Auteur : BookwormBaby2580

Traductrice : Moi

Spoilers : -

Rating : M

Genre(s) : Hurt/Comfort/Romance

Disclaimers : Tout l'univers des Cullen appartient à Stephenie Meyer. L'histoire que vous allez lire appartient à BookwormBaby2580. Quand à moi, je ne suis qu'une humble traductrice.

Bêta : GingerRin... Merci Marine!

Notes : Pour ceux que ça intéresse de lire cette histoire en version originale, le lien se trouve dans mon profil.

Je rappelle que vous pouvez désormais me trouver sur Facebook sous le nom de Saw Trombone... Si vous voulez discuter de mes fics ou vous tenir au courant de ma vie :D Vous êtes les bienvenus!

- Chapitre 10: River of Dreams -

-PoV Bella-

"Comment tu t'es fait ça?" me demanda Edward en faisant un signe de la tête vers le bandage sur ma main.

"J'ai cassé une assiette en faisant la vaisselle," lui dis-je en fermant mon casier. Ce n'était pas exactement un mensonge.

Il ricana. "Tu es un accident ambulant, Bella Swan," sourit-il en m'accompagnant à la cafétéria. Il se tenait un petit peu trop loin de moi encore une fois, tout comme il s'était assis un petit peu trop loin de moi toute la semaine. Je commençai sérieusement à me demander si je sentais mauvais.

Je décidai de régler la question une bonne fois pour tout...pas que j'ai souvent obtenu des réponses aux questions que je lui posai. "Edward, est-ce que je pue ou quelque chose?" lui demandai-je.

Il éclata de rire. "Pardon?"

"On dirait que tu essayes de rester assez loin de moi pour ne pas me sentir."

Il sembla trouver ça encore plus drôle. "Vraiment? C'est ce que tu penses?"

"Qu'est-ce qu'il y a de si drôle?" lui demandai-je. "Je commence à être complexée, tu sais."

Il essaya de garder un visage impassible, mais un sourire força ses lèvres à s'étirer. "Je t'assures, Bella, que tu ne sens pas mauvais." On rejoignit la petite file d'attente au comptoir pour acheter de la nourriture que je mangerais et avec laquelle il jouerait.

"Alors pourquoi t'es toujours si loin de moi?" lui demandai-je.

"Je suis désolé," me dit-il, les yeux pétillants. "Je ne me sens pas très bien, et j'ai peur d'être contagieux. Je ne voulais pas te donner l'impression que ton hygiène n'était pas satisfaisante."

"Bien," m'exclamai-je, soulagée. "Et tant qu'on est dans cette lignée d'honnêteté et de communication, j'ai une autre question."

Il haussa un sourcil inquisiteur.

"Comment ça se fait que tu n'aie pas été réduit en bouillie par le van de Tyler?" demandai-je à voix basse pour que les gens autour de nous ne nous entendent pas.

"L'adrénaline," me répondit-il rapidement avant de me faire un sourire moqueur.

"Tu t'en tiens à cette histoire, hein?" lui demandai-je alors qu'on arrivait aux présentoirs et qu'on se servait.

"Aussi amusante que soit ton histoire d'adamantium, Bella, j'ai bien peur que la vérité ne soit qu'une stupide histoire d'adrénaline."

"Ouais? Ben je pense que tu me racontes des conneries," lui dis-je. "Tu me mens, et sans aucune bonne raison."

Edward me regarda calmement alors qu'on s'installait à notre bout de table habituelle. "Je t'assures, Bella," me dit-il solennellement, "que j'ai une excellente raison."

"Et c'est quoi cette raison?" lui demandai-je.

Ses yeux dorés percèrent les miens. "Si qui que ce soit découvrait l'identité de mon alter-ego, leur vie serait en danger," me dit-il d'une voix très sérieuse.

Je levai les yeux au ciel et lui jetai un bout de pain. "Okay, alors dis-moi," le défiai-je. "Pourquoi tu ne me fais pas assez confiance pour me dire la vérité?"

Il fronça les sourcils. "Ce n'est pas une question de confiance," me dit-il sincèrement. Il sembla sur le point de continuer mais une voix aiguë nous interrompit.

"Est-ce que ça vous dérange si on se joint à vous?" demanda sa sœur, Alice, en se glissant derrière lui pour s'asseoir à côté de lui. Un plateau apparut à côté du mien, et Jasper s'installa à côté de moi en me faisant un sourire chaleureux.

Et je veux dire chaleureux. Rien que regarder son visage m'emplissait de chaleur. Il était définitivement charmant, et je ne pus pas m'empêcher de lui sourire en réponse.

"Ça ne me dérange pas du tout." Je m'adressai à eux deux mais j'étais encore en train de sourire à Jasper.

Comment ça se faisait que toute la famille était si belle? S'ils avaient vraiment été les enfants du Dr. Cullen, j'aurais pu mettre ça sur le compte d'excellents gènes, mais vu que ce n'était pas le cas, il ne semblait pas y avoir d'explication naturelle à ça.

A moins, là encore, que Carlisle et Esme Cullen n'aient accepté d'adopter que des enfants très séduisants.

Je repoussai rapidement cette pensée. Je ne voulais pas penser que le Dr. Cullen puisse être ce genre d'homme. Il ne jugerait jamais quelqu'un sur son apparence seulement. Il était un Mike Brady des temps modernes, en moins cliché et en bien plus incroyablement attirant. Mon cœur s'emballa à cette pensée.

Jasper me regarda bizarrement. "Est-ce que ça va?" me demanda-t-il.

"Ouais, bien sûr," lui dis-je en essayant d'ignorer la vague de désir qui semblait toujours me submerger à la simple pensée de Carlisle Cullen.

Il haussa un sourcil à l'attention d'Edward, et ils échangèrent un coup d'œil avant que Jasper n'attrape la main d'Alice par-dessus la table.

Je cherchai rapidement un autre sujet de conversation. "Tu passes ton bac cette année, n'est-ce pas, Jasper?"

Il se tourna vers moi avec un petit sourire et il hocha la tête.

"Est-ce que tu as déjà décidé ce que tu vas faire l'année prochaine?"

"Pas encore," murmura-t-il. "J'ai rempli des dossiers d'inscriptions pour l'université, mais les lettres de réponses n'arriveront pas avant le printemps."

"Est-ce que tu as une université bien particulière en tête?" lui demandai-je.

Il secoua la tête. "Pas vraiment. Juste une fac avec un bon programme d'histoire."

"C'est ce que tu veux étudier?" lui demandai-je.

Il hocha la tête.

"Jasper est une encyclopédie ambulante sur la Guerre Civile," me dit Alice, ses yeux dorés le taquinant juste un peu. Apparemment, c'était une sorte de blague que je n'avais pas compris.

"Et toi, Bella?" me demanda Edward. "Est-ce que tu veux aller à la fac?"

Je baissai les yeux sur mon plateau et secouai la tête. "Finir le lycée est tout ce à quoi je peux penser pour le moment," lui dis-je. J'essayai de paraître nonchalante, mais je souffrais à l'intérieur. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour pouvoir aller à l'université. Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir le genre de parent qui ouvre un compte pour les études supérieures de leurs enfants.

Jasper me regardait avec une expression calculatrice sur le visage, et de temps en temps, ses yeux se posaient sur le visage d'Edward. Je pourrais jurer qu'ils avaient une conversation silencieuse.

Une conversation à mon sujet.

Quelle grossièreté.

"Sûr, mais il y a bien quelque chose après le lycée," insista Edward. "Et on raconte que c'est à l'université qu'il y a les fêtes les plus folles."

Je haussai les épaules. "Je suppose que je ne suis pas vraiment une fêtarde."

Alice leva les yeux au ciel. "Ravie de constater que tu sais quelles sont tes priorités, Edward." Elle se tourna vers moi et fronça le nez. "Tu sais, tu devrais vraiment y réfléchir," me dit-elle. "Entre les bourses, les prêts...il y a toujours moyen de s'arranger."

Je haussai les épaules et baissai à nouveau les yeux sur mon plateau. "J'ai encore un an avant de pouvoir commencer à m'inscrire."

"Carlisle m'entraîne aux tests d'aptitude des université," me dit-elle joyeusement. "Est-ce que ça te dirait de venir t'entraîner avec moi à l'occasion?"

Mes yeux s'écarquillèrent. Me donnait-elle vraiment une bonne raison de sortir de chez moi et une opportunité de passer du temps avec le délicieux Dr. Cullen? Le Dr. Carlisle Cullen, avec ses yeux chaleureux et sa peau froide... "J'adorerais ça," soufflai-je avant même de m'en rendre compte.

Jasper et Edward échangèrent un autre regard.

"Quoi?" leur demandai-je, finalement exaspérée.

"Pardon?" me demanda Edward avec une expression innocente sur le visage.

"Pourquoi vous n'arrêtez pas de vous regarder comme ça?"

"Comme quoi, Bella?" Il jouait encore à l'idiot. Stupide Edward Cullen et ses stupides mensonges.

"Rien," marmonnai-je, frustrée. "Alors, est-ce que toute votre famille a des troubles de l'alimentation ou quoi?"

Ils me regardèrent tous avec surprise.

Je haussai un sourcil et fis un geste de la main vers le pain qu'Edward était en train de réduire en miette, la soupe qu'Alice touillait sans s'en rendre compte, et la salade que Jasper piquait de sa fourchette.

"Aucun de vous ne mange, et Edward, je m'assieds tous les jours avec toi et je ne t'ai jamais vu manger quoi que ce soit."

Edward se pencha en avant. "En fait, Bella," me dit-il d'une voix basse, "Si on mange après onze heure du matin...on se transforme en gremlins."

Je levai les yeux au ciel. "Tu te crois si drôle."

"C'est toujours mieux que ta fixation sur l'adamantium," ricana-t-il.

"Sérieusement, pourquoi vous mangez jamais?" insistai-je.

"Est-ce que tu peux nous en vouloir?" me demanda Alice. "La nourriture est horrible ici. C'est comme de la nourriture de prison."

"Alors pourquoi vous en achetez?" répliquai-je.

Jasper me fit un sourire sarcastique. "Parce qu'autrement les gens vont se demander si on a des troubles de l'alimentation," me dit-il avec un clin d'œil.

Edward sourit. "Esme est une excellente cuisinière," me dit-il. "Elle nous a habitué à ne manger que de la nourriture de gourmet, et on ne peut vraiment pas avaler ce qu'ils servent ici. On mange à la maison."

"C'est vraiment dommage que tu ne puisses pas venir dîner demain soir," me dit Alice. "Tu l'aurais vu par toi-même."

Je haussai les épaules. "Désolée."

"Est-ce que tu as autre chose de prévu?" me demanda-t-elle.

Je hochai la tête en mâchouillant une carotte.

"Qu'est-ce que tu as de prévu?" insista-t-elle.

"Euh...je vais pêcher," lui dis-je, en changeant un tout petit peu la vérité. "Avec un ami de Charlie."

Edward haussa un sourcil incrédule. "Tu aimes pêcher?"

"Pas vraiment," marmonnai-je.

"Alors n'y vas pas," me dit Alice, d'une voix joyeuse. "Comme ça tu pourras venir dîner."

J'en avais tellement envie que je pouvais le goûter sur ma langue. Charlie serait absent tout le week-end. Il n'aurait même pas à le savoir. "Ça ne vous dérangerait pas?" demandai-je.

"Bien sûr que non!" s'exclama Alice. "Tu devrais venir passer la journée chez nous. Carlisle m'a promit qu'il passerait un peu de temps avec moi demain pour m'aider à préparer mes tests, donc on pourra faire ça aussi."

Edward me fit un sourire. "Viens, s'il te plaît," insista-t-il.

Je haussai les épaules, gênée. "Okay. Ça sera marrant."

Prochain chapitre : I Don't Want to Miss a Thing

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