Titre : Advienne que pourra

Auteur : The Fool

Résumé : "En quelle année sommes-nous ?" "En 1977 bien évidemment". Draco Malfoy regarda Harry Potter avec effroi. Ils avaient remonté le temps, Potter et lui ! Au même moment, entre ces deux inconnus tombés de nulle part et ce nouveau professeur d'Etudes des Moldus, Régulus Black, bientôt 17 ans, se débat avec son avenir de mangemort tout tracé et ses désirs interdits. Slash Harry/Draco et Régulus/OC

Pairing : Draco/Harry (like always baby !) et Régulus/OC

Info : Cette fiction se passe au début du tome 6. La mission que Draco s'est vu confiée n'est pas de réparer l'armoire mais de trouver un moyen de voyager dans le temps. Car Voldemort veut résoudre le problème "à la racine". Au même moment, on va suivre Régulus Black s'empêtrer dans son avenir de mangemort tout tracé et ses désirs interdits pour le nouveau professeur d'Études Moldus.

Note de l'auteur : Ahh je suis contente de vous retrouver pour ma toute nouvelle fic… Finir Muet comme une tombe m'a poussé à réfléchir sur le devenir de ma fic Régulus Black et (malheureusement ?) une autre idée m'est tombée dessus à ce moment-là : une fic voyage dans le temps sur fond de Drarry ! Et me voilà en train à fusionner les deux… Idée folle mais cohérente (j'espère). Un chapitre vous suivrait l'histoire sous le POV de Draco et le suivant sous celui de Régulus, ainsi de suite.

Pour ceux qui s'inquiètent : j'ai presque 12 chapitres d'avance et je prévois une parution toutes les deux semaines à partir d'aujourd'hui.

P/S : Je suis à la recherche d'un/une Beta, si ça intéresse quelqu'un ? Vous aurez ma gratitude éternelle ! Je vous remercie d'avance… (pitié, aidez-moi)

BONNE LECTURE xxxx

The Fool

Chapitre 1

"And I was a hand grenade
That never stopped exploding
You were automatic
And as hollow as the "O" in god
I am never gonna be the one for you
I am never gonna save the world from you
But they'll never be good to you, or bad to you"

Marilyn Manson - Mechanical Animals

OOOO

Le soleil commençait juste à percer l'horizon quand Draco se réveilla en sursaut. Il saisit sa baguette précipitamment, déboussolé et la brandit droit devant lui comme pour combattre un ennemi invisible.

Il venait de faire un cauchemar, mais n'arrivait pas à s'en souvenir, plus les secondes passaient plus les images lui échappaient comme du sable fin entre ses mains. La respiration encore haletante et le visage recouvert d'une fine pellicule de sueur, il essaya de se calmer sans cesser de jeter des regards inquiets autour de lui.

Sa malle de voyage était prête au bout du lit et son uniforme de Poudlard fraîchement lavé l'attendaient sur le dossier du fauteuil 18ème siècle, on était le premier septembre et aujourd'hui, Draco Malfoy, 16 ans, repartait à Poudlard.

Là où un adolescent normal aurait profité des vacances d'été pour grandir, bronzer, se reposer, Draco, au contraire, ressemblait à l'ombre de lui-même. Sa peau encore plus pâle que d'habitude semblait ne pas avoir véritablement pris le soleil depuis des semaines, des cernes bleu foncé marquaient le dessous de ses deux yeux gris et il semblait nager dans son pyjama en soie vert.

Le jeune Malfoy se leva de son lit à baldaquin trop majestueux pour sa mince personne, encore un peu sonné par son cauchemar et se posta devant la fenêtre donnant directement sur le parc du Manoir.

Une tasse de thé brûlant l'attendait sur la petite commode et Draco soupira d'aise en avalant la première gorgée.

L'été caniculaire recouvrait l'Angleterre de sa chaleur étouffante depuis deux semaines et malgré l'heure très matinale, il pouvait déjà sentir la chaleur monter. Draco ouvrit la porte fenêtre d'un geste vif et avança sur le petit balcon en pierre.

Le parc plongé dans la demi pénombre du matin semblait paisible et à l'exacte contraire de son état d'esprit actuel.

Il repéra non sans surprise la fine et gracieuse silhouette de sa mère dans le jardin des roses un peu plus loin en contrebas. Son cœur se serra, sa mère semblait dormir plus que quelques heures par nuit depuis l'enfermement de Lucius Malfoy en prison au début de l'été.

Elle qui avait toujours été joyeuse, aimante et apprêtée n'était plus qu'une pâle imitation d'elle-même. Draco la regardait s'enfoncer jour après jour dans un profond gouffre d'où il peinait à l'extraire. Elle ne dormait plus assez, mangeait peu, parlait rarement et ne souriait pas.

Là où Lucius Malfoy avait su les préserver de ses activités de mangemort et du retour du Lord Noir, son enfermement en prison avait fait sauter leur cage en cristal d'un seul coup.

Dans quelques heures, comme tous les jours depuis fin juin, Bellatrix les aurait rejoints, leur rappelant leur nouvelle vie. Et sa mission. Cette impossible mission.

La main de Draco trembla à cette pensée et la tasse à moitié vide lui échappa des mains avant de se briser en mille morceaux sur le balcon, comme une métaphore de ce que le Lord ferait de leurs vies s'il ne réussissait pas.

Au fond de lui il savait qu'il était voué à échouer mais Draco se fit la promesse en regardant sa mère qui s'était retourné vers lui au son de la porcelaine brisée qu'il réussirait. Qu'importe les sacrifices qu'il ferait, Narcissa Malfoy ne mourrait pas de la main de Voldemort.

Ce fut avec cette certitude qu'il adressa un signe qui voulut rassurant à sa mère, nettoya la tasse brisée d'un coup de baguette et referma la porte fenêtre pour la rejoindre dans le salon.

OOOO

Défiguré ce satané de fouineur Potter dans le Poudlard Express avait été la meilleure chose qu'il ait faite ces derniers temps. Théodore, Blaise et lui en avait ricané dans la calèche tout le long du trajet les menant au château.

Au moins, certaines choses ne changeaient pas et il était ravi que la haine mutuelle entre lui et Potter en face partie. Le reste de la semaine suivant la rentrée avait été comme d'habitude, le blond était presque soulagé de retrouver sa routine habituelle entre cours, repas et devoir.

La seule différence notoire était que Severus Rogue avait enfin eu le poste de Défense contre les Forces du Mal et qu'un guignol au nom d'Horace Slughorn l'avait remplacé aux Potions.

Malgré les questionnements plus ou moins discrets de Blaise, Théodore et Pansy (Vincent et Grégory ne posaient pas de questions, Merlin merci), Draco n'avait pas voulu leur lâcher une seule information à propos de la mission que le Lord lui avait confié lors de la dernière réunion des Mangemorts début juillet.

Il faisait bonne figure auprès d'eux, se doutant qu'une parole incertaine ou douteuse serait immédiatement rapportée au Lord d'une façon ou d'une autre et serait suivi de conséquences désastreuses.

Draco se devait de jouer son rôle de toujours : enfant gâté, noble, arrogant et sûr de lui. Il passait une grande partie de ses temps libre à la bibliothèque et elle ne lui avait jamais paru aussi immense.

Sa position de préfet lui permettait l'accès aux sessions interdites sans qu'il ait à en demander la permission, mais il avait l'impression de chercher une aiguille dans une botte de foin.

Trouverait-il un jour une solution pour voyager dans le temps ?

Il toucha inconsciemment le retourneur de temps déréglé d'une autre époque qui avait appartenu à un de ses ancêtres. Cet objet était sa seule piste viable pour le moment et au mieux, cela le faisait remonter le temps de 5 minutes...

Mais ce fou de Lord voulait remonter plus 17 ans auparavant ! Pour, il le citait, "résoudre le problème à la racine".

Draco se souvenait de manière très précise quand le Seigneur des Ténèbres, les yeux rouges et le corps maigre et blanc comme le crin d'une licorne malade, avait évoqué cette idée.

Draco en avait frissonné d'effroi. Le grand interdit de la Magie : la manipulation du Temps. Personne n'avait réussi cette entreprise ! Et il lui confiait la mission de trouver un moyen de le faire ? Lui, un adolescent d'à peine 16 ans ?

Draco n'était pas naïf, il avait compris la finalité de cette mission impossible : sa mère et lui étaient punis pour l'échec de son père au Département des Mystères.

Et si ce n'était pas suffisant, le Seigneur Noir lui avait aussi confié la tâche d'éliminer Albus Dumbledore.

A peine ces derniers mots avaient franchi sa bouche de serpent, Draco et sa mère avaient échangé un regard qui ressemblaient à une supplication. Ils étaient finis. Et puis Voldemort l'avait marqué sans attendre de la Marque des Ténèbres, pour sceller les ordres qu'il venait de lui donner.

Alors que Bellatrix, sa tante, jubilait de voir son neveu devenir Mangemort, Narcissa, elle, avait échappé une larme. Depuis Draco avait l'impression que sa vie n'était plus qu'un immense sablier d'où le temps s'échappait sans qu'il puisse le contrôler. La marque n'avait pas cessé de le faire souffrir depuis, comme un avertissement.

Un moyen de remonter dans le temps et tuer Albus Dumbledore...

Draco eut un rire nerveux au milieu de la session interdite de la bibliothèque et regarda la pile de livres qu'il avait trouvé sur les voyages dans le temps. La moitié n'était que des témoignages de pauvres sorciers fous, il le savait.

OOOO

Draco regarda avec désespoir son carnet en cuir noir. Il avait beau le remplir de sa fine écriture, la solution n'arrivait pas…

Draco ferma brusquement son carnet, faisant sursauter Hermione Granger une table plus loin.

Saint Potter et sa belette rousse lui lancèrent un regard noir auquel le blond répondit d'une grimace. Mrs Pince, plus loin, s'exclama « Chuuut… »

Il leva les yeux au ciel et décida que l'atmosphère de la bibliothèque lui pesait.

Il était temps de faire un tour dans le parc, il n'aurait pas trop froid car ce mois d'Octobre était particulièrement clément. « Merci Voldy… » Pensa sarcastiquement Draco.

La magie noire du Lord Noir avait déréglé la météo et les moldus se plaisaient à parler de « réchauffement climatique » et « fonte de la calotte glacière ».

-S'ils savaient… marmonna-t-il dans sa barbe en se redressant de sa chaise.

-Chuuut….

-Oh ça va, je m'en vais ! S'exclama Draco en leva les bras dans un signe de paix. Que cette bibliothécaire pouvait être mal baisée parfois…

Il capta le regard vert émeraude de Potter et le soutenu quelques secondes. Il pouvait sentir que Potter se doutait de quelques choses. Depuis le début de l'année, Draco avait l'impression qu'où il aille, Potter était comme son ombre, lui jetant des regards soupçonneux.

Si le Survivant savait ce qu'il était en train de faire, il le tuerait sur le champ. Etrangement l'idée que Potter mette fin à sa vie lui paraissait plus avenante que le Mage Noir.

Une fois dans le parc, d'une main nerveuse, il tira une cigarette de son étui en argent et l'alluma d'une main gracieuse.

Nocif pour la santé ou pas, il mourrait certainement d'un Avada Kedavra avant ses 20 ans...

Il espérait juste que sa mère y échappe.

OOOO

Les elfes avaient enfin décidé d'allumer les quatre cheminées de la salle commune des Serpentards.

Octobre touchait à peine à sa fin mais la canicule de l'été avait rapidement laissé place à l'habituel temps froid et humide du nord de l'Ecosse. Les premiers qui en souffraient étaient les Serpentards dont les dortoirs et la salle commune se trouvaient au fin fond des cachots, au plus proche du lac.

Malgré la fraîcheur de la salle, Draco adorait particulièrement se laisser aller dans un des fauteuils de cuir près du feu avec ses camarades, ses devoirs et un bon vieux grimoire de potions ou d'ancienne magie. Même si le début d'année avait été entaché par sa mission et l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête, Draco avait accueilli avec plaisir un verre de Whisky Pur Feu servi par Blaise ce soir-là et avait fermé son carnet de recherches se sentant presque comme un adolescent normal.

Vincent et Grégory jouaient à un jeu de carte particulièrement violent sur la table basse à côté tandis que Pansy et Millicent finissait sans cesser de papoter leur devoir de Divination qu'elles devaient rendre le lendemain.

Théo et Blaise se livraient à une partie d'échec particulièrement serrée. Draco bu presque cul sec le premier verre de Whisky et s'en servit un deuxième qu'il dégusta plus lentement.

-C'est jeudi soir Dray, vas-y mollo, railla Théo, il ordonna ensuite à sa reine de prendre la tour de Blaise. Echec, mon Blaisou… déclara-t-il avec ironie.

Blaise grogna et grimaça tant au ton suffisant de son ami qu'au surnom qu'il lui avait donné.

Draco aussi grimaça :

-Tu devrais arrêter avec tes surnoms débiles…

Théo leva les yeux vers lui et croisa les bras, l'air hautain.

-Sinon quoi ? Tu vas me mettre ton tatouage sous le nez et me menacer ?

Draco renifla d'énervement alors que Blaise leva les yeux en l'air.

Théo aimait le titiller sur son statut de mangemort. Même si aucun de ses amis ne savaient exactement ce que Draco avait fait au juste cet été et ce qu'il s'était vraiment dit lors des "réunions" avec le Lord, le blond se prenait régulièrement des petites piques et réflexions, notamment de la part de Théo.

Ils voulaient tous que Draco lâche le morceau…

Il fut une époque où Draco aurait menacé, oui, il aurait renvoyé Théo paitre, il aurait usé de sa verve habituelle purement Malfoyienne. Mais même Potter n'y avait pas eu droit cette année. Draco n'avait pas envie - pas l'énergie - de se battre.

Il reposa le verre vide d'un geste provoquant au milieu de jeu d'échec sans quitter Théo des yeux, récupéra son carnet et son sac de cours avant de quitter la salle commune.

-Je vais faire un tour, on se voit plus tard…

Il entendit vaguement Blaise s'adresser à Théo alors qu'il quittait les lieux

-Par Salazar Théo, surveille ta bouche…

Le blond n'en voulait pas à Théo, il était curieux, son père, un fervent Mangemort de la première heure avait dû lui expliquer en long, en large et en travers les réunions alors le fils, seul à la maison, aurait tout fait pour être près de son père. Il avait souvent éprouvé ce sentiment quand son père était toujours en liberté.

Draco vit du coin d'œil l'ombre du professeur de Potion apparaître dans le couloir et décida d'accélérer le pas en direction des escaliers avant que son parrain le remarque.

Le blond avait évité son parrain et professeur depuis le début de l'année. Severus Rogue avait été le seul à le prendre entre deux yeux au début de l'été et à lui demander s'il était conscient de ce que Voldemort lui demandait de faire.

"Il est peut-être encore temps de dire non Draco" avait-il dit doucement en le regardant droit dans les yeux.

Draco avait été surpris, jamais Séverus n'avait émis la possibilité de désobéir au Seigneur des Ténèbres.

"On ne peut rien refuser au Lord, parrain…" avait-il répondu en sentant son cœur rater un battement. Séverus n'avait rien répondu et aucune réaction n'avait transpirée de son visage stoïque. Seul sa main droite avait comme tressaillit et serrait l'épaule de Draco même pas une seconde.

"Je serais toujours là pour toi". Draco avait fixé son parrain dans les yeux et sut que l'homme n'avait jamais été aussi sincère avec lui qu'à cet instant.

Draco traversa les couloirs de Poudlard d'un bon pas. Le couvre-feu approchait mais sa position de Préfet lui permettait de ne pas s'en soucier.

Il attendit patiemment que Mrs Pince finisse sa journée dans la bibliothèque avant d'y pénétrer un sort "pied-léger" sur ses chaussures. Il avait peut-être le droit d'être dans les couloirs mais pas dans la bibliothèque, il lui fallait être discret.

Draco pénétra comme à son habitude dans la Réserve et s'assit en tailleur sur le sol de la toute dernière rangée de livres, allumant une lanterne juste assez forte pour lire et reprit la lecture des livres qu'il avait sélectionné.

Le jeune homme avait décidé d'étendre son champ de recherche et s'était attaqué aux vieux grimoires de magie ancienne. Comme il avait dit, une aiguille dans une motte de foin. Il passait presque tous ses temps libres ici ainsi qu'une partie de ses soirées et de ses nuits depuis presque deux mois sans aucun résultat.

Draco toucha inconsciemment le retourne-temps cassé autour de son cou et jeta un énorme grimoire inintéressant au loin dans un grognement de frustration.

Il leva les yeux vers l'étroite fenêtre et l'ouvrit légèrement d'un coup de baguette avant de s'allumer une cigarette dans un soupire de contentement, nullement gêné par le panneau d'interdiction de fumer au-dessus de lui.

Enfin, Draco reporta son attention sur la pile de livres qui lui restait à lire, découragé par leur épaisseur.

Cependant un livre plus petit que les autres s'étaient glissé dans la sélection. Intrigué mais surtout fatigué des énormes grimoires imbuvable, Draco décida qu'il lirait celui-ci en suivant et quand il le prit en main, il sut que ce livre n'était pas comme les autres.

Le blond frissonna en touchant la couverture verte de cuire et son fermoir d'or.

Les lettres dorées sur la couverture disaient De Rerum Natura Magicis (1). Il détacha nerveusement le vieux fermoir et lut le sommaire sur la page jauni :

-Livre I : principes fondamentaux de la magie

-Livre II : physique magique et constitution des corps

-Livre III : l'âme humaine et la crainte de la mort

-Livre IV : la vie magique et le sentiment amoureux

-Livre V : histoire du monde magique, des hommes et créature magiques

-Livre VI : phénomènes magiques et fléaux

Son doigt fébrile retourna le livre pour regarder avec curiosité quel élève l'avait eu entre les mains en dernier : certains noms ne lui disaient rien comme "Tom Jedusor", l'un des derniers à l'avoir lu, mais il reconnut très clairement "Séverus Rogue" et "Régulus Black", Régulus Black étant un des cousins de sa mère et le frère du tristement célèbre Sirius Black.

Sa bouche forma un "oh" d'étonnement car son nom Draco Malfoy s'y trouvait déjà, suivi d'une date "1996-1997", l'année scolaire en cours. Le blond fronça les sourcils se demanda s'il l'avait déjà lu. C'était pourtant bien son écriture.

Il repoussa au fin fond de sa pensée l'étrange mauvaise intuition qu'il l'avait saisi et ouvrit le livre sur le premier chapitre :

"Mère de la Nature, aïeule des Romains,
O Vénus, volupté des dieux et des humains,
Tu peuples, sous la voûte où glissent les étoiles,
La terre aux fruits sans nombre et l'onde aux mille voiles ;
C'est par toi que tout vit ; c'est par toi que l'amour
Conçoit ce qui s'éveille à la splendeur du jour. (...)
" (2)

OOOO

Le livre ne fut pas facile à lire et comprendre mais il ne quitta pas Draco une seule seconde les deux semaines qui suivirent.

Autant la première partie de livre écrite en latin, ancien anglais et français avait été plutôt facile à lire pour lui, les autres parties restaient beaucoup plus ardues mêlant latin, runes anciennes et principes antique d'arithmancie et d'alchimie.

Draco passa ses heures de cours à traduire peu à peu les pages sur ses parchemins de cours, sans se soucier des commentaires de ses professeurs ou encore de ses notes qui dégringolaient de manière catastrophique.

Même Ron Weasley avait réussi à avoir une meilleure note en Sortilège alors que Draco égalait d'habitude Hermione Granger.

Les deux premières parties du livre, quoique passionnantes, n'étaient pas vraiment utile à sa mission. Cependant la troisième partie se trouva des plus passionnantes. Elle évoquait la peur de mourir et les diverses hypothétiques façons de les accepter ou les détourner.

Au cours de la lecture de ses pages-ci, Draco sut que le livre était l'un des plus noirs qu'il avait eu entre les mains.

Sacrifice humain, rituel de transformation vampirique, zombification, création d'inferi, nécromancie…

Le chapitre expliquait sous forme de poème mystérieux les divers procédés que l'homme pouvait utiliser pour contourner la mort. Il était mention des fameuses et légendaires Reliques de la Mort mais aussi le plus abjecte des procédés : la création horcruxes.

En lisant ce petit paragraphe, dont le coin de page avait été plié par un lecteur précédent, Draco crut qu'il s'enfonçait peu à peu dans quelque chose de pire que la Magie Noir. Qui était en capacité de créer de tel objet ? De diviser son âme afin de survivre ?

Il resta un moment à lire et relire cette page, se demandant si Régulus Black ou Séverus Rogue avaient un jour pensaient à ça... Lui, l'idée même de créer un horcruxes lui donné la nausée.

Très vite, le livre en vint enfin à aborder la modification de la ligne du temps comme un moyen de contourner la mort et Draco sut qu'il avait réussi… théoriquement du moins.

Le poème à huit pieds en vieille italien digne du texte original de l'Enfer de Dante résonna comme une douce mélodie de victoire aux oreilles de Draco.

La solution était juste là, sur ces quatre pages jaunis et il lui restait plus qu'à les déchiffrer.

Fin du chapitre 1

Alors qu'avez-vous pensé de ce chapitre introductif ? Et de Draco et de sa nouvelle mission ?

J'attends vos commentaires avec impatience =)

A dans deux semaines pour un nouveau chapitre !

The Fool

P/S bis (si vous avez manqué le premier) : Je suis à la recherche d'un Beta, si ça intéresse quelqu'un ? Vous aurez ma gratitude éternelle ! Je vous remercie d'avance… (pitié, aidez-moi)

(1) Traduction, De la nature des choses magiques, inspiré du poème de Lucrèce, De Rerum Natura).

(2) Extrait de De Rerum Natura de Lucrèce (traduit par André Lefèvre.)