Voici donc différents OS écrit dans le cadre de la 11ème nuit d'écriture du FOF. Vous pouvez retrouver le lien sur mon profil !
Nul besoin de préciser que chaque review est apprécié, savouré, adorè, adulé, etc. ^^
Enjoy ! )
1er thème : gâteau
Fondant, vous avez dit FONDANT ?
« Mione ! » s'exclama Ron avant de me prendre dans ses bras. « Comment vas-tu ? »
Ron, Ronald Weasley de son prénom, parfois un amour, parfois un vrai ventre sur pattes, mais surtout, toujours là au moment où il ne le faut pas.
Avant que je puisse répondre, je fus coupé par une voix venant de la cuisine.
« WEASLEY ! Je peux savoir ce que tu fais ? Personne ne t'a invité il me semble ! »
« Voyons, la furie, tu sais très bien que quand il s'agit de toi, je suis prêt à toutes les impolitesses du monde, » rétorqua le dit Weasley, avant de s'avancer vers la cuisine.
Je n'avais guère envie de servir de tampon entre les deux, alors au lieu de cela, je m'avançais vers Parvati. Elle et Ron étaient mariés depuis voila maintenant trois ans, et bien qu'elle et moi n'ayons jamais été proche au temps de Poudlard, son mariage avec mon meilleur ami nous avait permit d'apprendre à nous connaître et à nous apprécier. Il faut dire que depuis que Lav-Lav n'était plus collé à elle, comme la pauvreté au pauvre, sa compagnie était beaucoup plus appréciable.
« Alors, comment va la furie ? » me demanda t-elle.
« Non, Parvati, tu ne vas pas t'y mettre aussi ? » m'écriais je.
« Désolé Hermione, mais reconnaît que parfois, ses réactions font peur ! »
L'entendre dire ça me rappela l'incident qu'il s'était produit il y a de cela deux jours.
Draco et moi étions sur le chemin de traverse, nous promenant tranquillement, quand dans une vitrine, j'ai aperçu la robe de mes rêves.
Toutes les filles ont au moins vécu ça une fois dans leur vie, ce moment où l'on voit une robe, une jupe, un tee-shirt, bref un vêtement, qu'il nous absolument, hé bien c'est exactement ce que je ressentais devant cette robe.
J'ai donc rapidement traîné Draco vers cette boutique afin de l'acheté au plus vite. A peine nous avions franchi la porte, qu'une des vendeuses se précipita vers nous.
.: Flash-back :.
« Mr Malfoy, quel plaisir de vous ici ! » minauda t-elle.
« Nous connaissons nous ? » répondit-il de sa voix traînante en haussant un sourcil.
« Hum… hé bien, non pas personnellement mais je… » commença t-elle, mal à l'aise.
« Bien. Dans ce cas, voudriez vous vous occuper de ma femme, » ordonna t-il plus qu'il ne le demanda.
.: Fin du flash-back :.
Je dois avouer que j'avais aussi ma part de responsabilité dans cet incident. En effet, j'aurais du me douter qu'il pouvait faire bien pire et bien plus malpoli. Il me fit d'ailleurs le plaisir de le confirmer.
.: Flash-back :.
Faisant peu cas du ton qu'avait employé mon mari, je montrais au plus vite la robe qui m'avait tapé dans l'œil.
La vendeuse m'envoya rapidement aux cabines, tout en me disant qu'elle m'emmenait la robe dans la taille convenue de suite.
Moins de deux minutes plus tard, je me tortillais derrière le rideau afin d'enfiler la dite robe.
Je me rendis vite compte qu'elle ne m'irait pas, j'enlevais donc le peu de tissu que j'avais réussi à faire passer et demandais la taille au dessus à la vendeuse qui attendait près de la cabine.
« Excusez moi Mademoiselle, mais nous n'avons pas plus grand pour cette robe… Peut-être faudrait il vous adresser à des magasins spécialisés, » dit-elle, sans se rendre compte qu'elle venait de signer son arrêt de mort.
Alors que j'affichais un air déçu et que je refermais le rideau afin de me rhabiller, j'entendis Draco s'approchait.
« Parce qu'en plus d'être incompétente, vous êtes idiote ET malpolie, » commença t-il.
Une chose à savoir sur Draco, soit vous l'arrêtait avant qu'il ne s'échauffe trop, soit vous courez à une troisième guerre mondiale.
Malheureusement pour moi, et surtout pour cette pauvre fille, j'étais en train de me battre avec mon pantalon à ce moment là.
« Il n'y a pas cinq minutes, je vous ai dit de vous occuper de ma femme, MA FEMME, » reprit-il. « Est-ce que cela à un sens pour vous ? C'est madame, non pas mademoiselle, et de surcroît Madame Malfoy ! »
« Je… je suis… » tenta la vendeuse.
« Taisez vous ! Je ne crois vous avoir donné le droit de parler ! » la coupa t-il. « Comment osez vous dire à MA femme de s'adresser à des magasins spécialisés ? Ma femme souhaite la taille au dessus et aurait du l'avoir, sans devoir aller ailleurs, et surtout sans se faire insulté par une petite vendeuse sans cervelle ! Vous pouvez être sûre d'une chose, je vais me faire un plaisir, » susurra t-il, « oui, vous avez bien entendu, un plaisir, de vous faire renvoyer ! »
La pauvre fille tremblait de peur, j'avais presque de la peine pour elle. Je décidais donc d'attraper le bras de Draco pour le tirer hors de la boutique avant qu'il ne puisse faire pire. Car, oui, il pouvait faire pire !
.: Fin du flash-back :.
« La terre appelle Hermione ? » dit Parvati en agitant sa main devant mes yeux.
« Oh, excuse moi, j'étais dans mes pensées, » répondit-je.
« C'est ce que je vois, à quoi pensais tu ? »
« Crois moi tu ne préférerais pas le savoir… » soupirais je en repensant au mauvais caractère de mon Draco. « Que dirais tu d'aller à la cuisine avant que Ron ne mange tout le gâteau que Draco a fait ? » continuais je en l'amenant vers la susnommée cuisine.
« Oh, Draco a fait un gâteau ? Tant mieux, j'adooore sa cuisine ! » s'exclama t-elle.
On venait tout juste d'entrer dans la cuisine et nos maris respectifs se tournèrent vers nous en l'entendant.
« Enfin quelqu'un qui apprécie à sa juste valeur mes talents culinaires, » dit Draco en venant saluer Parvati. « Installez vous mesdames, j'apporte le chef d'œuvre. »
Ah Draco… Toujours si modeste… Enfin, ne lui dites pas, mais ça cuisine est réellement à damner un saint !
« Alors, Ron, Parvati, bien que vous voir est toujours un plaisir, que nous vaut votre venue ? » demandais je.
« Une bonne nouvelle ma Mione, une bonne nouvelle, » commença Ron, mais il s'arrêta vite lorsque Draco posa une part de gâteau devant lui.
Je me tournais alors vers Parvati tandis que Draco prenait place à côté de moi et que Ron se jetait sur sa part comme s'il n'avait pas mangé depuis des jours.
« Voila, nous avons apprit hier que j'étais enceinte, » dit-elle.
« Vraiment ? C'est merveilleux Parvati ! » m'écriais je en la prenant dans mes bras.
Je me tournais vers Ron pour faire de même, mais en voyant comment il mangeait, je me reculais rapidement.
« Merci Mione, c'est gentil. Mais ce n'est pas tout, voila, Ron et moi on s'est dit que… » commença Parvati.
« Malfoy, je dois avouer que ton gâteau est super, si fondant ! » la coupa Ron, la bouche pleine, en postillonnant.
Draco fronça les sourcils et ses yeux se rétrécirent.
« Fondant ? Tu viens de dire FON-DANT ? » s'exclama t-il.
« Quoi Malfoy ? Tu ne vas pas me jouer La furie, le retour parce que j'aime ton gâteau ? » demanda mon futur défunt meilleur ami.
« WEASLEY ! » cria Draco. « CE FOUTU GATEAU NE DOIT PAS ETRE FONDANT ! C'EST UN MOELLEUX, UN PUTAIN DE MOELLEUX AU CHOCOLAT ! »
Digne d'une drama-queen, il renversa sa chaise, quitta la pièce d'un pas rapide, monta les escaliers et claqua la porte de notre chambre en s'exclamant,
« Personne ne me comprend jamais ! »
Ron semblait complètement perdu. Parvati elle semblait amusée. Et moi, disons que moi j'avais l'habitude de ses crises une à deux fois par semaine.
Je me tournais alors vers Parvati et lui murmurais à l'oreille,
« Parfois, je me demande si ce n'est pas lui qui porte notre enfant... »
