Disclaimer: Hidekazu Himaruya

Persos: France/Francis, Canada/Matthieu, Angleterre/Arthur

Paring: Fruk

Genre: Family, Romance, Humour...

Rating: Je ne sais pas trop...Je mets T par précaution


Chapitre 1: Savon

Il était grand, il était fort, il n'avait peur de rien. C'était un pirate, un combattant fort et sans peur, qui commandait à un équipage féroce. Il avait coulé l'Armada espagnole grâce à ses talents, il avait battu Antonio. Tout allait bien, il avait le contrôle des mers, tout allait bien d'accord? Il ne craignait rien ni personne, se battait avec un acharnement qui effrayait ses adversaires...pourquoi s'était arrivé alors? Il avait un traitre parmi ses hommes, ce n'était pas possible...et il commençait à se demander ce qu'il avait bien pu faire pour mériter cela.

Alors comment avait-il pu se faire avoir de la sorte par France? Il le battait souvent en plus alors comment lui, le terrible pirate qui faisait trembler le conquistador, pouvait se faire capturer ainsi par ce stupide corsaire pervers hein? Il n'avait vraiment pas de chance, ce n'était pas juste. Il devrait l'écraser, l'humilier, le tabasser à mort, le faire plier devant lui...ce serait plutôt à lui de le boucler dans SA cale. Et là il pourrait lui faire payer tout ça jusqu'à ce qu'il crie grâce...hinhinhin

Sauf que vu sa situation, ce n'était pas prêt d'arriver...

Au moins ses hommes n'avaient rien eu mais l'avaient vu se faire humilier comme jamais, trainer par une oreille dans la colonie française, sous les rires des soldats français. Ses pirates, eux, devraient rester sur le bateau en attendant qu'il revienne, parce que l'autre allait le relâcher...enfin il l'espérait...NON son rival avait intérêt à le relâcher ou il allait souffrir, vraiment...

Francis, lui, semblait ravi de la situation et cela n'avait rien d'étonnant: «Tu as été très vilain Arthur, tu es dans une zone française, à proximité de ma colonie...violation de territoire, même maritime, ce n'est pas bien! Et en plus tu te bats en étant blessé, ce n'est pas bien non plus!» Rit le français en passant sa main dans les cheveux du plus jeune blond. Un chapelet d'insultes fut sa réponse et l'anglais lui flanqua son poing dans la figure ou tout du moins essaya, sans réussir: «Quel langage mon cher!» La porte de la maison où vivait le petit Canada se referma derrière eux. «Enfin à la maison! Veux-tu boire quelque chose Arthur?

- Lâche mon oreille tout de suite ou tu vas te prendre un coup de poings dans le ventre!»

Haussement de sourcils de la part de l'autre qui souriait pourtant toujours, amusé par la crise de nerfs de ''son petit lapin'', comme il l'appelait lorsqu'il étaient enfants: «Quelle agressivité...» Il obtempéra pourtant et le plus jeune frotta aussitôt son lobe douloureux.

La digue craqua et le britannique hurla ensuite: «ET RENDS MOI MES ARMES, MON PISTOLET COMME MON EPEE OU JE T'ETRANGLE!»

Cette fois le français commença à être également agacé: «Chut! Mon petit Matthieu doit encore dormir! Ne le réveille pas!

- RIEN A...»

Une claque sur la tête le fit grimacer. Il lança un regard noir à son rival, refoulant sa colère. Il fut incapable de ne pas piquer sa crise et se mit à hurler tout son répertoire d'injures à la tête de son ennemi qui semblait de moins en moins joyeux, de plus en plus agacé lui-aussi.

Une poigne de fer l'attrapa par les cheveux et il glapit de douleur «WHAT ARE YOU DOING, BLODDY WANKER?»

L'autre ne répondit pas et l'entraîna vers la cuisine sous les cris de rage de son captif «Je pensais te soigner d'abord mais je vais commencer par cela finalement...

- WHAT?» Quand il vit ce que tenait le français il poussa un hurlement autant de rage que d'autre chose.


En haut, un petit garçon, qui semblait avoir dans les 4 ou 5 ans physique se réveilla en baillant, se frottant ensuite les yeux. Il avait entendu crier et avait d'abord eu peur mais la voix de son papa était ensuite parvenue à ses oreilles, donc rien à craindre. Son papa était revenu!

La joie l'envahit et il sauta de son lit, sa longue chemise/robe blanche le couvrant chaudement et il descendit les escaliers en courant, tenant la patte de son ours de sa main gauche.

- «PAPA!»

Il bondit dans les bras de l'homme dans faire attention à l'autre, penché sur un sceau et toussant...ce ne fut que quand l'autre cracha une bulle de savon que l'enfant s'aperçut de sa présence.

Il le connaissait, il l'avait déjà vu une fois...alors il demanda, comme n'importe quel enfant curieux, ce qui se passait: «Pourquoi monsieur Kirkland crache des bulles de savons?

- Tu te souviens de ce que je disais concernant le langage châtié et les insultes?

- Que si je disais de vilains mots, tu me laverais la bouche avec du savon!» Fit le petit canadien un grand sourire aux lèvres, puis il regarda le pirate «...il a dit de mauvais mots alors? C'est pour ça que tu l'as puni?

- Parfaitement et si tu en as entendu ne les répètes pas!» Il prit son petit garçon sur ses genoux «Ce pirate est un très méchant pays! Il a été trop gâté dans son enfance, résultat il n'est qu'un adolescent avec un horrible caractère maintenant!» Expliqua-t-il tandis que le petit hochait la tête avec compréhension devant la simplicité des mots employés.

Son père omit, bien sûr, de préciser, qu'il avait un peu trop gâté lui-même Arthur lorsqu'ils étaient tout deux enfants, ravi d'avoir enfin un ami après des décennies de solitude.

Mais il n'était pas responsable du mode «Sale gosse» de son rival non plus.

C'était surement la faute d'Irlande, il n'avait pas flanqué assez de fessée à son petit frère dans leur jeunesse.

- «Je te hais Francis!» Cracha Arthur entre deux hoquets, s'essuyant la bouche avec colère. «Tu n'es rien qu'un sale...» Il cracha deux bulles de savon et devint couleur écrevisse sous la honte qu'il ressentit. Il allait lui faire payer ce coup-là, et tant pis si ça prendrait du temps, il se vengerait de cette humiliation savonneuse.

Son geôlier agita l'index devant son nez: «Tututu pas de langage coloré devant mon fils s'il te plaît, et je te signale à tout hasard que j'ai encore de quoi faire plusieurs 'corrections'.» Son sourire s'élargit à voir le tressaillement du jeune homme de face de lui.

- «I really hate you!» Siffla l'anglais au bords de la crise de nerfs (mais pas masochiste et ne voulant pas revivre le ''nettoyage'') et empli de plusieurs idées de vengeances perverses ou sadiques selon le moment.

- «Ca ne doit pas être drôle de cracher des bulles!» Remarqua le petit garçon en fronçant les sourcils, serrant son ours dans ses bras. Il se promit qu'il ne serait jamais grossier, le savon ça n'avait vraiment pas l'air bon.

- «Maintenant...Mattie, mon trésor, tu veux bien aller m'attendre dans le salon? J'ai allumé le feu, il doit faire bien chaud et je vais vite revenir pour te préparer un petit quelque chose à manger. Arthur, tu vas me suivre dans la salle d'eau, je vais soigner tes blessures puis tu iras te reposer!

- WHAT? NEVER! Et je pensais être ton prisonnier! Arrêtes de me traiter comme un invité!» s'écria le pays insulaire tandis que l'enfant sautillait joyeusement jusqu'à la pièce principale en disant que c'était merveilleux parce que papa était là et allait faire à manger pendant plusieurs jours.

Francis eut un sourire encore plus large: «Exact, oublie la formule de politesse et prend ça comme un ordre! Pas la peine de dire que tu me hais, je m'en doute!

- Je me vengerais!

- C'est ça! Quand tu seras sorti du territoire français!» répliqua son rival en lui emboitant le pas. Il omit de préciser à Arthur qu'il ne le retenait pas prisonnier et qu'il pouvait partir s'il voulait.

C'était bien plus drôle comme ça non?

A Suivre