THE EVAN'S COMPANY

Posté le : 03 Décembre 2011. Je suis sans doute atteinte d'une névrose, qui me pousse à n'écrire que des histoires 24 chapitres. Sans le vouloir.

Rating : MA, semblerait-il

Genre : Romance, puisqu'il faut vraiment en donner un... UA. Slash. Blablabla.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K Rowling Ce que j'en fais, sort tout droit de mon imagination complètement loufoque.

Note d'auteur :

Fin (n.f.) : 1. Moment où se termine quelque chose, limite, terminaison.

But vers lequel on tend.

Est-ce que cette fin était mon but ? D'une certaine façon oui. J'ai réalisé quelque chose du début à la fin, et j'en suis fière. D'un autre côté, j'aurais aimé que cette histoire ne prenne jamais fin. J'aurais aimé continuer indéfiniment.

Finir cette histoire, c'est dire au revoir à des milliers de choses. Vous saviez que parfois, sans même m'en rendre compte, j'écrivais « The Evan's Company » sur mes feuilles de cours ? Que sur certaines d'entre elles j'ai même des bouts d'histoire, des répliques que j'avais peur d'oublier ? Vous saviez que je ne peux plus prendre un vinyle dans les mains sans penser au Harry de cette histoire ? Au Harry que j'ai imaginé, un peu alcoolique, pas mal paumé, rempli d'amour... Ce Harry là, il me suit partout. Si j'écoute Élisa de Gainsbourg ou que j'entends le prénom Anna, j'ai un petit pincement au cœur. Et puis Draco, le Draco pas vraiment méchant mais qui veut faire croire que si (comme moi), le Draco buté, prêt à tout pour avoir ce qu'il veut, le Draco qui se fout des autres, du moment qu'il n'est pas trop attaché à eux. Parce qu'après c'est finit. Après c'est même pas la peine d'y penser. Après il tuerait quiconque veut leur faire du mal... Ce Draco là, c'est moi. Et je le laisse entre les lignes de cette Histoire.

Le sentiment de vide m'habite déjà. Je l'ai déjà ressenti à la fin de ma première fiction et je crois que je ressentirai toujours ce vide. À chaque fin. Mais je crois aussi que je ne pourrais jamais m'y habituer...

Bien sur, j'ai une autre idée de fiction en tête. Il va me falloir un peu de temps. Pour passer vraiment à autre chose. Pour dire au revoir à cette fiction comme il se doit. Ensuite, je reprendrai une feuille et un stylo et je laisserai parler mon imagination. Au final, je pense que dans peut-être un mois maximum je serai de retour sur .

En attendant, sachez que la plus grande chose que je perd en mettant fin à cette histoire, c'est vous. Vous et vos petits mots qui m'ont toujours remonté le moral. Vous et votre confiance en moi. Bien sur j'en retrouverai sûrement certains sur d'autres histoire, mais rien ne sera plus pareil. Ce ne sera ni mieux, ni moins bien. Juste différent.

Je vous embrasse tous. Je vous remercie. Pour votre soutient. Pour tous les sourires que vous avez fait naître sur mes lèvres. Je vous remercie pour tout. Je vous remercie tous. Même ceux qui ont lu dans l'ombre sans jamais laissé une review, je sais que vous êtes là, quelque part, et j'ai une petite pensée pour vous.

Peut-être cet épilogue ne plaira pas à tout le monde. Encore une fois, j'ai préféré vous offrir un instant de vie plutôt qu'une fin nunuche et dégoulinant d'amour. J'espère que cela vous plaira.

Et un dernière fois, je vous souhaite une bonne lecture.

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Réponses aux reviews anonymes :

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Eichi : Et oui, sérieux. Je poste aujourd'hui l'épilogue, qui représentera donc la dernière publication que je fais pour cette histoire.

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Yamia : Je ne peux toujours pas te répondre, mais en attendant je peux te remercier, ici, pour avoir laissé une review ;)

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Vicky : Alors ça tu vois, ça ne m'étonne même pas. Que tu ais remarqué le « défaut » de cette fin. Abrupte. Tu l'as dit. Surréaliste ? Hum. Je plaide coupable. Le problème, c'est que je ne voulais ni d'une fin déchirante, où James aurait à choisir, j'ai pensé à éliminer Ginny, mais je n'ai pas pu m'y résoudre, j'ai aussi imaginé que sa demande soit tout simplement rejeter, mais je crois que j'ai le goût du scandale. Et je voulais que James ait une vraie réaction. Je voulais aussi que Ginny ait une réaction censée. Enfin. Je voulais beaucoup de chose pour cette fin. Peut-être même un peu trop. J'ai essayé de trouver un juste milieu, mais entre toi et moi, même si le discours de James est tout beau et plein de vérité, j'étais plus pour une bagarre entre Harry et Ron à coup de baguettes magiques, un sort qui tombe accidentellement sur Ginny qui se met à gonfler, elle s'envole, se fait attaquer par une chouette et explose. Ensuite, James, inconsolable prend son baluchon et part faire le tour du monde à dos de tortue de mer. Est-il encore temps de changer la fin ?

Oui, je débloque. Ça ne va plus. Mes révisions ont eu raison de moi. Je me suis battu avec mon livre d'Histoire ancienne tout à l'heure. Comme si les grecs pouvaient m'empêcher de venir poster cet épilogue. N'importe quoi. Peut-être mon cerveau ne supporte-t-il pas de travailler sur une « nouvelle merveille d'histoire qui j'espère verra bientôt le jour » (Je croise les doigts, les orteils, les cheveux & tout ce qu'il est possible de croiser en réalité, pour que d'autres que toi (Même si ton avis vaux tous les autres) pensent la même chose que toi !).

En attendant, voici la fin. La vraie. J'espère qu'elle sera à la hauteur de tes espérances.

Je t'embrasse et oh... Ne va pas croire que j'ai essayé de te soudoyé (Tu comprendras un peu plus loin pourquoi :P) !

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EPILOGUE

ou

Fin d'une très jolie chanson

(pour moi en tout cas ! )

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- Draco ! Dépêche-toi ! L'émission va commencer...

- Oui, j'arrive. Je suis sur que c'est encore la pub de toute façon !

- Ramène moi une bière, s'il te plaît.

- Lèves donc tes adorables fesses, si tu en veux une.

- Allez, sois gentil. Je te remercierais comme il se doit, crie le brun avant de se mettre à rire.

- Vieil obsédé !

À peine une minute plus tard, Draco arrive et se laisse tomber sur le canapé aux cotés de son petit-ami. Il lui tend une bière qu'il a préalablement ouverte, et porte la sienne à ses lèvres.

- Hermione ne vient pas ?

- Non. Paraît que Théo travaille sur un dossier particulièrement difficile. Elle a dit qu'il fallait qu'elle l'aide à décompresser, et je n'ai pas demandé de détails...

- Mon Dieu...

- Chut ! Ça commence, s'exclame Harry alors que les premières notes du générique de l'émission se font entendre.

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- Mademoiselle Malefoy, vous êtes prête ? Lui demande une jeune femme tout en remettant sa robe en place.

- Oui. Éviter de me toucher les fesses, je sais m'habiller toute seule. James est arrivé ?

- Monsieur Potter est au maquillage.

La blonde hoche la tête, et d'un mouvement gracieux échappe à l'assistante qui tentait, encore une fois, de remettre sa robe en place. Elle détestait les émissions de télévision. Elle ne participait à celle-ci que parce qu'elle avait perdu un pari avec Harry. Mais elle se vengerait. Sans aucun doute.

- Le maquillage te va tellement bien. T'as jamais penser à devenir Drag-queen ?

- La ferme. Je te signale que je n'avais aucune envie de venir à cette émission. Je l'ai fait uniquement pour te faire plaisir. Parce que tu es incapable de gagner un stupide pari contre mon stupide père. Tu ferais mieux d'être plus gentille avec ton guitariste préféré.

- T'as encore l'air de bonne humeur. Est-ce que ça a le moindre rapport avec Marion ? Ou Julia ? Demande la blonde en se laissant tomber sur les genoux de James, s'attirant les foudres de la maquilleuse.

- Éva. Elle s'appelle Éva, réplique James. Et c'est finit, ajoute-t-il avec une grimace. Mais tu ne devinera jamais qui j'ai croisé en allant chercher mon café ce matin.

- Dis toujours.

- Victoria.

- Mais encore ?

- Tu sais bien, l'ancienne voisine de ma mère. Celle avec qui je suis sortit quand j'avais 13 ou 14 ans...

- Oh, mais oui. Ton premier grand amour !

- Ne te moques pas. Elle vient manger à la maison demain soir.

- Tu aurais peut-être pu me demander mon avis, non ?

Alors que James s'apprête à répondre, un homme arrive, attrape leurs mains et les conduit rapidement jusqu'au plateau.

Anna croit l'entendre râler, critiquant ces « putains d'artistes ».

Elle a à peine le temps d'entendre le présentateur annoncer son nom et celui de James qu'une main les pousse sous les projecteurs.

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- Bienvenue, déclare le présentateur avant de déposer un baiser sur chacune des joues de la chanteuse et de serrer la main de James. Je vous en prie, ajoute-t-il en leur désignant un canapé de la main.

Les deux amis s'assoient, quelque peu gênés de se dire qu'ils passent en direct à la télé mais, là encore, ils n'ont pas tellement le temps de réfléchir, le présentateur enchaîne immédiatement.

- Tout d'abord, sachez que je suis ravi de vous accueillir ici. Anna, vous êtes la chanteuse à ne pas rater de ces trois dernières années.

- Il paraîtrait, oui, répond la blonde en souriant.

- On rappelle que votre deuxième album « He Loves him » vient de sortir et que c'est déjà, un franc succès. Comment vivez vous cette célébrité ?

- A vrai dire, commence Anna, on m'a très vite apprit à ne pas me monter la tête. J'ai, dès le début, été très bien entourée, et on m'a apprit à me protéger des côtés quelque peu malsain de la célébrité.

- C'est vrai qu'on vous voit très peu à la télé, et encore moins dans la presse à scandale. Vous essayez de vous protéger ?

- J'essaye de me protéger, oui. Et j'essaye de protéger mes proches. Et puis, je n'ai aucune honte à l'avouer, ma vie est tout ce qu'il y a de plus banal. Oui, je chante, j'écris des textes, je vis entouré de musiciens, mais à côté de ça je ne fais rien de particulier. Je suis comme tout le monde. Vraiment. Je ne vois pas pourquoi des personnes seraient prête à payer pour en savoir plus sur ma vie. C'est tout simplement ridicule.

- Je vous voir sourire Monsieur Potter, vous êtes d'accord avec ce qu'elle dit ?

- Je me rend surtout compte de la chance que j'ai, le corrige le jeune homme. Vous vous rendez compte que j'assiste à des choses pour lesquels certains seraient prêt à payer ? Enfin, si ça peut rassurer les jaloux, Anna Malefoy, une fois démaquillée et en pyjama, est tout simplement hideuse.

James se laisse aller à rire tandis qu'Anna le frappe doucement sur l'épaule tout un murmurant une insulte à l'attention de son ami.

Le présentateur leur lance un regard presque attendri.

- Votre complicité saute aux yeux. C'est un atout pour travailler ensemble ?

- Et bien... C'est un atout sans en être un, commence James. C'est vrai que ça aide parfois, mais en même temps Anna se dispute beaucoup plus avec moi qu'avec ses autres musiciens...

- Oui, mais ça c'est surtout parce que tu es terriblement chiant !

- Mais terriblement doué, réplique le brun.

- Vous confirmez ? Demande le présentateur à Anna.

- Évidemment ! C'est un des meilleurs guitaristes que je connaisse. Vraiment. Et j'adore travailler avec lui. Peut-être que c'est aussi parce qu'il me connaît, mais en travaillant avec James je ne perds pas de temps. Il comprend tout de suite ce que je veux, et c'est sûrement une des choses qui fait la force de notre collaboration.

- Vous baignez dans le monde de la musique depuis tout petit James, est-ce que vous pensez avoir été d'une façon ou d'une autre, privilégié ?

- Est-ce que je pense tenir ma place de musicien auprès d'Anna parce que j'ai été pistonner par mon père ?

- Ce n'est pas ce que je...

- Oh ne vous inquiétez pas, je ne le prend pas mal. Je sais que d'une certaine façon, oui, je suis privilégié. S'appeler Potter, dans le monde de la musique, ça aide pas mal. Mais je sais aussi que je ne dois pas cette place qu'à mon père. Si j'avais été un musicien de merde, fils d'Harry Potter ou non, je n'en serais certainement pas là aujourd'hui. J'en ai profité un peu, oui, mais en même temps, il aurait été stupide de ma part de ne pas le faire, vous ne croyez pas ?

- Si, sans doute. Revenons sur votre album Anna, ce titre, « He Loves Him », est-ce que ça a un rapport avec la relation qu'entretiennent, depuis plusieurs années déjà, votre frère et votre producteur ?

- D'une certaine façon, oui. Je crois que la c'était la première fois où je rencontrais Harry, il m'a dit qu'il aimait mes textes parce qu'ils ne parlaient pas de l'amour de façon ridicule. Mais, à force de vivre avec ces deux énergumènes, j'ai eu envie de parler d'amour. J'ai eu envie d'en parler autrement que par des phrases niaises. J'ai beaucoup travailler avec Harry sur cet album, beaucoup plus que sur le premier où je travaillais d'avantage avec Hermione Granger. J'ai écouté ses suggestions et quand il m'a dit qu'il était satisfait du résultat, j'ai tout simplement été fière. Et finalement, sans vouloir paraître prétentieuse, je me fiche de la critique que peut recevoir cet album. Je sais que Harry et Draco en sont fier. Et c'est tout ce qui compte pour moi.

- Il y aussi quelques reprise dans cet album, dont une assez impressionnante de « Roxanne », du groupe Police. Là aussi, ça a un lien ?

- Cette chanson est spéciale. Je ne sais pas pourquoi. Avec James, on a souvent essayé de savoir, mais ils n'ont jamais rien lâché. C'est pourtant pas faute d'avoir essayer...

- Et ça doit bien faire quatre ans qu'on essaye, ajoute le brun. Mais ils ne veulent rien nous dire. C'est un secret entre eux. Dès qu'ils l'entendent, ils se mettent à sourire bêtement. J'ai toujours pensé que...

- James ! Le coupe Anna.

- Allez au bout de votre pensée, monsieur Potter. Je vous en prie, déclare le présentateur en souriant.

- Vous allez le regretter, grommelle Anna.

- J'ai toujours pensé que ça avait une certaine connotation sexuelle, finit James.

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- Oh mon Dieu, s'exclame Draco. Ton fils est en train de parler de notre vie sexuelle à la télé. Je vais le tuer.

- Tu ne vas pas faire ça.

- Et pourquoi ? Je te signale que... Merde Harry il est en train de dire que cette chanson à une connotation sexuelle pour nous. Il... Dès demain tous mes collègues vont se foutre de ma gueule ! Je ne serais même pas étonné si à mon arrivé Blaise se mettait à la chanter...

- Peut-être, mais tu ne vas pas faire ça, pour deux raisons. La première, c'est qu'il dit la vérité. Et la seconde c'est que si tu mets fin à la vie de mon fils, je met fin à notre vie sexuelle, déclare Harry avec un sourire moqueur.

- Je te hais. Toi et ta descendance. Je hais les Potter !

Harry pouffe avant de commencer à déposer une myriade de baiser dans le cou de son petit-ami.

Draco laisse échapper un léger gémissement. Même après tout ce temps, Harry lui faisait toujours autant d'effet.

Cependant, soudainement, Harry stoppe ce qu'il est en train de faire et se met à fixer la télé.

- Pourquoi est-ce que tu arrêtes ? Grogne Draco.

- Parce qu'Anna et James sont en train de parler d'une fois où ils nous on entendu faire l'amour. Je vais les tuer.

Draco se redresse et fixe l'écran lui aussi, d'un air désabusé.

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- Je devais avoir 14 ans, déclare James. C'était quelques mois après le procès. Et après tes premiers concerts. Tu n'étais pas encore connu, Anna. Et ils avaient loué cette maison en Australie. On était tous partis. Il y avait même Hermione. On devait décompressé là-bas. Je me souvient qu'il faisait terriblement chaud. Dans tous les sens des termes, ajoute-t-il avant de se mettre à pouffer.

- Oh James, se lamente Anna sous l'œil amusé du présentateur. Il faut savoir, ajoute-t-elle à l'attention de ce dernier, que c'est sûrement la chose la plus gênante que j'ai vécu jusqu'à présent. On rentrait de la plage, j'étais déjà couverte de coup de soleil et là... Rien que d'y penser, je me sens rougir. Quelle situation grotesque et... Merde. Mon frère regarde sans aucun doute cette émission, et il va me tuer.

- Il y a des chances, confirme James, qui rit de plus belle. Faut dire que c'est de bonne guerre, ils nous en ont fait voir de toutes les couleurs.

- Qu'est ce que vous entendez par là, James ?

- Ils sont pires que des enfants tous les deux. Et ont a souvent du leur sauver la mise... C'est sans doute ça qui nous a autant rapprocher, non ?

- C'est sur que rester cacher dans une armoire à écouter Harry raconter ses fantasmes à mon frère, par téléphone, ça rapproche..., déclare Anna qui se dit que, finalement, elle tient sa vengeance.

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Hermione manque de recracher le vin qu'elle venait de prendre en bouche alors que Théodore éclate de rire.

- Merde. Passe moi mon téléphone Théo, s'il te plaît.

Son fiancé s'exécute en souriant. Quelques minutes plus tôt, Hermione avait insisté pour qu'ils regardent cette émission tous les deux. Le jeune homme s'était d'abord montré réticent, croulant sous le travail, puis il avait finit par accepter. Et il ne regrettait pas.

Il regarde la brune composer un numéro de téléphone qu'il devine être celui de Harry. Elle le fait de la main où trône une bague, qu'il lui avait lui-même offert quelques mois plus tôt, symbole de leur amour et promesse de leur union prochaine.

Bien des choses avaient changé dans la vie de Théodore Nott depuis le procès qu'il avait mené pour Harry. Tout d'abord il avait reprit sa profession d'avocat à plein temps, se spécialisant dans le domaine des affaires, il était même devenu l'avocat attitré de la Evan's Company. Il était venu s'installer à Bristol pour se rapprocher d'Hermione et, surtout, il avait tout fait pour que leur relation soit un succès. Et cela marchait plutôt bien jusqu'à présent.

- Draco ? S'étonne Hermione.

- Mets le haut-parleur, murmure Théodore.

La jeune femme s'exécute et le jeune peut, lui aussi, entendre la voix de son ami.

- … Je crois qu'il pleure. En tout cas il émet des bruits ressemblant à des gémissements. Je vais voir s'il veut bien te parler.

- Je suis mort, déclare le brun, ce qui provoque le rire des trois autres.

- Si j'étais toi, je ne rigolerai pas trop, déclare Théodore, cette histoire t'implique tout autant que Harry, Draco ! D'ailleurs je suis déçu que vous n'ayez pas jugez utiles de m'en tenir informer...

- Ta sœur est le diable, gémit Harry, semblant oublier la conversation téléphonique.

- Tout comme ton fils, réplique Draco. Nous n'aurions jamais du les laisser jouer ensemble, regarde où cela nous à mené.

- A la fin de vos carrière respectives ? Se hasarde Théodore.

- Va te faire foutre ! S'exclame Draco avant de lui raccrocher au nez.

Nott ne peut se retenir de rire plus longtemps. Il était présent lorsque Anna avait dit qu'elle se vengerait de Harry. Mais il n'imaginait pas qu'elle aurait été si loin. Cette fille était un génie.

- Arrête de te moquer Théo, murmure Hermione.

- Avoue que c'est foutrement drôle, réplique le jeune homme.

- Peut-être, mais les pauvres... Cette histoire va les poursuivre pendant des années ! Ils vont sûrement même en parler dans la presse !

- Personnellement, ça me fait d'autant plus rire.

La brune lui donne un léger coup sur l'épaule avant de revenir se blottir contre lui, le sourire au lèvres, qu'elle tente, tant bien que mal, de dissimuler.

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- La presse vous prête une relation, que pouvez-vous nous en dire ?

Seul, un éclat de rire, lui répond.

- Vous pouvez être sur que jamais, ô grand jamais je n'entretiendrai une relation, autre qu'amicale, avec James Potter. Jamais !

- Je ne sais pas si je dois être vexé, ajoute James tout sourire, mais sur ce point je ne peux que corroborer.

- Il faut savoir que j'ai connu James a l'âge ingrat. Il avait treize ans la première fois que je l'ai vu. Il était chiant, des boutons pleins le visage et la voix qui muait...

- Hé ! Je n'ai jamais été comme ça. Dieu merci. En plus à cette époque je devais en pincer un peu pour toi, j'avoue. Et puis ça m'est passé. Aujourd'hui, j'ai trop de respect pour notre amitié pour tenter quoi que ce soit d'autre..., déclare James pensif. Cette période n'était pas vraiment une période facile pour moi, et Anna a toujours été là.

- Vous entendez par là, le procès entre votre mère et votre père au sujet de votre garde ?

- Entre autre. J'étais très jeune à l'époque et, même aujourd'hui, j'ai encore beaucoup de mal à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti à l'époque. Tout le monde en est ressorti détruit. Ma mère la première, paradoxalement. Par chance, et malgré la notoriété de mon père, le procès a été très peu médiatisé. Seulement, voir ses parents se déchirer ce n'est jamais facile. Et même après ce procès, tout était très... Compliqué. Et je dois avouer que j'étais plutôt content que Draco et Anna soient là. On s'est rapproché doucement et regardez nous cinq ans plus tard !

- On est quelques chose comme... Inséparables, rit Anna. On essaye d'être toujours là quand l'autre a besoin de nous. On a une relation plutôt stable, beaucoup trop stable pour qu'il s'agisse d'une relation amoureuse. Et puis je crois qu'on se connaît juste trop pour envisager quoi que ce soit. Rendez-vous compte, James connaît tous mes défauts... Il serait incapable de me supporter !

- Et l'inverse est également valable, ajoute James, offrant un sourire bienveillant à son amie.

- C'est une très belle histoire. Une histoire d'amitié, donc ?

- Sans aucun doute ! Répondent les deux jeunes, en chœur.

- Aujourd'hui la Evan's Company ressemble donc à une grande famille ? Demande le présentateur.

- La Evan's Company a toujours été une grande famille, rectifie James. Je me souvient que tout petit déjà j'adorais cet endroit car c'était un endroit plein de vie, plein d'allées et venues, un endroit où on peut toujours rencontrer quelqu'un de nouveau et surtout un endroit où on est en contact permanent avec le talent et avec le rêve. Je suis très fier de ce qu'à réussit à construire mon père. Je sais que ça n'a pas toujours été facile, mais il a réussit à faire quelque chose de magnifique, et pour ça il a tout mon respect.

- C'est vrai que c'est ce qui frappe quand on arrive là-bas. La quantité astronomique de CD, de vinyles surtout, de photos d'artistes, d'instrument de musique. C'est un autre univers. C'est magique. Et ce n'est pas seulement Harry qui le rend pleinement vivant. Tout le monde y contribue. Tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont laissé un bout d'eux à la Evan's Company.

- Vous avez l'air tous les deux très attaché à cet endroit...

- C'est une peu quelque chose de symbolique pour nous. Je crois que ça ne s'explique même pas. C'est chez nous.

- C'est chez nous, oui. Et chez tous ceux qui aiment la musique. Grâce à la Evan's Company, j'ai réalisé mon rêve, et ça personne ne pourra jamais me le prendre.

- Est-ce que ça signifie votre exclusivité pour cette maison de production ?

- Évidemment ! Ils m'ont donné ma chance et jamais je n'irai voir ailleurs. Je ne pourrais jamais assez remercier Harry Potter et Hemione Granger pour tout ce qu'ils m'ont apporté.

- Voilà qui fait d'eux des chanceux...

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- Ils sont forts, vraiment très forts..., soupire Blaise, affichant un sourire moqueur.

- De qui est-ce que tu parles ? Lui demande sa colocataire en se laissant tomber à côté de lui sur le canapé.

- De James et Anna. Regarde.

- Ils ont joué la carte de l'émotion ?

- T'as tout juste Éli. Ils peuvent être sur que Harry et Draco ne leur diront rien pour avoir étalé leur vie sexuelle, après ça.

- Pour Harry je ne peux qu'être d'accord, mais peut-être que Draco ne va pas se laisser avoir.

- Je ne suis pas sur. Quand il s'agit d'Anna, il reste quand même relativement peu impartial. À mon avis il va se laisser avoir.

- 50 Livres ! Déclare Élisa en tendant sa main à Blaise.

- 50 ? Tu déconnes ! La dernière fois tu m'as déjà dépouillé. Hors de question qu'on m'y reprenne. Va te faire foutre ! S'exclame Blaise.

- Allez Blaise, le supplie-t-elle au creux de son oreille en venant s'asseyant à califourchon sur lui.

- Tu peux toujours rêver. Ce genre de truc ça ne marche plus avec moi.

La jeune femme affiche une mine boudeuse avant de reprendre sa place sur le canapé. Blaise lui sourit et elle lui tire la langue.

Ils avaient eu une petite aventure, mais cela n'avait pas marché. Pour dire vrai, aucun des deux n'était vraiment prêt à s'engager auprès de quelqu'un et ils s'en étaient vite rendu compte. Du coup, leur séparation s'était plutôt très bien passée et quand, deux ans auparavant, Élisa avait eu des soucis avec son propriétaire, Blaise l'avait accueilli chez lui tout naturellement.

Il leur arrivait, parfois encore, de s'envoyer en l'air dans le salon. Mais ensuite, chacun reprenait sa petite vie. Ils savaient bien que ça ne durerait pas éternellement, mais ils s'en fichaient. Pour l'instant ils profitaient. Ensuite, ils verraient bien.

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- Et bien, je crois que cette émission va toucher à sa fin, mais je voulais vous remercier, à tous les deux d'être venu, et de nous en avoir apprit un peu plus sur vous. On rappelle que votre album Anna, « He Loves Him » est en vente depuis deux semaines déjà et que c'est vous James qui avez composé une grande partie des musiques présentes sur cet album.

- C'est exact, confirme le jeune homme.

- C'était un vrai plaisir de vous recevoir. Et peut-être, avant de nous quitter, pourriez vous nous en dire un peu plus sur votre actualité à venir.

- Et bien, il y a le CD, vous l'avez dit, plusieurs dates de concerts qui sont disponibles sur mon site internet, ou celui de la Evan's Company. Et il y aura aussi le « Evan's week-end », le deuxième week-end de mai et qui regroupera une grande partie des artistes produits par la Evan's Company pour des concerts gratuits et ouverts à tous. La encore, toutes les informations sont sur le site, déclare Anna.

- Et bien c'est noté. Encore merci à vous deux, et à bientôt j'espère.

- Alors ça, ça risque pas, glisse James à l'oreille de Anna une fois qu'ils ont quitté le plateau.

- Il y a des bières dans le frigo ? Demande la blonde en retirant la robe qu'on lui a fait mettre pour l'émission.

- Ouais, répond James remettant, lui aussi, ses propres habits.

- On rentre ?

- On rentre, confirme le brun. Mais tu sais qu'on n'échappera pas éternellement à la conversation avec Draco et mon père.

- Je sais, répond Anna en souriant, mais pour l'instant je suis crevée.

Le brun sourit, lui tend une main qu'elle s'empresse d'attraper, et ils se dirigent main dans la main vers le loft qu'ils partagent depuis près d'un an déjà.

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- Je suppose que ça aurait pu être pire. Elle t'as fait pas mal de pub, déclare Draco quand l'émission se termine.

- Ouais, cette émission n'était pas tant une catastrophe que ça...

- Quand même un peu, le reprend le blond. Il faudra qu'on ai une conversation avec ces deux énergumènes. Mais pas tout de suite. Tout de suite j'ai envie d'autre chose.

- Vraiment ? Demande Harry qui a comprit l'allusion.

- Oh oui, répond Draco avant de se jeter sur les lèvres de son petit-ami.

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FIN.