Hello à tous et à toutes, me revoilà bien vite avec un nouveau Destiel. La fanfiction est tirée du film Comme Cendrillon et j'espère que vous vous moquerez bien du romantisme qu'il y'a ! Surtout venant de moi...
Le physique des personnages restent les mêmes et je m'amuse à développer leurs émotions parce qu'ou sinon, ça ne rime à rien.
Par conséquent : Les personnages appartiennent à Erick et à Mark, on est très proche tous les trois. Donc ils me laissent m'amuser avec Castiel et Dean.
Le Rated est pour le moment, K+ à cause de ce gnan-gnan. Mais si vous vous montrez persuasives... ^^
Je tiens à vous dire que même si cette fanfiction est un délire, elle demande énormément de temps et je ne l'écris pas à la vas-vite.
Chapitre 1
Castiel n'avait pas vraiment une vie qu'il pouvait qualifier de tranquille. Sa mère... Il n'en avait pas.
Vraiment complices, son père et lui se parlaient de tout dans le casse-croûte qui leur appartenait et jouaient au base-ball dans un terrain abandonné, non loin de ce dernier. Les clients de son père étaient devenus ses amis, les employés aussi. Il pensait sincèrement ne manquer de rien.
Néanmoins son père ne pensait certainement pas la même chose et il épousa une de ses clientes, mère célibataire de deux jumeaux: un garçon et une fille. Certes il s'était senti à l'écart mais il avait fait des efforts, voyant que son père était heureux. De plus ils restaient toujours aussi proches l'un de l'autre.
Il se souviendrait éternellement de cette conversation qu'il avait eu avec lui sur les contes de fées et les légendes ainsi que les rêves. Son père n'avait qu'un rêve: qu'il grandisse, qu'il fasse ses études à Princeton et qu'il construise sa vie. Le conseil qu'il lui avait donné repassait parfois dans sa tête et le rendait nostalgique « Tu sais Cas' la morale de ces histoires n'est pas seulement de trouver l'âme sœur ou d'envoyer les vilains en prison. C'est de défendre ce qu'on pense être juste et d'atteindre son but. Il ne faut jamais que la peur t'empêche de jour, mon p'tit bonhomme! Et prends bien soin de ce livre d'accord? ». Son père lui avait alors déposé un baiser sur son front et il avait fermé les yeux, sentant le sommeil l'envahir. Cependant le bonheur ne durait pas. Jamais.
La zone où ils vivaient était sismique et son père avait perdu la vie dans ce petit coin qu'il avait l'habitude d'appeler paradis. Sa belle mère Ellen avait hérité de tout, puisque son père n'avait pas fait de testament. Elle fut donc charger de s'occuper du casse-croûte, de la maison mais aussi sa garde, à leur plus grand désespoir. C'était une femme blonde et enrobée, pour ne pas dire obèse. Sa voix était aiguë et avait le don de lui donner une migraine terrible.
Cependant ce n'était pas tout, les jumeaux Zacharia et Annabella, s'amusaient à lui pourrir son existence. Peut-être se vengeaient-ils de leurs prénoms ridicules. Le premier soit, le plus âgé était malsain alors que l'autre n'était que mentalement retardée. Et encore, il faisait dans l'euphémisme. Il s'était promis qu'une fois sa majorité il partirait de cette grande demeure qui n'avait plus rien d'un havre de paix.
Le matin il se levait sous les hurlements de sa belle mère, les jumeaux s'amusaient à cogner à sa porte pour s'assurer qu'il était bien réveillé, il préparait leurs petits déjeuners, lavait leurs vaisselles - Ellen le trouvant trop paresseux pour lui faire le plaisir d'acheter un lave-vaisselle-, et il partait à son job à mi-temps: le casse-croûte de feu son père. Ensuite, il se rendait en cours, essayant de réaliser le rêve de son géniteur puis allait à nouveau travailler.
°o°o°o°
Aujourd'hui il avait un examen très important mais puisqu'il n'avait pas d'argent de poche de la part de sa seule famille, il était obligé d'y aller. Après avoir programmé l'arrosoir automatique malgré le temps de sécheresse, ce qu'il n'avait pas manqué de faire remarquer à Ellen, Il monta dans sa voiture et se rendit chez sa famille de substitution. Ses collègues et amis.
Le Dinner était dans un style ancien, plutôt années 80. Il était le seul serveur et portait des rollers blancs avec des lacets rouges, un pantalon noir et une chemise rose ainsi qu'un veston noir. Les serveuses portaient des rollers blancs et roses, des jupes noires longues jusqu'aux genoux -tant mieux d'ailleurs sachant qu'elles avaient dans la quarantaine- et une chemise rose ainsi qu'un nœud de papillon rouge.
Ellen avait changé l'intérieur qui se retrouvait... Rose.
La Jukebox passait une musique «Do what you want» de OK-GO. Le cuistot Bobby chantonnait la musique, Missouri se disputait avec le livreur et toutes les autres serveuses faisaient leur travail, amenuisant le sien. Alors qu'il ramassait la vaisselle, Missouri hurla son nom.
Qu'avait-il fait pour énerver la femme qui se rapprochait le plus d'une mère?
- Castiel! Mais que fais-tu encore ici? Tu vas être en retard à ton cours, au cas où tu aurais oublié!
- Ne t'en fais pas, je serai à l'heure. Ellen va piquer une crise si je ne finis pas ça.
- Écoute, on s'en moque de l'humeur de cette blonde retapée de partout et obèse! Je me soucie de ton éducation.
Il tenta de placer un mot mais elle s'empressa de continuer. Lorsqu'elle était dans un tel état, il savait que le mieux était d'attendre.
- Tu dois toujours te lever à l'aube pour elle comme si tu étais un coq. Ton père voudrait te voir à l'école et non ici. Et il n'y a pas de 'mais' qui tiennent! Ne crains rien d'Ellen, je peux lui botter le cul moi!
Il pensa très fort que c'était plus que certain et lui sourit, la remerciant pour tout ce qu'elle faisait pour lui. Elle lui prit la bassine contenant la vaisselle et l'ordonna de partir ne le laissant même pas la remercier.
°o°o°o
Il s'arrêta devant le garage d'une maison et salua un homme presque chauve, bichonnant une très belle voiture, ancienne elle aussi. Il se demanda si les années 80 étaient de nouveaux à la mode ou si tout le monde prenait un coup de vieux. Il klaxonna afin qu'on remarque sa présence.
- Jolie voiture monsieur!
L'homme se tourna vers lui et lui adressa un sourire.
- Ce qu'un homme a de plus précieux, c'est sa Mercedes Castiel!
- Je tacherai de m'en souvenir, monsieur!
Il esquissa un sourire qui ne manqua de s'élargir à la vue de la personne qu'il attendait. Un adolescent légèrement plus petit que lui et portant des habits trop grands pour lui s'avança. Il avait une démarche de voyou ce qui contrastait bien avec son apparence d'ange. En effet : des cheveux blonds, une silhouette fine et un nom d'ange: Gabriel. C'est alors qu'il entendit la musique sortant des écouteurs, malgré les dix mètres qui les séparaient.
- Et tout est possible si... Et tout est alors possible si tu as vraiment la foi!
Le père se tourna alors vers son fils.
- Une audition aujourd'hui?
- Oui j'y vais à cinq heures. Dis le à maman!
La voix avait un léger accent et ça l'amusait toujours d'assister à un tel spectacle. Gabriel était certainement l'élève le plus turbulent du lycée, avait des tonnes de blagues foireuses à faire et pourtant, une fois dans son environnement il était le 'fils à maman'. Les encouragements du père manquèrent de le faire pleurer de rire. Après tout ce n'était pas tous les jours qu'on entendait un homme ayant la cinquantaine dire que son fils allait "tout déchirer parce qu'il gérait de la fougère".
Cependant Gabriel s'arrêta avant de monter dans sa voiture et se tourna vers son père.
- Nan mais regarde! Regarde avec quoi je dois aller à l'école! Sans t'offenser Cas', OK? Mais papa, tu ne te sens pas navré pour moi?
- Non je me sens navré pour les trois autos qu'on t'a acheté et que t'as esquinté!
"Dans les dents", pensa-t'il. Sa voiture était loin d'être merveilleuse mais elle lui était utile. Cependant il savait que son meilleur ami ne voulait pas le vexer.
- D'accord, d'accord! Très bien...
Il se racla la gorge alors que le blond mettait sa ceinture.
- Gab' qu'est ce que tu portes?
- Quoi? C'est mon look rapeur-fouineur.
Oh mon Dieu, qu'est ce que cet accent volé aux noirs américains lui tapait sur le système!
- Or de question que je te conduise à l'école accoutré de la sorte.
- Cas' j'ai appris la méthode. Une grande technique OK? Ceci, fait parti de mon personnage.
- Je sais mais...Regarde cette casquette rouge posée sur un bonnet noir lui même posé sur ta tête.
- ... Très bien!
Il sourit, fier de lui, lorsque son ami couru chez lui afin de se changer sous le regard surpris de son père.
°o°o°o
Ouf. Ils commençaient à être en retard et aucune place de parking n'avait été en vue. Alors qu'il enclencha la première vitesse afin de se garer, une décapotable le doubla et se gara à toute vitesse et plus d'être de travers. Il resta médusé lorsque les trois filles les plus populaires sortirent de la voiture qui prenait deux places dans ce parking alors que la voix à l'accent bourgeois de son ami se fit entendre.
- Et bien, voyez qui est là! Jo Harvelle et ses dames de compagnie.
La magnifique blonde arrangea sa coiffure alors que son ami lui sortait une idiotie ou plutôt un fantasme comme quoi la 'princesse' le voulait.
- Tu ne lui as jamais dit un seul mot, Gab'.
- J'lui ai parlé déjà, OK? En pensé. Et laisse moi te dire que dans mes pensées, elle me désire comme une dingue!
Il ne savait pas trop s'il devait en rire ou désespéré. C'était toujours comme ça avec Gabriel.
- Gab' tu pourrais avoir tellement mieux que Jo Harvelle! Même en pensées!
La fille était splendide, dynamique et intelligente. Cependant elle était vile, manipulatrice et malsaine ainsi qu'hypocrite. Tous étaient pareils dans ce lycée, ils ne se fréquentaient que pour avoir le sentiment d'appartenir à quelque chose. Ils se voilaient tous la face. Et lui n'était rien pour eux.
- Cas'! Y en a un qui s'en va!
- C'est pour moi!
Il s'avança alors mais une belle voiture noire faillit se heurter à lui. Il eut le reflex de freiner alors que le véhicule se gara à la place qui lui était dûe.
- Hey! C'était à moi là!
Des rires se firent entendre alors que les trois garçons sortaient. Samuel, Adam et Dean Winchester. La version mâle des trois pouffiasses qui avaient pris leur place quelques secondes plus tôt. Il essaya de redémarrer sa voiture qui ne lui obéissait pas, puis son regard se posa sur le conducteur soit, Dean. Un haut fin gris légèrement moulant et un jean délavé. Il portait toujours une amulette étrange qu'il trouvait d'ailleurs assez moche, et un bracelet de sportif. Ce qui était bien entendu normal puisqu'il faisait parti de l'équipe de football américain.
Le monde sembla se ralentir alors que le grand châtain verrouillait les portières de sa voiture. Cependant une voix aiguë et irritante le sortit de ses pensées.
- Dean!
La princesse habillée d'une repoussante jupe rose -qu'il pouvait détester cette couleur- et d'un chemisier blanc laissant bien deviner ce qu'il pouvait cacher s'avança vers le sportif. Il prit alors la parole.
- Je t'assure que les personnes comme Harvelle et Winchester sont génétiquement programmées pour se rencontrer. Comment peut-il y avoir autant d'égo dans une seule relation, dis moi?
- Imagine un peu ce qu'ils disent maintenant à ton sujet.
- Ils ne savent même pas que j'existe.
Cependant il entendit des chuchotements et aperçu Jo se saisir d'un mégaphone -Que Diable faisait-il là?- et l'activer.
- Seulement les étudiants qui sont populaires ici, pas crétins!
Les filles pouffèrent et il soupira. Quelles idiotes... Adam prit la parole.
- Hey mister casse-croûte? J'peux avoir un burrito aux œufs? C'est gentil!
Gabriel se retourna alors vers lui avec un regard désolé et moqueur.
- Et tu croyais qu'ils se savaient pas que tu existais?
- Ouais...
°o°o°o
Alors qu'il entraient dans le couloir suivi du blond , il entendit des "poussez vous, poussez vous" et reconnurent les voix. Encore Jo Harvelle et ses deux toutous. Cependant alors qu'ils rasaient les murs afin que Zacharia et Annabella ne les remarquent pas, ils eurent le plaisir de les voir se faire rejeter par la princesse. Apparemment le sac Prada qu'ils lui avaient offert n'était un faux.
Il continua alors sa marche mais s'arrêta brusquement, manquant de se heurter à Ash. Presque comme tous les élèves de ce lycée, celui-ci était bi mais avait jeté son dévolu sur lui, à son plus grand malheur.
- Oh! Salut à toi, Castiel. Tu es absolument gracieux, comme tu l'es d'habitude.
- Et bien, merci Ash.
Il pouvait imaginer le sourire moqueur de Gabriel à sa droite et il s'en sentit légèrement gêné. Certes il n'était pas le moins du monde attiré par Ash cependant il pouvait malgré tout rester poli. Ce qui était loin d'être le comportement de son meilleur ami. Une sorte d'alarme retentit.
- Bon excuse moi, je dois faire un rapport à ma galaxie.
Il échangea un regard embarrassé avec le blond et ils regardèrent tout deux Ash partir. Ce dernier avait sorti une antenne et répondait à une transmission.
- Zion ici le lieutenant Ash, est-ce que vous me recevez? Vous êtes là? C-Comment? Capitaine? Je vous perds, c'est intermittent.
Ni lui, ni le farceur n'eurent le courage de rire. Ils n'avait même pas honte, ils étaient désespérés. Son ami prit tout de même la parole alors que son soupirant errait dans les couloirs à la recherche de réseau.
- Pauvre gars...
- Il est heureux comme ça.
- Heureux? Ce mec là vit dans un autre monde.
- Les fantasmes aident parfois à supporter la réalité, Gab'.
Son portable sonna, le prévenant qu'il venait de recevoir un message.
- En parlant de fantasme ...
Il sourit à son ami et ouvrit le message afin de le lire, en prenant bien soin de partir avant.
- A plus tard!
- C'est cela, oui! Ton mystérieux ou ta mystérieuse soupirante te fait signe!
Il s'assit au bord de la fontaine et lu son message.
"Où étais-tu passé? On ne s'était pas parlé pendant des siècles!"
Il sourit à l'intention que lui portait son interlocuteur. Il tapa alors qu'ils s'étaient parlés ce matin-même.
"je n'arrête pas de penser à toi...A quoi tu penses toi, maintenant?"
Il soupira. Un mélange de bonheur et d'exaspération. Sachant que ce qu'il pouvait dire semblerait fleur bleue, il lui demanda de répondre à sa propre question.
" Je pense que le professeur Crowley a disséqué trop de grenouilles!"
Il chercha alors du regard le professeur et s'amusa du spectacle. Celui-ci tentait de repousser avec classe ce qui se trouvait dans sa boîte à déjeuner, tout en grimaçant. Sachant que le professeur se trouvait juste en face de lui, il chercha du regard tout ceux qui étaient sur leur portable afin de deviner quelle personne il était.
"croac croac"
Il rit face au message et tapa "lol".
" J'aimerai t'entendre rire... Quand va-t'on se rencontrer? "
Il répondit "bientôt" et se rendit en cours laissant au bord de la fontaine Dean Winchester ranger son téléphone après avoir lu le message qu'il venait de recevoir.
J'essaye de rester fidèle au scripte tout en intégrant les pensées et sentiments des personnages donc si vous trouvez que ce n'est pas assez approfondi, dîtes le moi!
Faites pleuvoir les reviews :)