2nde OS écrite pour le concours organisé pour l'anniversaire du forum Lovelemon.

Titre : L'invité mystère

Résumé : Bella se retrouve à devoir organiser une fête pour les 20 ans de la société qui l'emploie et la soirée va lui réserver une délicieuse surprise.

Couple : Bella et Edward

POV : Bella

Toutes les OS du concours sur : h t t p : / / l o v e l e m o n - i n - f i c . f o r u m a c t i f . c o m / c 8 - c o n c o u r s (sans les espaces).

PS: Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer et je ne fais que m'amuser avec.


L'invité mystère

BPOV

Quel connard !

Je hais mon patron. A l'instant même j'imaginais mille et une manières de le torturer, toutes plus douloureuses les une que les autres…Je m'arrêtais un instant sur la vasectomie, réalisée sans anesthésie, évidemment. J'avais toujours été créative… ça faisait parti de mon job après tout.

Aro Volturi, sanglé sur la table d'opération, pendant que je jouais du scalpel sur ses bijoux de famille, voilà une image réconfortante, qui m'arrachait un sourire.

En plus, j'étais certaine qu'il tenait plus du knacki ball que de l'étalon de compétition. A cette pensée, je me mettais littéralement à pouffer. Fallait que je me ressaisisse, il ne me restait que 5 secondes avant d'entrer en piste.

Respire Bella, respire… 5 … 4 … 3 … 2 …

Mais comment j'en étais arrivée là, déjà ?

Ah oui, je me souvenais…

Dans la vie, j'étais chef de pub (mes jours à ce poste étant comptés), je travaillais avec des annonceurs, des créatifs et des commerciaux. C'était un job d'équipe, dans lequel j'étais celle qui devait de coordonner tout ce petit monde. Il fallait être diplomate et organisée. Une sorte de général en jupons, répondant aux attentes des clients, voir les dépassant, temporisant ou au contraire boostant les concepteurs et veillant au bon déroulement du projet, jusqu'à ce que la campagne soit diffusée, à la télé, à la radio ou dans la presse.

J'étais bonne dans ce que je faisais, excellente même. J'avais en poche un diplôme du top de la formation en marketing, un MBA de la Kellogg school of management, de l'université de Northwestern. Après mes études, j'avais quitté Chicago pour New-York, parce que c'est là que se situaient les plus grandes agences de pub du pays.

Certains clients venaient chez Volturi Advertising Marketing & Communications, pour moi, même si ça écorcherait la gueule de mon enfoiré de Boss de le reconnaitre.

Il y a un mois, lors du briefing hebdomadaire de mon équipe (la meilleure de l'agence soit dit en passant), cette infâme pourriture m'avait demandé, ordonné serait plus exact, d'organiser une fête pour les 20 ans de la boite.

Y avait de quoi rêver. Y avait des pros pour ça, des sociétés d'évènementiel. On avait toute une équipe de créatifs, bien plus doués que moi pour ça. On avait même une Alice Brandon, qui trépignait sur sa chaise, pour ça !

Je me souviendrais longtemps du moment où Aro avait annoncé la « grande nouvelle », avec des mots tellement bien choisis, que j'en avais encore la nausée : « Bella, la Société compte sur vous. L'avenir de la boite toute entière repose entre vos mains. ».

Bonjour la pression, merci patron !

La pression avait augmenté un peu plus quand j'avais constaté que 6 paires d'yeux, incrédules et teintés d'horreur, étaient braqués sur moi.

Bonjour la confiance, merci les potes !

A la levée de séance, Aro avait souhaité que je reste pour me dire qu'à cette fameuse sauterie, il y aurait les dirigeants de Cullen Corp, un des plus grand groupe du pays, histoire de m'achever un peu plus.

C'était LE client qu'Aro voulait accrocher à son tableau de chasse depuis des années. Quand il m'avait demandé si j'allais gérer, j'avais répété intérieurement mon mantra préféré « j'aime la pression, je vis pour la pression ! » et j'avais acquiescé comme un brave petit soldat.

L'arrivée à la cafète avait signé mon arrêt de mort : Alice (alias Pixie) Brandon – ma meilleure amie et accessoirement conceptrice – m'avait littéralement sauté dessus en me demandant comment j'allais me débrouiller comme si j'en avais eu la moindre idée.

Rosalie, la chargée de clientèle et auparavant deuxième meilleure amie, avait secoué la tête de gauche à droite et murmurant un « t'es foutue », à mon intention.

Jazz, le rédacteur et petit ami de Pixie, n'avait pas prononcé un mot, mais rien qu'à sa tête je pouvais voir qu'il partageait l'avis de mes deux ex-copines. Eric notre Roughman m'avait collé une grande claque dans le dos en me disant « on t'aimait bien », et Ben le Maquettiste avait plus sobrement ajouté « sincères condoléances ».

Seule Angie, qui était mon mediaplanner, m'adressa un regard compatissant. Elle au moins c'était une vraie amie. Alice et Rose pouvaient en prendre de la graine. Sur l'instant j'avais songé sérieusement à coucher Angela sur mon testament, car Aro allait mettre un contrat sur ma tête si je foirais.

Comment je m'étais sortie de cette galère sans le carnet d'adresses des créas et leur imagination débridée ? Excellente question, à laquelle, pour l'heure et même si ce n'était plus vraiment le moment, je cherchais toujours une hypothétique réponse.

Je me demandais encore par quel curieux hasard, Aro avait eu l'idée saugrenue de me filer l'organisation d'une fiesta. Il était de notoriété publique que je n'aimais pas vraiment sortir. Alice le hurlait suffisamment fort dans les bureaux pour que tout le monde le sache.

En règle générale, le samedi soir, j'aimais bouquiner dans mon bain moussant en écoutant de la soul music.

Ça, évidemment, c'était quand Alice ne m'avait pas enrôlée dans une opération commando, baptisée « On va caser Bella – de gré ou de force – ». En fait, plus que du commando, c'était généralement des opérations suicides avec crachage en flammes du prétendant potentiel.

Le dernier en date avait été Jacob, un trader avec des dents qui raillaient le parquet il avait fini la soirée avec la serveuse de la boite dans laquelle on était sorti. Chapeau l'artiste !

Avant ça, il y avait eu Mike, du service comptable, et le plumeau qu'il avait enfoncé dans le derrière. Il avait tellement picolé pour se donner du courage, en prévision de notre sortie, qu'il avait failli me vomir dessus.

Encore avant ce désastre, il y avait eu Tyler qui avait essayé de me peloter à peine j'avais posé mes fesses dans sa voiture.

J'avais fini par lâcher définitivement l'affaire, ne me sentant plus l'âme d'une kamikaze de l'amour, au grand dam d'Alice, qui n'avait pas perdu l'espoir de me voir trouver l'âme sœur.

J'avais bien essayé de chercher du secours auprès des deux autres associés de la boite, les frères d'Aro, Caius et Marcus, mais ça s'était avéré peine perdue.

Caius était le petit dernier. Un gosse de riche, pourri gâté m'avait très clairement fait comprendre, qu'il n'avait rien à foutre de mes problèmes. Marcus…Bah c'était Marcus…On était tous persuadés à l'agence que Dame Nature avait oublié 2-3 trucs le jour de la distribution, le concernant : un cœur, ça on le supposait, et des zygomatiques, ça on en était certain. Personne ne l'avait jamais vu rire, pas même esquisser un sourire.

Bref en désespoir de cause, j'avais décidé de porter ma croix et m'étais attelée à la préparation de cette fête avec ardeur, comme si ma vie en dépendait, ce qui techniquement était le cas, au moins pour ma vie professionnelle, s'entend.

Pour faire bonne mesure, depuis un mois Muse tournait en boucle dans mon IPod : un exutoire face au stress : Hysteria, Sing for absolution, Apocalypse please, Blackout, City of delusion, Assassin…J'avais l'embarras du choix, pour refléter mon état d'esprit.

Toutefois, grâce à mon talent et à l'aide précieuse d'Alice et Rose (qui tentait par tous les moyens de se rattraper de son manque flagrant de confiance), j'avais réussi à faire privatiser l'Arena, un des night club les plus en vue de NY, à obtenir que le meilleur traiteur de la ville, s'occupe du cocktail alors qu'en principe il était booké 12 mois à l'avance, à engager un groupe de rock indé plein d'avenir pour la première partie de soirée et à avoir un super DJ pour l'after.

On aurait pu croire que j'avais évité les pièges de l'exercice et que je m'en sortais avec brio.

J'avais d'ailleurs reçu une foultitude des réponses positives, mêmes de personnes qui n'étaient pas invitées, et qui « voulaient absolument en être » car c'était « l'évènement de l'année ».

Ça, c'était la théorie parce qu'en pratique le bonnet d'âne n'était pas bien loin de ma tête. Un comble pour moi qui n'avait toujours eu que des A. En effet, il restait le principal écueil : il fallait que Cullen Corp signe un contrat avec nous.

Ça, c'était pas gagné. Deux heures avant que le show commence j'étais encore en plein flip.

J'avais passé une journée harassante à tout surveiller. J'avais supervisé la mise en place de la décoration dans la boite, l'installation du traiteur et des équipes d'animation.

Bref, j'étais vannée et en plus mes trois meilleures amies s'étaient transformées en général d'infanterie pour l'occasion, Alice jouant les stylistes, Rose les maquilleuses et les coiffeuses et Angie (la voix de la sagesse) les coachs personnel.

Elles avaient décrété la seule façon que j'avais d'harponner Cullen Corp s'était d'user de mon charme.

Ça, c'était vraiment pas gagné.

Bon je savais pertinemment que j'étais plutôt pas mal, voire carrément belle. Pas une beauté stéréotypée, mais d'une beauté naturelle. Selon Alice, je dégageais un charme fou et j'avais un corps à damner un saint. Ça m'avait d'ailleurs valu pas mal de déboires, avec des mecs qui ne pensaient qu'à me mettre dans leur lit, sans se soucier dans mon intellect. Du coup, par esprit de contradiction j'avais toujours refusé de miser sur mon physique et de me mettre en avant. C'était comme ça, à prendre ou à laisser.

Ce soir allait faire exception à la règle. Je me sentais un peu déguisée : Alice m'avait affublé d'un fourreau de soie noir ultra sexy, légèrement évasé vers le bas, qui dévoilait de larges parcelles de ma peau laiteuse, grâce à l'entrecroisement de larges bandes de tissus. Mêmes si mes épaules, mes bras, le haut de mon buste, mes hanches et une bonne partie de mos dos étaient à nus, l'ensemble restait extrêmement classe. Pour parfaire ma tenue, elle m'avait donné des sandales à brides, en cuir noir, avec des talons de 12 centimètres et m'avait simplement rajouté un ras du cou en satin, pour toute parure.

Rose avait opté pour un chignon lâche sur la nuque, mettant en valeur mes boucles brunes et un regard charbonneux, qu'elle avait travaillé à coup de coton-tige pour éviter des coulures disgracieuses.

Enfin, Angie n'avait eu de cesse de me répéter à quel point j'étais superbe et que je n'aurais qu'à claquer des doigts pour obtenir ce que je voulais.

J'avais quand même des doutes, car j'avançais en terrain miné.

On ne savait pas grand-chose des dirigeants de Cullen Corp, si ce n'était qu'il s'agissait d'une société à l'origine familiale et dont les fondateurs veillaient à préserver leur vie privée.

Ils intervenaient maintenant, par le biais de prises de participation et de rachat de sociétés, dans de nombreux domaines allant de l'immobilier à l'alimentaire, et passant par l'industrie chimique et pétrolière. Il n'était pas étonnant qu'Aro veuille les avoir pour clients, cela lui promettait des dizaines et des dizaines de campagnes publicitaires par an et des millions de chiffre d'affaires en plus.

Bon il n'était plus le temps de tergiverser. Une dernière inspiration…

…1 … 0…

Les portes s'ouvrent…C'est parti, que la fête commence.

Il y avait foule, tout Volturi Advertising était présent, ainsi que nos principaux clients, et les potentiels. Il y avait aussi quelques personnalités politiques dont Monsieur le Maire, des stars du showbiz, venues pour se montrer, et aussi les éternels pique-assiettes qui rôdaient comme des vautours à proximité du buffet.

Il faut dire que j'avais reçu carte blanche de la part d'Aro et j'avais vu les choses en grand. Après tout, on n'attirait pas les mouches avec du vinaigre !

La nourriture était délicieuse, la décoration et les jeux de lumière splendides, la musique agréable, et pour le moment aucun accro n'était venu émailler le déroulement de la soirée.

Je me faufilais à travers la foule, comme une parfaite maitresse de cérémonie, saluant les uns, plaisantant avec les autres…Mon dieu, j'avais vraiment horreur de ce genre de pinces fesses.

En plus, pour le moment, je n'avais pas reçu à tomber sur aucun des Cullen. A priori, ils devaient être 4 ce soir : les parents, Esmé et Carlisle, et leur deux fils, Emmett et Edward.

J'avais réussi à glaner quelques infos sur mes cibles.

La mère s'occupait principalement des nombreuses œuvres caritatives auxquelles contribuait la famille. Le père était l'actuel Président du groupe et il se murmurait qu'il envisageait de bientôt passer la main à sa progéniture.

Emmett, l'ainé,, s'était brillamment illustré, tant sur le plan scolaire que sportif. On lui prêtait des relations avec plusieurs starlettes et mannequins, mais rien de sérieux. Et enfin, il restait l'énigmatique Edward Cullen. De lui, on ne savait pratiquement rien, il avait fait des études en Europe, et après il avait pris une année sabbatique pour faire le tour du monde. Il était, semble-t-il, très impliqué dans les activités internationales de la Société et voyageait énormément. Sur les rares photos que j'avais trouvées sur Internet, de la famille à des galas de charité, il était à peine majeur. Je n'avais aucune idée de la tête qu'il pouvait avoir aujourd'hui.

Nous avions convenu que je devais me concentrer sur les fils, car je me voyais mal tenter de charmer, un homme qui avait l'âge de mon père, et marié de surcroit.

Plus la soirée avançait, plus mes chances de réaliser ma mission s'éloignaient car pour le moment je n'avais pas croisé l'ombre d'un Cullen… ni homme, ni femme, ni jeune, ni vieux…

J'avais aperçu Alice, en grande discussion avec Jasper et Carmen de Lucia, une directrice de casting avec laquelle nous travaillions régulièrement. Elle m'avait jeté un regard appuyé qui m'avait tordu le ventre. Ça ne sentait pas bon pour moi… Dans quel guêpier je m'étais encore fourré.

Je me dirigeais rapidement vers l'un des bars, pour y prendre un remontant, avec de repartir à la recherche des Cullen fils. Je commençais d'ailleurs sérieusement à douter qu'ils soient présents ce soir.

J'allais commander, lorsque je fus interrompue par une voix mélodieuse, et totalement inconnue.

- Bonsoir.

- Heu… Bonsoir. Balbutiais-je, totalement happée par l'intensité des iris émeraude qui me fixaient.

- Puis-je vous offrir un verre ? Continua-t-il sur le même ton enjôleur.

- Heu… Vous savez que c'est open bar ? Me repris-je.

- Oui, mais je me suis promis que lorsque je vous rencontrerais nous savourerions une coupe de champagne, afin de fêter notre rencontre comme il se doit.

- Ah… Je…Enfin…Heu… Nous nous connaissons ? …Monsieur… ? Bégayais-je ?

- Non, je n'ai pas encore eu la chance de vous être présenté. Mais dès l'instant où je vous ai vue ce soir, j'ai décidé qu'on se connaitrait. Je vous propose de laisser tomber les convenances, pour cette nuit, pas de nom, pas d'échange de cartes. Juste un homme et une femme, qui partage un verre et…

Il s'interrompit avant d'avoir terminé sa phrase afin de commander deux coupes de champagne au barman, qui se présentait devant nous.

Une fois servi, il leva son verre, pour que nous trinquions, en plantant son regard dans le mien :

- A nous. Susurra-t-il.

- A nous. Répondis-je troublée.

Cet homme était envoutant : une carrure digne d'un quaterback, un visage parfaitement symétrique, une mâchoire forte, un nez droit, des yeux pétillants, des lèvres pleines appelant aux baisers, et d'incroyables des cheveux bruns mâtinés de roux complètement indomptables, qui le rendaient carrément sexy.

Alors que j'avalais une gorgée de ce champagne absolument hors de prix, la quête des Cullen me parut soudain bien futile et mon statut de potentielle chômeuse bien moins inquiétant.

Je me mis soudain à pouffer, suscitant un regard interrogatif de mon compagnon.

- Excusez-moi, vous allez me prendre pour une folle. Ricanais-je.

- Totalement impossible, mais par contre vous piquez ma curiosité. Qu'est-ce qui vous amuse autant. J'espère que ce n'est pas moi, au moins. Me demanda-t-il faussement outré.

- Absolument pas. En fait je pensais à la tête de mon boss s'il me voyait siroter du champagne, avec un parfait inconnu, au lieu d'aller à la chasse à la baleine.

- Je ne vous imaginais pas en fan de pêche. D'ailleurs, vous savez qu'il s'agit d'une espèce protégée.

- Je dois tenir ça de mon père, c'est un pêcheur compulsif.

- D'habitude ce genre de soirée est d'un ennui mortel, mais votre présence ici la rend exceptionnelle.

- Merci du compliment, c'est très flatteur. Dis-je en sentant le feu me monter aux joues. Moi non plus je ne suis pas fan des fêtes. Je suis assez casanière.

- Au fait, vous ne m'avez pas dit pourquoi votre patron vous en voudrait. Vous pouvez profiter de la soirée, comme tout le monde. C'est une fête d'anniversaire après tout, non ?

- Oui, mais pour moi ce n'est pas tout à fait la même chose. C'est moi qui suis censée en être l'organisatrice. En plus, je dois démarcher d'éventuels gros clients, mais ils ne sont visiblement pas venus.

- Tant pis pour eux… mais tant mieux pour moi… Chuchota-t-il en se penchant vers moi.

Un ange passa, je me sentais étrangement bien en présence de cet homme et pourtant je ne connaissais même pas son nom, mais concrètement, à ce moment précis, j'en avais rien à faire.

- Et si on allait ailleurs, pour continuer de bavarder tranquillement, puisque ni vous ni moi n'aimons ce genre d'endroit.

- Heu… Je ne sais pas… Hésitais-je en me mordant la lèvre nerveusement.

- Moi je sais. Ce soir, vous êtes toute à moi. Souffla-t-il.

- Ok… Je vous suis. Articulais-je.

A vrai dire, j'irais n'importe où s'il m'y accompagnait. Jusqu'au bout du monde. Ça en était presque effrayant, j'avais du mal à me reconnaitre. Il avait une emprise étonnante sur moi.

Il me tendit une main que je saisis sans hésitation et nous quittâmes la fête. En nous dirigeant la porte du club je réalisais qu'il y avait peu de chance que je sois là l'année prochaine pour fêter les 21 ans de la boite.

Du coin l'œil, il m'avait semblé apercevoir Rosalie, dans un renfoncement un peu sombre, en train d'ausculter les amygdales d'un géant brun, à la carrure athlétique. De profile, il ressemblait étrangement à Emmett Cullen. Je me disais, en soupirant, qu'il y en avait au moins une de nous deux qui avait suivi le plan, et ça ne me dérangeait pas du tout.

La paume de mon bel inconnu était chaude contre la mienne et ce simple contact accélérait les battements de mon cœur.

Il marchait vite, et au bout de quelques minutes je me décidais à lui demander où il nous entrainait.

Un sourire en coin s'étira sur ses lèvres ce qui acheva de me faire fondre :

- Surprise, mais je suis sûre que tu vas adorer. Eluda-t-il

Je notais qu'il était passé au tutoiement, et ce n'était pas pour me déplaire. J'appréciais cette nouvelle proximité.

Soudain, il héla un taxi, grâce un sifflement digne d'un stade de foot. Assis sur la banquette, Monsieur Mystère tenait toujours ma main fermement et y traçait de petits cercles, comme s'il souhaitait m'apaiser.

C'était tout à fait inutile, car j'avais la certitude de ne rien risquer à ses cotés.

Le chauffeur nous déposa à l'angle de Broadway et de la 70ème rue. Je fus prise d'un fou rire, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention de mon compagnon :

- Tu nous emmènes chez Gray's Papaya, je me trompe ? Expliquais-je en tenant de rendre mon souffle.

- Tu as visé juste. Tu es vraiment étonnante.

- Je me damnerais pour un de leur hot dog, mais tu ne penses pas qu'on va faire tâche dans le décor, habillé comme ça ? Dis-je en lui montrant ma robe de soirée.

- Rassure-toi, je suis sûr que les serveurs vont se battre pour t'apporter ta commande, tu es vraiment sublime.

Je m'empourprais carrément.

Nous partîmes du restaurant à minuit passé, heureusement, qu'il était ouvert 24h/24, ça nous avait évité de nous faire mettre dehors. Nous avions dévoré nos chili dog et nos frites tout en discutant à bâtons rompus et en nous marrant comme des gosses. Nous avions soigneusement évité les questions personnelles, puisqu'il avait été convenu que pour ce soir, nous serions des anonymes.

Par contre, nous avions longuement parlé de nos passions : Pour moi le cinéma, surtout des années 50 et 60, avec des comédies telles que Certains l'aiment chaud ou Diamant sur canapé ou des films d'épouvantes d'Hitchcock. J'avais hurlé quand il avait avoué n'avoir jamais vu un Tramway nommé désir et je jurais de lui prêter rapidement le DVD. Pour lui, la musique, sujet sur lequel il était intarissable. Il avait des goûts très éclectiques, allant du classique au métal. Il me parla également, très longuement de ses voyages.

Nous avions évoqué nos impressions sur l'Italie, où nous nous étions tous les deux baladés.

Fréquemment nos mains s'effleuraient, provoquant à chaque fois cela des décharges électriques dans tout mon être, nos regards se répondaient silencieusement.

Une fois sur le trottoir, il reprit une fois de plus ma main pour me conduire dans Central Park. La balade, tout comme la compagnie, était des plus agréable. L'air était tiède, les bruits de la ville nous parvenaient étouffés, et le ciel, suffisamment dégagé, nous permettait, une fois n'est pas coutume d'observer les étoiles. La nuit était à nous, elle nous appartenait.

Incontestablement, les 20 ans de Volturi Advertising resteraient à jamais graver dans ma mémoire.

Au bout d'une heure, nous avions traversé cet oasis de verdure et nous nous retrouvâmes sur Park Avenue. Tout était calme dans cette partie de la ville.

Je fus surprise quand mon bel étranger se stoppa devant un magnifique immeuble en briques rouge :

- C'est chez moi. Se contenta-t-il de m'indiquer.

- Ah…

- Je t'offre un dernier verre ?

Nous savions tous deux ce qui se cachait derrière cette invitation. En réalité, dès qu''il m'avait adressé la parole au bar, nous avions su comment cela se finirait.

La résidence était excessivement luxueuse. Il y avait du marbre au sol et un immense lustre en cristal qui illuminait tout le hall. Mon compagnon salua le portier d'un signe de tête, ce-dernier allait répliquer quand un seul regard de mon Apollon fit s'étrangler ses mots dans sa gorge… Toujours garder l'anonymat…

Dès que les portes de l'ascenseur se furent refermées sur nous, il se rua sur mes lèvres. Les siennes étaient douces et chaudes, pressantes, sans être agressives. Je répondais immédiatement à son baiser fiévreux. J'en avais rêvé depuis que mes yeux s'étaient posés sur sa bouche.

Nous nous stoppèrent uniquement parce qu'un tintement nous annonça notre arrivée. A ma grande surprise, il n'y avait qu'un appartement au dernier étage, et il occupait toute la surface de l'immeuble.

Quand il nous fit pénétrer à l'intérieur, je restais étonnée. Contrairement à ce que l'extérieur laissait présager, la décoration était chaleureuse, même si elle était un peu trop masculine à mon goût.

Malgré moi, j'avais avancé au centre de l'immense salon, la vue sur la ville était impressionnante. Une immense terrasse semblait courir tout le long de la façade. En m'en rapprochant, je constatais la présence d'un somptueux piano noir.

- Tu en joues ? L'interrogeais-je ?

- Depuis, mon plus jeune âge. Une lubie de ma mère. Elle a aussi essayé avec mon frère mais ça n'a pas marché.

C'était la première fois, depuis que nous nous étions rencontrés qu'il parlait de sa famille. Il dut s'en rendre compte car une légère gêne s'installa entre nous. Il tente de la rompre :

- Profite de la vue. Je te rejoins sur la terrasse avec le champagne.

- Ok.

Je ne savais plus quoi répondre. Je me demandais brièvement ce que je faisais ici, dans cet appartement, avec cet homme. Je n'avais pas prévenu les filles de mon départ. Elles allaient certainement me chercher et s'inquiéter. Je n'osais même pas penser à la colère d'Aro, qui promettait d'être gargantuesque. Je pouvais commencer à numéroter mes abattis. S'il ne me virait pas, il allait me botter le derrière si fort, que je risquais de me retrouver catapultée en orbite.

Pourtant, dès que je sentis le souffle de mon ténébreux inconnu sur ma nuque, ces considérations pratiques s'envolèrent à des années lumières. Il n'y avait plus que nous deux, seuls au monde.

L'attraction inexplicable que cet homme exerçait sur moi défiait l'entendement. Moi, la prudente Bella, j'étais prête à tout pour prolonger les instants passés avec lui.

- Tiens, c'est pour toi. Murmura-t-il en me tendant une flûte. Dom Pérignon, millésime 99.

- Délicieux. Répondis-je en portant à mes lèvres le pétillant élixir.

- Tu aimes la vue.

- C'est fascinant. Tu as vraiment de la chance de pouvoir profiter d'un tel spectacle.

- Je ne peux que t'approuver. Dit-il en plongeant son regard dans le mien.

Tout à coup, l'air situé dans mes poumons m'avait déserté. J'étais tétanisée.

Imperceptiblement il fit un pas vers moi et me captura dans l'étau de ses bras. Définitivement, j'avais trouvé mon paradis.

Voyant que je ne réagissais pas, il desserra légèrement son étreinte, cherchant dans mes yeux le moindre signe de désapprobation. Il semblait avoir peur que je ne regrette ce qui s'était passé dans l'ascenseur. Manifestement, il était loin du compte… Afin de le rassurer je lui adressais un sourire que j'espérais naturel.

Il saisit parfaitement mon message silencieux puisqu'il se pencha vers moi et déposa à nouveau ses lèvres sur les miennes. Elles avaient encore le goût du champagne mais il y avait autre chose d'indéfinissable, mais qui me comblait totalement.

Passées les premières secondes d'appréhension, nos bouches commencèrent à se mouvoir à l'unisson, se cherchant, se répondant, se testant.

Nous joignîmes à nos baisers de plus en plus enflammés des caresses, délicates et sensuelles. Nous apprenions mutuellement à nous découvrir le corps de l'autre.

Je n'entendais plus que le crissement de la soie sur ma peau et nos respirations haletantes le bourdonnement incessant de New-York était éclipsé, par la puissance de l'instant.

Subrepticement, mes mains s'étaient faufilées sous sa chemise, que j'avais ôtée de son pantalon de costume, afin de me permettre d'effleurer enfin le grain de sa peau. Elle était étonnamment douce. Je dessinais du bout du doigt ses abdominaux que je devinais parfaitement sculptés.

Pendant ce temps, mon bourreau dévorait ma nuque de baisers et traçait un chemin légèrement humide, du lobe de mon oreille à ma clavicule :

- Je ne te l'ai pas encore dit ce soir, mais tu es prodigieuse dans cette robe. J'en viens à me demander si tu tiens plus de l'ange ou du démon. Me glissa-t-il, déclenchant en moi une vague de frissons. Tu as froid ? Tu veux qu'on rentre ?

- Humm… non… Plus… Plus… Tard… Tentais-je d'articuler.

Recherchant à augmenter notre contact, je le débarrais de sa chemise, coupée sur mesure, dans un geste quasi désespéré.

La lumière de la lune sur Manhattan donnait une étrange teinte perle à nos corps, c'était presque comme s'ils scintillaient, sous cet éclairage. Je contemplais le torse nu de mon amant en me disant que sa beauté avait quelque chose de surnaturelle.

Le trop plein de sensations manquait à tout moment de me faire défaillir, j'avais l'impression de ne plus avoir la maitrise de mon corps, mais était-ce si important ?

Comme s'il lisait dans mes pensées, je fus soudain soulevée du sol, avec l'impression d'être aussi légère qu'une plume. Je distinguais à peine les pièces que nous traversions, trop occupée à embrasser les pectoraux et les épaules de mon Adonis.

Il me déposa, tel un chargement précieux, sur un matelas moelleux, dans ce que je devinais être sa chambre. Dans d'autres circonstances, j'aurais adoré profiter de la literie ô combien confortable pour y faire une cure de sommeil, mais pour l'heure j'avais d'autres préoccupations et le repos n'en faisait définitivement pas partie.

Les prunelles de mon inconnu me couvaient du regard, je notais à quel point ses yeux s'étaient assombris sous l'effet du désir qui l'incendiait.

Après quelques secondes, il me fit me redresser et entreprit de me défaire de ma robe. Je louais Alice et ses conseils avisés. A voir la difficulté à déglutir de l'homme en face de moi, je n'avais plus aucun doute quant au pouvoir de séduction de la guêpière en dentelle noire que j'arborais fièrement.

- Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure, si tu étais prodigieuse avec ta robe. Maintenant tu es céleste.

- Attends de me voir nue… Rétorquais-je taquine.

- Je ne demande que ça…Répliqua-t-il en m'adressant un clin d'œil.

Je le fis s'asseoir sur le bord du lit, afin qu'il contemple la vue et me reculais de quelques pas. Avec des gestes mesurés, je défis, chacune des jarretelles qui retenaient mes bas, puis j'entrepris de glisser lentement ces derniers, le long de mes jambes. Sa respiration se faisait de plus en plus difficile au cours de ma manœuvre. Une fois ôtés, je me tournais, pour dégrafer la guêpière, attache par attache, calmement, lui permettant au passage d'admirer ma vertigineuse chute de reins.

Alors que je n'en avais pas encore terminé, et n'y tenant plus, il se jeta avidement sur moi, faisant courir sa langue et ses mains sur ma colonne vertébrale. L'excitation, à son paroxysme, provoquait en moi des frémissements et je ne pus retenir le gémissement qui m'échappa.

J'étais à présent nue et tremblante dans ses bras.

- C'est injuste, nous ne sommes pas à égalité. Soupirais-je.

- Il suffit de demander mon Ange…

Sans me retourner, je l'entendis se quitter son pantalon en toute hâte. Lorsqu'il se plaqua de nouveau contre moi, je fus surprise de constater qu'il s'était entièrement déshabillé. Son corps était aussi brûlant et palpitant que le mien. Dans le bas de mes dos, je pouvais percevoir les contours de son érection que je devinais plus qu'imposante.

En prenant son temps, il me fit pivoter et je me retrouvais de nouveau happée par l'intensité de ses prunelles vertes.

Il sonda mes yeux, tout en m'adressant un sourire emprunt de tendresse et il nous allongea tous deux sur son lit.

J'aimais la dévotion qu'il montrait face à moi, il était incroyablement prévenant : il faisait attention de ne pas peser sur moi, alors que son corps d'Apollon me surplombait. Bercée par cet océan de douceur, je le laissais repartir à la découverte de ma peau.

Il s'attarda longuement sur ma poitrine, cajolant mes seins tantôt avec sa bouche et tantôt avec ses mains. Il était partout. Je me demandais soudain, si cet homme n'était pas un être mystique, qui tel Shiva aurait eu plusieurs bras, pour me prodiguer tant de caresses et de sensations en même temps.

Une nouvelle fois le plaisir me fit gémir, lorsqu'il mordilla un peu plus durement mes pointes tendues pour lui. Ne quittant pas mon buste, il laissa l'une de ses mains dériver sur mon ventre. Je savais quelle allait être la prochaine étape de son voyage et l'anticipation commençait déjà à m'emmener vers la délivrance.

Il effleura mon nombril, sans s'y attarder, car ce n'était pas son but. Sa terre promise se trouvait un peu plus bas. Langoureusement, en explorateur avisé, il caressa mon pubis, savamment épilé (merci Rose) et, enfin, il arriva à destination…

Doucement, il écarta mes lèvres, très humides et effectua quelques allées et venues, avant de plonger deux doigts en moi. Je soupirais littéralement d'aise :

- … Ahhhh, c'est bon…

Rapidement, je ne puis plus contrôler mon bassin, qui partait à sa rencontre. Nous étions tous les deux rattrapés par l'urgence. Ses gestes se faisaient plus vifs et plus pressants mais cela ne suffisait pas à me contenter.

Alors que mes mains avaient naturellement trouvé place sur ses épaules, j'en détachais une afin, à mon tour de lui donner un peu de soulagement. Je laissais mes doigts errer le long de son flanc, avant d'empaumer une de ses fesses divinement musclées. Mon cerveau embrumé par le désir, me disais qu'un jour, pour le bien de la science, évidemment, il faudrait aller les mordiller, pour voir quel goût avait ces délicieuses petites choses...

Après avoir déclenché un grognement étouffé de sa part, quand mes ongles s'étaient enfoncés dans son postérieur, je contournais son bassin, plus que satisfaite.

Mes doigts se refermèrent sur sa queue érigée, ce qui provoqua chez mon amant un nouveau râle. Je fis coulisser ma main sur sa verge, d'abord lentement, mémorisant ses reliefs. Sous ma caresse un peu de liquide pré-éjaculatoire perla, signe qu'il appréciait ce que je lui faisais. Je l'étalais sur son gland en profitant pour y dispenser quelques pressions, justement dosées :

- Oh... ma puce... ce que tu me fais, c'est divin...

J'accélérais ensuite le rythme de mes vas et viens sur son chibre, alors que son corps se tendait de plus en plus, preuve qu'il ne tarderait pas à succomber à la jouissance.

Dans un sursaut, il m'arrêta et fouilla dans ce que je devinais être la table de chevet. Il extirpa un petit carré argenté que je m'empressais de lui arracher des mains. Après en avoir déchiré l'emballage avec mes dents, je déroulais le préservatif sur son sexe, à la vitesse de l'éclair.

Il m'avait laissé faire en s'adossant contre l'épaisse tête de lit. Aussitôt ma tâche achevée, je vins me positionner sur ses cuisses athlétiques. Je retardais encore un peu notre délivrance en continuant de parcourir son torse de baiser. Mon bel inconnu grogna légèrement contre ma nuque, ce qui me fit instinctivement sourire. Nous en étions au même point tous les deux. Nos corps réclamaient leur dû.

Avec une lenteur calculée, je me saisis de son membre et l'amena à mon entrée, avant de le laisser s'insinuer en moi. De cette manière, j'étais totalement maitresse de la situation. Je contrôlais complètement l'intensité de la pénétration. Au bout de longues secondes, il avait totalement pris possession de mon antre charnel la sensation était divine. Mes parois intimes étaient légèrement écartelées, mais ce n'était pas douloureux, bien au contraire.

Je bougeais relativement lentement sur lui, afin qu'à chaque fois il bute dans le fond de mon ventre. Mon Adonis avait ancré ses mains sur mes hanches afin d'augmenter le rythme de ses intrusions. A mesure que la cadence de ses vas et viens grandissait, nos souffles devenaient de plus en plus erratiques.

Il me renversa tout à coup sur le lit, et encercla sa taille de mes jambes, tout en replongeant profondément en moi, m'arrachant un cri de bonheur. J'enfonçais mes ongles dans ses fesses, afin de plaquer plus fortement son bassin au mien, attisant en même temps le brasier qui nous consumait.

Ses coups de reins se faisaient de plus en plus sauvages et notre étreinte de plus en plus bestiale. Chacune de ses intrusions me rapprochait de l'extase :

- Humm... Oui... Comme ça ne t'arrête pas.

- Viens mon ange...

A son visage légèrement crispé, je me doutais qu'il se retenait pour ne pas jouir. Il stoppa la délicieuse caresse qu'il prodiguait sur ma poitrine, pour faire glisser sa main entre nous et il pressa mon clitoris entre ses doigts experts, ce qui acheva de me faire basculer dans les affres du plaisir.

Un orgasme foudroyant nous emporta alors tous les deux. Il resta un moment en moi, laissant le temps à nos corps et à nos cœurs de se calmer. Il jeta rapidement le préservatif et revint s'allonger près de moi, sans un mot. Après avoir déposé un baiser tendre mais passionné sur mes lèvres, il me cala contre son torse et enfouit son visage dans mes cheveux.

Il prit une profonde inspiration, comme s'il se délectait de mon parfum, puis il se mit à fredonner une sorte de berceuse à mon oreille, ce qui ne manqua pas de me faire doucement sombrer dans les bras de Morphée.

Avant de m'endormir complètement, je lui posais la question qui me brûlait les lèvres depuis que nous avions quitté la soirée :

- Dis-moi ton prénom…s'il te plait…Demandais-je sans pouvoir retenir un bâillement.

- Demain, mon Ange. Demain, je répondrais à toutes tes questions…Dors maintenant, je serais là à ton réveil… Et pour aussi longtemps que tu voudras de moi…

La dernière partie de la phrase me parvint comme dans un rêve, alors que je basculais vers un sommeil réparateur. J'aurais tout le temps de penser plus tard aux conséquences. Pour le moment, j'étais décidément trop bien dans les bras protecteurs de mon bel inconnu.

FIN