Titre : Don't Kill Me While I Sleep
Résumé : Harry a toujours des visions après sa défaite de Voldemort, liées à tout et n'importe quoi. Il n'a pas eu de visions de méchants depuis un certain temps. Pour la première fois depuis longtemps, il se règle sur un tueur en série qui tue des officiers de la Marin. Prêt à tout pour arrêter les visions qu'il a, Harry va au NCIS et se propose pour aider l'enquête de la manière qu'il peut.
Couples : Harry/Tony, Hermione/Ron, aucune idée de qui d'autre.
Avertissements : slash, langage, violence et descriptions de scènes de crimes sanglantes.
Disclaimer : Tous les personnages publics reconnaissables, les lieux, … sont la propriété de leurs propriétaires respectifs. Les personnages originaux et l'intrigue sont la propriété de l'auteur : The Black Rose – taliapen23, je ne suis que la traductrice. L'auteur et la traductrice ne sont en aucune façon associés avec les propriétaires, les créateurs ou les producteurs de toutes franchises médiatiques. Aucune violation du droit d'auteur n'est autorisée.
J'ai eu l'idée de cette histoire en lisant Dream Man de Linda Howard.
~XOX~
Ne me tuez pas pendant que je rêve
Chapitre 4
« DiNozzo, que se passe-t-il ici ? » aboya soudainement une voix forte venant de derrière leurs trois visiteurs.
« Euh … eh bien patron, ce gars-là dit qu'il est medium et qu'ils sont là pour nous aider dans notre affaire », expliqua rapidement Tony alors que Gibbs se rapprochait.
Le visage de Gibbs devint un masque de pierre provoquant chez les trois agents une légère grimace. Le vieil homme détestait absolument quiconque intervenait dans ses affaires, surtout quand il considérait que cela lui faisait perdre son temps.
Il étudia les trois étrangers devant lui. Aucun d'entre eux ne semblait avoir dépassé les vingt-cinq ans et pourtant tous les trois le regardaient. Ils avaient un regard qui disait qu'ils en avaient vu beaucoup plus que quelqu'un d'aussi jeune n'aurait jamais du voir. Cela le fit se méfier.
Malgré le regard que Gibbs adressait à leurs trois visiteurs, aucun d'entre eux ne semblait nerveux. La plupart des hommes intelligents avaient au moins commencé à bouger nerveusement leurs pieds quand Gibbs lançait un de ces regards.
Gibbs fronça les sourcils. Les visiteurs n'avaient pas le look et ne collaient pas au profil des habituels fous et types bizarres qui essayaient de les « aider » dans les cas très médiatisés, et pourtant ils étaient là avec un medium auto-proclamé.
« Allons quelque part pour parler plus intimement, » suggéra Tony dans l'espoir de désamorcer la situation avant que Gibbs ne déclenche une scène.
Gibbs donna son accord d'un coup d'œil, tourna les talons et se dirigea vers les salles d'interrogatoire. Tony étouffa un soupir. Il ne pensait pas que sa journée pouvait être pire, mais il n'y avait pas une seule chance en enfer qu'il l'exprime à voix haute … juste au cas où l'univers aurait décidé de lui prouver le contraire
~XOX~
Leon Vance, directeur du NCIS, prit une gorgée de son café et se renfonça dans son grand fauteuil de bureau. Tous les rapports et autres documents administratifs avaient été mis à jour et il n'avait aucune réunion pressante dans l'heure suivante.
Un bruit à la porte de son bureau mit fin à son moment de relaxation.
« Entrez, » dit-il assez fort pour être entendu par celui qui était de l'autre côté de la porte.
Une seconde plus tard, la porte s'ouvrit pour révéler Johanna, sa secrétaire, et elle avait l'air de quelqu'un qui espère désespérément que l'on ne tuera pas le messager. Leon contint à peine le soupir d'irritation qu'il voulait faire. Il paria que tout ce qu'elle était sur le point de lui transmettre avait quelque chose à voir avec Gibbs et son équipe. Ils arrivaient toujours à rendre sa vie aussi difficile que possible.
« Monsieur, je suis désolée de vous interrompre mais je pensais que vous deviez le savoir. L'agent Gibbs est avec Harry Potter en salle d'interrogatoire 2. »
Leon fronça les sourcils. Il savait qu'il avait déjà entendu ce nom quelque part …
Un battement de cœur plus tard, l'information arriva et il était levé et hors de son bureau aussi vite qu'il pouvait se déplacer. Hâtivement, il fit son chemin dans les escaliers et alla droit à la salle d'interrogatoire. Il espérait désespérément que les actions de Gibbs n'étaient pas sur le point de créer un incident international ou quelque chose du genre. De très nombreuses personnes seraient très malheureuses si M. Potter n'était pas traité avec le plus grand respect à tout instant.
Il ne lui fallut que trois minutes pour se rendre de son bureau à la salle d'observation où Tony, Ziva et McGee regardaient Gibbs interroger M. Potter.
« Ecoutez, je vous ai déjà dit tout ce que je sais. Que voulez-vous ? » une voix grave britannique pouvait être entendu.
Vance devina immédiatement qu'elle appartenait à Harry Potter.
« Que diriez-vous de commencer par la vérité ? Vous ne pouvez pas venir ici, prétendre être une sorte de medium et ensuite me donner tous les détails confidentiels de l'affaire et espérer que je vous crois », la colère de Gibbs causa à tous ceux qui étaient dans la salle d'observation des grimaces, pour deux raisons différentes.
Son équipe était remplie de sympathie pour Harry. Ils savaient comment était Gibbs quand il était sur un sentier de guerre, et personne ne méritait vraiment de subir tout cela, du moins jusqu'à ce qu'ils sachent s'il était coupable.
Leon, d'autre part, s'inquiétait pour une raison tout à fait différente. Gibbs était sur le point d'exploser de colère et Harry Potter était la dernière personne sur laquelle il devait le faire. La seule paperasse des retombées potentielles serait un cauchemar et c'était quelque chose qu'il préférait éviter. Cela ne comprenait pas les conséquences possibles auxquelles pourrait faire face le NCIS. Ce serait aussi mauvais, sinon pire, que de créer un incident international, si ce n'était un incident inter-espèces, considérant le type de créatures qu'Harry appelait ami.
Leon n'avait personnellement jamais rencontré de gobelin, mais il avait entendu des histoires … s'il n'avait jamais réussi à remédier à cela, eh bien, il n'allait pas regarder dans la bouche d'un hippogriffe … euh … bec, qu'importe ce que c'est !
Parti pris, Leon sorti rapidement de la salle d'observation et alla dans la salle d'interrogatoire.
Gibbs se tourna vers celui qui avait osé l'interrompre. Il prit un moment pour faire une pause quand il vit que c'était le directeur.
« Gibbs, » il hocha la tête pour le saluer avant de tourner son attention vers le jeune homme assis de l'autre côté de la table.
La première chose qui lui vint fut que l'homme avait l'air jeune. La chevelure hirsute noire et les yeux verts brillants le faisait paraître plus jeune. Leon était stupéfait. Bien qu'en théorie, il savait que le Sauveur du Monde Sorcier était jeune - il avait dix-sept ans quand il avait tué Vous-Savez-Qui alors - il avait aux alentours de 26/27 ans maintenant.
Cependant, maintenant qu'il était confronté à la version en chair et en os, il prit conscience de ce que chacun avait demandé à quelqu'un de si jeune.
« M. Potter, je suis Leon Vance, directeur du NCIS, » Leon tendit une main tremblante à Harry.
Fronçant légèrement les sourcils, Harry n'en serra pas moins la main du directeur. Il ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose que le directeur du NCIS soit personnellement descendu le voir. Cependant, il souhaitait faire autre chose que parler avec l'agent Gibbs, avec qui il avait obtenu moins de résultat que s'il s'était cogné la tête contre un mur de briques.
« Leon ? » lâcha Gibbs à travers ses dents.
Leo se retourna et donna à Gibbs un sourire peu sympathique, bien qu'il aurait eu l'air sympathique s'il n'avait pas eu un air louche et la tête incliné vers la gauche.
Harry s'assit et regarda la bataille silencieuse de volonté entre les deux hommes en face de lui. Il était clairement amusé mais n'osait pas le montrer sur son visage, au moins jusqu'à ce qu'il soit sorti de la petite salle dans laquelle il était actuellement. Après tout ce temps, il détestait encore les petits espaces.
« L'information concernant M. Potter est classé Gibbs, au plus haut niveau. Il a travaillé pour certaines personnes très puissantes et influentes. Tout ce que vous devez savoir est que vous pouvez compter sur tout ce qu'il dit. Je sais que vous êtes très sceptique quand il s'agit de choses que vous ne pouvez pas quantifier mais M. Potter est l'exception. »
La seule chose que le discours de Leon réussi à faire fut d'irriter encore plus Gibbs et de le convaincre de trouver la fin du mystère Harry James Potter.
« Puis-je sortir d'ici ? Je n'aime pas les petits espaces, » Harry parla de l'autre côté de la table d'interrogatoire, rappelant aux deux hommes qu'ils n'étaient pas seuls.
Leon se tourna immédiatement vers Harry et lui sourit poliment à lui.
« Bien sûr, M. Potter. »
L'homme aux cheveux sombres leva la main, « S'il vous plaît appeler-moi Harry, M. Potter me fait me sentir vieux. »
« Harry, » Leon hocha la tête en accord, « S'il y a autre chose dont vous avez besoin de discuter avec nous, nous pouvons nous déplacer vers une des salles de conférences. »
Harry se leva et sortit tranquillement par la porte de la salle d'interrogatoire, même s'il avait désespérément envie de courir.
« Si ce n'est pas trop de problèmes, pourrais-je vous demander de libérer mes amis aussi ? » demanda Harry poliment, ne disant pas le « vous feriez mieux » diffusé haut et fort à la fois pour Leon et Gibbs.
Lèvres blanches de fureur, Gibbs suivit Vance et Potter vers l'une des salles de conférence, ils furent rejoints pas Ziva, Tony et McGee qui escortaient M. et Mme Weasley.
Une fois que tout le monde, y compris le directeur Vance, fut assis autour de la table de conférence, Harry prit une profonde inspiration et raconta son histoire une fois de plus. Durant tout le temps où il parlât, il avait conscience de Gibbs fulminant à côté de lui.
« Je me rends compte que ce n'est pas beaucoup, mais je voulais venir avec ce que nous avions, » Harry soupira de lassitude et se frotta le visage avec une main. « Et si mes visions viennent comme elles le font habituellement, ce ne sera pas long avant que j'en ai une autre. »
Gibbs renifla, ne prenant pas la peine de cacher son incrédulité et son irritation.
« Quel est exactement votre problème avec moi, agent Gibbs ? »
« Je n'aime pas les gens qui interfèrent dans les cas très médiatisés et « aident » quand tout ce qu'ils veulent c'est leur cinq minutes de gloire et un nom dans le journal, » aboya Gibbs.
Harry secoua la tête, « Je ne veux pas cela. En fait, je vais même aller plus loin en insistant pour que mon nom soit laissé de côté durant tout cela. Si vous ne pouvez pas faire cela, alors je vous retirerais tout, et assignerait le cas à quelqu'un qui respectera mon besoin d'intimité. »
« Vous ne pouvez pas faire cela, » déclara Gibbs, indigné par le jeune homme aux cheveux noirs.
« En fait, » murmura Vance autour de la table, « il peut et il le fera s'il le veut. »
Tony, Ziva et McGee échangèrent des regards avec circonspection. Ils n'avaient jamais vu quelqu'un qui n'était pas un assassin irriter Gibbs à un tel niveau.
« Dites-moi, agent Gibbs, » commença lentement Harry, une idée prenant forme dans son esprit, « qu'est-ce qu'il faudrait pour que vous y croyiez ? »
Gibbs fronça les sourcils, « Croire en quoi ? »
« En moi, » Harry fit un geste de la main vers ses croquis, « en mes capacités. »
Un regard pensif passa sur le visage de Gibbs. Quelques instants plus tard, il regarda Harry triomphalement. Il n'y avait aucun moyen pour que le jeune homme soit capable de le faire et le meilleur était de le révéler comme le menteur qu'il était.
« J'ai perdu quelque chose il y a longtemps. C'était très précieux pour moi, » lui dit Gibbs mystérieusement. « Si vous pouvez me dire où il est, alors je pourrais commencer à vous croire. »
Harry pencha ma tête sur le côté, un peu comme s'il regardait Gibbs. Son visage prit une expression triste et douce. Un « Oh » lui échappa.
« Je vois. Je peux faire encore mieux pour vous, agent Gibbs, » l'informa doucement Harry.
Le jeune garçon aux yeux verts myope plaça une main ouverte sur la table, paume vers le haut. Il plaça son autre main sur le dessus, comme s'il tenait quelque chose entre ses mains. Harry ferma les yeux et se concentra. Un petit sillon se forma entre ses sourcils.
Hermione et Ron assis silencieusement le regardait. Ils se tournèrent l'un vers l'autre, les yeux levés au ciel, en prononçant silencieusement, nous voilà repartis. Ils étaient amis avec Harry depuis si longtemps qu'ils avaient l'habitude de sa petite démonstration de pouvoir. Tout ce que leur ami pouvait faire n'avait jamais cessé de les épater, mais ils s'y étaient habitués au cours des années.
S'ils n'avaient pas tous été focalisés sur Harry, ils auraient raté le bref éclair de lumière qui émana des mains d'Harry. Le visage de l'homme aux cheveux noirs de plissa et il ouvrit les yeux. Harry se tourna de telle sorte que son corps entier soit face à Gibbs.
« Dites-moi agent Gibbs, croyez-vous en mes capacités ? » interrogea doucement Harry alors qu'il levait la main. Tout le monde pouvait voir qu'il serrait quelque chose dans sa main, mais ils ne pouvaient pas voir ce que c'était.
Confus, Gibbs secoua lentement la tête alors qu'il regardait Harry tendre la main et placer sa main sur l'une des sienne. Il fut choqué quand il sentit quelque chose de froid et métallique dans sa main, la main d'Harry couvrant toujours la sienne.
Non.
Ce n'était pas possible.
« Est-il possible que cela puisse être le médaillon que vous et votre femme avez acheté pour le sixième anniversaire de Kelly ? »
Le silence suivit sa question, mais Harry continua.
« Est-il possible que ce soit ce médaillon-même qui contient une photo de vous et de Shannon ? »
Lentement, se déplaçant à un rythme d'escargot, Harry commença à reculer.
« Est-il possible que ce soit le médaillon que vous avez recherché, celui qui contient une mèche de cheveux de Kelly ? »
Enfin, Harry écarta complètement sa main pour révéler un médaillon en or un peu terni en forme de cœur dans la paume de la main de Gibbs.
« Alors dites-moi agent Gibbs, croyez-vous en mes possibilités maintenant ? »
Gibbs baissa des yeux incrédules sur le médaillon. Le serrant un peu dans sa main, il ouvrit le médaillon et regarda. Il y avait de part et d'autre du médaillon en cœur une photo de lui et une photo de Shannon. Sortant un couteau de sa poche, l'ancien agent du NCIS tira l'image de la version plus jeune de lui-même pour la sortir et se figea. Derrière l'image se trouvait une mèche de cheveux. Les cheveux étaient de la couleur exacte que celle dont avaient été les cheveux de Kelly.
Des yeux sauvages plein d'espoir triste, il leva les yeux vers Harry. Le jeune homme aux yeux verts lui fit un sourire triste et hocha la tête.
« J'amène cela à Abby, » informa Gibbs pour tout le monde, sa voix sonnant un peu rauque.
« Voulez-vous que je le prenne, patron ? » offrit Tony, préoccupé par la réaction de Gibbs.
Gibbs ferma ses doigts sur le médaillon, le tenant serré contre lui.
« Non, je vais le faire moi-même. »
Avant de sortir de la salle, Gibbs décrocha le téléphone sur la table de la salle de conférence et appuya sur le bouton menant directement à la morgue. Il ne laissa pas Ducky en placer une.
« Ducky, j'ai besoin que tu apportes la boite au laboratoire d'Abby. »
La demande de Gibbs fut accueillie par un silence à l'autre extrémité. Après quelques instants, Ducky répondit avec hésitation.
« Bien, je vais le faire maintenant. »
« Merci, Duck. »
Gibbs raccrocha le téléphone, hocha la tête vers ceux qui était dans la salle et sortit. Tony, Ziva et McGee se levèrent et coururent après leur patron, la curiosité les dévorant.
Vance se tourna vers les trois visiteurs laissés pour compte.
« Je vous remercie de travailler avec nous, M. Potter. Si vous avez quelque chose à ajouter, n'importe quoi, s'il vous plaît n'hésitez pas à m'appeler, » Leon serra la main d'Harry puis Ron et Hermione.
« Je vais vous escorter. »
Le trio d'or, comme ils étaient appelés à l'école, suivi le directeur du NCIS de la salle de conférence à l'ascenseur.
Sur le trajet de retour à la maison, Harry souhaita fébrilement qu'il n'eut pas d'autres visions. La chance n'avait jamais été avec lui avant, il ne fut donc pas surpris quand il n'en eut pas cette fois non plus.
~XOX~
Gibbs entra dans le laboratoire d'Abby, serrant toujours le médaillon en or dans sa main. La musique forte apporta un réconfort familier à l'ancien agent qui avait l'impression qu'un tapis venait d'être arraché de sous ses pieds.
« Gibbs, » s'exclama la femme aux cheveux noirs quand elle le repéra, éteignant sa musique pour mieux l'entendre.
« Abby, j'ai besoin de toi pour faire un test ADN sur cela. »
Abby fronça les sourcils et prit la mèche de cheveux qui reposait dans le médaillon.
« A qui dois-je la comparer ? » demanda-t-elle, complètement confuse.
Elle était relativement certaine que cela n'avait rien à voir avec leur affaire en cours. Au même moment, Ducky surgit du couloir avec une boite à bijoux ornementée. Silencieusement, il la remit à Abby.
« Compare avec les cheveux de la brosse, » lui dit Gibbs tranquillement, ne faisant aucun bruit.
« Gibbs ? »
« S'il te plaît, fais-le Abby. »
Ducky et Gibbs regardaient sans rien dire pendant qu'Abby travaillait. Tony, McGee et Ziva regardaient sur le pas de la porte ne voulant pas empiéter, mais aussi ne voulaient passer à côté de rien.
Lorsque la machine émit finalement le bip-bip de son résultat, tout le monde semblait maintenir sa respiration.
« Il y a correspondance Gibbs, » Abby parlait doucement, presque à voix basse ;
Elle avait vu le nom gravé sur la brosse à cheveux et savait qu'elle avait appartenu à Kelly, la fille de Gibbs qui était morte. Gibbs ferma les yeux, prit une profonde inspiration et sortit, ayant besoin d'un peu d'espace.
Le reste de l'équipe observa son patron sortir.
« Pourquoi avez-vous une boite avec la brosse ? » demanda Ziva une fois que Gibbs eu disparu.
Ducky lui adressa un petit sourire, « Je lui avait acheté une brosse pour son dernier anniversaire. Quand elle est morte, Jethro m'a demandé de la garder. »
~XOX~
Harry poussa un soupir de soulagement quand il arriva enfin dans sa maison, son seul refuge bien fermé du monde avec les barrières en bois qui étaient devant sa porte. Hermione et Ron étaient rentrés chez eux après lui avoir fait promettre de les appeler si quelque chose n'allait pas.
L'homme aux cheveux corbeaux fit deux pas à l'intérieur, laissant tomber ses clés dans un petit bol en verre bleu qui était placé sur une petite table contre le mur. Son parapluie était appuyé contre l'une des jambes de la table et deux crochets auxquels pendaient une veste et un manteau avaient été cloués au mur au-dessus de la petite table.
Automatiquement, Harry fit courir la paume de sa main dans sa chevelure noire, ce qui la rendit encore plus désordonnée, pendant qu'il se dirigeait vers sa cuisine. Il retira un verre de l'armoire située au-dessus de l'évier de la cuisine et se tourna pour ouvrir la porte du réfrigérateur. Se mordant la lèvre inférieure, il saisit le carton de jus de raisin et se versa un verre.
Ayant obtenu un verre de jus, Harry sortit de la cuisine et se dirigea vers le salon. Il se tourna vers le téléviseur, désespéré d'avoir un peu de bruit de fond qui pourrait étouffer les pensées jouant dans sa tête, même pour un moment ou deux.
« Harry, monsieur, » grinça une voix sur sa gauche.
« Salut, Dobby. »
Harry donna à l'elfe de maison un sourire fatigué, ou tout du moins il essaya. Cela ressembla plus à une grimace. Définitivement une grimace, si l'air inquiet de Dobby voulait dire quelque chose. La petite créature prenait la santé de son maître et ses soins très au sérieux, après tout.
« Vous devriez dormir, Harry monsieur. »
Harry s'assit sur le canapé le plus proche et se pencha en arrière. Ses bras posés sur ses cuisses, le verre froid de jus suspendu dans ses doigts entre ses jambes évasées. Le canapé était très confortable et se moulait autour de son corps comme un seconde peau.
« Je vais essayer, Dobby. »
Harry inclina la tête pour la reposer sur le dos du canapé ; ses yeux verts se fermaient tandis qu'il permettait à l'épuisement de se répandre dans son corps.
~XOX~
L'équipe du NCIS, moins Gibbs, avait à l'unanimité et silencieusement décidé d'aller au bar une fois le travail terminé pour la nuit. Les verres furent commandés et tout le monde bu le premier en vitesse. McGee commanda une nouvelle tournée et s'affala sur son siège. Sans surprise, ce fut Tony qui brisa le silence et prit le taureau par les cornes.
« Alors, qui ici pourrait éventuellement commencer à croire qu'Harry Potter pourrait être en mesure de faire une certaine forme de magie ? »
Le silence répondit à sa question. Néanmoins, Tony hocha la tête comme s'ils avaient tous répondu à voix haute. Le bruit des gens qui bavardaient autour d'eux et l'environnement familier aidaient l'équipe à se détendre, même si ce n'était que légèrement.
Tony regarda sa propre boisson, soulevant le verre d'un centimètre ou deux pour faire tourbillonner le liquide à l'intérieur, avant de l'avaler d'un seul coup.
Alors qu'il plaçait le verre à liqueur sur la table autour de laquelle ils étaient tous assis, Ziva parla pour la première fois depuis son entrée dans le bar, à l'exception de la commande de sa boisson.
~XOX~
Harry se réveilla lentement, peu sûr du nombre d'heures durant lequel il avait dormi et de ce qui l'avait réveillé. Il faisait sombre, de telle sorte qu'il savait qu'il avait dormi le reste de la journée. Le verre qui était dans sa main avait été placé sur le plancher à côté de son pied et quelqu'un, cela devait être Dobby, l'avait recouvert d'une couverture.
L'homme aux cheveux corbeaux fronça légèrement les sourcils. Il ne se souvenait pas de ce qui l'avait réveillé, mais c'était quelque chose de mauvais. Il y eu un second avertissement, le sentiment de picotements révélateurs rampants sur sa colonne vertébrale avant de le frapper.
Le bruit du verre qu'il renversa passa inaperçu à Harry alors qu'il était aspiré dans une vision.
~XOX~
« Dans la Mossad, nous sommes formés à ne pas ignorer toutes les possibilités, peu importe à quel point cela peut sembler absurde, » dit doucement Ziva.
Tony soupira et passa une main sur son visage et dans ses cheveux.
« C'est ce que je pensais. Combien de temps pensez-vous qu'on ait avant qu'Harry ait une vision ou que ce mec tue à nouveau ? »
McGee frémit, Ziva peina à ne pas broncher, Palmer pâlit brusquement, Abby grimaça et les mains de Ducky serrèrent le verre qu'elles tenaient, ses doigts blanchissant. La question de Tony n'était que formelle. Ils savaient que l'assassin ne s'arrêterait pas jusqu'à ce qu'il s'arrête de lui-même ou qu'eux l'arrêtent.
~XOX~
Le verre brisé crissa quand une large botte noire posa le pied dessus et atterrit sur le plancher de bois poli. Tout le reste était étrangement silencieux dans la maison. Il n'y avait même pas de bruits de grillons venants de l'extérieur de la maison.
Un couteau brillait au clair de lune.
Noir, un doigt ganté couru le long de la lame tranchante, l'action faite dans un geste aimant, de cette manière presque caressante qui aurait fait frémir une personne saine d'esprit.
Une voix douce chantait dans le silence, l'écho d'une des chambres. Le son assez aigu pour faire dresser tous les cheveux d'une personne sur la tête.
« Ronde … et ronde … du mûrier … »
~XOX~
Tony regardait tristement le fond de son verre maintenant vide. Comme toute équipe, ils avaient eu des cas assez bizarres. Ils avaient même eu leur part de cas horribles. Ari qui avait tué Kate. Avant même que Tony puisse penser à le tuer. Le cas de la tête coupée de Parker Wayne. Le tueur en série qui avait pris les orteils de ses victimes. Les attentats à la bombe qui avaient tué Cassidy et son équipe. Les cinq femmes qui avaient été tuées et leurs annulaires coupés.
Il pourrait continuer encore et encore.
Malgré les nombreux cas sur lesquels ils avaient travaillé, Tony avait encore des doutes importants concernant leur dernière affaire. Les choses étaient déjà hors de contrôle. Ils avaient à peine commencé leur enquêté et s'ils avaient raison, leur tueur ne faisait que commencer à tuer.
~XOX~
Le plancher craquait alors qu'une botte noire posait le pied dessus puis s'enlevait.
« … Le singe … chassé … la belette … »
La silhouette entra dans la chambre principale, les bruits de pas étouffés par le tapis tandis qu'il avançait.
~XOX~
La foule animée dans le bar ne faisait rien pour soulever les esprits de l'équipe car ils étaient tous assis en train de boire leur boisson.
« Cela va être mauvais, n'est-ce pas ? Peut-être le pire ? » dit Timothy McGee, sa voix juste au-dessus du murmure.
Son équipe l'entendit malgré les bruits autour qui nuisaient à toute conversation tranquille. Des signes de tête tout autour de la table accueillirent sa question.
~XOX~
Un silence absolu régnait alors qu'une main gantée de noir atteignait lentement le bouton de la porte de l'armoire.
« … pop … »
La main tourna la poignée de la porte du placard tranquillement et ne se pressa pas pour quoique ce soit. La porte de l'armoire grinça quand elle s'ouvrit, permettant à un rayon de lune d'entrer dans le placard déjà sombre.
« … vu la belette. »
A l'intérieur, la tête de la jeune femme se relava brusquement au bruit, ses cheveux tombants en désordre devant son visage. En voyant qui avait ouvert la porte de l'armoire où elle se cachait, la jeune femme poussa un cri à glacer le sang.
Son cri retentit dans la maison alors que la silhouette s'avançait vers elle et le couteau brilla alors qu'il était levé puis brusquement rabattu.
~XOX~
« Ouais, Tim. Celui-ci va être vraiment mauvais et cela commence tout juste, » répondit le jeune agent Tony, priant en silence qu'ils vivent tous pour voir l'affaire close.
~XOX~
N/T : Et voilà un nouveau chapitre de traduit.
Désolée pour le temps de publication, il y a une partie à cause de l'auteur mais il y a aussi une partie à cause de moi, cela fait une éternité que je l'ai traduit mais il n'était pas corrigé et le l'avait un peu oublié.
ATTENTION ! Ce chapitre est le dernier publié par l'auteur (dernière MAJ : 11/04/2012).