Salut tout le monde ! Voici le dernier moment factuel de cette mini-fiction.

Bonne Lecture.

Merci à mathildeD

Joie, peine et rire – Juin 2019

C'était une belle journée de Juin 2019. C'était aussi une journée bien particulière pour Marie Weasley et Gauthier Zabini tout les deux âgés de 18 ans. Ils allaient recevoir ce jour là, avec plein d'autres élèves de Poudlard, leur diplôme des ASPICS.

Marie était toute excitée, tellement excitées qu'elle s'était réveillée aux aurores, soit 6h00, pour se préparer alors que la cérémonie ne commencerait pas avant 14h00. Elle sortit de sa chambre de préfet-en-chef pour se précipiter dans celle de son très cher homologue de cousin, Gauthier. Leurs parents avaient été très heureux de ce prestigieux titre qu'ils avaient obtenu quoi qu'un peu étonné pour les parents de Marie. Ces derniers n'avaient pas été des modèles de discipline durant leur jeunesse. « Ça pouvait sauter une génération » leur avait-elle répondu.

Marie tira les rideaux de la chambre de son cousin qui se cacha illico sous la couverture.

-Marie ! cria celui-ci. Qu'est-ce que tu fous !

-C'est la remise des diplômes aujourd'hui ! lui répondit-elle en sautillant.

-Ça je sais, merci ! Maintenant laisse-moi dormir, ok ? Laisse-moi creuser ma tombe pour que je m'y enterre.

-Gauthier…, soupira Marie.

-Non !

Ça faisait presque un mois que Gauthier était dans cet état. Depuis que Cally, son ex-petite amie et accessoirement la meilleure amie de Marie, l'avait laissé tomber pour un certain Poufsouffle du nom de Thomas Anderson.

Marie n'aimait pas voir son cousin comme ça. Elle préférait le voir heureux, comme lorsqu'il était avec Cally. Au début bien sûr, Marie n'avait pas été pour cette relation qui mettait en cause sa meilleure amie et son Serpentard de cousin, mais comme il semblait visiblement fou amoureux, elle avait décidé de leur donner carte blanche… pendant un an et demi. Maintenant Gauthier avait le cœur brisé et Cally était devenue une pétasse aux yeux de Marie.

Elle monta sur le lit, se coucha à côté de lui et Gauthier sortit sa tête de la couverture.

-Oublie-la, lui dit Marie. Elle n'en vaut pas la peine.

-C'est ta meilleure amie.

-Pas depuis qu'elle t'a quitté pour un connard.

-Tu ne devrais pas prendre parti, lui dit Gauthier. Je ne suis que ton cousin.

-Oui, tu es mon cousin et elle t'a brisé le cœur.

-Marie…, soupira Gauthier.

-Ne recommençons pas cette conversation où je sens que je vais encore m'énerver. On va se lever et se préparer pour le petit déjeuner.

-Mais il est à peine 6h00 ! Va te doucher, tu me réveilleras après.

Gauthier remit la couverture sur sa tête et fit mine de ronfler pour que Marie quitte sa chambre.

Après avoir prit sa douche et s'être fraîchement préparée, Marie réveilla de nouveau Gauthier et quitta leur appartement. Les couloirs du château étaient quasiment déserts à cette heure-ci. Peu de personne devait même être levé. Il était près de 8h00 et on était samedi.

Marie alla à la tour des Gryffondors. A peine y mit-elle les pieds qu'elle se fit alpaguée et embrassée. D'abord surprise, elle se laissa volontiers faire, reconnaissant les baisers son petit ami.

-Damien…

-Bonjour…

-Qu'est-ce que tu fais debout ?

-J'ai pas dormit de la nuit.

-Pourquoi ?

-Parce que ton cousin m'a viré de l'appartement hier soir et par conséquent, tu m'as manqué.

-Ah oui.

Effectivement, la veille au soir, Damien avait voulu passer la nuit avec Marie, quand Gauthier avait décidé de le mettre à la porte soi-disant parce qu'il n'était pas d'humeur, mais surtout parce que Ron lui avait dit « Si un garçon s'approche de trop près de mes filles, je t'accorde la violence pour lui refaire le portrait » Manque de pot, Marie avait un copain depuis plus de six mois. Gauthier en avait des sueurs froides à chaque fois qu'il imaginait la réaction de Ron en voyant sa fille embrasser un garçon.

-Je crois qu'il ne m'aime pas, dit Damien.

-Il y a un peu de vrai, affirma Marie. Mais il a toujours été comme ça avec les garçons avec qui je suis sortie.

-Merci de me dire que je suis comme n'importe quel mec avec qui tu es sortie. Ça fait toujours plaisir.

-Non. Bien sûr que non ! Tu sais que je t'aime, toi.

-Mouais… Tu te rattrapes bien Marie Weasley. On va prendre le petit déjeuner ?

-Plus tard. Je vais réveiller Julie.

Marie lui donna un dernier baiser et monta dans le dortoir des filles.

000

Gauthier avait finit par se lever vers les 8h30, avec beaucoup de difficulté. Que ce soit les yeux ouverts ou fermés, il voyait Cally embrasser ce mec à pleine bouche, les yeux pétillants de malice. Avant, c'était en le regardant lui que ses yeux pétillaient, c'était lui qu'elle embrassait, c'était à lui qu'elle disait aimer.

Maintenant, Gauthier avait un peu de mal à comprendre pourquoi elle l'avait quitté. Il n'avait pourtant rien fait de mal. Il était gentil, honnête et amoureux (ce qui était rare pour un Serpentard). Il avait suivit tous les conseils que sa mère, sa grand-mère et ses tantes lui avaient donné pour le jour où il sortirait avec une fille, et résultat des courses, ils se faisaient largué pour un connard coureur de jupon du nom de Thomas Anderson. A tous les coups, il l'avait déjà trompée et Cally n'y voyait que du feu.

Quand Gauthier sortit de sa salle commune, il croisa plusieurs élèves dont des filles qui gloussaient comme des dindes depuis qu'il n'était plus avec Cally. Ce qu'il pouvait détester ça. Alors qu'il s'approchait de la grande salle, il tomba sur elle, si belle, si parfaite. Cally Richardson dans son uniforme de Gryffondor. Ses cheveux ébènes étaient lâchés, ses yeux noisettes était plus clairs qu'à leur habitude et sa peau couleur chocolat lui réchauffait le cœur. Il croisa son regard, un instant, durant lequel il ne sut pas quoi faire. Devait-il aller la voir ou passer son chemin ? Gauthier voulait se conduire en Gryffondor et se diriger vers elle. Mais il se ravisa très vite lorsqu'il vit Anderson l'embrasser langoureusement et d'une façon qui le dégoutait. Gauthier passa donc son chemin et entra dans la grande salle, l'air hagard. Il s'assit à la table des Serpentards où il y avait Samantha et Rebecca qui tentèrent de le consoler du mieux qu'elles le pouvaient. A 14 et 12 ans, elles étaient encore loin des peines de cœurs.

-Gauthier ne va toujours pas bien, constata Julie.

-Oui, soupira Marie. Et ce qui m'inquiète c'est ce qu'on va dire aux parents quand ils le verront dans cet état tout à l'heure.

-Ne t'inquiète pas, lui dit Théo, c'est un serpent, il cachera ses sentiments pour ne pas les inquiéter. Il faut dire qu'Anderson n'y va pas de main morte quand il embrasse Cally.

A ce moment-là, Julie tourna sa tête rousse vers Théo en fronçant les sourcils.

-Quoi ? dit Théo en se reculant légèrement.

-Pourquoi tu n'as pas été lui casser la gueule ? Gauthier est ton meilleur ami ! Tu aurais pu le défendre !

-Je ne sais pas si tu as remarqué Weasley, mais Anderson fait deux têtes de plus que moi. Je n'ai pas envie de me retrouver à Ste Mangouste. Ça n'aiderait pas mon meilleur ami.

-Mais tu es un Gryffondor ! s'exclama Julie. Tu devrais respirer le courage !

-Mais je suis courageux ! Mais pas téméraire.

-Espèce de mauviette !

-Ça suffit tous les deux ! tonna Marie. Vous êtes pire que des gamins de 13 ans !

-Eh ! s'indigna Gaël.

-Désolée, lui dit Marie. Mais au moins tu vois leur degré de maturité et d'intelligence.

-Oui je vois. Ça fait peur.

Cally arriva dans la grande salle et s'assit non loin de Marie qui l'ignora royalement.

-Marie ?

Celle-ci ne broncha pas et but son verre de jus de citrouille sous le regard des autres.

-Ecoute, commença Cally, je… enfin, d'ici quelques heures on quittera Poudlard pour toujours et… tu es ma meilleure amie. Ne plus te parler est une torture. J'aimerais que tout redevienne comme avant.

Marie posa violemment son verre sut la table et se tourna lentement sa tête blonde vers Cally comme Julie l'avait fait vers Théo. Ça ne présageait rien de bon.

-Tu veux que tout redevienne comme avant ? répéta Marie. Quitte Anderson et on en reparlera.

-Quoi ?

-Tu as très bien entendu. Je ne te demande même pas de retourner avec Gauthier mais juste de quitter ce connard. Tu vois, si tu avais quitté mon cousin pour quelqu'un d'aussi gentil doux et attentionné que lui ou Damien…

-Ne me mets pas l'histoire, ma belle, intervint ce dernier.

-Mais tes hormones se sont bousculées pour te faire passer pour une dinde et je suis désolée, mais moi je ne suis pas amie avec les dindes. Je les mange.

Marie mit une cuillère de porridge dans sa bouche. Cally regarda Damien qui haussa les épaules, non pour lui faire comprendre qu'il s'en fichait mais qu'il ne pouvait rien faire pour elle.

Samantha qui était à la table de Serpentard la quitta pour aller vers celle des Gryffondor.

-Qu'est-ce qui ne va pas Samy ? lui demanda son frère.

-La question est plutôt qui ne va pas bien. Gauthier ressemble à un zombi. Tu devrais lui parler, Théo.

-Je lui ai parlé pendant un mois mais il est transit d'amour.

Théo ne se gêna pas pour regarder Cally qui baissa la tête.

-Et bien réessaye. Tu es le seul qui puisse lui sortir la tête de l'eau.

-Tu lui as parlé toi ?

-Bien sûr ! Mais tu crois que le fait que je lui dise que son ex est une pétasse sans nom qui s'est entichée d'un macho sans cervelle va arranger les choses ? Je n'ai que 14 ans moi ! L'amour n'est qu'un tissu de connerie à mes yeux !

-Eh ! Je ne te permets pas, lui dit Cally.

-Pardon ? fit Samantha en se tournant vers elle. On se connait ? Non, je ne crois pas. (Elle se retourna vers son frère) Il faut que tu fasses quelque chose.

-Très bien…, soupira Théo.

Théo se leva en trainant les pieds et suivit sa sœur à la table des Serpentard. Il parla un moment à Gauthier qui le suivit hors de la salle.

-Tu crois que Théo va le réconforter ? demanda Rebecca à Samantha.

-Non. Mais insulter Cally Richardson se façon indirect, bon sang ce qui ça fait du bien !

Rebecca éclata de rire. Elle aussi aurait bien voulu insulter Cally Richardson. Gauthier était quelqu'un de beau, grand, et fort ! Rebecca l'admirait. Mais à cause de cette fille, il n'était plus qu'une loque. Une loque à Serpentard ? L'horreur ! Rebecca se sentit soudainement coupable de cette pensée. Sa mère avait été à Serpentard, elle savait ce qu'elle avait vécu et le mot « loque » faisait parti d'un des moments de sa vie.

000

C'était bientôt l'heure de la cérémonie et les parents ne tarderaient pas à arriver. Pendant cette attente Marie Gauthier et Damien étaient ensemble à s'établir quelque règle de base.

-Toi, dit Marie à l'adresse de Damien, tu ne me regardes pas. Tu ne me reluques pas et tu ne me fais aucun clin d'œil. Tu m'ignores !

-Tout ce que tu veux, répondit-il comme hypnotisé par elle.

-Toi, dit-elle à l'adresse de Gauthier, tu souris et tu ne laisses rien paraître. Si par malheur tu me refais cet air de chien battu, je n'ose même pas imaginer le carnage que ferait Tatie Ginny. Compris ?

-Oui.

Marie arrangea le col de son cousin en attendant l'arrivée des parents. Ils étaient tous là. Les Weasley, les Zabini, les Potter et les Malefoy. Dès qu'ils furent présents, Rebecca fonça vers ses parents. Ça faisait près de six mois qu'elles ne les avaient pas vus.

-Mon petit trésor, dit Harry en la serrant contre lui. Ce que tu nous as manqué !

-Vous m'avez manqué aussi, répondit-elle en serrant sa mère dans ses bras.

-Et moi ! réclama Noah.

-Toi aussi, petite tête.

Rebecca resserra son frère dans ses bras. Ginny serra Gauthier et Gaël dans ses bras pendant que Gabriel était dans une longue conversation avec Lucie.

-Tu n'es pas trop stressé, mon poussin ? demanda Ginny.

-Non maman, soupira Gauthier alors qu'il levait les yeux au ciel. Ce qu'il pouvait détester ce surnom. Il n'était plus un poussin mais un coq ! Certes pas très fier mais un coq quand même.

-Tu es sûr ? Tu as l'air fatigué.

-Ne t'inquiète pas, Tatie Ginny, répondit Marie. Gauthier est en pleine forme. N'est-ce pas, Gauhtier ?

-Oui. Oui bien sûr. Pourquoi ça n'irait pas.

-Tu me le dirais si tu avais un problème, hein mon cœur ?

-Lâche-lui la grappe, Ginny ! s'emporta Drago. Il va recevoir son diplôme. Il doit être une vraie boule de nerf.

Ginny fusilla Drago du regard et entra dans la grande salle après avoir embrassé son fils. Les parents et les enfants encouragèrent les plus grands et les laissèrent. Gauthier soupira de soulagement.

-Qu'est-ce que je fous à Serpentard ? se plaignit-il.

-Tu es un bon serpent, lui dit Damien en posant sa main sur son épaule. Tu as juste subit un mauvais coup. Ça arrive à tout le monde.

-Retire – ta main – de là.

Damien s'exécuta. Il n'était pas bon de l'énerver.

000

La cérémonie commença à 14h00 tapante. Tout le monde était dans la grande salle attendant que le Professeur McGonagall prenne la parole et distribue les diplômes aux élèves de septième année. Marie et Gauthier étaient en fin de liste ce qui les rendait assez impatients. Marie tentait de ne pas regarder son petit ami qu'elle trouvait particulièrement sexy alors que Gauthier dévisageait presque Cally qui était à deux rang de lui.

Quand Thomas Anderson fut appelé (en premier) pour recevoir son diplôme, la plupart des filles applaudirent vigoureusement pendant que lui souriait de ses blanches dents que Gauthier lui aurait fait ravaler. Il regarda aussi Cally qui applaudissait. Marie remarqua la longue inspiration que prenait son cousin. Elle lui prit la main pour tenter de le réconforter.

-On ne les reverra plus jamais, lui dit-elle

Mais était-ce vraiment ce qu'il voulait ?

000

Au bout d'une heure et demie, Maire puis Gauthier furent appelés pour recevoir leur diplôme sous les applaudissements de toute leur famille totalement fiers d'eux. Marie souriait de toutes ses dents et Gauthier aussi esquissa un petit sourire. Il regarda les élèves, Cally applaudissait. Cela lui mit un peu de baume au cœur malgré tout.

La cérémonie se termina et un buffet put enfin commencer. Ça ressemblait à un banquet de rentrée. Ginny s'empressa de serrer son fils dans ses bras.

-Félicitations mon poussin. Je suis si fière de toi.

-Merci maman.

Gauthier n'avait pas la force de demander à sa mère d'arrêter de l'appeler poussin. Son père le serra aussi dans ses bras et lui chuchota :

-Explication ce soir, dans l'office.

Blaise avait vite compris que quelque chose n'allait pas avec son fils. Il déglutit et but un verre de jus de citrouille.

Après avoir été félicité par ses parents, Marie alla vers celui qu'elle appelait « Mon gentil petit parrain d'amour ! » Celui-ci l'accueillit à bras ouvert.

-Félicitations ma grande, lui dit Harry.

-Merci. Tout ça c'est grâce à toi et au bracelet porte bonheur, dit Marie en lui montrant le bracelet qu'Harry lui avait offert pour ses quatre ans. Au fil des années, elle l'avait agrandit.

-Tonton Harry, dit-elle toute mielleuse, tu as un cadeau pour moi ?

-Un cadeau pour vous, rectifia Pansy en faisant signe à Gauthier de venir près d'elle.

-Qu'est-ce que c'est ? demanda Marie toute excitée.

Pansy leur donna deux trousseaux de clé. Marie et Gauthier ne comprirent pas ce que cela signifiait.

-Une voiture volante comme celle de Papi Arthur ? dit Gauthier sans y croire.

-Non, répondit Harry, une maison.

-Une maison ? dirent les deux ados en même temps.

-Vous nous avez acheté une maison ? s'exclama Marie.

-Oh que non, répondit Harry. On vous prête une maison. On vous confie le Square pour toute la durée de vos formations. Vos parents sont d'accord.

-C'est vrai ? demanda Gauthier à Ginny et Blaise qui acquiescèrent.

-Mais c'est super ! hurla Marie. Oh merci ! Merci mille fois ! Tonton Harry tu es le meilleur des meilleurs ! Toi aussi Tatie Pansy. On vous adore !

-Et voilà, c'est reparti, dit Lavande. J'ai l'impression d'être retournée 15 ans en arrière.

-Mais attention, dit Ron à l'attention des enfants, si on apprend que vous faites n'importe quoi, que la maison est male tenue et que les résultats ne suivent pas pendant vos formations, vous pliez bagages et rentrez à la maison.

-Ne t'inquiète pas Papa, ça ne risque pas d'arriver.

Marie et Gauthier fixèrent les clés avec envie. Ils s'y voyaient déjà. Dans cette grande maison qu'ils connaissaient depuis leur naissance, seuls et indépendants, sans parant sur le dos. Ils se regardaient à présent avec un sourire complice. Oh oui, ça serait l'une de plus belles expériences de leur vie. Décidément, les Weasley étaient vraiment au pouvoir.

-Eh, attendez deux minutes ! intervint Théo. Est-ce que ça veut dire que moi aussi j'aurai une clé quand j'aurai mes ASPIC ?

-Evidemment que tu auras une clé, répondit Pansy.

-Cool.

-Mais il faut que tu travailles dur, lui dit Drago. Très dur. Et si tu pouvais être aussi préfet-en-chef, ça serait encore mieux.

-Ne t'en fait pas papa. J'ai peut-être ton physique ravageur mais c'est le cerveau de maman qui est dans ma tête.

-Quoi ?

-N'importe quoi, soupira Samantha alors qu'Hermione éclatait de rire. Elle s'arrêta bien vite quand elle vit le regard que lui balançait son mari.

-Potter t'a toujours mit des conneries dans la tête, lui dit Drago. C'est pour ça que tu es à Gryffondor.

-Ne t'inquiète pas Tonton Drago, lui dit Julie. Je serai là pour le surveiller ton petit Théo d'amour.

-D'accord, je te fais confiance Julie.

-Tu peux compter sur moi.

-Quoi ? Mais non ! s'exclama Théo. Je n'ai pas envie qu'un poil de carotte me suive à la trace pour faire plaisir à mon père !

-Théo ! fit Hermione.

-Oulà ! dit Samantha. Ne pas mettre une Weasley en colère.

Rebecca pouffa de rire alors que Julie devenait aussi rouge qu'une tomate. Elle regarda Théo, avec des yeux de tueur.

-Tu m'as appelé poil de carotte ?

-Non…

-Si tu l'as appelé poil de carotte !

-La ferme Samantha !

-Tu sais ce qu'elle te dit poil de carotte ? Elle dit que l'épi de maïs que tu es peut aller se faire foutre chez les hippogriffes ! Tu te dis intelligent alors que tu n'es même pas capable de faire la différence entre un concombre et une courgette ! Et tu verras que mes résultats au BUSE seront si parfaits que ça en frisera tes cheveux qui se transformeront en pop corn !

-Mais Julie…

-Laisse-moi ! Je te déteste !

Julie alla rejoindre ses parents très contrariée pendant que Théo soupira mal à l'aise et que Samantha et Rébecca éclataient de rire sans retenu en rejoignant Julie. Hermione lança un regard lourd de sens à son fils et partit rejoindre Ginny. Théo soupira alors que Drago passait son bras autour de ses épaules.

-Ah mon fils ! L'amour est un sentiment bien compliqué. Je sais de quoi je parle.

-Quoi ? Mais… je ne suis pas amoureux de Julie ! C'est ma meilleure amie !

-Et moi je détestais ta mère à ton âge.

Pendant ce temps, Noah, Gabriel et Lucie arrivèrent vers leurs parents avec un large sourire.

-Papa, dit Noah à Harry. Il faut vraiment que j'aille à Gryffondor ! C'est super là-bas ! La salle commune est super grande et puis comme ça je ferai comme toi et je deviendrai attrapeur !

-Tu ne veux pas être à Serpentard avec Samantha et moi ? demanda Rebecca.

-Non, répondit-il en haussant les épaules. Je préfèrerais être à Gryffondor. Tu ne m'en veux pas maman ?

-Bien sûr que non mon chéri. Serpent ou lion je serai toujours fier de toi. Mais n'oublie pas qu'il te reste encore un an à faire à l'école primaire.

-Oui maman, je sais. Papa, papa, j'ai vu le lit où tu dormais ! Je veux dormir dedans, comme Rebecca avec le lit de maman ! Tu pourras faire une lettre à McGo pour que je l'ai ?

-McGo ? répéta Harry. Pourquoi tu l'appelles McGo ?

-Ben, ce n'est pas comme ça qu'elle s'appelle ? Rebecca l'appelle souvent «Cette vieille chouette de McGo ! »

-Noah ! dit Rebacca.

-Quoi ? firent leur parents.

Harry et Pansy regardèrent leur fille avec un œil sévère. Rebecca déglutit et chercha ce qu'elle pourrait leur dire pour les attendrirent.

-Je suis la meilleure de ma classe ! Et le professeur Rogue m'aime bien.

-Menteuse ! dit Noah.

-C'est la vérité !

-Et moi je suis Dumbledore !

-Alors moi je suis Merlin !

Harry et Pansy se regardèrent avec un petit sourire. Qu'il était bon d'être réunit.

000

Dans le parc de Poudlard, Marie, Gauthier, Théo Julie et Damien, qui les avait discrètement rejoints, étaient sous l'arbre près du lac noir, là où avait l'habitude de se mettre le Trio d'or. Marie était totalement excitée par le cadeau d'Harry et Pansy.

-Non mais vous vous rendez compte ! Pas de parents sur le dos ! Pas de règle à respecter ! On pourra se lever quand on voudra, manger quand on voudra et toi, dit Marie en désignant Damien du doigt, tu pourras venir quand tu voudras.

-Avec plaisir beauté.

Damien lui fit un clin d'œil ne prenant pas le risque de l'embrasser alors que les parents n'étaient pas loin.

-Rien que pour ça, j'ai hâte d'avoir mes ASPIC, pas toi Julie ?

-Ne me parle pas, espèce de crétin !

Théo soupira tristement et tourna la tête vers Gauthier qui avait le regard lointain.

-Eh Gauthier, ça ne va pas ?

-Hein ? Si, je… je vais bien. Je retourne dans la grande salle.

-N'oublie pas de sourire face à ta maman, lui rappela Marie.

-Oui.

Gauthier se leva et se dirigea vers le château. Il en avait marre. Tout ce qu'il voulait, c'était rentrer chez lui ou au Square mais il voulait à tout prix quitter cet endroit où il avait vécu les plus beaux moments de sa vie certes, mais où il avait aussieu le cœur brisé. Quand il entra dans le château, il croisa Cally qui était immobile. Elle ne semblait pas l'avoir vu. Il s'approcha d'elle sans savoir pourquoi et la regarda. Dieu qu'elle était jolie. Dieu qu'il l'aimait.

-Salut, ça va ?

Mais Cally ne répondit pas. Elle était immobile et regardait droit devant elle. Gauthier l'observa et remarqua qu'elle était en état de choc. Il suivit la direction de son regard et ouvrit la bouche avant de dire…

-Espèce de salop !

000

Samantha et Rebecca étaient parties en trombe du château pour avertir Marie. Il fallait qu'elle fasse quelque chose ou ça allait finir en bain de sang.

-Marie ! Gauthier est en train de se battre ! alerta Rebecca.

-Quoi ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ?

-Il a vu Anderson embrasser une autre fille que Cally et il a pété un câble. Il lui a donné un énorme coup de poing ! Viens vite ! Il n'y a que toi qui peux le calmer !

-Ouais, Richardson n'est vraiment pas douée, ajouta Samantha. Quelle cruche celle-là.

Marie ainsi que les autres se levèrent et coururent jusqu'au hall du château où effectivement Gauthier et Anderson se battaient à main nue sous les supplications de Cally.

-Gauthier ! dit Marie. Gauthier arrête !

Elle se précipita vers les deux garçons et fit face à son cousin qui semblait être sur pile électrique.

-Il… il la trompe ! Depuis le début il la trompe ! dit-il.

-Gauthier ! Gauthier regarde-moi. Ne te rabaisse pas à ce crétin, d'accord ? Tu vaux mieux que ça.

Gauthier se calma un instant. Samantha et Rebecca avaient raison. Il n'y avait que Maire qui pouvait lui faire entendre raison. Il se détacha de sa cousine et regarda Cally qui eut un mouvement de recule.

-Alors c'est pour ça ! lui dit-il. C'est pour ça que tu m'as quitté ? Pour devenir cocu au bout de quelques heures !

-Gauthier calme-toi, supplia Marie.

-Non ! Non, je ne peux pas me calmer ! Elle a foutu en l'air plus d'un an de relation ! Je t'aimais Cally ! Je t'aime toujours ! On… on avait des projets ! Pourquoi ?

-Gauthier…, commença-t-elle, je… je suis…

-Eh Zabini, interrompit Anderson, tu ne t'es pas dit que sur le plan horizontal c'était loin d'être parfait ?

-Alors toi si je…

-Gauthier, non !

Marie réussit à retenir son cousin alors que Théo tenait Anderson qui se débattait violement. Les personnes qui étaient dans la grande salle, dont certains parents, allèrent dans le hall pour savoir pourquoi il y avait un tel vacarme.

-Qu'est-ce qui se passe ? demanda Ginny à son fils cadet.

-Oh rien. Gauthier a vu son rival tromper son ancienne petite amie et là, il pète les plombs.

-Quoi ? Gauthier a… une copine ?

-Avait maman, avait.

-Alors toi Gaël, fit Rebecca, tout dans la délicatesse.

Ce dernier haussa les épaules se régalant du spectacle alors que Ginny rejoignait son fils aîné.

-Retire tes sales pattes, Malefoy ! ordonna Anderson. Ou sinon…

-Ou sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Laisse-moi rire.

-Respecte tes aînés !

-Je te demande pardon ? Toi, respecte mes potes ! Franchement, je ne comprends pas. A trop te vanter comme ça, ça doit forcément cacher quelque chose de bien plus profond. Un traumatisme durant ton enfance ?

A ce moment-là, Anderson réussit à se débattre. Il essaya de lui donner un coup de poing que Théo réussit à esquiver. Marie gifla Anderson avec le trousseau de clé dans ses mains. Ça le blessa. Il regarda Marie avec des yeux de tueur alors qu'elle reculait le plus vite possible vers son cousin.

-Alors ça, tu vas me le payer Weasley !

-Eh ! Tu viens de menacer ma copine, là !

-Damien, non…, soupira-t-elle.

-Franchement tu pourrais avoir mieux, lui dit Anderson. Ta copine est un vrai sac d'os.

-Alors il y a un truc que tu n'as pas compris. On ne menace pas copine, on ne menace pas les sœurs de ma copine et on ne menace pas la famille de copine. Le jour où j'apprends que tu lui as fait du mal de façon indirect ou non, je te cognerai tellement fort que tu te demanderas pourquoi tu voles sans ton balai !

-Marie !

A ce moment-là Marie se tourna vers son père qui venait juste d'entendre cette dernière réplique. Elle baissa la tête sachant qu'elle allait lui devoir quelques explications. Damien lâcha Anderson pensant que la menace avait été prise au sérieux, mais ce dernier était quelque peu fier et à peine eut-il les mains libres qu'il sortit sa baguette pour se jeter sur Gauthier.

-Ça suffit maintenant !

Un éclair sortit de la baguette d'Harry et tout le monde se calma.

-Gauthier, va prendre l'air. Toi, dit Harry en désignant Anderson, je ne sais pas qui tu es mais tu dois sûrement avoir des parents, va les rejoindre. Les enfants, allez chercher vos affaires, on rentre !

Tout le monde s'exécuta. Cally voulut prendre le bras de Gauthier qui la rejeta. Elle décida d'aller dans la tour de Gryffondor, mais c'était sans compter sur Ginny qui était prête à exploser.

-Eh toi ! Alors comme ça on brise le cœur de mon fils ?

-Chérie calme-toi, lui dit Blaise.

-Je… je vous demande pardon ? questionna Cally intimidée. Gauthier lui avait parlé du caractère impulsif de sa mère et elle risquait d'en être témoin.

-Ce n'est pas à moi qu'il faut demander pardon mais à mon fils qui est à ramasser à la petite cuillère à cause de toi !

-Je ne vous permets pas de parler à ma fille de cette façon ! dit Mrs Richardson.

-Ça ne serait jamais arrivé si votre fille avait eu un minimum de respect pour mon fils amoureux d'elle !

-Comment osez-vous !

-Excusez ma femme, intervint Blaise. Elle a eu une dure semaine. Combien de fois je t'ai déjà dit de ne pas te donner en spectacle !

-Mais… Blaise… Elle a brisé le cœur de mon poussin.

-Tu as brisé le cœur de Potter et ce n'est pas pour ça que sa mère est sortie de son tombeau pour te cracher à la figure !

000

Hermione se jeta sur son fils pour le serrer dans ses bras.

-Théo ! Ça va ? Tu n'as rien ? Tu ne t'es pas fait mal ? Samy a dit que tu avais faillit de prendre un coup de poing.

-Il ne m'a pas touché maman. Je n'ai rien. Je vais bien.

-La violence n'est pas la solution, tu le sais, hein ?

-Chérie, intervint Drago, nous faisons partis des gens les plus violents qui puissent exister. Il a ça dans le sang, notre bonhomme. Ce n'est pas de sa faute.

-Drago, si tu pouvais arrêter de raconter des bêtises !

Julie arriva et serra Théo dans ses bras sans prêter attention à ses parents. Thoé fut très surpris de cette marque d'affection puisque dix minutes plus tôt elle l'avait insulté de crétin. Il fut même étonné quand elle lui fit une bise sur la joue, sous le sourire niais d'Hermione et le sourire en coin de Drago.

-Il aurait pu t'assommer, dit-elle. Je savais que tu étais un vrai Gryffondor.

-Euh… merci.

Pendant ce temps, Samantha narguait son grand frère en faisant des bisous silencieux. Un élève s'avança vers elle d'un pas mal assuré. Samantha arqua les sourcils en ayant un léger mouvement de recul. Hermione donna un petit coup de coude à Drago.

-Salut Samantha, dit-il rougissant.

-T'es qui toi ? agressa presque Drago.

-Laisse-moi régler ça Papa, lui dit Samantha. T'es qui toi ?

-Je… je suis Elliot… Elliot Jenkins…

Samantha arqua les sourcils.

-Je passe en cinquième année à Serpentard.

-Mais encore ?

-Je suis le gardien de l'équipe de Quiddich.

-Ah oui, le gardien. Pas très doué, je dois dire. Qu'est-ce que tu veux ?

-Ouais qu'est-ce que tu veux, le gamin ? répéta Drago alors qu'Hermione le tirait par le bras.

-Je… je voulais savoir si… - enfin si tu ne pars pas encore vacances – si tu voulais qu'on se voie pendant l'été… Si tes parents sont d'accord bien sûr.

-Toi, tu ne sais pas à qui tu t'adresses, lui dit Théo.

-Non, on n'est pas d'accord ! répondit Drago. Du balai, va rejoindre tes parents irresponsables qui te laissent traîner près des Malefoy !

-Drago ça suffit ! T'es pas croyable, lui dit sa femme.

-Oui Papa, tu n'es pas croyable ! répéta Samantha. Elle regarda le dit Elliot de la tête au pied tout en arquant les sourcils et fit un petit sourire en coin.

-Pourquoi pas.

-Quoi ? fit Drago.

-Hein ! répéta Théo.

-Allez, va-t-en, chuchota Samantha, avant que tu ne te fasses tué.

Elle lui fit un clin d'œil et le dit Elliot s'en alla heureux.

-Euh… petite sœur, je croyais que l'amour n'était qu'un tissu de connerie à tes yeux.

-Ah mais je le pense toujours. L'amour c'est pour les faibles. Il suffit de regarder Gauthier et Marie. C'est à vomir. Mais puisque que je lui plais, pourquoi je ne lui ferais pas ce petit plaisir. Et puis, j'y trouverais peut-être mon compte au final. J'entrerai dans la cour des grands, je resterai au bal jusqu'à minuit et qui sait, j'en ferai peut-être ce que je veux de ce Jenkins. Il me mangera dans la main !

Samantha quitta ses parents, toute guillerette. Théo se retourna vers ses parents qui semblaient en état de choc fasse au dire de leur fille de 14 ans.

-Je crois que vous avez loupé une étape dans l'éducation de Samantha.

-Mais d'où peut-elle tenir un discours pareil ? demanda Hermione.

-A ton avis, répondit Drago fier de lui. Voilà ce que ça donne quand Potter ne passe pas par-là. Une vraie petite Malefoy.

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-Comment il s'appelle ?

-Papa…

-Comment il s'appelle ?

-Damien Spencer. C'est un Gryffondor, il a été gardien, comme toi c'est dingue, non ? Et il est très très gentil.

-Je m'en fiche qu'il soit gentil, dit Ron. Il t'a embrassé et ça, ça signe son arrêt de mort ! Et puis tu sais quoi ? Il est hors de question que tu t'installes au Square !

-Quoi ? Mais pourquoi ?

-Parce que je vois déjà le tableau de toi invitant ce Spencer à passer la nuit avec toi ! Non !

-C'est pas juste ! s'indigna Marie.

-Si c'est juste. Je suis ton père et tu dois obéir ! Rends-moi les clés !

-Non !

-Rends-moi les clés Marie !

-Maman !

-Rends-lui chérie. On en reparlera ce soir. Promit.

-Fais chier ! dit Marie en lança les clés à son père. Je me casse chez les Potter !

-Marie ! Marie reviens ici tout de suite !

Mais Marie avait déjà quitté le château pour rejoindre Gauthier. Lavande regarda son mari en soupirant.

-Non Lavande. C'est moi qui décide. Elle ne vivra pas au Square ! Je n'ai pas envie que…

-Ta fille grandisse et déploie ses ailes pour vivre sa propre vie ? Je comprends parfaitement mais tu ne pourras pas la garder éternellement.

-Bien sûr que si !

-Non Ron.

-Je peux toujours essayer.

-Et te mettre ta fille aînée à dos ? N'oublie pas qu'il y a Julie et Lucie qui suivent et qu'elles ont tendance à prendre exemple sur Marie. C'est ce que tu veux ? Que nos filles nous cachent certaines choses plus ou moins graves ?

Ron soupira et ne répondit pas. Il ne voulait pas continuer cette conversation qui allait se conclure sur un « Ron tu sais que tu as tort ! »

-Eh chérie, dit Harry à Pansy.

-Oui ?

-On a gagné une fille.

-Quoi ?

-Marie veut vivre avec nous. Je savais que ça arriverait tôt ou tard. Je suis le meilleur.

-Harry, il y a des moments où tu m'inquiètes… vraiment.

000

En fin de journée, tout le monde était à la voix 9 ¾.

-On fait un tour au Square ? proposa Blaise.

-Pas de problème, dit Drago.

-Je suis partant, ajouta Ron.

-Allez, on y va.

-Gauthier !

Celui-ci se retourna étonner d'entendre son prénom sortir de la bouche de Cally. Elle s'approcha de lui et baissa la tête en voyant le regard que lui balançait Ginny.

-Qu'est-ce que tu veux ? lui demanda-t-il froidement.

-Te parler un moment.

-Désolé, je n'ai pas le temps. Salut !

-Gauthier attends, je t'en supplie. Juste un instant.

Il soupira. Il était tiraillé entre l'envie de suivre sa famille et l'envie de savoir ce que lui voulait Cally.

-Vas-y fiston, lui dit Blaise. On sera au Square.

-Je t'attends, lui dit Marie.

Gauthier remercia Marie et suivit Cally. Ils s'éloignèrent de la foule pour pouvoir être au calme.

-Qu'est-ce que tu veux ?

-Je… je voulais te dire que… je suis désolée. Vraiment désolée de ce que je t'ai fait subir, Gauthier. Tu mérites mieux que ça.

-Quoi, c'est tout ? Tu m'as appelé pour ça ?

-Gauthier…

-Marie m'attend, salut !

-Je t'ai toujours aimé Gauthier.

Alors qu'il lui tournait le dos, Gauthier s'immobilisa. Son cœur s'emballa plus que d'habitude. Il se retourna doucement pour voir Cally. Elle avait la tête baissée et il pouvait deviner qu'elle pleurait.

-Alors pourquoi ? Pourquoi avoir tout arrêté si tu m'aimes encore ?

-J'ai eu peur.

-Peur de quoi ?

-Peur de nous ! Tout… tout allait trop vite ! Tu parlais de nous après Poudlard, après les ASPIC ! Tu nous voyais déjà former une famille et ça m'a fait peur ! Je… je ne suis pas prête pour ça !

-Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Pourquoi tu n'as rien dit à Marie ? Pourquoi tu as tout foutu en l'air !

-J'ai paniqué. Je n'ai pas réfléchit.

-Et Anderson ?

-Il est tout ce tu n'es pas. Je savais que ça ne durerait pas et que… je n'avais pas d'avenir avec lui. Gauthier, je sais que je ne pourrais jamais effacer ce que j'ai fait. Je sais que toi et moi c'est terminé et tout est de ma faute, mais j'aimerais qu'on reparte sur de bonnes bases, pour un nouveau cycle, une nouvelle amitié.

-Mais moi je ne veux pas être ami avec toi, répondit Gauthier. Je veux juste être avec toi.

Gauthier et Cally restèrent immobiles. Ils ne savaient pas s'ils devaient faire un pas vers l'autre ou s'en aller chacun de son côté. Marie arriva et brisa ce petit moment d'embarras.

-Gauthier, il faut y aller. Tatie Ginny et Papa s'inquiètent.

-D'accord.

-On se reverra ? demanda Cally.

Gauthier fit un sourire coin à Cally avant de lui tourner le dos. Le type de sourire qui l'avait fait fondre.

-Tu la reverras ? demanda Marie à son cousin.

-Sans doute. Et toi aussi.

Marie et Gauthier transplanèrent jusqu'au 12 Square Grimmaurd.

Fin.

Voili, voilou voilà !

J'espère que vous aurez aimé ces trois moments factuels.

C'est donc la fin, la vraie fin, la véritable fin !

Je ne saurais vous dire quand je reviendrai pour une autre fiction mais j'espère que je ne prendrai pas trop de temps.

En attendant, pour les personnes qui ne l'auraient pas lu, je vous renvoie sur le dernier OS (datant de Janvier) que j'ai posté : Pareils mais Différents, c'est un George/Angélina.

A bientôt !

Gouline971.