Disclaimer: Les personnages d'Hetalia ne m'appartiennent pas... Malheureusement :B
Rating: J'sais pas encore... T, sûrement, mais si j'suis motivée ça pourrait augmenter en M... QUI SAIT.
Couple: RUSUS
Notes : :B Je sais qu'il faut que j'arrête de polluer le fandom comme ça. Je sais que je dois saouler tout le monde. Mais première bonne nouvelle, j'pense pas refaire une "Nuit du FoF", parce que j'me suis rendu compte que ça ne m'apportait vraiment rien... ENFIN BREF, cette fic va être une PETITE fic genre cinq chapitres, et j'aimerais bien la finir avant la fin des vacances... Mais je dis ça... je dis rien. Hahah
Merci à ceux qui donneront une chance à cette fic!
So...Come up to the lab!
« - J'pourrais savoir ce qu'il fait ici ? »
Angleterre soupira. Evidemment, il s'était attendu à ce qu'Amérique manque de tact. C'était un peu ce qui le caractérisait : cette manie qu'il avait de mettre les pieds dans le plat sans prendre en compte les sentiments des autres. Mais de là à ce qu'il se permette un commentaire pareil, surtout en face de son autre invité ?
Bon. D'accord. Inviter ET Russie ET Amérique chez lui en même temps n'était probablement pas l'idée la plus géniale qu'il avait eu dans sa très longue vie. Mais rester seul avec l'effroyable géant pendant des heures lui avait parut être une expérience insurmontable.
D'accord, son boss voulait que les relations entre son pays et celui nordique s'améliorent. Mais il ne lui avait absolument pas interdit d'inviter quelqu'un en même temps afin d'espérer pouvoir survivre à une entrevue aussi pénible. Parce que sérieux, Russie et son sourire sinistre lui glaçait le sang. Ils ne s'étaient jamais bien entendu, et même si les tensions qu'ils avaient eues au milieu du vingtième siècle s'étaient belles et bien apaisées, il n'en restait pas moins une sorte d'antipathie réciproque qu'Angleterre ne pouvait pas s'empêcher de ressentir à chaque fois qu'il était dans la même pièce que le plus grand.
Enfin bref, Russie, Amérique et lui étaient donc réunis pour l'après-midi, et si ça lui avait parût être une bonne idée au début, la remarque agacée du plus jeune face à la présence du géant le fit vite changer d'avis.
« - Je pourrais poser la même question, Angleterre »
Ajouta – de sa voix infantile insupportable- Russie, toujours assis inconfortablement (à cause de ses trop grandes jambes) sur le petit canapé de son salon.
Le blond s'éclaircit la gorge et décida de ne pas répondre à leur question. Amérique deviendrait bien trop arrogant s'il se rendait compte que c'était vers lui qu'il se tournait quand il avait besoin de protection», et … Russie justement, risquait de prendre avantage de lui s'il apprenait à quel point l'ancien empire le craignait.
Bref, il allait faire comme s'il trouvait le fait de réunir les deux « pas-si-ex-que-ça » - ennemis, tout à fait normal et absolument pas gênant.
Amérique se débarrassa de sa veste d'aviateur et passa devant eux le visage tordu dans une expression énervée. Angleterre n'aurait probablement pas pu faire pire pour le mettre en colère, et il devait bien admettre avoir soudainement envie de balancer tout ses sachets de thé dans les toilettes, histoire de lui refaire vivre une « Boston Party » improvisée. Il se dirigea donc vers la cuisine sans leur adresser le moindre regard, se comportant chez son ancien gardien comme s'il était chez lui, bien décidé à se faire un café, histoire de se remonter un peu le moral. (et agacer Angleterre. Il allait lui faire payer, c'était sûr.)
Arthur soupira et retourna s'asseoir en face de Russie, cette fois un peu plus confiant qu'avant. Même s'il voyait bien qu'Alfred avait carrément envie de l'étrangler pour lui avoir fait un coup comme ça, il était persuadé que le plus jeune volerait quand même à son secours au cas où le blond sortait son arme de prédilection (le fameux robinet trouvé chez Allemagne) de son manteau (qu'il avait d'ailleurs refusé d'enlever.)
« - Pour en revenir aux négociations… » Commença Angleterre, jambe croisée élégamment, sa tasse de thé fétiche revenue dans sa main. Son vis-à-vis ne manqua pas de remarquer ce brusque changement d'attitude, et fut d'autant plus agacé qu'Amérique, de toutes les nations, soit celle capable de tranquilliser Angleterre. Aux yeux de Russie, Alfred restait un gamin ignorant et particulièrement stupide.
Il sortit néanmoins un dossier de la valise qu'il avait prise avec lui alors qu'Amérique faisait son retour une tasse fumante dans la main et s'asseyant près d'eux. Immédiatement, le plus grand lui lança un regard dégoûté et déclara :
« - Cela ne regarde qu'Angleterre et moi, Amérique. Je serais ravi que tu quittes cette pièce. »
Amérique ricana et posa dédaigneusement ses pieds sur la table basse qui se dressait entre Angleterre et Russie.
« - Dommage pour toi, mon ami, mais je n'ai pas l'intention de partir. »
Immédiatement, une bataille visuelle s'instaura entre les deux nations, alors qu'Angleterre essayait d'attirer l'attention sur lui. Peut-être qu'il aurait dû faire venir Francis, finalement. France avait tout aussi peur de Russie que lui (le traumatisme Napoléonien toujours marqué dans sa chair et dans son esprit), mais au moins, il ne l'aurait pas provoqué volontairement, chose qu'Amérique était précisément entrain de faire.
Deux minutes plus tard, Russie et Amérique se lançaient des insultes à peines voilées.
Trois minutes plus tard, elles n'étaient plus voilée du tout, et Angleterre se demandait comment réagiraient leurs boss s'ils voyaient leur nation se comporter d'une telle manière…Finalement, après cinq minutes, Amérique se jeta sur le plus âgé avec la ferme intention de lui refaire le portrait.
Horrifié par la tournure des évènements, car Angleterre essayait en vain de calmer le jeu, mais rien à faire, les deux ennemis étaient déjà bien trop engagés dans leur lutte pour lui prêter la moindre attention.
En voyant le vase que Chine lui avait offert la dernière fois qu'il lui avait rendu visite s'écraser sur le sol, sans même que les deux autres nations – qui en étaient à essayer de s'étrangler mutuellement- s'en préoccupent, Angleterre décida que, même s'il risquait des moqueries jusqu'à la fin de sa vie pour avoir fait une gaffe pareille, il avait besoin d'aide.
Il quitta donc précipitamment la pièce dans l'espoir de trouver un de ses frères, qui, il l'espérait, étaient dans leurs maisons à Londres.
Amérique se releva, furieux, et déclara avec le ton le plus arrogant qu'il était capable de créer :
« - Il me semble que tu es devenu plus faible qu'avant, Russie. »
Ladite nation serra des dents et sortit le robinet qu'il cachait dans son manteau. Les yeux d'Amérique prirent une teinte un peu plus méfiante. Russie s'approcha, l'air réellement meurtrier, et le plus jeune fit un pas en arrière.
Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'Amérique sente son dos s'écraser contre quelque chose de dur, et de pas spécialement confortable. Il tourna les yeux une fraction de secondes, identifia la chose désagréable comme la poignée d'une porte, et…
Tout se passa très vite.
Amérique ouvrit la porte à reculons, alors que Russie levait son arme improvisée pour le frapper. Mais, -malheureusement pour eux- la pièce qu'Alfred avait ouverte avait une très légère marche, et celui-ci se prit les pieds dedans. Ivan se prit lui-même les pieds dans Amérique, et, en essayant de se rattraper à une étagère, fit tomber sur eux un flacon qui se brisa et dont le contenu se répandit dans l'air de la pièce.
L'instant d'après, ils avaient les deux disparus.
Quand Angleterre revint accompagné d'Ecosse, qui était entre parenthèse passablement énervé, (déjà un peu saoul malgré l'heure) et prêt à en découdre avec les deux nations imbéciles, ils trouvèrent la maison vide. L'inquiétude d'Arthur augmenta considérablement lorsqu'il vit que la porte de la pièce dans laquelle il entreposait ses potions et autres objets magiques était ouverte.
Entrant à l'intérieur, il se pencha pour ramasser le bout de verre qui portait l'étiquette de la poudre qui était tombée. Il grimaça. Il lui faudrait bien une semaine pour réussir à ramener Russie et Amérique à leur époque. En attendant, ils étaient coincés et mon dieu, l'endroit où ils étaient arrivés était un endroit dans lequel il n'aurait pas souhaité envoyer son pire ennemi.
Lorsque Russie ouvrit les yeux, il sentit qu'il avait mal. Comme s'il était tombé d'un immeuble de cinq étages. Il fronça les sourcils, pressa difficilement ses mains contre le sol – inhabituellement mou- et se souleva avec peine.
Hum. Première constatation, s'il avait eu aussi mal aux bras, c'était probablement dû au fait qu'il s'était …endormi ? Evanoui ? A moitié allongé sur le corps d'Amérique et que le coude de cet abruti lui était rentré dans l'épaule. C'était déjà ça. Il s'étira un peu, essayant de reconnaître les environs mais… Peine perdue. Le sol était recouvert d'une mousse étrange, qu'il n'avait jamais vu, bien plus verte et bien plus molle et épaisse que toutes celles qu'il avait eu l'occasion de voir… Quant aux arbres, ils étaient littéralement énormes. Avec des feuilles bien plus larges, et plus longue que les arbres standards auxquels il était habitué. Il constata une autre chose, au moment où il desserra un peu son écharpe fétiche : il faisait affreusement chaud.
Comment avaient-ils atterris ici, dans ce terrain inconnu ? Peut-être se trouvaient-ils dans une partie de la forêt amazonienne qu'il ne connaissait pas ?
Mais là encore, quelque chose lui indiqua que ce n'était pas le cas. Il n'entendait aucun cris d'oiseaux, de singes ou même de n'importe quel autre mammifère. Tout n'était que cris rauques… Encore une fois inconnus.
Il regarda Amérique, toujours inconscient par terre. Il n'avait aucune envie de rester en compagnie de cet abruti, mais s'ils étaient réellement dans une zone inconnue du globe terrestre, mieux valait ne pas se séparer, aussi désagréable que cette pensée lui était.
Il s'assit donc à côté du plus jeune, attendant impatiemment que celui-ci se réveille. Il lui donnait encore un quart d'heure avant de lui remettre les idées en place à la manière forte.
Amérique grogna faiblement et se releva. Il avait vraiment l'impression d'être passé par tous les stades d'une machine à laver. Pas que ça lui soit déjà arrivé, mais son état correspondait à l'idée qu'il avait d'une personne passant par un supplice aussi terrible. Il regarda par terre, et écarquilla immédiatement les yeux, ignorant royalement Russie qui s'était adressé – froidement- à lui. Juste devant lui, comme si de rien n'était… Une plante qu'il avait étudiée il y avait à peine une cinquantaine d'année quand il avait décidé de faire des études de paléontologie à Harvard ! Il s'agenouilla devant elle, et essaya vainement de se dire qu'il se trompait. Mais non, tout concordait. La forme spéciale des fleurs et de la tige ne laissait absolument aucun doute. Le seul petit problème était que cette plante s'était éteinte… Quelques dizaines de millions d'années auparavant. Et qu'en voir une vivante était tout simplement impossible.
Il se releva, et jeta un regard circonspect aux alentours. Il pouvait reconnaître toutes les plantes, c'était définitivement un fait. Et elles étaient toutes ce qu'on pouvait considérer et identifier comme étant des plantes préhistoriques.
« - Tu sais où on est ? » Demanda Russie d'une voix dure. Il ne devait avoir qu'une envie, se débarrasser de lui, et honnêtement, c'était tout à fait réciproque.
Alfred se concentra et essaya de trouver un raisonnement logique à leur présence dans un tel endroit. Et soudain, alors qu'il réfléchissait, un sentiment familier s'empara de lui.
« - Je…Je crois qu'on est à Central Park. »
Amérique regarda une nouvelle fois autour d'eux. Aucun doute. Il reconnaissait cette connivence entre la Terre et son corps de nation. Sauf qu'on ne pouvait pas encore parler d'Amérique. Ni même de ville, et encore moins de parc. Ils étaient des centaines de milliers…non des millions d'années trop tôt.
Il soupira. Le pire, c'était que logiquement, il ne devait pas y avoir que des plantes préhistoriques mais aussi des…
Et soudain, alors qu'Alfred essayait de tout son cœur de se convaincre que tout ça n'était qu'un mauvais rêve, qu'il ne s'était absolument pas fait ramener dans le temps à des millions d'années avec comme compagnon Russie, un bruit retentit. Le bruit se répéta plusieurs fois de plus en plus fort et Alfred comprit qu'il s'agissait des bruits de pas d'un animal énorme.
Il regarda Ivan qui semblait tout aussi perturbé que lui :
« - Déjà vu Jurassic park ? »
Ivan hocha la tête.
Une créature plus grande qu'eux de quelques centimètres, mais avec des dents infiniment plus tranchantes et des griffes bien plus dangereuses, s'arrêta devant eux. Ce dinosaure, puisque c'en était un, avait l'air encore plus menaçant que Suède quand on s'approchait un peu trop de Finlande.
Il entendit Ivan soupirer :
« - On est mort »
Ok, je sais que c'est la pire fic cliché, avec les deux personnages coincés ensemble! Olala! J'espère que j'arriverai quand même à vous surprendre!
Sinon... Ah ouais, historiquement, cette fic va être du gros n'importe quoi. Je sais qu'il y a différentes périodes préhistoriques et que typique, les Tyrannosaures n'ont pas vécu en même temps que les Vélociraptors, mais comme cette fic n'est qu'un divertissement, je vais prendre des libertés! :B
Merci à ceux qui auraient lu cette intro en entier, et si certains d'entre vous reviewent, merci à deux mille pour cent sa mère. YEAH RIGHT. J'ai tendance à pas supporter les auteurs qui font du chantage etc, (genre pas de chapitre avant X reviews!) Mais c'est vrai que ça fait toujours vraiment vraiment plaisir :B alors si certains d'entre vous se donnent la peine de laisser un mot MERCI JE VOUS LÈCHE LE COU! :D
(Je publierai une autre fic à chapitre un de ces quatre, et je vais de ce pas, continuer d'écrire un OneShot RusUS :B - Désolée je pollue vraiment hem-)