Chap 1

La sonnerie du téléphone retentit dans l'appartement, ce qui réveilla la jeune detective Kate Beckett. Encore endormie, elle se redressa pour prendre son portable, où était affiché le nom du capitaine Montgomery.

« Beckett » murmura la jeune femme, qui voulait poursuivre sa nuit.

« Hi ! Euh.. Je n'ai pas de bonne nouvelle à vous annoncer detective », bafouilla le capitaine, visiblement embarrassé « Mike Royce a été assassiné ».

Il y eut un long silence. La jeune femme était incapable de dire quoique ce soit tellement elle était choquée d'apprendre la mort de son ancien formateur.

« Je suis sincèrement désolé » ajouta le capitaine, comprenant la douleur de sa meilleure detective « J'ai décidé de vous envoyer à L.A pour résoudre cette affaire, j'ai pensé que vous seriez la mieux placée.. L'avion est dans 2h, alors.. »

« Vous avez bien fait, monsieur » dit la jeune femme, coupant le capitaine. « Dites à Castle qu'il a au moins une semaine de vacances » ajouta Beckett, un sourire au coin des lèvres.

« Très bien, je lui dirais dès qu'il fera jour ! » dit-il. « Faites attention à vous Beckett. »

« Oui, monsieur, ne vous inquiétez pas pour moi. Bonne nuit monsieur » termina la jeune femme, qui raccrocha, encore secouée par cette nouvelle.

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Beckett était arrivée à L.A, comme prévu, où elle était attendu par deux policiers, qui l'a conduisirent sur la scène de crime. Le soleil venait à peine de se lever sur la côte Ouest. Arrivée sur la scène, après avoir parlé à la légiste comme à son habitude, elle décida de revoir son formateur. Elle souleva alors le drap, et voyant le visage sans vie de son ancien ami, versa une larme, remplie de culpabilité. En effet, pendant tout le trajet, elle s'en voulait. Tout est de ma faute ! Si on ne l'avait pas arrêté, il serait encore en vie pensait la jeune femme, pleine de remords. Mais devant son corps, elle ne trouva qu'une chose à dire, simple, banale, mais vraie :

« Je suis désolée Mike »

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« Hi Castle ! C'est Javier ! C'est juste pour te dire que t'as au moins une semaine de vacances bro', Beckett est sur une enquête à L.A donc pas besoin de venir pour trouver de l'inspiration ! Profite bien de ta semaine pour faire...hmh... Je sais pas quoi ! »

C'est le message qu'écouta l'écrivain dès son réveil. Lorsque le message se termina, l'écrivain eut un sourire malicieux : T'inquiètes bro ' je sais déjà ce que je vais faire murmura le jeune homme. Castle prit les clés de sa Ferrari qui se trouvait sur le lit, et partit rapidement de sa chambre d'hôtel. En effet, il était lui aussi à L.A, invité par le réalisateur du film Nikki Heat pour assister au tournage de quelques scènes. Mais tout à coup, il n'était plus vraiment intéressé par le tournage..

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« Detective Beckett ! » appela un jeune officier de police.

« Yep ? » répondit la jeune femme sans lever le nez du dossier Mike Royce.

« Quelqu'un aimerait vous voir ! » ajouta le jeune garçon, le visage encore poupon.

« Ok. Qui est-ce ? » interrogea la jeune femme, levant la tête et visiblement surprise qu'on la connaisse à L.A.

« Votre partenaire préféré, detective » dit Castle, souriant, tout en apparaissant devant elle.

Sa voix l'a fit frissonnée. La surprise, ainsi que la joie de le savoir là, près d'elle, à ses côtés, l'envahit.

« Castle ? Quesque vous faites ici ? » demanda la jeune femme, qui croisa les bras comme si elle était en colère contre lui.

« Euh.. et bien, je suis venu aider mon adorable partenaire » répondit l'écrivain, qui tout en l'a regardant , lui fit un clin d'œil, qui mit la jeune femme, mal à l'aise.

« C'est ça, faites moi croire que vous êtes venu ici juste pour m'aider à résoudre cette enquête ! » bafouilla Beckett. « Je suis detective je vous rappelle, alors dites moi la vérité ! » rétorqua la jeune femme, tapotant du pied.

« Eh bien, si, je suis venu ici pour vous » répliqua l'écrivain. Il vit alors la jeune femme rougir, et ajouta, avec un sourire aux lèvres « De plus, le réalisateur de Nikki Heat m'a invité sur le tournage. »

« Ok, et bien je vous avouerai que votre aide n'est pas de refus. » dit la jeune femme, souriant enfin. « J'allais justement aller voir son frère, on y va ? »

« Yep ! Mais on y va comment ? demanda-t-il. « En Ferrari ça vous tente ? » ajouta-t-il , un grand sourire enfantin aux lèvres.

« Pourquoi pas ! Mais c'est moi qui conduit » dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Il adorait quand elle se mordait la lèvre, ce qui lui donnait encore plus envie de l'embrasser. Puis, il reprit ses esprits, et secoua la tête pour refuser, mais elle avait déjà pris les clés qui se trouvaient dans sa poche.

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« Sympa comme voiture » dit Beckett, une fois arrivé devant la maison de John Royce, le frère de la victime, où elle coupa le contact et remis les clés à Castle.

Castle, subjugué par sa façon si sportive de conduire, ne la quitta pas des yeux, la bouche ouverte.

« Vous feriez mieux de fermer la bouche Castle, sinon vous allez avaler une mouche » dit-elle, riant aux éclats, et fermant délicatement la bouche de Castle.

Ils sortirent de la voiture, se dirigeant vers la maison, quand la porte d'entrée s'ouvrit. Un homme sortit en courant, un pistolet à la main.

« NYPD ! » cria Beckett tout en dégainant son arme.

L'homme, tout en courant, pointa son arme sur elle. Castle plongea alors pour la protéger. Ils touchèrent le sol, au moment où l'homme tira. Il monta alors dans une voiture qui l'attendait, et prit la fuite.

« Vous allez bien ? » demanda Castle, aidant Beckett à se relever.

« Oui, tout va bien. Et vous ça va ? » répondit-elle un peu choquée. Elle savait qu'il venait de lui sauver la vie, une fois de plus, alors qu'il aurait pu être touché et elle pensa Heureusement qu'il est là !

« Toujours ! » Ils se sourient, comme s'il avait lu dans ses pensées.

« Bon, et ben je crois que nous n'avons plus qu'à trouver un endroit où dormir » soupira la jeune femme.

« Je connais un endroit. Venez, je vous y emmène, et cette fois, c'est moi qui conduis ! » répliqua l'écrivain. Ils rigolèrent, puis reprirent la route.

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« Madame, voici votre chambre » annonça le gérant de l'hôtel. « Elle est juste à côté de la votre, Monsieur Castle, comme voulu ».

Beckett se tourna vers Castle, levant un sourcil comme pour lui demander Comme voulu, hein ?

Gêné, il remercia le gérant, qui les laissa seuls dans cette chambre.

« Je me suis dis que ça serait plus pratique si nos chambres étaient à côté... » se justifia l'écrivain, embarrassé.

« Je n'ai rien dit Castle »

« Nan mais vous l'avez pensé très fort, vous êtes une sorte de Jedi, en fait » termina-t-il.

Ils rirent ensemble, pendant plusieurs minutes, puis Kate finit par dire :

« Bon, je suis extenuée Castle, je vais aller dormir, bonne nuit »

« Pas de problème, je suis fatigué aussi ! Bonne nuit Kate » dit-il, en embrassant la joue de la jeune femme.

Kate, ça sonne bien dans sa bouche sourit la jeune femme.