Titre: War Drums
Auteure : Lumberchuck
Traductrice : Elizabeth Mary Masen pour la VF
Spoilers : Peu si ce n'est une partie de la vie du Major Whitlock
Rating : K+
Genre(s) : Romance/Général
Disclaimers :
-Tous les personnages, lieux et autres appartiennent à Stephenie Meyer .
-Les idées de cet one-shot sont deLumberchuck
-L'auteure fait cette fanfiction par plaisir d'écrire et ne gagne rien si ce n'est des reviews en écrivant cette histoire.
Notes :La version originale est disponible en lien sur mon forum de Traduction. N'hésitez pas à aller reviewer la Version Originale.
Jasper Whitlock était un soldat.
De la racine sale de ses cheveux blonds aux semelles maculées de boue de ses bottes, il était un soldat confédéré de la tête aux pieds.
Jusque au moment de son tout dernier battement de cœur.
Et puis il devint un soldat d'une nature bien différente
L'objectif resta le même. Tuer l'ennemi.
Les règles appliquées, néanmoins, furent pires.
Les membres et les crocs remplacèrent les mousquets et la poudre à canon.
La honte que lui inspirait cette boucherie remplaça le patriotisme.
Le venin remplaça le sang
Le granit poli remplaça les calles de ses mains de travailleur.
C'était comme s'il avait traversé un voile.
Les vivants ne se battaient plus contre les vivants
Maintenant les morts se battaient contre les morts.
Les tambours de la guerre martelaient son crâne, le poussant en avant, l'enchaînant à Maria, l'enchainant aux combats et aux carnages.
Puis il partit.
Mais les tambours continuaient de résonner en lui.
Une nouvelle fois son combat changea.
Son ennemi était devenu lui-même.
Sa soif le rendant faible, inhumain.
Mais le combat l'usait, avec acharnement. Le climat émotionnel le brisait.
Jasper Whitlock était persuadé qu'il serait toujours un soldat.
Comme il errait dans les rues de Philadelphie un jour de pluie, les tambours hantaient toujours son esprit sans interruptions comme il combattait la soif.
Les corps autour de lui vibraient de vie.
Le liquide vermeil sacré pulsait dans leurs fines veines.
Et le soldat se battait toujours.
Il retint sa respiration et entra dans un petit café au grand jour.
Elle sauta du haut tabouret proche du comptoir sitôt qu'il entra et allait directement le voir.
« Vous m'en voyez désolé, Madame. »
Elle tendit la main, il la prit sans réfléchir à ce qu'il faisait.
Pour la première fois depuis presque un siècle il ressentit l'espoir.
Les tambours s'étaient tus.
La guerre était finie.
Il était enfin chez lui.