Oulalaaaaa ça va faire un an que j'ai rien mis sur ce site o_o j'suis dééééésoléééééééée ."sérieux je n'ai pas vraiment d'excuse à part (comme d'hab) le GROS manque d'inspiration, le lycée (enfin en terminale) et deviantart… bon, coté deviantart je n'ai pas à me plaindre ! J'suis de plus en plus connue et j'suis de plus en plus accro au dessin ! Y me manque plus que photoshop et ce sera parfait (même si jme démerde pas mal avec SAI) ^w^ Eh oui, nouvelle fic XDD un peu de fantasie que diable ! Changeons des banales histoires d'amour à l'eau de rose au lycée ! Je fais que ça en fait O-o bon on s'en fout XDD j'ai eu pas mal d'idées éparpillées dans ma tête et j'ai beaucoup hésité à écrire cette histoire parce que j'avais peur que ça ressemble à ~Les Âmes Damnées~ de Serya-chan alors qu'en fait pas du tout XDD mais j'ai surtout eu beauuuuucoup de mal à me remettre à l'écriture… trop de dessin x")

Aussi jme suis faite une petite playlist pour cte fic, j'vous conseille d'écouter les chansons de Kalafina (allez sur nautiljon ya leurs album), mais aussi du film Les Contes de Terremer, Dragons, et certaines du Tombeau des lucioles (on va dire que j'vous force pas la main pour le tombeau des lucioles) XDD *je mettrais les liens pour mes fanarts dans mon profile quand j'y penserai* À la base j'voulais faire un OS mais j'crois que y'aura plus que ça XD youhouuuuu *sort*

Bref j'espère que ce début vous plaira mais j'vous promets pas que j'arriverai à l'écrire aussi vite qu'autrefois avec mes autres fics (que je n'abandonne pas pour autant ! XD) *j'abandonne jamais mes histoires ! Eeeh on dirait Luwynda XDDDD que je salue si elle lit ct'histoire*

Aucun personnage ne m'appartient *oh shit XDDD* et nous sommes dans un univers qui n'a rien à voir avec le KH d'origine.

~oO°Oo~oO°Oo~oO°Oo~

Dans un royaume isolé du reste du monde, la terre des dragons, se trouvait un gigantesque château où vivait un jeune prince. Ce jeune prince, au commencement de ses dix-huit printemps, était d'un blond pur comme l'or et possédait des yeux d'un bleu profond comme les fonds marins. Il se nommait Roxas. Au grand désespoir de son peuple, les roi et reine avaient quitté ce monde, pour rejoindre les cieux. Nul ne savait vraiment comment cela était arrivé… Le prince Roxas se retrouva seul au monde pour gouverner un peuple affaibli par la tristesse et la maladie ; car il faut savoir que la famille royale était reconnue pour avoir un cœur et une âme si purs qu'ils repoussaient les démons et la maladie. Cependant, il ne restait plus que le jeune prince, et il ne pouvait en rien égaler ses parents à lui tout seul. Petit à petit, son visage perdit des couleurs, ainsi que son sourire… Plus jamais depuis la disparition de ses parents il ne fut capable de sourire… Et cela depuis près de dix ans.

C'est ainsi que commence notre histoire.

Le jour se levait sur la terre des dragons, la rosée perlait sur les fleurs ainsi que les arbres. La douce lueur du soleil traversa lentement les vitres de la chambre du prince pour aller lui caresser les cheveux. Celui-ci se tourna et se retourna plusieurs fois pour se cacher sous ses draps, la journée venait à peine de commencer et il savait qu'il aurait beaucoup à faire. Il se mit a grommeler dans son oreiller lorsqu'on frappa à la porte. On frappa une seconde fois, puis une troisième fois, jusqu'à ce que le prince daigne répondre. C'est alors qu'une jeune femme aux yeux verts et aux cheveux châtains toute vêtue de rose entra dans la chambre de Roxas. Elle s'approcha de lui pour lui apporter ses vêtements de la journée.

– Aerith, pourquoi diable fais-tu cela tous les matins…?

– Parce qu'il n'y a qu'ainsi que j'arrive à vous faire sortir de dessous vos draps, votre altesse.

– Roooh parfois j'aimerais bien ne pas être prince. Rien que pour avoir droit à une grâce matinée !

– Mon prince, vous exagérez.

– Pas du tout, je ne me rappelle pas avoir déjà eu droit à une grâce matinée de toute ma longue et triste vie…

– Étant un prince vous avez des obligations qui ne vous le permettent pas. Je suis navrée mais nous ne pouvons rien y faire.

– Vivement que je sois couronné roi pour changer cette règle stupide. Tout le monde a droit à une grâce matinée au moins une fois dans sa vie ! Même un prince !

– Oooh assez altesse ! Tous les matins vous me faites le même cirque… Levez vous s'il vous plaît pour que je vous habille.

– Bon très bien… Après tout, je peux dire que je l'ai plus ou moins eu cette grâce matinée à force de te parler, la tête dans mon oreiller.

– Si vous le dîtes…

Le prince se leva et se laissa habillé par les mains habiles et délicates de la jeune femme. Il portait donc une chemise blanche comportant des rayures bleues au dessus de la poitrine, des boutons d'or, des manches ballon ainsi qu'un col et des poignées ornées de dentelle, un gros ceinturon en tissu rouge accompagné d'une boucle en or ; un collant très épais noir en guise de pantalon, avec de la fine dentelle aux extrémités, ses chaussures étaient blanches, avec des lacets dorés. Il ne manquait plus que la couronne sertie de saphirs portée quotidiennement. Ceci étant fait, il sortit de sa chambre, suivit de sa bonne en direction de la salle du trône. Tout au long du couloir il croisa les gens du château qu'il salua, sans qu'il n'y ait jamais la plus petite ombre de sourire sur son visage. Toute trace de sourire avait littéralement disparu de son visage… Et cela brisait les cœurs de tout le monde.

Une fois arrivé à la salle du trône, il prit place dans le siège de son père, qui semblait beaucoup trop grand pour lui, mais il devait s'y faire car il n'aurait pas droit à son propre trône avant d'être couronné roi, telle était la tradition de la terre des dragons. Au fait, je suppose que vous vous demandez pourquoi on l'appelle la terre des dragons? Eh bien, autrefois, il y a plusieurs millénaires en fait, vivaient des dragons aux écailles d'or et d'argent, on dit que seuls les cœurs purs pouvaient les dompter, avec le temps, les dragons ont disparu ou se sont fossilisés pour ainsi former des montagnes et ont donné vie à la terre des dragons. C'est ce qui rendait cette terre si particulière des autres. De cette légende remonte aussi l'origine de la famille royale, les premiers à avoir été capables de voler avec des dragons grâce à leur pureté furent les ancêtres de Roxas et ses parents.

Une cloche sonna à l'extérieur, c'était le clocher de l'église du village. Roxas fit un bond de son trône pour se précipiter à l'une des fenêtres de la salle du trône afin d'admirer le paysage.

– Jamais je ne me lasserais de ce paysage… Aaah ! Le lâché de colombes ! dit-il en écarquillant les yeux.

Voir ainsi les colombes lâchées lui donnait l'impression d'être enfermé dans une cage dorée… Ce qui n'était pas totalement faux… Roxas prit un air encore plus morose qu'à son habitude.

– Déjà dix ans… murmura-t-il Le temps passe… si vite…

Le blond grogna et ne put s'empêcher d'ouvrir les fenêtres de la salle du trône à grande enjambée, sous les regards confus des domestiques. C'est alors qu'ils se précipitèrent en direction de ce dernier en s'apercevant qu'il s'apprêtait à, comment dire, sauter par la fenêtre. En tout cas c'est-ce que croyaient les domestiques. Trois d'entre eux se jetèrent sur le prince pour l'empêcher de faire une bêtise. Le prince se mit à hurler par la fenêtre.

– Père ! Mère ! Je ne puis rien faire sans vous, seul ici bas !

Il commença à se débattre pour se défaire de l'étreinte de ses domestiques, tout en continuant de crier au ciel. Les larmes lui montèrent aux yeux, il gémit de douleur et s'affaissa au sol. Ce jour se trouvait être la date "anniversaire" de la disparition de personnes qui lui étaient chères. Son père, sa mère et… un jeune garçon qu'il avait eu pour ami autrefois… C'est alors qu'une douce voix se fit entendre à l'autre bout de la pièce, quelqu'un chantait pour le prince. Les paroles étaient incompréhensibles, peut-être du latin ou quelque autre langue, on aurait dit une incantation. Elle eut pour effet de calmer le prince, toujours à terre. Ses larmes arrêtèrent de couler, puis il regarda une fois encore le ciel, il aurait aimé sourire pour ses parents mais il en était incapable… Une jeune femme entra alors dans la pièce, elle avait les yeux verrons, des cheveux châtains coiffés étrangement, courts à la base mais suivis d'une assez longue natte. Elle s'approcha du prince et l'aida à se relever, avec les autres domestiques. Le jeune homme la regarda, les yeux brillants de larmes, on pouvait deviner qu'il serait en train de sourire s'il le pouvait.

– Yuna… Je te remercie… Ta voix douce et claire arrive toujours à m'apaiser… Mais cela n'est plus suffisant… Autant pour moi que pour mon peuple… Je dois trouver un moyen de retrouver mon sourire ! J'ai l'impression de conduire mes sujets et mon royaume à leur perte !

– Votre altesse, n'y a-t-il rien que je puisse faire ?

– Plus maintenant ma chère… J'en suis navré…

– Bien… N'ayez crainte, je ne suis pas offusquée. Je vous comprends même.

– Yuna…

– M'accorderiez-vous tout de même une dernière danse mon prince ?

– Je… Je ne puis… Je suis un bien piètre danseur…

– Bon très bien… Je vous laisse tranquille.

La jeune femme esquissa un sourire et salua le prince avant de sortir de la pièce royale.

– Je me sens vide et impuissant… murmura Roxas.

La journée passa doucement, le prince vaqua à ses occupations princières tout au long de celle-ci. Le lendemain matin, Roxas se leva aux aurores, bien avant qu'Aerith ne vienne s'occuper de lui. Il n'arrivait plus à dormir, il se mit à faire les cent pas, il cherchait quelque chose, une solution pour sauver son royaume, ainsi que lui… Soudain une idée lui vint. Il enfila ses chaussures et courut à travers les couloirs du château pour faire passer un message au messager royal. Comme il était très tôt il dut le réveiller lui-même, le messager sauta de son lit, se prosterna devant le prince et se dépêcha de s'habiller.

– Mmh que puis-je faire pour vous, votre altesse ?

– Vu le travail pour lequel on t'emploie, tu dois sûrement comprendre pourquoi je suis là.

– Euh oui.

– Eh bien voilà, j'ai un message à faire passer aux habitants de mon royaume et également au-delà ! Trouve de quoi noter et dépêche toi d'aller l'annoncer et faire placarder des affiches !

– Bien votre altesse !

Le blond dit au messager tout ce dont il avait besoin pour son prochain voyage à travers la terre des dragons. Une heure et quelques plus tard, le voilà partit à cheval. Le prince quant à lui retourna dans sa chambre pour admirer le feu de cheminée. Le feu… Voilà un élément qui lui rappelait quelqu'un… Roxas fronça les sourcils et grogna avant de sauter sur son lit pour admirer le plafond de sa chambre ; des soleils d'or y étaient peints (1). Il se rendormit, doucement, pour retrouver son visage d'ange en plein songe. Pendant ce temps, le messager avait rejoint la place centrale de la ville et fit carillonner sa cloche de messager pour attirer les gens et leur annoncer ce qu'il avait à dire. Chose faite, les villageois se réunirent autour du messager, avec une oreille attentive. Tous ces gens semblaient fatigués, malades et à bout de force, une population vieillissant beaucoup trop vite… Seuls certains d'entre eux avait l'air de tenir le coup… mais c'était peu.

– Oyé oyé braves gens (2), le prince Roxas m'envoie vous faire part d'un message de la plus haute importance. À partir d'aujourd'hui, tous les musiciens du royaume sont appelés à se rendre au château, son altesse souhaite avoir un musicien à sa disposition capable de lui rendre son sourire afin qu'il puisse à nouveau rendre le bonheur et la santé à son cher peuple. Chacun des musiciens aura droit à une audience avec le prince qui choisira celui qu'il considérera digne de cette mission.

– Oh mais c'est merveilleux ! cria une villageoise, Nous allons enfin pouvoir vivre comme autrefois ! Nous allons retrouver la santé !

– C'est une grande nouvelle ! Faites-la circuler dans les villages voisins. ajouta le messager.

Le messager distribua des affiches à placarder un peu partout dans la ville avant de partir dans une ville voisine pour y faire la même chose. En quelques heures, tout le royaume de la terre des dragons avait été mis au parfum, en quelques jours ce fut tout le pays ainsi que les îles avoisinantes. Au château, Roxas avait fini par ressortir de sa chambre pour aller au jardin où poussaient de magnifiques fleurs de toutes les couleurs comme des orchidées royales des tropiques, magnolias, ou encore roses anglaises Watson, œillets et gypsophiles (3). Il se promenait à travers les haies de fleurs en les contemplant. Les yeux pleins d'étoiles. Une fois de plus il ne parvenait pas à sourire… il plissa les sourcils et se gratta la nuque. Soudain quelqu'un sortit brusquement des buissons de roses en faisant une roulade. Le prince, surprit, recula en poussant un léger cri de peur. La personne redressa la tête et paniqua.

– Oooh ! C'est vous votre altesse ! Pardonnez-moi si je vous ai fait peur !

– Aaah Marluxia ne fais plus jamais ça !

– Désolé.

– Mais que faisais-tu caché dans les buissons ?!

– Je… ne peux pas vous le dire…

– Pourquoi ça ?

– C'est… euh comment dire… embarrassant…

Roxas haussa un sourcil et s'approcha de Marluxia, un jeune homme aux cheveux roses et aux yeux verts qui lui servait de jardinier. Ce dernier lançait des regards vifs de droite à gauche, ne sachant que faire. Le blond le poussa délicatement pour pouvoir regarder derrière le grand buisson.

– Mais…?!

– …Mmh...

– Qu'est-ce que c'est que cette chose ?!

– Un œuf.

– … Un œuf de quoi ?

– Je n'en suis pas encore sûr, mais je pense qu'il s'agit d'un œuf de Chocobo. Mais c'est vraiment étrange qu'il se trouve sur notre île, en temps normal on en voit plutôt sur l'île de feu…

– Peux-tu me dire ce qu'il fait là ?

– Euuuh eh bieeeen… Je l'ai trouvé dans la forêt pendant ma promenade, en quête de nouveaux spécimens de fleurs… Je n'ai pas pu m'empêcher de le ramener ici… (4) Je ne pouvais pas le laisser là-bas, il aurait été détruit par les animaux de la forêt ! C'est une créature mythique comme les dragons ou les phœnix !

– Hum je vois… Jusqu'à quand comptais-tu le garder caché ici ?

– Je ne sais pas… Mais, maintenant que vous êtes au courant, peut-être pourriez le garder et le mettre en lieu sûr…?

– Je ne suis pas vraiment attiré par les oiseaux, sauf aux festins que me prépare le maître Coq.

– …! Vous… n'y pensez pas tout de même ?!

– Mais non n'aies crainte ! S'il le faut je le renverrai même par bateau sur son île natale.

– Oooh merci mon seigneur ! Vous êtes si bon !

– Ah assez de flatteries…

Roxas se pencha alors au dessus du buisson de roses, il ne pouvait s'empêcher de les admirer, elles étaient tellement belles, parfaites… Les boutons de roses étaient si petits, et pourtant les fleurs qui en naissaient étaient magnifiquement grandes. Le jardinier observait le prince avec attention, il semblait si paisible quand il admirait les fleurs et le paysage que c'en était agréable à regarder. Il s'approcha à son tour du prince et lui offrit une rose fraîchement coupée.

– Tenez. Vous avez l'air de beaucoup apprécier cette fleur. dit-il avec un grand sourire.

– Oh, merci beaucoup, c'est vrai, elle est magnifique.

Roxas prit doucement la fleur mais poussa un petit gémissement et la laissa tomber. Il s'était piqué le doigt avec une des épines de la rose. Des gouttelettes de sang coulaient le long de son doigt, il glissa son doigt entre ses lèvres et lécha la coupure. Marluxia se baissa vite pour ramasser la fleur et se précipita auprès du blond pour voir son doigt.

– Ça va aller mon prince ?

– Oui oui, ce n'est qu'une petite coupure superficielle.

Le jardiner sortit un mouchoir de sa poche et enveloppa le doigt du prince, puis il en sortit un autre pour l'envelopper autour de la tige de la rose afin que le prince ne se pique pas une seconde fois. Le prince le regardait avec ses grands yeux bleus, Marluxia lui sourit chaleureusement et lui dit qu'il devait retourner travailler. Il s'éloigna du prince pour aller se perdre parmi les fleurs. Le blond admirait sa fleur, il commença à caresser ses pétales qui étaient très doux et d'un rouge éclatant. Ses lèvres s'en approchèrent lentement, il déposa un baiser sur un des pétales… Une petite larme courait sur sa joue… C'est alors que les trompettes du château retentirent pour annoncer l'arriver d'une foule d'hommes tous munis les uns les autres de divers instruments. Roxas courut hors du jardin en direction de la pièce centrale du château pour les accueillir. Son château se trouvait en haut d'une grande colline, il pouvait donc voir la mer qui entourait la terre des dragons, y comprit les bateaux qui arrivaient à bon port. Il y avait au moins trois gros navires qui s'apprêtaient à accoster. Tous plus ou moins remplis de musiciens également. Roxas avait les yeux pleins d'étoiles et d'espoir.

« Je vais enfin pouvoir recouvrer mon sourire et sauver mon peuple ! se dit-il. »

Une fois dans l'entrée du château il appela ses domestiques qui s'empressèrent de le rejoindre, il enleva sa cape et l'envoya valser dans les bras de l'un d'eux, donna sa rose à mettre en vase à une autre et se dirigea vers la salle du trône, au même moment il dit d'une voix imposante au chef de finir de préparer le buffet d'accueil. Tout au long du couloir il croisa ses domestiques qui se dépêchaient de finir les préparatifs pour accueillir tous ces nouveaux arrivants. Un moment, sa route fut coupée par Aerith qui tenait un nouveau costume.

– Votre altesse… Vous avez osé sortir sans que je vous habille !

– Désolé Aerith, j'avais besoin de me libérer l'esprit et ça ne pouvait pas attendre.

– Eh bien soit ! Mais s'il vous plaît ne me refaites pas ce coup là…

– Oooh très bien…!

En effet, Roxas était sorti dans le jardin avec sa cape et ses chaussures mais avait gardé sa chemise de nuit… Que d'élégance ! La jeune femme l'emmena vite dans sa chambre et le changea en moins de deux ! Il ressortit en trombe de sa chambre, vêtu d'une chemise blanche aux boutons d'or, d'un pantalon bleu roi et de chaussures rouges soigneusement vernies. Du haut de ses dix-huit ans, il était aussi vif et curieux qu'un lapin, il avait beau avoir perdu son sourire et un peu de sa vitalité, il adorait déambuler dans les couloirs de son château aux pas de course ; c'était une habitude qu'il avait prise étant plus jeune à cause de son ami et garçon de chambre qui lui apprenait un tas de choses !

– PRINCE ! VOTRE COURONNE ! cria Aerith.

– Aaaah fichtre ! répliqua Roxas

Le jeune blond revint sur ses pas pour repartir de plus belle. Aerith soupira et eut un petit sourire en coin. Elle était heureuse de le voir si enthousiaste à l'idée d'accueillir tous ces gens. Peu après, des centaines de musiciens entrèrent au château et furent accueillis chaleureusement par ses habitants. Le prince les attendait tous avec impatience et s'apprêtait à les recevoir un par un dans la salle du trône pour écouter ce dont ils étaient capables. Une vingtaine de minutes plus tard, le cycle commença. Un premier musicien fit son entrée, se présenta et commença à jouer de la flûte sous les ordres de son altesse. Au même moment, sur la côte, un énorme bateau provenant des îles de feu s'apprêtait à accoster. À son bord se trouvaient beaucoup d'hommes, la plupart étaient de simples marchands qui avaient profité de ce bateau pour se rendre sur la terre des dragons alors que certains venaient répondre à l'appel du prince. Un homme parmi tout ce groupe ne quittait pas le château du regard, il portait une grande cape rouge foncé avec une large capuche qui recouvrait sa tête, il avait à ses côtés une sac artisanal assez imposant. On pouvait deviner qu'il contenait un gros objet. Le jeune homme enleva sa capuche pour sentir le vent lui caresser le visage, il se mit à sourire, il avait l'air si paisible… Une fois la douce brise passée, il remit sa capuche. Le bateau s'apprêta à accoster. Les hommes commencèrent à se rassembler pour débarquer. Le navire accosta et tout se passa très vite, les marchands s'en allèrent du côté du village avec leur paquets tandis que les quelques musiciens se rendirent en direction du château.

Les minutes défilaient, tout comme les musiciens… Ils étaient tous très bons mais il manquait toujours quelque chose qui ne pouvait contenter le prince… Des jeunes, des plus âgés, de petite ou grande taille, peu importait, le prince ne trouvait pas la perle rare qui lui fallait. Il demanda à ce que l'on fasse une pause pour que tout le monde puisse prendre une collation car midi sonnait. Peu après, le défiler des musiciens reprit. Roxas retourna s'installer confortablement dans son fauteuil. Un homme âgé entra avec sa viole et commença à jouer, les notes étaient douces et légères malgré le gros instrument. Le blond crut planer mais il ne ressentait rien au fond de lui… Il lui dit courtoisement de sortir ; puis arriva un jeune homme, de taille moyenne, aux cheveux entre le blond et le brun, des yeux bleus-verts, un grand sourire, à peine plus vieux que lui. Il salua le prince et sortit son instrument. Il s'agissait d'une cithare bleue, très jolie, mais que valait sa musique ? Il commença à jouer une mélodie lourde mais entraînante, Roxas n'en croyait pas ses yeux, ce garçon avait l'air tellement emballé par sa musique… Alors qu'elle était plutôt de mauvais goût et irritante pour les oreilles de Roxas… Ce dernier le laissa finir mais n'appréciait vraiment pas ce style de musique ! Une fois qu'il eut fini, il lui parla.

– Comment t'appelles-tu ?

– Demyx, Monsieur.

– Eh bien Demyx… Je suis désolé mais tu ne me conviens pas, ce n'est pas vraiment le style de musique que j'apprécie vois-tu. Je préférerais que tu rentres chez toi et que tu t'occupes de ta famille, plutôt que de perdre ton temps ici. Je me doute qu'elle est affaiblie à cause de moi…

– … Oui monsieur…

– Je te remercie d'avoir fait le déplacement.

– Je vous en prie…

En sortant, Demyx croisa un homme portant une grande cape rouge foncé et une grande capuche, c'était au tour de ce dernier de montrer ses talents. Il attendit que le prince l'appelle avant d'entrer dans la pièce. Une fois entré on ferma les portes derrière lui comme pour chaque musicien. Il s'avança à pas feutrés vers le prince et s'arrêta au milieu de la pièce. Il fit la révérence avant de se redresser et de rester de marbre. Le prince était muet, il observait ce nouveau venu, le dévisageait plutôt. En effet, tous ceux qui étaient passés devant le prince se découvrait de leur coiffe et de leur manteau ou autre. Non, celui là ne faisait rien, il ne bougeait pas, on aurait dit qu'il ne respirait même pas. En plus de sa grande cape et capuche, il portait un masque noir et blanc aux bordures rouge braise qui recouvrait la quasi totalité de son visage. On voyait à peine ses yeux. C'est alors qu'il se baissa pour ouvrir son sac et en sortir une magnifique guitare gitane (5). Il reprit place et attendit. Le prince ne savait pas quoi faire, ça avait l'air d'être un sacré numéro… Il lui fit geste pour qu'il joue avant de parler.

– Pourquoi portez-vous un masque ?

– Vous n'avez pas besoin de voir mon visage pour apprécier ma musique, votre altesse.

– Vous avez l'air sûr de vous…

– Je suis d'un naturel confiant.

Ni une ni deux, il se mit à jouer. Roxas écarquilla les yeux, cet homme avait vraiment l'air à l'aise, il avait de la prestance et pourtant sa musique était d'un délicat incomparable, on pouvait deviner que ses yeux étaient clos. C'était sidérant, ses doigts couraient sur les cordes de sa guitare qui laissait échapper des sons magnifiques ; à la fois doux et mystiques. Roxas se laissa lentement bercé, son regard se perdait dans le vide, son corps commençait à l'abandonner dans le fauteuil… L'artiste s'arrêta net, provoquant un sursaut du prince qui le regarda d'un air perdu.

– Qu'est-ce qui vous prend ?! Pourquoi avez-vous arrêté ?

– Ma musique vous plaît donc ?

– Elle m'est fort agréable.

– Bien... Très bien.

Il laissa courir ses doigts encore une fois sur les cordes puis prit bien en main le manche de son instrument (6). Il la tenait comme une masse tournée vers le sol. D'un geste sec il balança son bras d'un côté à un autre, sa guitare se changea en un grand bâton sous le regard ébahit et perplexe de Roxas. Le jeune homme fit un moulinet avec son bâton avant de frapper le sol avec (7). Le contact avec le sol provoqua un bruit sourd qui pourtant résonna dans tout le château ! La salle s'assombrit pendant un court instant, et… C'est alors que de petites lumières sortirent du sol et elles s'élevèrent lentement vers le plafond… Ces lumières ressemblaient à… des lucioles (8). Roxas ouvrit de grands yeux, suivait les lumières des yeux, ses mains se crispèrent sur les rebords de son fauteuil. Il était estomaqué. Il regarda à nouveau l'homme qui se trouvait en face de lui et lui demanda, les yeux humides...

– Mais… Qui êtes-vous…?

Son interlocuteur ne répondit pas, à la place, il ôta sa capuche qui laissa voir une chevelure flamboyante, puis, tout en délicatesse, ôta son masque et regarda le prince. Ce dernier était comme figé dans le fond de son fauteuil. Dans son regard on pouvait voir de la peur, de la surprise, de la colère et de la tristesse… Des yeux verts émeraude sincères, une chevelure de feu, un sourire inoubliable…! Le prince ne put s'empêcher de crier.

– Aah…! Aaaaaaah !

À suivre...

~oO°Oo~oO°Oo~oO°Oo~

(1) oui alors pour ceux qui ne sauraient pas, c'est une petite référence au film Raiponce :3 nyaaaah j'ai adoré ce film et j'ai hâte de retourner le voir avec Serya-chan XD

(2) ha ha ha ! Grand classique 8D *putain dommage que y'ait pas d'icon comme sur DA XDD*

(3) nan nan j'y connais que dalle en fleurs mais depuis 3-4 jours je me repasse Atlantide en boucle et j'adore quand Enzo parle de son ancienne vie *fleuriste* XDDD je parle même pas de Gaétan la taupe et la vieille Mme Placard *toujours pas sûre de son nom* XDDD ils me font trop mais troooop triper *morte de rire*

(4) omg… j'ai créé un Marlu sentimental D8 XDDDDD

(2) j'ai fait des recherches et la guitare que j'ai trouvé la plus agréable à regarder et dessiner est gitane, et j'en suis très fière parce que je suis d'origine gitane *nyaaaaah owiiiii comme Esméralda 3*

(6) Pour ce passage je vous conseille d'écouter ~Storia~ de Kalafina.

(7) pitiééééé vous moquez pas de ma référence à Card Captor Sakura comme Serya-chan XDDD je sais même pas pourquoi mais l'idée m'est venue et après ça je me suis rendue compte que ça ressemblait à Sakura et Nanny Mc Phee quand elles lancent un sort ! XDDDD

(8) là faut voir dans ma galerie pour comprendre ma référence ^w^

Eh bien voilà après au moins une année d'absence je vous offre ce chapitre qui me tenait vraiment à cœur 3 REVIEWS ?

~ Joyeux Noël ~