Disclaimer : histoire se basant sur les écrits de J.

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Beta readers : Cassiopee008

Merci aux reviewer anonymes. Certains m'ont beaucoup touchés, par leur remarques de soutien. Comme ce sotn des reviews anonymes je en peux pas vous répondre directement, mais je tenais vraiment à vous remercier.

Et voici l'épilogue. Merci à tous pour votre soutien et vos mots d'encouragements ou de critiques constructives.

Bonne lecture.

Epilogue :

Harry avait le trac. Il était là à attendre derrière cette porte accompagné seulement d'une femme nommée Minerva McGonagall qui passait son temps à le dévisager et lui sourire. C'était d'ailleurs troublant, une seconde elle lui faisait un sourire bienveillant, et la seconde suivante elle le transperçait de son regard de chat comme s'il avait volé sa pelote de laine.

Harry savait que Minerva était une Animagus chat. Albus son père, lui avait dit qu'elle lui enseignerait quelques trucs à ce sujet car il paraitrait qu'il était Animagus lui aussi.

Mais il ne s'en rappelait plus.

Cela faisait une semaine qu'il s'était réveillé à l'infirmerie. Complètement amnésique.

Seules quelques bribes lui restaient, comme le fait qu'Albus Dumbledore était son père. Sa mère, il n'en avait plus aucun souvenir si ce n'est ses yeux verts et ses supplications de l'épargner. Albus lui avait dit que c'était un mage noir qui l'avait tuée. L'attaque qu'il avait subi, conjugué à la mort de sa mère et de son fils avait concouru à un traumatisme crânien qui lui avait fait perdre la mémoire. (attention, un traumatisme crânien est causé par un coup à la tête. Là, le traumatisme d'Harry serait plus psychologique, non ?)

Pompom avait dit qu'il pourrait peut-être recouvrir la mémoire, mais Harry savait sans trop savoir comment, qu'il ne la retrouverait pas et que c'était mieux ainsi.

Bizarre… Mais quand on était sorcier tout était bizarre non ?

Son père lui avait aussi raconté ce qui lui était arrivé. Un être mauvais Garry Grange avait tué sa mère et pris sa place pour essayer de le tuer. Il s'était fait repérer par une certaine Jane Raste et avait alors tenté de tuer sa femme, Ginny, et son fils nouveau-né. Il avait réussi pour ce dernier avant que son père n'intervienne.

Lui n'avait aucun souvenir de tout cela. Il se devait surement d'être chagriné pour la perte de son fils, mais il ne s'en rappelait plus. Du moins c'est ce qu'il disait à tout le monde, car une image d'un enfant dans un berceau le hantait. Le bébé était magnifique et Harry ne doutait pas que c'était son fils. Il ressentait sans se l'expliquer une grande tristesse quand il repensait à cette image de bébé. Mais il n'avait rien dit car il ne savait pas s'il n'imaginait pas tout cela.

En tout cas, Harry avait appris que l'homme avait été appréhendé par son père et cinq autres personnes. Il était mort lors d'un combat singulier avec son père. Son père était quelqu'un de très connu et de très puissant. Bien plus puissant que lui. En tout cas pour l'instant car un jour il comptait bien le surpasser, afin de le rendre fier. Albus faisait le plus beau de tous les métiers du monde. Il était directeur de l'école de Poudlard, et un jour Harry comptait lui aussi l'être. Dès son réveil, il avait aimé l'endroit comme si c'était son foyer.

Les murs et les portes s'ouvraient sur son passage et les tableaux le saluaient toujours. D'ailleurs Harry avait un peu discuté avec eux durant sa convalescence. Du moins ceux dans l'appartement de son père. Et il comptait bien discuter avec tous les tableaux du château. Ils étaient tous passionnants.

Ce château était passionnant.

Albus lui avait dit qu'il était marié à une femme rousse, Ginny Dumbledore. Mais qu'entre eux tout n'était pas merveilleux. Albus n'avait pas voulu rentrer dans les détails mais d'après ce qu'il avait compris cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus et avaient évolués chacun de leurs cotés. Ginny avait refusé de le voir, Harry lui rappelait trop la perte de leur fils. Elle était en deuil. Lui aussi normalement. Albus lui avait dit qu'elle était encore sous le choc des événements. Harry comprenait, mais tout de même. C'était sa femme, et il aurait préféré la voir avant de rentrer dans la Grande Salle. Il avait appris hier qu'elle était venue à son chevet quand il dormait et qu'elle avait longuement pleurée.

Est-ce que cela voulait dire qu'elle l'aimait encore ?

Lui ne savait pas trop quoi en penser. Il ne savait même pas à quoi elle ressemblait. Alors de là à savoir s'il l'aimait ! C'était quand même bizarre de se savoir lié par les liens du mariage à une parfaite inconnue.

- Cela va bientôt être notre tour Harry. Pas trop nerveux ?

- Un peu avoua-t-il. Je vais voir ma femme pour la première fois. Et puis Albus m'a dit que l'imposteur avait fait pas mal de dégâts avant mon arrivée. J'ai peur de la réaction des élèves.

- Ne t'inquiète pas Harry. Ils feront la différence entre lui et toi.

Harry n'en était pas certain. Ce Garry Grange avait créé beaucoup de problèmes. Harry avait du ruser pour avoir des infos car Albus avait voulu le préserver en lui cachant l'effet médiatique. Harry avait découvert que tous les journaux avaient parlé de l'affaire. C'est comme cela qu'il avait compris l'importance de son père et d'un dénommé Tu-sais-qui qui était revenu à la vie pour se faire tuer une seconde fois, quelques jours plus tard. C'était ballot quand même de ressusciter pour se faire tuer juste après. D'après ce qu'avait compris Harry c'était surtout une bonne chose car l'homme en question était un grand mage noir qui aurait pu tuer beaucoup de personnes.

Enfin c'était d'après Albus des affaires de grandes personnes. Il était amnésique certes, mais il n'était plus un enfant. Il avait dix-sept ans, et marié en plus !

Enfin tout cela pour dire que les amis de ce Gary Grange n'allait surement pas apprécier de voir son sosie ou un garçon lui ressemblant, venir dans l'école. Harry appréhendait un peu cette rencontre. D'après ce qu'il avait compris les amis de Gary étaient à Gryffondor. Albus l'avait rassuré en lui disant qu'ils ne lui tenaient pas rancune, mais Harry attendait de voir. Son père avait toujours tendance à voir le bien là où il n'y avait rien.

- Tiens ! réalisa Harry. Comment pouvait-il savoir cela ?

- C'est le moment, le coupa Minerva qui ouvrit les portes.

Le cœur d'Harry faisait des bons à l'intérieur de son corps. Il tambourinait tellement fort qu'Harry cru qu'il allait sortir se son corps.

Harry suivit Minerva, tout en regardant autour de lui.

Les bleus et or, c'étaient les Serdaigle, les verts argentés les Serpentard, les noirs et jaunes les Poufsouffle et les rouges et or les Gryffondor. Harry chercha parmi ces personnes sa femme. C'était difficile, il y avait pleins d'élèves qui le dévisageaient irrespectueusement. Soudain il croisa un regard chocolat qui fit battre son cœur de plus belle. Relevant légèrement son regard, il vit une chevelure rousse. C'était elle ! Il en était certain. La détaillant, il la trouva magnifique. Elle était splendide. Il comprenait pourquoi il avait choisi cette jeune fille pour être sa femme.

Il lui sourit. Elle fit de même puis explosa en pleurs. Une jeune fille la prit immédiatement dans ses bras. Une autre rousse, qui pleurait elle aussi.

Ce n'était pas terrible comme début.

Harry préféra se concentrer sur sa répartition. Un chapeau tout usé était posé sur un tabouret et son père se tenait à côté, un sourire triste aux lèvres.

Minerva pressa légèrement son épaule pour qu'il s'arrête.

- Albus va t'appeler et tu devras mettre le choixpeau sur ta tête. Et là il va te répartir. D'accord ?

Harry hocha la tête, très impressionné par le choixpeau. Certes il avait dix-sept ans et il était d'après son père très puissant. Mais tout de même, un chapeau qui décidait de votre avenir, c'était fascinant.

Ce château était fantastique !

Alors quand le choixpeau se mit à parler, Harry en fut émerveillé.

- Me voilà ressorti pour la quatrième fois de l'année. Je vois que nous avons un retardataire. On m'a dit de faire court, alors, je vais essayer de ne pas vous embêter davantage, ronchonna le choixpeau. Alors jeune homme sache qu'aujourd'hui tu peux choisir, avec les Gryffondors tu exprimeras ton courage et ta hardiesse, avec les Serdaigles tu développeras une intelligence reconnue, avec les Poufsouffles se sera ta fidélité et ta compassion qui révèleront la beauté de ton cœur et enfin avec les Serpentards c'est ton ambition et ta détermination à atteindre ton but qui seront mises en avant. Alors mets-moi sur ta tête que je te dise laquelle de ces maisons t'aidera à accomplir du mieux possible cette unique année entre nos murs.

Minerva mit le Choipeaux sur la tête d'Harry quand celui-ci pensa fortement.

- Pas une seule année. Je veux être directeur de cette école et y vivre toute ma vie.

- Tu as raison, résonna la voix du Choixpeau, Poudlard est le lieu le plus beau du monde. Même si je ne suis pas très objectif puisque je n'ai connu que cet endroit. En tout cas tu sais ce que tu veux.

- Oui, je veux être directeur comme mon père et je veux aussi …

- Oui ?

- Je voudrais aussi reconquérir l'amour de Ginny. C'est ma femme.

- Oh, l'amour. La jeune fille est à Gryffondor, je l'ai répartie il y a quelques jours. Gryffondor pourrait te convenir en effet. Mais tu es ambitieux et je crois que la maison des Serpentard te conviendrait mieux.

- Vraiment ? Vous êtes sûr que si je suis dans une maison autre que celle de ma femme, elle voudra encore de moi ?

- Seul le destin pourra te répondre, fit mystérieux le Choixpeau. Mais je crois que tu es destiné à rétablir la paix entre ses murs et pour cela il te faut être à SERPENTARD, cria-t-il. Minerva enleva le Choixpeau et le regarda bizarrement.

Le silence lui fit comprendre que quelque chose clochait.

- Est-ce mal, Papa ?

- Non, lui sourit-il réellement pour une fois. L'ambition n'est pas forcément une mauvaise chose. Tu es mon fils, et un Serpentard. Ça me plait. Ça promet pas mal de surprises. Va à ta table maintenant.

Le directeur lui fit une bise affectueuse sur le front.

- Je suis et serais toujours fier de toi.

Harry rougit furieusement pour cette marque d'attention devant tout le monde. C'était un peu gênant tout de même de se faire embrasser par son père devant tout le monde. Surtout à dix-sept ans.

Albus se mit à applaudir et petit à petit tout le monde en fit de même.

Harry se dépêcha de rejoindre la table des Serpentards. Une jeune fille blonde lui fit un signe et Harry s'installa à coté d'elle.

- Bonjour. Je m'appelle Wilbertha Malfoy. Et à coté de moi c'est Severus Rogue. Nous sommes ravis de faire ta connaissance.

Les deux élèves le regardaient bizarrement. Wilbertha semblait très sympathique. Severus Rogue était plutôt effrayant. Si Harry se laissait aller à ses préjugés il l'aurait rapidement classé parmi les mages noir en devenir. Mais les apparences sont souvent trompeuses.

- Ravi de faire votre connaissance. Je suis Harry Dumbledore, mais vous devez déjà le savoir.

- Oui, sourit Wilbertha. À côté, c'est Peter Smith, Marcus Hill et Judith, sa sœur jumelle.

Les trois personnes semblaient plus accueillantes que ce Severus Rogue.

- Nous ne sommes plus très nombreux car des élèves ont été chassés à cause de… Enfin, tu vois de quoi je parle.

Harry acquiesça sans trop comprendre. Puis il lui revint en mémoire que son père lui avait dit que des élèves avaient aidé son kidnappeur. Il se trouvait dans la maison de ceux qui l'avait kidnappé !

- Pourquoi personne n'a applaudit au début ? demanda-t-il soudain.

Ses camarades hésitèrent et c'est le garçon qui ne sourirait pas, Severus Rogue, qui lui répondit.

- C'est parce que tu es dans la maison des vilains.

- Il y a des maisons plus gentilles que d'autres ?

Les élèves le regardèrent étonné.

- J'ai dit une bêtise.

- Ton père ne t'a rien dit, n'est-ce pas ? releva Severus.

- Non

- La maison des Serpentards est réputée pour être celle qui génère des mages noirs. Il y a beaucoup de Sang-purs ici. Tu-sais-qui, celui que ton père a défait récemment, était de cette maison.

- Mais ce n'est pas parce qu'une personne vient de cette maison que nous sommes tous des mages noirs, n'est ce pas ?

- Bien sûr, précisa Wilbertha. Mais certains font des associations, et ici on est vite catalogué.

- C'est nul !

Harry se jura que s'il était un jour directeur, cela ne se passerait pas ainsi. Toutes les maisons seraient appréciées.

- Autant que tu le saches, précisa Severus, il y a peu, j'étais au service de celui qui t'a attaqué.

Pourquoi le garçon lui disait tout cela ?

- J'ai depuis, réalisé mon erreur et je suis revenu dans le droit chemin, mais tu entendras beaucoup de mauvaises choses à mon sujet et certaines seront vraies.

Le garçon attendait sa réaction. Wilbertha aussi. C'était une sorte de test. Il le comprenait. Harry se força à juger en son âme et conscience. Le garçon avait fait amende honorable. Qui n'avait pas le droit à une seconde chance ?

Harry aurait bien aimé voir à travers le garçon. Soudain, sa vision transperça le garçon pour voir son aura. Elle était sombre, et il y avait un truc bizarre vers son épaule. Paniqué, Harry essaya d'arrêter se phénomène qu'il ne comprenait pas. Et aussi soudainement que c'était arrivé sa vue redevint normal. Encore chamboulé par cette expérience, Harry tendit sa main vers Severus.

- Je préfère me faire mon propre avis. Donc ami ?

- Ami confirma Severus peu habitué à ce genre de propositions.

Ses cinq camarades sourirent, tous heureux de sa réponse.

Au repas on lui expliqua comment fonctionnait l'école et comment se déroulaient les cours. Il avait une impression de déjà-vu, mais c'était impossible. Il n'était normalement jamais venu ici.

Lorsqu'ils sortirent de table, des Gryffondor les attendaient. Il y en avait beaucoup. Il y avait un garçon brun très beau qui semblait très amusé de la situation. À côté un garçon châtain clair lui souriait. Il sut sans se l'expliquer que ce garçon n'était pas totalement humain. Un pressentiment peut-être. Mais comment le saurait-il ? Un garçon plus petit, châtain lui aussi et avec un peu d'embonpoint sautillait d'une jambe à l'autre, nerveux. Son ami loup-garou lui posa un bras sur l'épaule pour l'apaiser, ce qui sembla marcher. Une jeune fille un peu garçon manqué, dont les yeux avaient la couleur de ses cheveux, châtain, le regardait avec une légère méfiance. Elle se rapprocha de Wilbertha. Enfin, un couple se tenait légèrement devant. Le garçon avait les cheveux châtains foncés et la femme était rousse. C'était la jeune fille qui avait consolé sa femme tout à l'heure. Elle avait des yeux verts qui lui faisaient bizarrement penser à sa mère. En tout cas il était lié à plusieurs de ces élèves. Les auras se rejoignaient. Par contre il ne savait pas en quoi ils étaient liés. Il devrait demander à Albus. C'était bizarre que son aura aille comme cela vers trois de ces personnes. Non quatre corrigea Harry. Son aura allait aussi vers une personne qui se cachait derrière le couple.

A la taille du lien qui le reliait à la personne Harry avait déjà deviné qui s'était. En recouvrant sa vue, il regarda plus attentivement. Une jeune fille rousse se cachait derrière ses amis. C'était Ginny sa femme. Elle ne semblait pas vouloir le voir.

Harry hésita à la héler puis se reprit. Elle se montrerait lorsqu'elle le voudrait.

- Bonjour Harry. Je m'appelle James Potter et elle c'est Lily. Nous sommes dans la même année à Poudlard, mais nous sommes à Gryffondor. Lui c'est Sirius Black et lui Remus Lupin. Lui c'est Peter Pettigrow et…

Le garçon sembla hésité, mais Lily lui pressa le bras.

- Enfin, bref. Nous pensions que tu aurais atterris à Gryffondor.

Ce n'était pas un reproche. Non c'était plutôt une constatation.

- Mais Serpentard c'est très bien.

Severus éclata de rire.

- Quoi ? demanda Sirius légèrement méchamment.

- Rien, c'est juste que je ne me serais pas attendu à ce qu'un jour le grand Potter dise cela.

Le dit-garçon lui lança un regard incendiaire. Ils ne semblaient pas s'entendre.

- Au moins, répliqua Sirius, nous on fait des efforts.

- Nous aussi, apaisa Wilbertha. Quoique pour moi, ce n'est pas très dur de m'entendre avec certains Gryffondor, rajouta-elle en prenant le bras d'Emilie.

Elles semblaient très complices.

- Moi, de même, répondit son amie.

- Harry, reprit la fille rousse, nous voulions juste te dire que ce n'est pas parce que tu es à Serpentard que nous ne serions pas ravis d'être ton ami.

Un silence s'installa et Harry comprit qu'il devait parler.

- Euh… et bien je suis d'accord. Par contre, mon père m'a dit que vous étiez ami avec mon usurpateur. Alors j'espère que vous n'attendez pas à ce que je sois comme lui. Ce serait un peu bizarre.

- Ton usurpateur, contra Lily, était dévoré par son passé. Il était puissant mais il ne voulait pas utiliser ses pouvoirs pour faire le mal. Il n'arrêtait pas de vouloir nous aider et de faire en sorte que nous nous entendions.

- Il était parfois un peu ronchon et se la pêtait pas mal, continua Sirius, mais il avait toujours le mot pour que nous nous sentions spécial.

- Et il voulait notre bonheur, précisa James.

- Et il était toujours là pour les autres, compléta Remus.

- Et il donnait toujours une deuxième chance, termina Peter.

- Oui, reprirent Severus et Wilbertha ensemble.

Harry se sentit mal à l'aise.

- Euh, vous parlez bien du Mangemort que mon père a tué ? Ce n'est pas le portrait de quelqu'un de mauvais que vous décrivez.

- Oh excuse nous, se reprit James. Ce que nous voulions dire, c'est que même si nous avions physiquement devant nous Garry Grange, celui-ci essayait de se faire passer pour toi. Donc toutes les qualités qu'il mettait en avant devaient surement venir de l'original. Donc toi. Du coup, nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que tu es super, alors que nous ne te connaissons pas. C'est bête, n'est ce pas ?

Harry était mal à l'aise. C'était vraiment bizarre comme situation. Ces gens pensaient réellement qu'il avait toutes ces qualités et ceci à cause d'un terroriste qui les avaient côtoyés. C'était un peu bancal comme explication.

Les élèves se regardèrent quelques peu embarrassés et Harry sentit qu'ils lui cachaient quelques chose.

Cette école avait beau être fantastique elle abritait des gens bizarres.

- Est-ce que tous les élèves vont réagir comme vous ?

Plusieurs éclatèrent de rire.

- Non, je crois que nous sommes un peu particuliers, précisa Remus. Mais nous avons pris un mauvais départ. Ce que nous essayons de te dire c'est tout simplement que malgré les événements passés, nous aimerions bien te connaître.

- Ton père, intervint Lily, nous a confié que tu avais peur que nous t'en voulions. On voulait juste te rassurer.

Ah c'était donc cela. Son père s'en était mêlé. Il fallait vraiment qu'il lui dise deux mots à celui-là. Il était amnésique mais pas en sucre. Il allait devoir arrêter de le surprotéger comme cela.

- Eh bien, je serais ravi d'être votre ami, conclu Harry. Je dois dire que ce ne serait pas de refus. Avec ma perte de mémoire, je n'ai plus vraiment de repères. Alors je suis pressé de me refaire pleins de souvenirs.

Ces amis sourirent et Harry regarda longuement dans la direction de sa femme. Elle ne semblait pas prête à se montrer. Ses amis comprirent son regard car ils se poussèrent pour laisser place à sa femme.

Ginny sembla prise au dépourvu et Harry se dépêcha de la rejoindre et de lui prendre les mains et de la regarder dans les yeux. Mais elle le fuyait des yeux.

- Je n'ai plus de mémoire et je sais que cela doit être aussi bizarre pour toi, mais enfin, si j'ai perdu la mémoire, je sais que je n'ai pas perdu mes sentiments pour toi. Dès que je t'ai vu j'ai ressenti une émotion si forte que j'ai cru défaillir. Je sais que cela peut paraitre bizarre je sais aussi que notre couple n'était pas parfait et que tu, enfin, nous sommes en deuil. Mais est ce que tu me permettras d'être …enfin de te faire la cours ? On peut devenir amis si tu veux avant ? Je crois, sans trop savoir pourquoi, que si je te perds je perds tout.

Ginny le regarda enfin dans les yeux et éclata en sanglot. Harry se sentit mal. Est-ce qu'il n'allait jamais pouvoir la faire sourire ? Est ce qu'il était si repoussant pour elle ? Et puis son discours était vraiment très mielleux.

- Donne moi une seconde chance, le supplia Harry.

- Oui, murmura Ginny avant de l'embrasser rapidement puis de le serrer dans ses bras.

Harry n'en cru pas ses yeux, et son sourire explosa de bonheur. Ses futurs amis autour de lui les applaudir et Harry entendit Lily plaisanter avec son petit ami James :

- Quand tu me demanderas en mariage, je veux que ton discours soit aussi beau.

Harry enfoui son visage dans le cou de sa femme et savoura cet instant qui lui semblait avoir été, tout ce qu'il désirait. Être avec sa femme et ses amis, son avenir s'annonçait merveilleux.

Fin du chapitre.

Voilà c'est la fin de cette histoire. J'ai choisi une fin heureuse car j'aime les histoires qui gardent espoir. Maintenant vous le comprenez bien que d'autres fins auraient pu être possibles. La plus plausible à mon sens aurait été que Harry devienne véritablement fou et se tue. Mais bon je n'avais pas envie de ce genre de fin et j'avais peur des remontrances.

Mon plus grand regret pour cette fic est de n'avoir pas pu développer les personnages des maraudeurs et de Severus autant que je l'aurais voulu ce qui a entrainé un bâclage dans l'histoire. J'ai du forcé le trait et accélérer les choses dans le chapitre 32 ce qui l'a rendu peu crédible. Certains reviewer me l'ont signalés et je partage complètement leur point de vue. Mais je n'avais pas à cœur de réécrire l'histoire.

Vous aurez bien compris qu'il n'y en aura pas de suite puisque j'aime les fins ouvertes.

Je n'ai pas non plus d'autres projets de fics pour l'instant, mais qui sait ce que l'avenir sera fait. Une histoire me trotte dans la tête, mais je ne trouve pas vraiment le temps pour l'écrire. Et puis j'ai envie de faire une pause. Me remettre à lire des fanfictions pour commencer.

Je réitère mes remerciements à Cassioppe 008 pour toutes les corrections apportées et pour avoi bien voulu me rencontrer dans la vrai vie. J'aime connaitre les gens avec qui je partage des écrits. Je tenais aussi à remercier Alixe et prettylou, pour leur soutien dans ma précédente fic.

Si vous êtes allez voir mes autres histoires vous aurez vu que ma première fic est très « primitive ». J'ai depuis parcouru beaucoup de chemin grâce à fanfiction. J'ai appris beaucoup sur moi et sur les autres grâce à cela et je ne peux que vous inciter à écrire et publier vos histoire. Et n'hésitez pas à demander l'aide d'une beta, car elle vous met en regard votre propre histoire.

Je refais de la pub pour le forum francophone, mais je crois que c'est une interface qui vous permettra de trouver comme moi une beta, ou bien de découvrir des fics encore peu connues, ou encore de trouver des amis. Le site : fanfiction.

net/myforums/Forum_francophone_ffnet/577456/ (retirer l'espace entre fanfiction. et net)

Bon courage à vous tous. Merci beaucoup d'avoir lu cette histoire et de m'avoir soutenu. Et puis à bientôt peut-être en tant que lectrice ou écrivain…