprendre en la retrouvant après sa chasse aux Horcruxes.

Note : murmures et « pensées »

Enfin une vraie famille ! Enfin…

Chapitre 1

Enfin la guerre était terminée. Harry avait réussi ce que le monde sorcier attendait de lui (tout ça à cause d'une horrible prophétie qui avait gâchée une bonne partie de sa vie). Après avoir survécut aux journalistes et à ses camarades, et surtout avoir eu son comptant de sommeil, le jeune héros put enfin réorganiser sa vie comme il l'entendait. Ou presque. Entraîné par Hermione, lui et Ron avaient finalement décidés de faire leur septième année, même s'ils n'y retrouveraient pas tous leurs amis (et qu'il devrait y supporter une Ginny qui n'avait pas vraiment renoncé à lui). Eut été ses états de service, Harry aurait sans problèmes pu devenir le plus jeune Auror, sans même avoir ses ASPIC. Mais après des mois de bataille et la perte de plusieurs amis très chers, Harry ressentait le besoin de souffler. Il était tellement éreinté qu'il avait même l'impression de ne plus trouver attirant le métier d'Auror. Même devenir assistant de potion avec Rogue (s'il avait encore été en vie) lui semblait plus attrayant. Et surtout plus calme et sans danger. Une année de plus à Poudlard, sans les magouilles de Voldemort à contrer, devrait le remettre assez d'aplomb pour qu'il recommence à faire le casse-cou sur son balai et se plaigne de vive voix de leur montagne de devoirs, au lieu de ressembler à un cadavre ambulant à peine capable d'ânonner un simple « lumos » quand il allait aux toilettes la nuit.

Un événement parvint tout de même à le tirer de sa léthargie. Son parrain Sirius Black avait été innocenté. Ce qui voulait dire qu'il pourrait passer l'été et les prochaines vacances scolaires avec lui, dans une maison bien à eux. Harry allait enfin connaître une vraie vie de famille, comme celle à laquelle il goûtait au terrier. Mais là ce ne serait plus la famille de Ron qui l'accueillerait comme un fils, mais sa propre famille à lui ! Son parrain, le meilleur ami de son père, quelqu'un qu'il considérait dans son cœur comme un deuxième père. La seule famille d'adoption qu'il lui restait après la mort de Dumbledore et Remus. La perte de Remus avait été très dure pour Harry et Sirius. S'il n'avait pas trouvé l'amour avec Tonks, Harry était persuadé qu'il serait venu vivre avec eux. Heureusement la recherche d'une maison les avait aidés à sortir de leur déprime. Sirius était même retombé en enfance, sortant des blagues toutes les cinq minutes, taquinant les représentants immobiliers sans que ceux-ci arrivent à savoir s'il plaisantait ou non. Harry devait se retenir de rire à en avoir mal au ventre. Au final ils avaient trouvé une petite maison à la campagne. 3 chambres, 1 salle de bain, 1 cuisine-salle à manger-salon, 1 garage, et surtout un grand grenier, assez propre une fois nettoyé, qui pourrait servir de dortoir quand Harry voudrait inviter beaucoup d'amis. Le jardin était plutôt grand et entièrement bordé de grands sapins, ce qui était idéal pour jouer au Quidditch sans se faire voir par les moldus.

Tous leurs amis leur donnèrent un coup de main pour s'installer, sous les directives contestées mais autoritaires de Madame Weasley. Quand ils s'écroulèrent pour dîner le dimanche soir, la maison était briquée de fond en comble, aérée, fleurie (même si de l'avis de certains, ils n'arriveraient pas à garder les fleurs en vie longtemps), les placards étaient remplies de courses et des photos de tout le monde s'agitaient sur tous les murs de la maison. La soirée fut encore très animée avant que la plupart des « invités » rentrent chez eux, pour pouvoir partir à l'heure au travail le lendemain. Ron et Hermione restaient quelques jours, histoire de pouvoir se câliner en paix loin de leurs parents. Ils avaient installés leurs affaires dans la chambre d'ami qui possédait un lit double. En fait les trois chambres possédaient un lit double. Après être restés des années dans une petite cellule pour l'un, dans un placard pour l'autre, ils avaient bien le droit de s'octroyer un grand espace confortable pour dormir, avait déclaré Sirius. Et Harry se demandait s'il ne faisait pas exprès de s'endormir complètement étalé en travers pour le faire rire quand Harry venait le réveiller.

Les jours suivant parurent très paisibles comparés à l'effervescence de l'emménagement. Ils prenaient leur repas confortablement installés autour de la table (et non pas serrés comme des yeux de poisson fumeur dans un bocal), leur conversation entrecoupée de nombreux fous rires (Sirius semblait se prendre pour un clown ces derniers temps), et occupaient leurs journées à diverses occupations plus ou moins calmes. Ron et Hermione prenaient souvent du temps pour roucouler dans un coin. Harry et Sirius en profitaient pour se raconter leurs enfances, avides de tout connaître l'un de l'autre. Harry chérissait toutes les informations qu'il pouvait obtenir sur ses parents, Sirius et Remus. Et Sirius sentait son cœur se réchauffer à chaque fois qu'il voyait briller les yeux d'Harry ou qu'il le faisait rire en racontant les blagues des maraudeurs.

Les souvenirs étaient aussi partagés quand ils étaient tous les quatre. Ils jouèrent à des jeux de société, autant moldus que sorciers, se réunirent le soir au coin du feu et sortirent quelquefois dehors quand le ciel leur paraissait assez bleu et le soleil pas trop chaud. Harry et Sirius s'affrontèrent au Quidditch, essayant de se piquer le souaffle et d'empêcher l'autre de marquer tandis que Ron gardait les buts. Hermione les encourageait, tout en lisant quelque grimoire obscur qui servirait pour sa dernière année ou juste pour sa culture générale (qui était déjà trop étendue aux goûts d'Harry et Ron pour qu'elle ne soit pas imbattable au Trivial Poursuit version Sorcier). C'étaient les meilleures vacances qu'Harry ait jamais eues.

A SUIVRE