Lecteurs du jour, bonjour ! Lecteurs du soir, bonsoir !

Alors voici donc la troisième fic en coopération Clo, point de vue Lexie, et Yume point de vue Tina :D

On espére que vous allez appréciez, ne sachant pas quoi dire de plus :

Bonne lecture à tous !


Chapitre 1 : Comment être une fille parfaite

J'entre sans frapper dans l'oasis de paix et de fleurs de papa. L'odeur lourde et chaude des plantes m'assaille, me ramène des années en arrière. Soudain je me revoie plus jeune, haute comme trois pommes, assise sur ses genoux à déchiffrer Shakespeare et Dickens. Je nous revoie citer Racine et Corneille, Rimbaud et Hugo, je l'entends encore déclamer les mérites de la littérature française. Dans cette petite serre au fond de notre jardin, à l'abri des cris de mère et de ses lamentations sur notre manque d'argent, j'ai grandit. Entourée de plantes exotiques, de grands amours, d'histoires d'amants maudits, d'aventures incroyables, de mers du bout du monde. Ici, accompagnée de Matt, l'enfant d'amis à mon père, j'ai chassé le dragon dans la jungle de papa. Avec mon meilleur ami, on apprenait des vers que papa récitait comme on chante une mélodie. On se battait à l'épée, on se cachait derrière les pétales des fleurs, on courrait pieds-nus. Je rêvais de princesses aux cheveux d'or et de preux chevaliers.

« Papa ? j'appelle en slalomant entre les palmiers, tu es là ?

- Ma fée, c'est toi ?

- Qui d'autre, je ris en l'apercevant enfin. »

C'est vrai, qui d'autre vient ici ? C'est un petit paradis réservé à lui, Matt et moi. Mon oasis de paix où je viens lire à l'ombre des plantes. Lorsque je foule le sol, je deviens une princesse, une fée. Je ne suis plus la jeune fille blafarde qui se terre dans des histoires et des récits magiques. Je suis la fée de mon père, sa chérie, son amour, son diamant. Alors que mère ne m'accorde comme beauté que mes yeux bleus océan, lui il conte mes tâches de sons avec amours, joue avec mes cheveux châtains et me dit que j'ai le plus joli sourire du monde. Il me dit que je suis une fée, sa merveilleuse petite fée. J'ai dix sept ans, mais encore aujourd'hui je le laisse me décrire comme Hugo décrit Esméralda. Une beauté.

Enfant, je n'avais pas beaucoup d'amis. Il y avait papa, les romans et Matt. Matt est mon meilleur ami depuis toujours, ou du moins depuis qu'on marche ensemble dans la terre et la boue. Il a remplacé mon frère, Henri. J'avais un frère. Il est mort noyé il y a quelques années. Ma mère ne s'en est jamais remise. C'était son préféré. Elle me le fais toujours bien sentir. Matt est l'aîné d'une famille de trois, le seul fils. On s'est entendu instantanément. D'aussi loin que je me souvienne, ses yeux ébènes et ses cheveux noirs charbon s'imposent dans ma mémoire. On a grandit ensemble, rêvé ensemble, on est allé à Poudlard ensemble et c'est à partir de là que notre amitié s'est endurcie. Lui à Serpentard et moi à Poufsouffle, mais ça ne nous a pas empêché de nous voir régulièrement, de tout nous raconter. Au lieu de se distendre avec l'éloignement et l'absence, elle s'est raffermie. En première année, il était encore le petit garçon et j'étais encore l'épouvantail chétif. Et puis un été, il s'est métamorphosé, a grandi et s'est étouffé d'un coup. Il s'est transformé en –si j'en crois les dires de Caroline- un beau gosse en puissance. Moi aussi j'ai changé, je me suis arrondie, suis sortie de mon corps d'elfe des bois pour me métamorphoser en une très belle jeune fille –si j'en crois papa-. Il a appris la batterie, moi j'ai continué à lire et ai endossé des responsabilités.

« C'est l'heure papa, je fais doucement en l'enlaçant.

- Déjà ? murmure-t-il peinée.

- Je reviendrai vite tu le sais bien. Pour Noël ! Et maintenant que tu sais te servir d'un hibou, tu pourras m'écrire à Poudlard !

- Ces foutues bestioles chient de partout, grogne mon père. Ta mère en est malade.

- Ces foutues bestioles font parties de l'attirail du parfait petit sorcier, je cite avant de marmonner, mais apparemment comme tout ce qui me touche moi et la sorcellerie, maman méprise.

- Ma Fée…, soupire papa, elle t'aime c'est juste dur pour elle… tu comprends ?

- Et pour moi alors ? C'est pas dur de devoir endosser le rôle qu'elle voulait pour Henri ? je cache ma peine en souriant, tu promets d'écrire ?

- Je suis désolée de ne pas pouvoir t'accompagner mais ta mère a besoin de moi…, s'excuse-t-il.

- T'inquiète pas ! Je commence à connaître le chemin pour Poudlard ! »

Je le serre fort et il m'embrasse le front avec un dernier sourire. Je cours à la maison –ou plutôt le château- en traversant le grand parc entretenu avec soin. Je rentre et traverse la salle des tableaux. Ici se trouve toutes les générations, ou du moins leurs peintures. Je m'arrête un instant pour dévisager l'une d'elles. On y voit représenté un couple enlacé et trois enfants souriants. Leurs noms sont inscrits sur le cadre sculpté : Paul Carbury, Henrietta Malefoy Carbuy, Elinor Catherine Carbury, Alexandre Marc Carbury et Molly Paméla Carbury. Je dévisage un instant celle que papa appelle « Etta », son arrière grand-mère, qu'il a connu et à qui il voue un respect et une admiration sans borne pour ses talents en jardinage entre autre. C'est elle la première sorcière de notre famille, c'est grâce à elle que j'en suis une, que je peux aller à Poudlard et vivre dans ce monde plein de magies. Je connais toute son histoire par cœur et l'admire plus qu'aucune autre personne. Elle a affronté beaucoup d'épreuves tout au long de sa vie, sa famille tortionnaire, Voldemort, les mangemort, la fuite, l'absence, la mort, la culpabilité, le meurtre, la famille Carbury qui refusait son mariage avec Paul…

Ma mère exècre mon ancêtre. Selon elle, la malédiction sorcière vient d'Etta. Ma mère déteste la magie, elle dit à ses amis que je suis dans un internat pour filles en Ecosse. Elle me cache aux yeux du monde. Comme si j'étais un caillou dans sa chaussure. Elle fait tout pour m'emprisonner à la maison, me refuse tout comme pour me punir de ne pas être un garçon. Elle continue de rêver de mon frère Henri Carbury, trop vite parti qui serait allé à Harvard, qui aurait été sa fierté, son orgueil et au lieu de ça, il ne lui reste qu'une fille qui a pour « seule beauté » ses yeux bleus, une sorcière qui ne s'intéresse pas aux bijoux et à reconstruire la fortune de leurs familles par le mariage. Que voulez-vous ? Il paraît que je suis une petite ingrate.

Je fais pourtant tout pour lui plaire, je travaille dur pour avoir de bons résultats, je suis déléguée de ma classe et représente de la maison Poufsouffle au comité des apprentis sorciers de Poudlard, représentante des élèves de l'école au sein de la direction et capitaine de l'équipe de pom-pom-girls, préfère en chef et j'en passe. Mais ça ne suffit pas, parce que je ne porterai pas le nom de notre famille, parce que je suis la dernière descendante et que je suis une fille. Le glorieux nom de Carbury mourra avec moi. Elle traficote un mariage arrangé avec un garçon de bonne famille (sous entendu donc de la vieille aristocratie anglaise) qui fait ses études à Oxford, parle le chinois, le français, l'allemand et l'espagnol. Elle espère au moins sauver l'honneur, faire le dernier coup d'éclat de notre ancestrale famille. J'ai du promettre d'accepter de le rencontrer aux prochaines vacances pour pouvoir aller au concert de Matt à Noël.

Je marche jusqu'aux grilles de notre centenaire demeure, traînant ma lourde valise et mon balai. Je me retourne une dernière fois pour emporter l'image du château. Papa me fait de grands signes depuis le fond du jardin. Ma mère n'est pas à la fenêtre. Mon cœur se pince tandis que je descends les quelques marches. J'en rate une et m'étale au sol en un petit cri, entraînant mes affaires dans ma chute. Génial, j'ai le genou écorché maintenant ! Ma jupe n'est pas assez longue pour cacher le filet de sang coulant le long de ma jambe trop pâle. Je soupire, de toute façon j'ai tellement de bleus à force de me cogner et me rétamer qu'on verra pas la différence. Ma maladresse naturelle. Je lève ma baguette, me retourne avec espoir. Mais elle ne me regarde pas, comme à chaque fois. Je m'en vais sans un regard, sans un baiser de la part de ma mère. Le cœur lourd.

Je transplane.

OoOo

Je me précipite à l'intérieur du compartiment des préfets, essoufflée. Il s'en est fallut de peu pour que je rate ce satané train ! En plus, en tant que préfète en chef j'ai du m'occuper de tout ces petits gamins à peine sortis des jupes de leurs mères. J'ai déjà repéré lesquels me donneront du fil à retordre cette année. Je suis lasse d'avance des retenues que je vais devoir donner… Je m'écroule sur le premier siège libre, et sort de ma poche le discours que j'ai préparé en tant que présidente du conseil de représentants des élèves de Poudlard.

« Jonathan Weasley, Gryffondor, s'exclame soudain une voix en me faisant sursauter, préfet en chef !

- Ah ! je m'exclame en souriant pour croiser son regard brun et sa tignasse rousse, alors c'est toi le préfet en chef ? On va donc faire équipe ! Enchantée ! Je m'appelle…

- Pas la peine je sais très bien qui t'es ! fait-il en s'asseyant face à moi, qui ne sait pas qui est Eglantina Carbury de Poufsouffle ?

- Les premières années, je fais remarquer avant de rajouter en riant, mais ils vont vite comprendre leurs douleurs s'ils continuent à être aussi arrogants !

- J'ai vu, réplique-t-il en faisant certainement allusion à mes réprimandes à un morveux blond – un certain Malefoy il me semble-.

- Tina ! hurle alors une blonde.

- Caro ! je m'écris alors qu'elle me saute dans les bras. Comment se sont passés tes vac' ?

- Faut a-b-s-o-l-u-m-e-n-t que je te raconte ! s'enflamme-t-elle en m'entraînant vers l'arrière du train.

- A bientôt, je lance aimablement à Jonathan qui me fait un signe de la main. »

Mon amie raconte à une vitesse phénoménale son séjour aux Etats-Unis dans les moindres détails. Tant bien que mal j'essaye d'emmagasiner toutes ces informations. Caroline Ferrars ou Caro pour les intimes -ils sont rares croyez-moi ! Il faut dire que mon amie de Gryffondor est réputée pour son estime exacerbée d'elle-même, son manque d'amabilité et son orgueil démesuré. Moi elle me fait rire avec ces principes, son petit air hautain qui cache une âme d'enfant joyeuse. Caroline est assez grande, les yeux gris et blonde, sa poitrine opulente tape dans l'œil –particulièrement dans celui de Daniel, son petit ami-. Elle n'est pas spécialement jolie mais sait très bien user de ses charmes. Je cherche des yeux la tiers personne de notre petite bande. Mais Amina ne semble nul part, il fait dire qu'elle a la fâcheuse manie de prendre toujours tout son temps.

« Mi, s'exclame Caro qui l'aperçoit parmi la masse de Serdaigle.

- Salut les filles, dit-elle en trainant sa valise, comme si elle débarquait alors que ça fait pourtant sept ans qu'elle prend ce train. »

Amina Mounby, nigérienne d'origine, est une fille très grande. Tout en longueur et en maigreur. Noir de peau, d'yeux et de cheveux -qu'elle a très crépus-. Serdaigle de son état, elle a d'ailleurs le titre de « l'unique cancre » de la maison. Mi a la caractéristique de passer pour une ombre tant elle est avare de paroles. Elle peut paraître inattentive mais en fait, la réalité est toute autre ! La moindre information est ancrée dans son cerveau, et y est en sommeil jusqu'à ce qu'elle lui soit utile. La plus part du temps, elle sait avant même le déclenchement d'un scandale qu'il va y en avoir un. Elle ne fait pas usage de cette capacité en cours et pour le reste des personnes autres de ces amis, elle est indifférentes autant que possible se peut. Elle n'est pas par contre indifférente à un certain Roger de Gryffondor, un mec de ma classe. Je lui souris alors que Caro continue son moulin à paroles en sautillant de partout. Quelques minutes plus tard, alors qu'elle commence enfin à nous raconter le voyage en avion –depuis tout à l'heure elle ne parle que de ce qu'elle a mis dans sa valise-, je les abandonne pour faire le tour des compartiments et voir s'il n'y a aucun problème.

Tout en mâchonnant un bout de caramel, lisant la liste des préfets des différentes maisons et surveillant les quelques fauteurs de troubles bien connus, j'ère dans le train. Plongée dans ma lecture et ma dégustation de ce succulent caramel acheté dans le chariot à bonbons –comme toujours je suis impressionnée par sa saveur qui s'améliore au fil des ans, c'est un véritable délice, comme si chaque bouffée vous fait découvrir une saveur différente de ce caramel qui peut paraître banal alors qu'en réalité c'est une petite merveille-, je ne remarque pas les gens devant moi et lamentablement les percute. Je m'étale par terre, gémissant lorsque mon genou écorché se cogne au sol. Par Merlin, c'est pas vrai ! Je me relève néanmoins à la vitesse de l'éclair et offre mon plus beau sourire désolé.

« Excuse-moi ! je fais en affichant un petit regard timide.

- Oh c'est pas grave, réplique suavement la mine arrogante d'Isabella Dinozzo. La maladresse c'est vraiment mignon. Oh… Tu as fait tomber ton caramel, Tina. Quel dommage !

- Par grave, je fais en ne relevant son ton désagréable. Comment ça va toi ? je demande poliment, tu as passé de bonnes vacances Isabella ?

- Excellente, je suis allée en Grèce. Des tas de mecs, du soleil et du sexe ! Oh ! je te choque peut être ? Désolée vraiment… j'oublie parfois à qui je parle ! puis elle s'en va sans dire en revoir en me lançant un sourire hypocrite au possible. J'espère que je t'ai pas choquée Tina !

- Au revoir, je dis tout de même. »

Elle est déjà loin. Je serre les dents pour maintenir mon masque d'amabilité et de gentillesse. Sale petite peste ! Roule des hanches et secoue les cheveux tu seras p'têtre désirée mais toujours aussi conne.

Soulagée d'avoir déversé ma verve mentalement, je reprends ma marche en saluant les élèves et prenant de leurs nouvelles gentiment. Je sens aussi un nœud d'appréhension se tordre peu peu au creux de mon estomac à l'approche de Poudlard où je devrais lire mon discours de début d'année. Le stress monte et je me tortille les doigts de nervosité lorsque je retrouve Caro et Mi dans un compartiment.

OoOo

La salle est bondée, je me tortille sur le banc chiffonnant et déchiffonnant mon papier. Pour le re-chiffonner ensuite. Scrutant le visage de Mi à la table de Serdaigle et celui de Caro à celle de Gryffondor. Je n'aperçois pas Matt chez les Serpentard mais il faut dire qu'il y a beaucoup de monde. Déçue de ne pas l'avoir encore vu, je tente de me concentrer sur le discours de Valérian Potter, le directeur actuel de Poudlard qui débite avec lenteur des phrases que je connais par cœur. Je soupire tout en déchirant consciencieusement la serviette en papier qui repose sagement dans mon assiette hélas -encore- vide. Mon ventre gargouille alors que je dévore des yeux l'alléchant poulet rôti face à moi. Soudain, je croise les yeux noirs de Matt qui me sourit pardessus la masse d'élève tandis que je lui adresse un bref petit signe de la main. Une certaine vague d'apaisement m'inonde et calme un peu ma nervosité.

Pour tromper l'ennui et l'anxiété j'observe mes voisins, des Poufsouffle de ma promo. Je retrouve rapidement le visage plus que familier d'Alexiane Hale ou Lexie, au choix. C'est la seule de notre chambrée que j'aime vraiment. Elle est plus ouverte et a plus de joie de vivre que toutes les autres qui sont très en compétition avec moi pour les résultats scolaires. Certes, elle est assez autoritaire et capricieuse mais ça a toujours pour effet de me détendre et de me faire rire. C'est une jolie rousse aux longs cheveux frisés, très fine, petite et aux yeux gris-bleu. La rumeur court qu'elle a couché avec plus de la moitié des mecs de sixième et septième année. Mais c'est une rumeur et j'ai tendance à n'en croire aucune. Et puis de toutes façons c'est pas ça qui va changer ma sympathie envers cette fille !

Je griffonne quelques annotations sur ma feuille qui ressemble maintenant plus à un chiffon qu'à autre chose. Je tripote mes cheveux que j'ai assez long, glisse ma mèche derrière mon oreille, joue avec mes ongles… Je dois faire bonne impression ! Silencieusement, je prends en note toutes les choses que je vais devoir assumer cette année. Il va falloir recruter les pom-pom-girls, commencé à créer et répéter les corés pour le prochain match de Quidditch mi-octobre. Il va aussi falloir commencer les préparatifs du bal de Noël et organiser les associations sportives et artistiques pour que les plannings correspondent. En tant que représentante des élèves, je vais aussi devoir rencontrer Valérian Potter au sujet des problèmes d'évacuations des eaux aux toilettes des filles du troisième étage qui n'ont toujours pas été réparé par le concierge. J'en avais pourtant déjà parlé l'année dernière !

« Maintenant je laisse la parole à Eglantina Carbury, la présidente du conseil des élèves, pour vous parler des différentes associations que vous pourrez intégrer ainsi que des différents événement squi auront lieu tout au long de cette nouvelle scolaire , finit enfin Valérian en posant son regard vers sur moi. »

Les applaudissements retentissent pour lui tandis que je me lève nerveusement. Tout en marchant vers l'estrade, je m'efforce d'avoir une allure déterminée et confiante. Je calme ma respiration en fixant droit devant, faisant abstraction des regards qui convergent vers moi. Méprisants ou sympathiques. Je monte rejoindre le directeur, beaucoup plus assurée qu'au départ. Peu à peu mon manteau de sérieux et de gaieté se pose sur mes épaules. Je me retourne vers l'assistance, Caro me fait de grands signes, Mi semble ailleurs et Matt me sourit discrètement. Tout va bien…

Je respire un bon coup et m'avance vers le pupitre. Tout à coup, mes pieds se prennent dans le tapis et en poussant un cri, je mords la poussière avec fracas sous la surprise et les rires des spectateurs. Honteuse, rougissante, décoiffée et gênée, je me relève en ignorant l'aide de Valérian qui m'apaise d'une petite tape dans le dos tandis que des regards moqueurs et désolés me fixent.

Cette année commence bien !


Voici donc l'une des deux héroïnes ^^ ! Descendante d'Etta pour ceux qui ont lu nos deux précédentes fics ;)

Que pensez-vous d'elle ? Quels sont vos pronostiques ? ^^