Bonjour à tous, Pas de fausses excuses, j'ai retrouvé mon accès au net il y a un bail, mais quand je lis des histoires de Betifi, de Damoiselle A, de Parys, et j'en passe, gros mais alors gros complexe. Il y a de tel talent sur ce site... Mais vos reviews... comment dire, et bien elles m'ont touchées ;-)

Alors un grand merci !

POV BELLA

J'ouvrais péniblement les yeux. Ils me semblaient collés comme si j'avais dormit des semaines entières. La pièce était sombre, mais j'arrivais à deviner où je me trouvais. La même chambre que dans mon cauchemar qui finalement n'en était pas un. Je devais être en Italie, dans le palais des rois de Volterra.

J'étais encore groogie. Je n'avais pas autant de mal à me réveiller d'habitude. Doucement de brefs souvenirs me revenaient. Mon adieu à l'amour de ma vie, mon saut, et hélas l'atterrissage. Quel était encore cet idiot qui avait joué au sauveur. La première fois, je me souvenais qu'il s'agissait de Félix, le vampire avec qui j'avais le moins de mal entre tous.

Mes yeux s'habituaient petit à petit à l'obscurité ambiant. Je pensais à Edward, à ce qu'il faisait en ce moment. Est-ce que je lui manquais parfois? M'avait-il seulement un jour aimé? Je revoyais mes plus beaux souvenirs en sa compagnie quand on toqua à la porte.

Le jour commençait à se lever. Je ne savais pas si je devais autoriser le visiteur à rentrer mais sachant où je me trouvais, difficile de renvoyer cette personne. Je savais admettre quand je n'étais pas en position de force, ce qui revenait à dire que c'était souvent.

- Entrez dis-je d'une voix que je n'aurais pas reconnu tellement elle était enraillée.

La porte s'ouvrit sur une silhouette vêtu du déguisement des maîtres des lieux à savoir une toge. A contre jour, je ne voyais pas qui c'était. Elle s'approcha de moi de quelques pas mais elle n'était pas seule. Je plissais les yeux pour savoir qui était les visiteurs quand je fût redressé par deux bras froid qui me serrèrent pour me faire … un câlin. Je commençais à me débattre quand une voix venue tout droit de mes souvenirs me dit:

- Oh Bella, comme je suis heureux de te revoir enfin, tu m'as tellement manqué.

- Emmett?

Il s'écartait de moi en laissant ses mains sur mes épaules et je pu voir son éternel sourire qui m'avait tant manqué.

- Emmett? C'est pas vrai ! Emmett..

Je ne pouvais que me rapprocher et l'entourer moi aussi de mes bras. Je me mis à sangloter doucement. C'était tellement bon de voir un visage familier, et surtout celui-là, de nouveau sentir que l'on m'entourait de bras puissant, je me sentais comme protéger. La douleur revenue alors quand je pensais qu'il n'était pas venu seul. Je m'étais mis à respirer difficilement, mon cœur accélérât, l'angoisse de LE revoir me broyait les tripes.

- Et doucement ma Bella, respire.

- Pousse toi, tu as dû lui faire peur à lui sauter dessus comme ça, laisse lui de l'air c'est une humaine gros balourd.

Je regardais d'où provenait cette voix et fût surprise de constater qu'elle venait de Félix. C'était donc eux les visiteurs, mais qui était la troisième personne? Etait-ce Edward ? Non, assurément je l'aurais reconnu. Je cherchais du regard et trouva Aro. Il n'avait pas bougé et était resté près de la porte encore ouverte. Il me regardait fixement, avec son éternel sourire idiot. J'étais toujours dans les bras d'Emmett et Félix s'assit près de moi, sur mon lit. Quel tableau.

- Bonjour bambina, comment te sens tu? J'espère que tu ne voulais pas faire de grasse matinée, dès que ses deux là on entendu ton cœur s'accélérer, ils ne voulaient pas attendre pour te saluer. Bambina? Bon, je me suis fait un pote? Lunatique le roi...

- Je vais bien. Merci. Je regardais de nouveau Emmett, n'arrivant toujours pas à y croire. Je ne pouvais empêcher mes mains de le toucher, laisser mes doigts parcourir ses pommettes.

- Tu es vraiment là?

- Moi aussi me répondit Félix. Je quittais Emmett des yeux pour m'apercevoir que Félix me souriait, d'un sourire franc et sincère. Bizarre vu que je l'avais déjà vu maintes fois auparavant, mais j'étais surprise du bonheur que j'éprouvais en le voyant.

- Excuse moi Félix. C'est juste que ça fait un bout de temps que je n'ai pas vu mon gros balourd comme tu l'as appelé mais je suis contente de te voir aussi. Même si je n'étais pas intime avec lui, je ne pu m'empêcher ma main de se poser sur le sienne sur mon lit. De l'autre j'attrapais celle d'Emmett. Cela faisait bien longtemps que je me sentais aussi bien presque complète, en sécurité. Mais pourquoi j'étais contente de voir Félix? Pourquoi je lui tenais la main? Aro m'interrompit dans mes pensées.

- Je souhaite te parler Isabella me dit-il d'un ton sérieux. J'aimerais que tu te restaures, que tu te mets à l'aise. Si cela te convient, disons dans une heure dans mon bureau, tes gardiens connaissent le chemin.

Mes gardiens? Je devais bien avoué qu'avec cette sensation de bien être, le terme gardien prenait toute sa signification. Aro se retourna et partit en fermant doucement la porte. J'eu le temps d'apercevoir une autre silhouette, mais tellement rapidement que je ne savais pas si je l'avais imaginée.

Mais avant tout, je devais savoir si Emmett était seul ou non. Il me regardait toujours, ce qui commençait à me gêner un peu. Son regard était rempli de … vénération. Non, je devais me tromper.

- Alors, … que fais-tu là? Ok, c'était banal, mais que dire dans un moment pareil? Je ne voulais pas lui demander directement s'Il était là, j'avais trop peur de sa réponse. Edward m'avait fait tant de mal, mais j'étais prête à tout lui pardonner à l'instant. Emmett fronça les sourcils et chercha quelque chose du regard. Un sourire illumina son visage quand il se leva pour me servir un verre d'eau. Je lui sourie en guise de merci, voir le verre me donnait envie de boire jusqu'à plus soif. Elle n'était pas fraîche mais apaisa ma douleur dans la gorge. Je n'avais toujours pas ma réponse, si je ne le connaissais pas mieux, je dirais qu'il évitait de me répondre.

- C'est mieux?

- Oui, merci. J'ai la sensation d'avoir dormit au moins 3 jours… Quoi? J'avais remarqué un regard entre les deux garçons.

- Rien, rien. Alors dis moi BelliBello, qu'est-ce que tu deviens?

Ok, alors c'était une certitude, Emmett était aussi doué que moi pour lancer une conversation. Mon seuil de tolérance était au maximum et je commençais alors à voir rouge. S'il pensait que j'allais me broder une vie idyllique, il allait en prendre pour son grade.

- Oh pas grand-chose, enlevée, séquestrée, frappée et malheureuse mon cher Emmett. Non mais tu t'attendais à quoi? Je n'ai qu'une envie depuis que vous m'avez laissés seule et toi tu te pointes la bouche en cœur et tu me demandes quoi de neuf? Ma voix commençait à dangereusement tremblée. Et puis merde. Que fais-tu là Emmett ? Une larme signe de ma faiblesse s'écoula sur ma joue que j'essuyais rapidement.

Un grondement se fît entendre sur ma gauche où se trouvait Félix. Je le regardais curieuse de savoir ce qu'avait déclenché sa réaction et découvrit que ce n'est pas à moi qu'était destiné cet avertissement, mais bien à Emmett qui baissait les yeux, ce qui me fit mal de le savoir honteux. J'étais à fleur de peau et je m'en prenais à la seule personne que je connaisse ici.

- Excuse moi Emmett, je suis un peu tendue, vu les circonstances.

- C'est moi qui suis désolée il me prit délicatement ses mains dans les miennes. Tu as raison et je ne mérite même pas que tu me parles encore. Bella, je sais que j'ai mal agit, j'aurais dû tout faire pour rester, mais ma famille partait. Edward voulait que l'on sorte tous de ta vie à cause du danger. Il a eu très peur le soir de ton anniversaire et il était bouleversé . Tu m'as demandé ce que je fais là? Je ne sais pas. Eléazar a téléphoné à Carlisle et quand j'ai entendu que tu étais à Volterra, un besoin plus fort que moi m'a amené ici. Je ne supporte pas l'idée que quelque un t'approches mise à part Félix. Sache qu'il ressent la même chose. Je ne comprends pas, et ça me dépasse, je veux juste que tu sois bien et en sécurité. Mais même sans cette attraction, tu me manquais ma BelliBello, te faire rougir, t'enrager avec mes jeux de mots, chahuter avec toi. Je suis désolée, et … je t'aime petite sœur.

Depuis le début de son discours, je n'avais pas pu empêcher une première larme de couler, rejointe par un torrent. Alors je comptais pour un Cullen? Je me jetais à son cou et me vidait de mon chagrin. Il m'enlaça en retour et me berça légèrement tout en me frottant le dos. Que c'était bon de l'avoir en ce moment avec moi. Un raclement de gorge me ramenais au présent. Félix nous regardait souriant et sans réfléchir je lui déposais un baiser sur sa joue. J'avais une confiance aussi absolue qu'inexpliquée en lui. Gênée par mon geste, je me levais, pas aussi vite que je l'aurais voulu de peur d'être un peu faible et je me dirigeais vers la salle de bain.

- Je vous laisse, je vais me doucher.

- On t'attend me répondit Emmett. Je t'apporte des vêtements rajouta Félix.

- Pas des vêtements du siècle dernier hein?

- Promis rigola-t-il en sortant.

Dans la salle de bain, une fois seule, de nouveau les questions se bousculaient. Pourquoi étais-je ici? J'étais passée du cachot, frappée, à une luxueuse chambre embrassant Emmett et pire, Félix, un gardien de mes kidnappeurs. A croire que leurs présences m'aidaient à être plus positive, car je me remis à repenser à Edward, Alice, ma douce Esmée, Carlisle. Cette douleur était toujours là, et jamais elle me laissait de répit. Mais y penser, c'était pire. Je faisais couler l'eau pour qu'elle soit à température et me remit à pleurer sur mon sort, ma disparition, les inquiétudes de Charlie de nouveau seul, de ma mère qui devait être si anxieuse. Ils devaient se demander si j'étais encore en vie. Et dire que j'avais éprouvé du bonheur en voyant Emmett alors qu je n'en n'avais pas le droit. J'essayais de délasser mes muscles douloureux sous l'eau chaude et de me concentrer seulement sur ça. J'étais encore engourdie et tendue. Je remarquais alors mon corps. Cela faisait plusieurs jours que je ne m'étais pas nourrit, et j'avais perdue du poids. J'aimais cette sensation de contrôle, de seule gérer mon corps et ça me faisait plaisir.

Un coup sur la porte me sortit de mes songes.

- Isabella? J'ai des vêtements, je peux rentrer?

J'attrapais une serviette et l'autorisais à me rejoindre. Félix avais avec lui un jean, une tunique et des sous vêtements

- Ca doit être ta taille. Dis le moi si ce n'est pas le cas. Un repas t'attend en cuisine et nous irons voir Aro, ne traîne pas trop.

- Bien, merci Félix.

Une fois séchée, habillée, je sortis de la chambre, mes yeux encore bouffis, et accompagnée des mes deux vampires j'allais en direction des cuisines.

J'essayais de faire un effort pour mémoriser le chemin pour y aller. J'avais abandonné. Nous avions croisée peu de vampire, mais tous sans exception avaient baissés les yeux en signe de soumission devant mes deux compagnons. Je devais être l'attraction du moment: une humaine déambulant pieds nus avec un jean manifestement trop grand qui lui tombait bas sur les hanches, entourée par deux immenses vampires. Ils étaient plus ou moins de la même taille, et je leur arrivait aux épaules.

Félix m'indiqua d'un signe de la main d'entrer dans non pas une cuisine comme je m'y attendait, mais une vraie salle de restaurant. Plusieurs tables rondes avec une belle nappe blanche, des couverts en argents, des chaises rembourrées et couvertes de velours rouge. C'était comme cela que je m'imaginais une restaurant 4 étoiles.

Etonnée, je regardais Félix pour qu'il s'explique.

- Cette salle sert exclusivement quand nous recevons des dirigeants d'autres races qui ont une alimentation "normale" ou pour les invités de marque comme aujourd'hui.

Je souris à sa tentative de me mettre à l'aise. C'était bien trop beau. Il me poussa légèrement le dos avec son bras pour me faire avancer vers une table et me tira ma chaise. Il prit place à ma droite, Emmett ma gauche.

- Bien que veux-tu manger?

- Je n'ai pas très faim. Une salade serait parfaite.

- Hummm tu sais BelliBello, nous sommes en Italie. Tu pourrais tester un plat traditionnelle. En, réalité je mourrais de faim, mais je ne voulais pas me nourrir. J'avais comme un besoin de gérer mon corps moi-même. Que répondre. Quand je mentais, je bégayais alors je fis la forte. Je fixais Emmett d'un air déterminé et lui dit:

- Très bien, mais pas trop alors. Je prendrais bien des lasagnes. Ouai, faire la forte… ou pas. Dégonflée.

Il me sourit satisfait. On parlait de tout de tout et de rien, légèrement. Mais je ne pouvais plus attendre.

- Emmett, il faut que je sache. Edward est là? Ta famille est aussi ici?

- Non Bella. La famille n'est pas là, Edward non plus, juste Jasper m'a accompagné.

- Ah. Et … comment va-t-il?

- Hum. Il va bien, pour ce que j'en sais. Il est partit avec ma douce et Alice en Europe. En Ecosse, pour trouver une résidence de vacance à Esmée et Carlisle. Ils se remarient d'ici peu, essentiellement pour changer les idée de m'an, tu sais, partir si vite de Forks nous a tous brisé.

Ses paroles me firent plaisir. Ainsi, ils ne se fichaient pas de moi comme je le pensais. Je ne pouvais lui demander si Edward pensait encore à moi, je ne voulais pas le gêner plus.

Un vampire fit son entrée, m'apportant une assiette remplie de lasagne. La tension de la pièce augmentait, je pouvais la sentir, presque la palper. Il posa l'assiette à mon exact opposé car lui aussi devait la sentir. Il recula sans nous tourner le dos pour enfin nous laisser de nouveau seuls.

Je commençais à manger quand on fût de nouveau interrompu. C'était les trois vampires que j'avais déjà vu dans ma chambre. Si mes souvenirs étaient bon, il s'agissait de Jane, d'Alec et de Démétri.

Emmett grogna un son tandis que Félix se levait.

- N'est crainte Félix, nous avons vu Aro dit Jane. Nous venons juste pour rencontrer Isabella. Elle stoppa et fixait son ami. Félix avait un regard noir et il serrait les poings.

- Je n'hésiterais pas Jane répondit-il. Emmett rajouta Moi non plus. J'avais ma fourchette suspendue dans les airs, pas très rassuré par cette visite, mais étrangement calme de savoir les garçons avec moi. De plus, le ton employé était sans appel.

- Respecte Bella comme tu me respectes et tout ira bien Jane. C'est valable pour vous autres. Un signe de tête nous informa qu'ils avaient tous comprit. Bien. Assoyez-vous.

Je reposais ma fourchette. Les quelques bouchées m'avaient rassasiés. Je pris un peu d'eau, histoire d'occuper mes mains.

- Alors commença Jane comme ça tu serais une guerrière? J'avais faillit recracher mon eau sur la table. L'idée m'effleura que si ça devait arriver, je devrais penser à viser son joli petit visage. Elle prit une chaise et s'installa face à moi. Ses deux amis prirent place derrière elle.

- Jane gronda Félix. Es-tu sûr qu'Aro serait d'accord que tu sois là?

- Qu'est-ce qu'elle veut dire par là Félix? Emmett?

Aucune réponse de la part d'aucun. Ils étaient comme figés. Jane reprit:

- Il paraîtrait qu'en plus d'avoir le pouvoir de bouclier, tu serais une grande guerrière mais vois-tu, j'en doute. Tu ressembles plus à un petit chaton sans défense entourée de deux pitbulls. Tu as du chemin à faire pour devenir Xéna, tu n'es encore que la putain des Cullen, finit-elle en riant.

Sa dernière phrase me fît mal. J'étais donc réduite à être ça, une putain? Sans que je ne donne l'ordre à mon corps, je me redressais. Jane me suivait du regard, un sourire victorieux sur ses lèvres. Je ne reconnu pas ma voix quand je lui dis:

- Je ne suis la putain de personne Janet Fanning, et tu vas payer ton insulte:

Dieu et Déesse, Esprits Anciens,
Forces des éléments des quatre points,
Dans ce cercle sacré ne laissez entrer que le bien,
De ce cercle sacré ne laissez sortir que le bien,
Protégez-le par votre puissance,
Avec parfait amour et en parfaite confiance.

- STOP !

Je retrouvais mes esprits et rabaissait mon bras levé vers Jane. Je ne me souvenais même pas l'avoir bougé. Aro se rapprochait à grand pas de nous.

- Alec, relâche les tout de suite.

- Oui maître.

Félix et Emmett grognèrent de concert face à Jane. Aro les calma:

- Il suffit. J'ai moi-même demandé à Jane de venir provoquer Isabella pour qu'une proposition soit accepté. Il regarda derrière son épaule. Alors, convaincu? Qui aurait pu lui dire le véritable nom de Jane? Comment expliques-tu les yeux d'Isabella? Il me semble que nous avons un marché Jasper.

Jasper? Cela faisait si longtemps. Je me retournais doucement étant encore engourdit par tout ce qu'il venait de se passer et croisa ses yeux noirs. Il était évident qu'il n'était pas ravi de me voir. Je le fixais quand Emmett me fit sursauté.

- Mais c'est quoi se bordel à la fin? Pourquoi nous ne pouvions plus bouger? Et toi ma BelliBello, c'est quoi se délire de cercle? Tu tiens à ta vie ou merde?

- Ne lui en veux pas Emmett dit Aro, elle n'était consciente de rien. Je me trompe? Je ne pouvais que secouer la tête de gauche à droite. Comme je vous l'ai expliqué, c'est une future guerrière et vous deux êtes ses gardiens. La légende dit qu'une Valkyrie est indissociable de ses protecteurs et qu'elle puise sa force dans la votre.

Je m'étais assise sans m'en rendre compte. La tête me tournait suite à toute ses révélations. Moi? Une guerrière? J'étais tout ce qu'il avait de plus pacifique et j'étais totalement contre la violence. Je n'en croyais rien alors qu'est-ce qu'il m'étais arrivé? J'étais consciente de m'être dressée face à Jane, entendre une voix qui ne m'appartenait pas sortir de ma bouche, comme si mon corps était… possédé.

- … c'est totalement dégueulasse. Et toi Jasper tu cautionnes ça?

Emmett me ramena encore une fois au présent. Aro répondit pour lui.

- Je lui ai proposé de m'aider dans cette tache qui est d'aider Isabella à traverser cette épreuve. Si elle se révèle être une Valkyrie maintenant, c'est qu'un grave danger approche. Je ne sais rien ni du danger ni du délai et il faut qu'elle puisse se défendre ou au moins se protéger. Elle est unique. Et sache que je n'ai pas demandé à Jasper, mais bel et bien au maître de guerre.

Alors j'allais me transformer en une guerrière, avec mon pantalon trop lâche et mes joues creusées, dans un nid à vampire, avec comme prof particulier un Jasper au regard noir. Il ne manquait plus que Peter Pan au tableau…