Chers lecteurs et lectrices,
Encore une fois, mille pardons pour cette longue absence et merci de rester fidèle à cette fic.
J'attire votre attention sur la présence de la musique dans chapitre. Vous trouverez en bas de page, les liens Youtube vers les chansons citées. Je vous invite à les écouter, pour vous mettre dans l'ambiance.
Comme toujours, merci pour toutes vos reviews, vos mises en fav ou en alerte, qui restent nombreuses malgré le temps passé.
Et aussi un grand merci à mes chères bêtas, So, Lyra, Audrey et Lucinne et pour leur correction, leurs commentaires et leurs encouragements.
Avec ce chapitre, vous allez continuer de suivre Edward dans sa lente et douloureuse descente aux enfers, menée d'une main de fer par Alice, encore et toujours.
Excellente lecture
PS: Merci aux anonymes et à celles à qui je ne peux pas envoyer de MP, pour leurs reviews :
S : Le dictateur en jupons a encore frappé. J'espère que tu apprécieras. Bye.
Diana : Alice va continuer de torturer le pauvre Ed, pour ton plus grand plaisir… A plus.
Sandry : Alice me fait le même effet et crois-moi Edward la passerait bien par la fenêtre, si je le laissais faire !
Marie : Malgré le long silence, cette histoire trouvera une issue, promis !
Lili-Rose : Ton commentaire m'a fait beaucoup rire je retiens que tu détestes mon pauvre Edward, trop mauviette et que tu n'apprécies pas plus Bella trop trouillarde et passive mais que tu aimes quand même l'histoire, donc ça me va… Je ne suis pas certaine qu'Edward remonte dans ton estime dans ce chapitre, mais moi je le trouve néanmoins touchant, avec son côté paumé. Tiens-moi au courant. Bye.
CHAPITRE 10 : Descente aux enfers
EPOV
Comment avais-je pu accepter ça ?
Depuis que je connaissais Alice Brandon, cette phrase tournait quasiment en boucle dans mon esprit.
J'étais pathétique… et… faible…
C'était ça, la triste vérité.
Et j'étais fou amoureux… aussi…
Pathétique, faible et amoureux… Tu parles d'un tableau…
Pathétique, vraiment !
Dire qu'il y a seulement quelques semaines, j'étais un homme d'affaires, un PDG qui plus est, respecté par mes pairs et même craint, parfois. Les femmes me couraient après et je devais régulièrement esquiver leurs avances gênantes. Aujourd'hui, j'étais celui qui courait après l'objet de son affection, sans grand succès jusqu'à présent. Et mes chances d'arriver à mes fins s'amenuisaient à mesure que je prenais conscience du ridicule de la tenue dont Alice m'avait affublé.
Je priais tous les saints que je connaissais et particulièrement Sainte Rita, la patronne des causes désespérées, pour que personne de mon entourage ne me croise, fringué de la sorte. Sinon j'étais fichu, ça serait moi qui risquait de migrer en Terre Adélie, et non Bella.
J'espérais également échapper aux paparazzis qui avaient tendance à me filer le train, en espérant découvrir si le playboy le plus en vue de New-York s'était fait mettre le grappin dessus ou bien était toujours célibataire.
- Alice. Je t'en prie, ne m'oblige pas à faire ça. Pitié… Je ferais tout ce que tu voudras, mais pas ça.
- Sache, mon Eddychou, que le train de tes jérémiades roule sur les rails de mon indifférence. Balança-t-elle, avec un petit air hautain, que je me serais fait une joie de lui faire ravaler, jusqu'à ce qu'elle s'étrangle avec.
- Je suis sûr que tu as piqué cette réplique à Jasper. Pestai-je, dans ma barbe, totalement exaspéré.
- Bon Edward, aujourd'hui je suis de très bonne humeur. Mon Jazzou m'a fait des trucs de dingues hier soir avec sa langue et j'ai carrément vu des étoiles. Je grimaçais à ses paroles, alors que des images pornographiques et hautement traumatisantes envahissaient mon esprit. Donc, je vais te le répéter une toute dernière fois : Si tu veux mon feu vert pour revoir Bella, je dois être certaine que tu as rangé ton foutu égo au placard.
- Mais…
- Taratata Me coupa-t-elle. Je sais ce que je fais. Hors de question que le maniaque du contrôle qui a lâché ses sbires aux fesses de ma copine et déboulé comme un chien dans un jeu de quilles sur son lieu de travail repointe le bout de son nez.
Fichue pygmée coupeuse de testicules !
Je commençais sérieusement à envisager de rester enfermé dans ma chambre, en attendant que la harpie miniature de l'autre côté de la porte ne renonce, mais je me doutais que renoncer ne faisait pas partie du vocabulaire de cette nana.
Pour l'heure en tout cas, j'étais incapable d'affronter quiconque, rien que mon reflet dans le miroir me tétanisait complètement. Qu'est-ce qu'elle avait en tête, bordel ?
Le jean slim moulait tellement mon cul que ça en était ridicule. Il n'y avait plus la moindre place libre là-dedans et j'aurais probablement des difficultés avec l'irrigation en sang de mes parties intimes d'ici quelques heures. Peut-être que les conneries d'Alice allaient causer des dommages irréversibles à mes attributs masculins et risquer la perte de ma future descendance. Ça pourrait faire un bon motif pour prévenir la Police et faire embarquer cette furie pour mise en danger de la vie d'autrui, non ?
En remontant, je zieutais le tee-shirt tie-dye dont elle m'avait affublé et qui me donnait des airs de fumeur de joints. Comme si j'avais l'habitude de me rouler des joints ! J'avais fumé de l'herbe une fois, lors d'une fête étudiante et j'avais été tellement malade que ça m'avait coupé tout envie de retenter l'expérience.
Le perfecto aurait presque pu paraître cool, pris tout seul. Ça donnait un petit genre Brando dans l'Equipée sauvage, sauf qu'avec le reste de la panoplie, c'était juste grotesque.
Pour couronner le tout il y avait ces immondes santiags, qui me faisaient un mal de chien. Ce n'était certainement pas ma pointure et avec ma veine j'allais choper des mycoses.
Comment j'allais faire pour me traîner hors de l'appart avec ces saloperies aux pieds. C'était peut-être ça ma porte de sortie. Alice n'était pas assez forte pour me porter sur son dos elle-même.
T'es une chochotte, Edward !
Une grande inspiration, rassemble ton courage… Tu es de taille à l'affronter, bordel !
Non, définitivement impossible.
Alors creuse-toi le ciboulot mon pote.
Un éclair (bon je ne savais pas encore si c'était de génie ou de stupidité)…
Je n'avais plus qu'une carte à abattre mais, je me demandais franchement si c'était une bonne idée. La dernière fois n'avait pas vraiment été une réussite. J'avais comme le pressentiment que ça allait encore se retourner contre moi, mais je ne voyais pas d'autre issue, pour l'instant. Et puis merde, pas le choix, aux grands maux les grands remèdes, comme on dit. Je dégainais mon portable et composais le numéro de la dernière chance.
- Emmett, salut, c'est Edward. J'ai besoin d'un coup de main.
- Salut Bro, alors qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
- Ecoute-moi bien, je me suis fichu dans un sacré guêpier et assez curieusement, je me suis dit que tu étais la personne la plus indiquée pour m'aider à trouver une solution.
Je résumais la situation, le plus succinctement possible, en évitant au maximum les détails les plus cocasses. Inutile de donner le bâton pour se faire battre. Je savais qu'Emmett avait une mémoire sélective. Il avait la faculté de se rappeler les évènements les plus embarrassants et traumatisants de ma vie, avec une étonnante précision.
- Alors, t'as une idée ? Comment je fais pour me débarrasser d'elle ? L'interrogeai-je.
- Eh bien, dans un film que j'ai regardé, y a pas longtemps, les personnages étaient pris dans une situation assez semblable à la tienne, le gars était coincé alors pour s'en sortir il a pris la fille et…
- Attends c'était un porno, ton film ? Le coupai-je.
- Peu importe, c'est pas la question… Rétorqua-t-il, un brin embêté, cependant.
- Emmett, je te préviens, je n'appliquerai aucun conseil que tu auras pêché dans un porno. Capiche ! Me fâchai-je.
- Pourquoi est-ce que tu viens me demander conseil, si tu refuses de les écouter, alors ?
- Je voulais une suggestion utile, pas que tu me proposes de coucher avec cette folle. Ironisai-je. Dois-je te rappeler que si je fais tout ça c'est pour séduire Bella. Même si je n'y connais pas grand-chose en drague, je pense sincèrement que coucher avec sa meilleure amie, déjà macquée, n'aidera pas !
- T'es un rabat-joie, Eddy.
- Bah si t'es si malin, discutes en avec Rosalie… Répliquai-je, acide.
- Heu…
- C'est bien ce que je pensais. Bon si c'est tout ce que tu as en stock, je vais raccrocher.
- Salut frérot.
- On lui dira… Grognai-je.
Il était encore tôt, mais j'étais déjà vanné. Je m'affalais sur mon lit, au risque de craquer la couture de mon pantalon, dans le mouvement. Posant mon bras sur mes yeux, je songeais qu'une petite sieste n'aurait pas été superflue avant d'affronter ce qui m'attendait. Bien trop tôt à mon goût, la voix suraiguë d'Alice résonna.
- Allez Eddy, maintenant arrête de jouer les divas et sors de cette chambre ou mon 35 fillette va se charger de te la faire quitter à coups de pompe dans ton joli cul !
- Une minute… Soufflai-je, résigné.
En sortant, je croisais immédiatement le regard pétillant d'Alice. Elle avait un rictus diabolique peint sur le visage, comme un chat qui vient d'avaler un canari. Le genre de sourire qui dit « Je t'ai eu, tu ne peux pas m'échapper ». Entre ses griffes acérées, tournait un affreux bonnet qu'elle avait dû voler à un rasta.
- En route, Eddyboy !
- Je tiens à le dire une dernière fois, pour que ça s'imprime dans ton cerveau manifestement dérangé. Capitulai-je. Tout ça. Dis-je en agitant les mains de haut en bas pour désigner mon apparence. C'est absurde… et foireux…
- Oh, ne prends pas tes grands airs avec moi, Cullen et je te prierais d'avoir un peu plus de respect pour moi et mes plans soi-disant débiles. Un jour pas si lointain tu me remercieras parce que c'est grâce à eux que tu sortiras avec Bella. S'exclama-t-elle, en plantant son index dans mon torse.
- Permets-moi d'en douter. Pestai-je.
- C'est ce qu'on verra. Lança-t-elle, tandis que j'ouvrais la porte pour nous faire quitter le penthouse.
C'était maintenant officiel, j'étais à bord du Satan express en partance direct pour l'enfer et Alice jouait les chefs de gare.
BPOV
Il faisait vraiment beau en ce dimanche matin, aussi je ne résistai pas au plaisir de faire une petite balade dans Central Park.
J'enfilai un court short en denim et un léger chemisier sans manche, bleu ciel, avant de quitter le confort de mon appartement. Une fois dehors, je respirai à pleins poumons.
Ah, cet air chargé de gaz d'échappement et délicats relents de poubelles, le doux bruit des klaxons et du vrombissement des voitures. Ça c'était New York. Perpétuellement en mouvement. Ça m'avait manqué. J'étais définitivement une citadine, malgré mes années passées à Forks.
Peu importe où j'avais pu me rendre au cours de ma vie, mon cœur appartenait à la Grande Pomme. Cette métropole avait quelque chose de particulier, qui n'existait nulle part ailleurs. Une sorte d'énergie dans l'atmosphère qui s'empare de vous et vous électrise. A chaque coin de rue, pour le promeneur attentif, il y avait un détail à capter, un chanteur de rue à écouter, le boniment d'un vendeur à esquiver. Une multitude de lumières et d'images qui flashent et parfois vous agressent. Une source inépuisable d'inspiration.
C'est naturellement que j'étais partie en direction de Central Park. J'avais entendu dire une fois que si on restait assis suffisamment longtemps là-bas, on pouvait y voir toute la ville passer. Je me demandais souvent si c'était vrai.
Pour moi, il n'y avait pas de meilleur endroit pour me reconnecter avec l'âme de New York, me détendre et réfléchir. Marcher, puis se poser, laisser son esprit vagabonder et sentir la morsure du soleil sur ma peau. C'était un des points communs que ma mère et moi possédions. Nous étions faîtes pour la chaleur aussi cuisante soit-elle. Alors que sa peau était constamment dorée, la mienne n'affichait qu'un hâle discret, et ce même au cœur de l'été.
Cela faisait une heure que je flânais dans le parc, tandis que ma playlist spéciale New York s'égrainait.
New York New York – Franck Sinatra
Down and out in New York City – James Brown
Walk in the wild side – Lou Reed
New York State of mind – Billy Joel
Englishman in New York – Sting
City of blinding light – U2
New York in love – David Bowie
New York – Richard Ashcroft
In this world – Moby
The only living boy in New York – Simon and Garfunkel
Broadway – The Clash
New York City cops – The Strokes
Moving in New York – The Wombats
Empire state of mind – Jay Z Alicia Keys
Guidée par la musique, j'avais suivi mon itinéraire habituel : Literaly walk, le Boathouse, Strawberry fields, la statue d'Alice au Pays des merveilles, quand miraculeusement, j'avais repéré un banc libre à proximité de la sculpture. Je m'installais le plus confortablement possible avant de sortir mon roman écorné.
Comme souvent, je perdis vite toute notion du temps. Ce fut la sensation de faim qui me fit relever la tête et m'éloigner des pérégrinations d'Anne Elliot avec Frederick Wentworth (*). Cherchant des yeux un vendeur ambulant de hot-dog, je tombai sur la plus cocasse des apparitions.
Un postérieur des plus divins, moulé dans un jean slim et taille basse… Ce type était visiblement mal à l'aise car il se dandinait bizarrement, d'un pied sur l'autre. Peut-être le signe d'une envie pressante ?
Lorsque je parvins à détacher mon regard de ses fesses délicieuses et si mal mises en valeur et que mon champ de vision s'élargit, j'étais extrêmement circonspecte.
Ce type avec une carrure plutôt impressionnante mais il était fagoté comme l'as de pique. Subitement, j'avais le sentiment d'avoir quitté New-York et d'être catapultée directement à Ploucville. Je me réjouissais pour lui que le ridicule ne tue pas, sinon il aurait été foudroyé dans l'instant. En y songeant bien, ce n'aurait peut-être pas été une si mauvaise chose, considérant qu'il était une atteinte flagrante aux règles élémentaires du bon goût.
Si Alice avait été présente, je ne doutais pas qu'elle aurait sauté immédiatement sur le pauvre homme, pour l'enchaîner, en brandissant sa plaque d'agent de la brigade du style.
Mon examen se poursuivait, tandis que je me retenais d'exploser de rire. Il y avait un je-ne-sais-quoi dans son attitude qui me semblait vaguement familier, sans que je parvienne à mettre le doigt dessus.
D'ailleurs, en faisant l'inventaire, je ne savais ce qu'il y avait de pire :
Le pantalon atroce qui avait l'air plus fait pour une gamine de 15 ans que pour un homme adulte.
Le blouson de cuir, qui n'aurait pas été renié par Fonzie lui-même.
Les santiags en nubuck, d'un beige douteux. Probablement un héritage familial, issu d'un vieil oncle texan.
Ou le bonnet en crochet, tout droit sorti des pires pages d'un magazine de tricot.
Lorsqu'il se retourna, je notais le tee-shirt tie-dye : ça s'était sans conteste le pire !
Ça me rappelait ma mère et sa période hippie tendance New-Age. Pendant 4 mois, elle m'avait fait faire des décoctions de plantes et de teintures, tous les mercredis après-midi, pour colorer des tee-shirts blancs, achetés au prix de gros, qu'elle revendait ensuite le week-end sur différents marchés, aux alentours de Phœnix. J'avais mis trois mois à me débarrasser des tâches de colorants bleu sur le bout de mes doigts et j'avais hérité du surnom de schtroumpf coquet, pour le reste de mes années de secondaires. Oh joie !
Beurk, beurk, beurk !
Accablée, par cet affligeant constat et par le souvenir de précédentes humiliations, je ne reconnus pas instantanément, la personne qui me faisait face.
Oh. Mon. Dieu.
A quelques mètres devant moi, dans cet immonde accoutrement, se trouvait :
Edward Cullen.
La réalité ne laissa aucune place au doute : Edward Cullen était définitivement siphonné.
EPOV
Je jure que depuis le monde est monde, nul homme sur terre n'avait connu de honte aussi cuisante que moi.
Que le sol s'ouvre sous mes pieds et m'engloutisse, pitié !
Alors que je me tortillais maladroitement pour empêcher ce satané pantalon de me rentrer dans la raie des fesses, je l'aperçus toute proche et plus radieuse que jamais.
De toutes les personnes que j'aurais pu croiser, il fallait que je la rencontre elle. Mon pire cauchemar venait de prendre vie devant moi. J'étais grillé, définitivement grillé. Je venais de faire exploser ma dernière cartouche, et au lieu de toucher son but, elle avait fait le bruit d'un pétard mouillé.
Assurément je devais subir une sorte de vengeance karmique, mais je me demandais ce que j'avais bien pu faire au bon dieu pour mériter ça… Il y avait certainement eu une confusion avec Emmett, là-haut ! Bordel, je détestais mon frère…
Pourquoi avais-je écouté Alice, en premier lieu. J'allais lui tordre le cou, aussitôt que je serais sorti de ces vêtements ridicules.
Dire que j'avais supporté toutes ses facéties et ses caprices sans broncher. Elle avait martelé mon amour propre avec un gourdin, comme un gamin tabasserait une piñata, pour récolter des bonbons. Il allait me falloir une sérieuse psychothérapie pour passer au-dessus de tout ce qu'Alice m'avait fait subir, sans parler de mon échec cuisant avec Bella. Je venais de dire adieu à la femme de ma vie, bordel.
Je tournais les talons et prenait la direction opposée, passant devant Alice sans m'arrêter. Si je le faisais, je risquais de la tuer sur le champ et devant bien trop de témoins.
Face au regard mi-horrifié, mi-amusé de Bella, je sus de suite qu'elle m'avait reconnu. Ramassant péniblement les lambeaux de ma dignité, je pressais le pas. Là maintenant, je ne me sentais pas de taille à subir une de ses diatribes.
- Edward, Attends !
- Alice ! Non ! Répondis-je fermement, tout en baissant la tête, souhaitant disparaître.
- Mais, attends-moi, Ed… Tenta-t-elle de nouveau.
- Alice, j'ai dit non ! Grondai-je. Jamais je n'aurais dû t'écouter toi et tes idées débiles. Pourquoi est-ce que je me suis laissé entraîner là-dedans ? Concluais-je pour moi-même, en courant jusqu'à la sortie la plus proche.
Comme j'aurai dû m'y attendre Alice ne lâchait pas l'affaire. Elle continuait de me poursuivre en faisant des petits bonds furieux pour me stopper. A cet instant elle me faisait penser aux pygmées hystériques qu'on voyait dans le Retour de la Momie.
- Edward… Rouspéta-t-elle.
- J'ai besoin d'air, Alice. Dégage !
- T'es quoi Edward, une espèce de pigeon ? Hurla-t-elle en essayant de saisir mon bras.
Quelle judicieuse comparaison ! Et puis soudain ça me frappa, j'étais un pigeon, ou plus justement, le dindon de la farce, dans toute cette histoire. Est-ce que c'était une blague, pour se foutre de moi ouvertement ? Ça expliquerait la présence de Bella. A mesure que j'avançai, ma rage augmentait exponentiellement, à cette pensée. En une seconde, le ciel venait de me tomber sur la tête et cela faisait mal, foutrement mal !
- Lâche-moi, Tom Pouce. Tonnai-je en me dégageant abruptement, quitte à la bousculer.
J'en voulais à Alice.
J'en voulais à Bella.
Et surtout, je m'en voulais à moi, pour avoir été aussi idiot et négligent. Foi d'Edward Cullen, on ne m'y reprendrait plus.
(*) Personnages du roman de Jane Austen, Persuasion.
Playlist de Bella :
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Alors, que vont faire Bella, Edward et Alice ?
Suite au prochain épisode.
Pas de date de publication pour le prochain chapitre, mais je vous promets que je serais moins longue. La prochaine publication sera pour Au nom de la loi.
Pour celles et ceux qui sont intéressés par un teaser du prochain, laissez-moi une review en me le précisant et je me ferais un plaisir de vous envoyer un extrait pour vous faire patienter.
Dans tous les cas, si vous avez aimé ou détesté, ou encore si une question vous taraude, une seule solution : passez par la case review, pour les remarques ou les critiques.
Bises et à bientôt.