Bonjour à tous, je préfère intervenir tout de suite pour vous avertir; cette fic risque d'en choquer plus d'un, il s'agit d'un Alternative Universe ou j'ai dénaturé certains personnages alors ne soyez pas surpris. Il n'y aura pas de romance, c'est du Traffic alors avis à ceux qui seraient trop sensibles, ce qui suit n'est pas pour vous. Sur ce, Bonne Lecture.
Traffic
Chapitre un
Râté. Edward regarda avec découragement l'énorme encave qui s'était formé en plein milieu de la pièce de métal qu'il avait si patiemment installé sur le socle de son four principal. Rageur, le jeune homme lança la pièce qui alla choir parmi les autres avec un boucan d'enfer. Que se passait-il donc pour qu'il soit distrait au point de ne plus être capable de réaliser la première étape du travail d'une pièce de métal. Orfèvre depuis près de deux ans, forgeron comme il se plaisait à s'appeler puisque son travail ne regroupait pas seulement les métaux rare mais aussi les simples alliages et l'acier, il semblait incapable, depuis ce matin-là, d'effectuer la tâche la plus simple qui soit. Bien que le matériel ne lui manquait qu'en de très rares occasions, puisque la mine qui se trouvait moins d'une heure de sa demeure lui fournissait tout ce dont il avait besoin, Edward Elric était un jeune homme équitable qui détestait gaspiller au détriment des autres. Résolu à commencer cette commande qui lui donnait tant de mal, Edward recommença les étapes une à une, choisir une plaque moyenne, la chauffer dans le brasier, tous ses gestes se faisaient de façon tellement automatique qu'il se surprit à se demander pourquoi une machine ne l'avait pas déjà remplacé, comme dans les grandes villes ou plus personne ne travaillait le métal à l'ancienne. Il était prêt, le marteau en l'air, sa pièce parfaitement centré au milieu du socle, cette fois, c'était la bonne.
'' Edward?''
Râté. Un cri s'échappa de la gorge du jeune homme qui renonça à faire quoi que ce soit de productif de sa matinée. Se retournant lentement vers la personne qui s'était silencieusement introduit dans son antre, Edward regretta aussitôt son excès de colère. Une belle jeune femme le regardait, une légère moue venant froisser ses lèvres pleines alors qu'elle s'approchait prudemment du four centrale.
'' Est-ce que tout va bien, s'enquit-elle à nouveau alors que les effets de la chaleurs se distinguait déjà sur la fine peau de son visage.
- Pour le mieux, mentit habillement le jeune homme avant que son regard ne se crispe. Ne restez pas près du four, vous n'êtes pas habituée à pareille chaleur et je m'en voudrais d'être la cause de votre inconfort, débita-t-il rapidement avant de gentiment lui prendre la main pour l'amener à l'extérieur de la forge, au grand air.''
Une douce brise souffla la moiteur qui s'était accumulée depuis des heures sur la peau d'Edward et il se sentit alors libre de respirer à plein poumons. Le village sembla enfin s'éveiller comme après des jours entiers d'inactivités et, alors qu'une délicieuse odeur de pain frais réveillait les gargouillis de son estomac vide, le jeune forgeron s'autorisa une pause, serrant délicatement les doigts qui étaient restés dans sa main. La demoiselle le regarda, une indéchiffrable expression dans les yeux qui s'estompa après une fraction de seconde, elle lui sourit et se dirigea lentement vers sa demeure. L'air pure lui fit le plus grand bien et même si Edward se doutait que sa bien-aimée n'était pas si pleine de santé qu'elle s'entêtait à le lui faire croire, il ne put s'empêcher de penser à la chance qu'il avait eut de la trouver sur son chemin.
Winry, telle était son prénom, était l'unique fille du riche, et non moins célèbre, propriétaire de la mine du village. Bourgeoise en devenir, elle se devait d'être à l'écoute de son destin puisque son richissime père avait eut pour idée de la nommer seule héritière de sa fortune. Par ce fait même, la jeune femme avait eut plus d'un prétendant qui, malheureusement pour la famille, n'en voulait qu'à son argent. Elle avait alors rencontré Edward Elric. En commission pour son père qui n'avait désespérement pas le temps de s'occuper de la penture de sa porte que l'on venait de défoncer, espoir futile d'un cambrioleur qui s'était fait rapidement attraper, elle était allée voir la seule personne susceptible de l'aider; le forgeron. Par malheur, ce jour-là, le pauvre homme était alité et ce fut son apprenti mais non moins compétent qui lui répondit. S'en suivit de longs échanges, sous le regard approbateur de leur tuteurs respectifs et, à la mort du forgeron, le vœu d'un avenir commun fut accepté. Edward s'était rapidement épris de la jeune femme même si, en son for intérieur, le respect semblait l'emporter sur le véritable amour.
Il en était là dans ces questionnements lorsque la jeune femme en question lui adressa enfin la parole, à l'abris entre les murs de sa maison, assise sur son tabouret près de l'antre du foyer.
'' Edward, il semble que nous ayons un couvert de plus pour le repas du soir, annonça-t-elle alors de sa petite voix. Alphonse, votre bien-aimé frère, m'a fait part de son désir à se joindre à nous ce soir, termina-t-elle, l'étincelle soudainement revenu au regard. J'espère que cela ne vous dérange pas.
- Comment le pourrais-je si cela vous fait plaisir, répondit Edward, un agacement particulier dans la voix.''
Son frère, toujours son frère! Ne pouvait-il pas tout simplement s'abstenir de s'immiscer ainsi dans sa vie privée. Conscient que Winry le dévisageait avec inquiétude, il se ressaisit, il lui servit son plus beau sourire avant de s'éclipser à nouveau dans sa forge. Là au moins, personne ne viendrait le déranger, su moins, l'espérait-il. D'ordinaire plutôt patient et compatissant, le jeune ne comprenait tout simplement pas ce qui se passait. Depuis quelque temps, Alphonse était partout; quand il ne les rejoignait pas par pur hasard au bord de la rivière pour un pique-nique, il trouvait le moyen de se faire inviter à leur table. Cette fois, s'en était trop, il parlerait à son frère le soir venu. D'ici là, le travail l'occuperait assez longtemps pour qu'il ne remarque pas que le moment fatidique avançait à grand pas.
Le soleil avait commencé sa lente descente depuis plusieurs heures quand Edward reposa enfin sa lime à métaux. Il avait fini. Il y était enfin parvenu! Posant délicatement la pièce finale au centre de son établi, le jeune homme soupira d'aise; rien de telle qu'une bonne journée de travail pour vous remettre les idées en place et apaiser vos esprits tourmentés. Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte qu'il avait jalousement laissé fermée. Certain qu'il s'agissait de Winry qui était venue l'avertir de l'arrivée de son frère, Edward se dirigea vers la porte, son chef-d'œuvre en main avec l'intention de lui montrer quand la porte s'ouvrit à la volée, emportant avec elle une partie de l'assemblage qu'il tenait en main.
'' Ni-san, je suis là, cria à tue-tête une tête blonde avant de soudainement se figer pour réaliser toute l'ampleur de la situation dans lequel il se trouvait.''
Un regard noir lui intima de se taire alors qu'Edward refermait rageusement la porte derrière eux, poussant son frère à avancer en direction de la maison. Une fois à l'intérieur, même l'innocence du regard de Winry et les milles excuses de son frère ne parvinrent pas à calmer la terrible colère de l'aîné et le volcan éclata.
'' Pourquoi est-ce que tu n'est pas resté chez toi, cria Edward. Pour une fois, Al, juste pour faire changement, tu n'aurais pas pu resté bien sagement chez toi, demanda-t-il, mais la question avait plutôt été hurlée à la face du concerné.
- Edward je t'en pris, tenta Winry avant de se faire couper par un vif geste de la main.
- Non je crois qu'il sait parfaitement de quoi je parles. Toujours à traîner dans les parages. Si tu n'étais pas mon frère on jurerait que tu en veux à Winry. Toujours si aimable mais tellement collant! Tu ne peux pas t'empêcher de t'immiscer dans ma vie n'est-ce pas? Pourquoi? Tu es jaloux peut-être? Pourtant, à ma connaissance ce ne sont pas les bonnes compagnies qui te manque, je me trompe? Mais peut-être que tu n'es tout simplement pas assez mûre pour vivre seul et ça te ronge alors tu t'es dis, tiens pourquoi aller embêter mon grand frère qui a bien réussit lui…
- Edward c'est assez, intervint Winry avec fermeté ce qui était d'autant plus surprenant venant d'une femme si docile. Alphonse, reprit-elle plus doucement en se tournant vers le concerné, je suis vraiment…
- Ce n'est rien, la coupa-t-il, un éclat cristallin perlant au coin de ses paupières, je ne crois pas être le bienvenue ici, continua-t-il en évitant à tout prix le regard accusateur de son aîné. J'en ai assez entendu…''
Sans plus de cérémonie, la cadet des frères Elric s'en retourna, refermant paisiblement la porte derrière lui alors qu'une terrible douleur envahissait sa poitrine à mesure qu'il s'éloignait de la demeure du couple. Quelle mouche avait donc piqué Edward lui qui était si patient, voire même, doux à l'égard de son frère, ce dernier avait du faire quelque chose de terrible pour mériter pareille colère. Bien sur, il avait brisé l'objet sur lequel Edward avait apparemment travaillé toute la matinée mais il ne l'avait pas fait exprès! Plus Alphonse réfléchissait, plus l'évidence lui semblait…évidente; Edward avait ruminé au fond de lui certaines choses qu'il n'avait pas dites à son frère et cette journée avait été désigné pour qu'il lui colle tout dessus. Déçu, mais surtout attristé par l'attitude non diplomatique de son frère, Alphonse s'enfonça davantage sur la route qui menait au bord du village.
De retour à la table de la cuisine, Edward prit siège en silence alors que Winry, résignée à conserver ce pesant silence, lui servait son plat; ragoût de bœuf et pomme de terre du jardin. Conscient qu'il aurait normalement dû dévorer ce repas qui figurait en tête de liste de ceux qu'il appréciait particulièrement, Edward se contenta de saisir son ustensile en jouant distraitement avec les cubes de bœuf alors que son esprit voguait vers un temps passé.
L'orage faisait rage depuis plusieurs minutes lorsqu'une petite silhouette entrouvrit la porte de sa chambre. Une seule personne pouvait ainsi s'introduire dans son antre sans qu'il ne s'en inquiète et c'était justement de cette personne qu'il avait besoin. Repoussant les couvertures pour laisser plus de place à son visiteur nocturne, Edward ferma paisiblement les yeux en attendant que son frère vienne s'installer. Le matelas pencha légèrement et une douce chaleur vint se blottir dans les bras de plus vieux alors que, quelques instants plus tard, il refermait sa poigne pour profiter pleinement du contact de leur deux corps. Les minutes s'égrenèrent lentement mais l'orage ne semblait pas vouloir se calmer et Alphonse, déjà énervé par les événements de la soirée, ne parvenait pas à trouver le sommeil.
'' Tu crois qu'elle est bien maintenant, demanda une toute petite voix.
- Oui, Al, je crois qu'elle est bien, répondit Edward en ouvrant les yeux, un tiraillement au fond du coeur.
- Pourquoi est-ce qu'il a fait…
- Chut, le coupa Edward. Tu dois dormir maintenant, continua-t-il autant pour ce convaincre, lui, que son frère. N'en parlons plus tu veux?
- Oui mais…elle ne viendra plus nous dire bonne nuit, sanglota Alphonse alors que le cœur de son frère se serrait davantage.
- Alphonse, écoute-moi. Maman ne reviendra pas et LUI nous plus. S'il s'approche de toi…, Edward ne continua pas tellement il avait peur de dire des bêtises; pouvait-il à ce point détester le seul parent qu'il lui restait, définitivement, oui. Al, reprit-il d'une voix qu'il voulut apaisante, je suis là moi et jamais, tu entend, jamais je ne laisserai quelqu'un nous séparer. Nous resterons toujours ensembles quoi qu'il arrive.
- Oh Ni-san, tu le promet, demanda soudain Al qui se sentait plus en sécurité.
- Oui, je te le promet.''
Edward regarda son assiette toujours pleine et eut un haut-le-cœur. Il l'avait fait, la seule chose qu'il s'était juré de ne pas faire, il l'avait faite. Il avait repousser son petit frère comme s'il avait été indigne de son sang. Lui qui n'avait jamais rien demander dans la vie que de pouvoir vivre en paix avec son frère pour qui il avait une admiration sans borne, le voilà violemment repousser et pourquoi? Pour une simple crise de jalousie? Pour prouver que, contrairement à son frère, il s'était donné des buts dans la vie, buts qu'il atteignait seulement pour oublier à quel point il se sentait seul et désemparé! Le jeune homme releva vivement la tête, Winry avait quitté la table depuis longtemps et l'observait à la dérobé alors qu'elle s'apprêtait à faire la vaisselle.
'' Tu as été très dur Edward, dit-elle sans reproches mais surtout pour lui faire comprendre l'étendu des dégâts.
- Je sais, soupira-t-il alors que, tout d'un coup, il lui sembla qu'il se soit déjà passé des heures depuis sa dispute mais aucune nouvelle n'était venu le réconforter dans son énervement. J'ai mal agi, reconnut Edward en baissant la tête, penaud. Je ne pensais pas vraiment ce que j'ai, sur le coup…
- Il doit bien le savoir, le réconforta Winry. Ton frère t'aime beaucoup Edward et il ne demandait…
- …qu'à passer un peu de temps avec moi, compléta-t-il, comprenant soudain ce qu'avait pu penser son frère. Je vais le chercher, décida-t-il soudain en se levant de sa chaise.
- Mais tu n'as rien mangé, lui rappela sa femme.
- Tant pis, nous mangerons ailleurs, ne nous attend pas, lança-t-il, s'attendant certainement à passer le reste de la soirée à écouter son frère se vider le cœur.''
Il ne prit rien avec lui, seules quelques pièces lui suffiraient. S'engageant sur la route qui menait au centre du village, ou Alphonse aimait parfois aller se détendre en bonnes compagnies, Edward réfléchit à ce qu'il pouvait bien lui dire pour expliquer la façon ignoble avec laquelle il l'avait traité.
Le trajet fut plus long que prévu et il atteignit la première taverne lorsque plus aucune lumière solaire ne fut visible; il était déjà très tard, cependant, ne doutant pas qu'il retrouverait rapidement son frère, le jeune homme ne s'en inquiéta pas. Il entra, se dirigeant droit vers le tenancier qui ne manqua pas de le saluer vivement, la semaine d'avant, il l'avait aidé à réparer une fuite dans les conduits de sa distillerie et le propriétaire l'avait grassement remercié avec un nombre impressionnant de…chopes de bière. Même si la plupart des jeunes gens qui fréquentaient des endroits tel que celui-ci était en-dessous de l'âge requis pour pouvoir consommer pareilles boissons, dans les petits villages comme celui-ci, personne ne s'en préoccupait dans la mesure ou l'ordre régnait.
'' Je n'ai pas vu ton frère, répondit finalement l'homme à la question d'Edward, mais tu resteras bien boire un verre, demanda-t-il, espérant de s'attirer un client de plus.
- Non, je suis désolé, mais je dois à tout prix le retrouver, insista le jeune blond.
- Bonne chance alors. Il ne devrait pas être bien loin. Essaie chez Tina, il y va parfois.''
Edward le remercia et prit le chemin de La Chope aux Délices, légèrement surpris que son frère puisse fréquenter pareil endroit. Tina, bien que très aimable, avait un goût particulièrement prononcé pour ces vices, d'ailleurs, elle n'avait pas nommé sa taverne ainsi sans raison. On trouvait de tout chez Tina, des plantes et des animaux exotiques qui débarquaient directement des marchands marins mais aussi toutes sortes de fréquentations et de compagnies. Pressant le pas, il se dit qu'il aurait, cette fois, peut-être un peu plus de chance qu'à l'habitude. Il repéra enfin l'entrée, dissimulée derrière un muret à moitié démolie, et avança vers la porte tout en dissimulant de son mieux le mal aise qui le pris soudain. Nonchalamment appuyé contre le muret, un homme, longue chevelure lâche et noir jaie ne le quittait pas des yeux. Le jeune forgeron détourna le regard et entra.
Il répéta la même question aux différents clients avant de doucement se laisser tomber sur un tabouret, au bar.
'' T'as pas l'air dans ton assiette p'tit gars, l'interpella alors la dame derrière le contoir qu'il reconnu immédiatement comme étant la propriétaire de l'endroit.
- Je cherche mon frère, tenta-t-il à nouveau. Il n'est pas bien grand, blond avec…
- …une véritable bouille d'ange, compléta-t-elle. Oui il est passé, il y a moins d'une heure et il n'est pas près de revenir.
- Que voulez-vous dire, demanda Edward soudain inquiet.
- Il est pas reparti seul et j'crois bien qu'il en aura pour la nuit si tu vois s'que j'veux dire, ricana-t-elle.''
Edward soupira, décidément, son frère était plein de surprises. Bien sur, il n'était pas rare de le voir plus ou moins bien accompagné par de belles et jeune demoiselles mais jamais encore son frère n'aurait crut qu'il soit capable de telles ressources. Au moins, il savait ou il était, ou du moins, à peu près. Il n'avait aucun raison de s'inquiéter davantage, dès le lendemain, il irait le trouver chez lui, ou l'attendre, et ils parleraient gentiment de leurs agissements de la veille. Décidé à s'aider un peu afin de trouver le sommeil, Edward commanda un verre et se mit à lentement le siroter.
Il ne restait maintenant plus qu'un fond dans la chope d'Edward lorsque quelqu'un vint prendre place à ses côtés.
'' Un autre verre pour le jeune homme s'il vous plaît, demanda le nouveau venu.
- Mais…, Edward se retourna et croisa deux pépites d'or qui l'observait avec envie, on se connaît?
- Non, répondit franchement l'homme aux long cheveux noirs, mais la nuit est belle et la taverne d'autant plus intéressante depuis que tu y es, répondit-il, ne manquant pas de remarquer une certaine rougeur sur le visage du jeune homme en lui tendant un deuxième verre.
- C'est gentil mais, je ne crois pas être capable d'avaler une gorgée de plus.
- Oh, fit l'homme en renversant un peu de bière sur le pantalon d'Edward.
- Ah euh…ce n'est pas grave, tenta-t-il alors que Tina était déjà sur lui pour éponger les dégâts.''
Alors que tous les regards étaient tournés ailleurs, l'homme à la chevelure sombre, déposa subtilement le contenu d'un cachet dans la chope du blondinet. Lorsque celui-ci revint des toilettes après avoir tenté de sécher son vêtement, l'homme le regarda piteusement, feignant d'être désolé de sa maladresse et, afin de lui prouver qu'il ne lui en tenait pas rigueur, Edward leva son verre et but. La soirée reprit son cours et, après avoir englouti plus de la moitié de sa deuxième chope, le blond commença à se sentir divaguer. Il avait pris une table avec l'homme qu'il avait rencontré et, alors que celui-ci lui parlait de tout et de rien, une grande chaleur l'envahit. Sa tête se mit à tourner et les images devant ces yeux se mirent à bouger d'elles-mêmes. Il sentit deux mains l'aider à se mettre debout et au loin, il entendit une voix une peu ricanante avant que tout ne devienne noir.
'' J'crois qu'on vient de perdre un matelot, lança Kimbley assez fort pour que les personnes à proximité puisse l'entendre. Je vais le ramener chez lui, renchérit-il, surtout à l'intention de la tenancière à qui il paya généreusement toutes les consommations de la soirée.
- Pauvre petit, fut tout ce qu'elle dit avant de se préoccuper d'un autre client.''
L'homme qui, lui, n'avait but que quelques gorgées de bière, n'eut aucun mal à se repérer et, bras dessus, bras dessous, entraîna le jeune inconscient vers la sortie avec un sourire qui en disait long sur ses intentions…
Voilà le premier chapitre. J'espère qu'il vous a plu, je me met sans plus attendre à l'écriture du 2e chapitre alors vous devriez avoir une suite bientôt et surtout, ne vous gênés pas pour commenter^^