Ton seul crime a été de m'aimer

Résumé : Edward et Bella vivaient d'un amour incommensurable jusqu'au jour où celle-ci doit se rendre à un stage de littérature. Il lui pose donc une colle : choisir entre eux ou la littérature. Elle part et il redevient celui qu'il était avant de la rencontrer. Mais elle revient ...

Disclamer : Les personnages appartiennent à Stephanie Meyer.

Je compte publier toute les deux semaines.

Merci à Punkie1001 de m'avoir corrigé

Chapitre 1 : Tout était redevenu comme avant

Cela fesait déjà plusieurs semaines qu'Edward Cullen ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il avait pourtant tout essayer. Il avait bu jusqu'à s'effondrer à terre, fumer jusqu'à oublier son nom, se couper jusqu'à sentir sa douleur s'échapper de lui. Elle revenait toujours et de plus en plus puissante. Il avait alors décidé de reprendre ses vieilles habitudes : les coups d'un soir auquel il avait renoncer un hiver quelques années auparavant.

Ce matin-là ne fit pas exception. Il était là, sur le lit, allongé sur le dos, avec la fille qu'il avait ramené la veille. Il avait de légères cernes sous les yeux dû à cause de son manque de sommeil mais pour lui, c'était bien ainsi. Car dès qu'il réussissait à s'endormir, il revivait la scène de son départ, or il ne voulait plus jamais avoir à revivre ça.

Or, ce matin-là il se considérait comme chanceux, il avait réussit à oublier sa peine pendant quelques heures. Mais ça ne durait jamais vraiment, la douleur qu'il ressentait revenait toujours à l'attaque et elle était plus dure à combattre.

La femme commença à lui prodiguer des caresses, mais cela ne lui apporta aucun réconfort. Celle qui était dans son lit n'était pas celle qu'il affectionnait alors, il s'en dégagea énergiquement pour sortir du lit. Il y avait passé tellement de bon moment, mais avec une autre personne.

Il commença à s'habiller et ce fut à ce moment-là que la blonde choisit d'ouvrir les yeux, grave erreur.

Edward. L'appela-t-elle avec toute la douceur et le calme dont était capable une femme.

Celui-ci ne tourna même pas la tête pour la regarder, il se contenta d'enfiler son pantalon. Il ne se prit même pas la peine de mettre un tee-shirt. Cela lui semblait inutile, il était un brin marginal sur les bords.

Dehors. Répondit-il froidement.

La pauvre femme ne comprit pas ce brusque changement d'attitude. Jusqu'alors, elle avait trouvé Edward Cullen sympathique, il lui avait même offert un verre. Mais elle s'était vite rendu à l'évidence, elle ne le connaissait pas et elle n'était qu'une parmi tant d'autre.

Elle eut instantanément envie de pleurer devant sa mine froide. Elle avait chercher un peu de réconfort la veille et l'avait trouvé … jusqu'à un certain point.

Voilà de quoi était faite la vie d'Edward Cullen depuis qu'il ne voyait plus sa bien-aimée déambuler dans leur appartement, qu'ils avaient achetés deux ans plus tôt au début de leur mariage.

Car oui, Edward Cullen n'avait pas toujours été le type froid et insensible qu'il était aujourd'hui. Pendant près de trois ans, son cœur avait été rempli d'amour, et il l'était toujours.

Il l'avait demander en mariage sur le pont où ils s'étaient rencontrés et elle avait dit oui. Pendant deux ans, ils avaient été mariés et ils en étaient heureux. Ils s'étaient aimés d'un amour incommensurable et ils vivaient d'amour et d'eau fraîche. Son monde s'était alors ouvert à lui, un monde de bonheur et d'amour.

Pourtant, ils étaient tellement différent. Il aimait la musique, elle aimait la littérature. Il était couche-tard, elle était lève-tôt. Il aimait les fêtes, elle aimait le calme. Il aimait la brise glacée du vent, elle détestait ça. Mais il leur avait donné une chance.

Et depuis son départ, Edward Cullen refusait de laisser l'amour guidé sa vie.

Lorsqu'il était encore sobre et qu'il n'était pas dans les bras d'une autre fille, il se disait qu'il avait essayer. Et il avait essayer. Il avait même réussit pendant des années, sa véritable identité n'avait pas reprit le dessus. Il l'avait aimé de toutes ses forces et il se sentait aimé.

Il n'avait jamais connu ça auparavant. Il n'avait pas de famille et les autres enfants l'avait rejeté pour ça. Mais quand il avait rencontré Bella, tout avait changé. Il avait appris à aimer et il avait adoré ça.

Edward Cullen avait été abandonné par ses parents à sa naissance et il avait passé son enfance à passer de famille d'accueil en famille d'accueil. Il était très vite devenu un petit dure, sans doute dû aux manques d'une attention maternelle.

Mais il s'y était habitué, et il avait vite remplacé ce manque d'amour envers lui par des bagarres, par les filles …

À six ans, on avait du mal à le commander. Tout de monde avait laissé couler, prétextant que l'adoption l'attristait et que c'était un moyen de se protéger mentalement. À quinze ans, il coucha avec une fille pour la première fois. Elle s'appelait Rachelle et c'était la reine des pom-pom girls.

À son évocation, Edward laissa s'échapper un sourire en se remémorant le moment où celle-ci avait appris qu'il avait couché avec la moitié de son équipe de pom-pom girls. Il l'avait toujours su : les filles qui agitaient des pompon, ce n'était pas pour lui. Mais il n'avait pas su résister à la tentation.

À six-sept ans, c'était un véritable bad-boy. Il fumait, buvait et surtout, toutes les filles lui courraient après.

Toutes sauf une, Bella.

Ces deux-là s'étaient rencontré sur le pond au dessus de la rivière, lorsqu'il avait dix-huit ans. Edward y venait souvent pour réfléchir, et il semblerait que ce soir-là, Bella avait eu la même idée.

Ça avait été le coup de foudre de son côté. Il avait eu du mal à l'avoir mais il l'avait eu. Il avait du batailler pendant des mois, mais ils étaient ensemble pour son dix-neuvième anniversaire. Et à cette époque, il ne comptait plus la laisser s'échapper. Tout cela lui semblait déjà très loin.

Je t'aime. Avait-il dit pour la première fois alors qu'il s'embrassaient à en perdre l'halène.

Ça avait été la première fois qu'il avait ouvert son cœur à quelqu'un et il en avait été fier lorsqu'elle avait répété ses paroles. Il lui avait alors fait l'amour tendrement cette nuit-là, ça avait été magique.

Mais aujourd'hui, ça ne fesait qu'amplifier la douleur qu'il ressentait à présent.

C'était toujours à elle qu'Edward Cullen pensait quand, en plein nuit, il serrait dans ses bras la femme avec qui il dormait. C'était la même histoire chaque nuit. Et cela fesait toujours le plaisir de ses compagnes mais le lendemain matin, il redevenait aussi froid qu'il l'était avant de la rencontrer et elles savaient qu'elle n'étaient qu'une parmi tant d'autre.

Il avait tenté de redevenir insensible et il y était parvenu. Rien ne l'affectait plus, ni la douleur physique ni le reste. Plus rien ne lui causait du chagrin, sauf Bella. Elle restait son unique point faible. Lorsqu'il pensait à elle, son visage d'ordinaire si froid et insensible laissait place à un visage rempli d'amour et de tristesse. Mais il s'en voulait de continuer de penser à elle, alors de la colère prenait place devant tout le reste.

Il savait qu'elle le tuerait un jour et il était heureux de savoir qu'il mourrait pour quelqu'un qu'il aimait réellement.

… car elle était la seule qu'il n'avait jamais aimé. Il n'avait pas de famille même s'il avait toujours rêvé d'en avoir une à ses côtés pour le soutenir.

Bella avait été sa roue de secours pendant des années. Et quand elle avait dit oui devant l'autel, il n'avait jamais été plus heureux qu'en cet instant.

Il avait même voulu avoir un enfant avec elle, mais elle ne cessait de lui répété qu'ils n'étaient pas prêts. Aujourd'hui, d'un côté, il l'en remerciait. Mais d'un autre, il se demandait si elle serait resté s'ils en avaient eu un.

Edward Cullen ne put pas boire son café sans voir préalablement recouvert son torse. Son tatouage le narguait. Il ne cessait de penser au prénom de sa bien aimée inscrit sur son cœur avec une encre indélébile.

Il l'avait fait pour ne jamais oublié ce qu'elle lui avait fait ressentir. Et il n'avait pas oublié, il avait l'impression qu'on lui arrachait son coeur qui battait déjà beaucoup moins frénétiquement dans sa poitrine. Mais quand il savait l'encre inscrit sur sa peau, il avait l'impression que celle-ci le brûlait.

Il ne pourrait jamais oublié la douleur qu'il ressentait, seul dans leur appartement.

Il se souvenait encore de la réaction de Sella quand elle avait vu son nom sur le cœur de son mari. Elle l'avait traité de fou pour ensuite lui demander s'il avait eu mal... et il avait fini la nuit dans ses bras...

Aujourd'hui, il lui fallait trouver une explication quand ses conquêtes lui demandaient qui était Bella. Il avait toujours réussit à s'en sortir, mais il lui était arriver d'inventer des excuses bidons. Une fois, il avait dit que c'était le prénom de sa petite sœur qui était morte à sa naissance. Lorsque la fille avait entendu ça, elle l'avait laissé faire tout ce qu'il voulaient de son corps. Elle l'avait cajolé toute la nuit pensant le réconforter. Mais lui ne fesait que de penser que même s'il avait eu une petite sœur morte, la douleur aurait été la même, alors il l'avait laissé faire.

Edward Cullen n'était pas seulement attristé d'avoir perdu sa femme, il nourrissait aussi une haine sans nom contre elle. Il avait beau l'aimé, il ne pouvait pas oublié qu'elle n'avait pas tenu la promesse qu'elle lui avait faite devant le prêtre. Elle lui avait fait avoir confiance en l'amour et lui, il l'avait cru.

Il s'en voulait maintenant d'avoir été si faible devant elle. Lui autrefois si volage était devenu un homme respectable. Elle avait transformer le jeune arrogant qu'il était alors.

Mais elle lui avait menti, elle était parti.

Il ne pouvait s'empêcher de se dire que s'il ne l'avait pas forcé à faire un choix, peut-être aurait-elle été encore avec lui. Mais il finissait toujours par se dire que maintenant, c'était trop tard. C'était fini entre eux. Elle l'avait quitté.

Il se souvenait encore de cette soirée. Elle lui avait annoncé plus tôt dans la journée qu'elle avait été accepté dans un stage de littérature. C'était la chance de sa vie, il le savait. Il se souvenait encore du sourire qui illuminait son visage lorsqu'elle le lui avait annoncé. Il avait été fier d'elle et il voulait qu'elle réalise ses rêves. Mais il avait vite changé d'avis quand elle lui avait dit qu'elle partait 3 mois et que son correcteur, Jacob, l'accompagnait.

Il lui avait alors dit de ne pas y aller – il savait pertinemment que Jacob Black était fortement attiré par elle – et elle lui avait répondu que c'était la chance de sa vie. Il lui avait alors parlé de Jacob en haussant la voix mais elle niait. Il lui avait fait une crise mais rien n'y avait fait.

Il n'avait pas eu le choix, il lui avait demander de choisir entre eux ou la littérature. Mais pour lui, il lui demandait de choisir entre lui et Jacob. Elle était parti, elle l'avait choisi lui.

Il avait essayer de faire disparaître la douleur de cette trahison, mais rien n'avait fonctionné. Même quand il avait repeint grossièrement une partie de leur chambre en rose pâle sous prétexte qu'elle détestait cette couleur. Même quand il avait tapé de toutes ses forces dans le mur du salon pour ce punir, et il y avait laissé des trous.

Il s'en voulait de l'avoir trop aimé. Elle lui avait donné son amour, certes. Mais pour lui qui n'avait jamais connu ça, il avait laissé ses sentiments pour elle prendre une trop grande place dans son cœur.

Il avait lui aussi eu plusieurs opportunités de carrière grâce à son piano mais il les avait tous refuser sans même lui en parler car il ne voulait pas se séparer d'elle. Et elle était parti à la première occasion …

Et au lieu de passer ses soirées à caresser ses cheveux à lui répété qu'il l'aimait, il les passait dans un night-club, picolant comme jamais, et il cherchait la fille qui le réconforterait pendant la soirée.

Tout était redevenu comme avant.

Edward Cullen refusait de penser qu'elle était désormais une ex. Pour lui, elle restait sa femme.

Et je publierais peut-être avant ...