LA SUITE ! LA SUITE ! LA SUITE ! ... aaaarh j'en peux plus. C'est la première fois que j'ai autant de mal à faire un lemon. Honte sur moi ! En espèrant que ce soit à votre goût, je vous souhaite, chers lecteurs/lectrices, une agréable lecture. Moi je vais tranquillement agoniser dans mon coin...
oh ! ET JOYEUX NOËL A VOUS ! (comment ça je suis en retard ? on est pas à 3 jours près !)
Tout d'abord méfiant, le blondinet resta aux aguets avant de constater que … et bien effectivement, il se faisait sécher. Et Dieu qu'il séchait bien. La serviette parcourait son torse, comme la tendre caresse d'un nuage. (Les mugiwaras utilisent des assouplissants pour le linge) Glissant sur ses épaules avant de descendre effleurer les flanc, la serviette finit rapidement par laisser place aux mains. Mains étonnamment douces qui découvraient ce corps, les creux comme les bosses, parcourant les courbes, une fois, puis deux, comme pour être sur de ne pas l'oublier. Zoro apprenait son corps. Concentré, détendu, il dévorait Sanji avec les yeux et le dessinait avec les paumes, ses doigts suivant chaque trait, chaque ombre, chaque muscle, aussi méticuleusement que s'il s'occupait de ses sabres. Le cuisinier se trouvait étrangement calme, après tout, le bretteur ne faisait que le sécher, rien que le sécher … n'est ce pas ? Alors pourquoi Zoro relevait il sa tête, pourquoi Sanji rapprochait lui même son visage, pourquoi leurs lèvres leurs paraissaient seules et abandonnées ? Les yeux mi-clos, ils réduisirent la distance les séparant et …
POV Zoro : Uh ? C'est poilu !
POV Sanji : Gné ? C'est quoi cette haleine de cornichon ?
Luffy décolla ses lèvres de celles de Sanji.
« - C'est bien gentil Sanji, mais ça vaut pas mes cornichons ! J'en veux encore ! »
Zoro ouvrit brusquement les yeux et aperçu qu'il avait le nez dans la chevelure de son capitaine. Il poussa un mélodieux "UUUUUAAARGH" avant de se ramasser tout aussi mélodieusement sur le sol glissant. Sanji préféra la fuite (et je le comprends) vis à vis de la situation plus qu'embarrassante envers l'escrimeur et son capitaine.
Sanji retourna promptement dans son sanctuaire, avec l'intention de passer ses nerfs sur la pièce de bœuf destinée à être servie au repas de midi. Luffy ne se fit pas attendre.
« - Sanjiiiiii ! Cornichons !
- Tu pourrais au moins paraître concerné par la situation Luffy …
- Quelle situation ?
- On s'est un peu, juste un peu, embrassé …
- Oui et alors ? Ça me dispense de cornichons ?
- Laisse tomber … non ! Laisse pas tomber ! T'as dit que tu préférais les cornichons à mes baisers ?
- Bah c'est bon les cornichons !
- Je te signale que j'embrasse très bien !
- Oui mais je veux des cornichons !
- Toutes les jeunes femmes que j'ai séduite ont été transportées par mes baisers !
- Elles connaissaient pas les cornichons alors …
- Tu vas la fermer oui ?
- Cornichons ! »
Fatigué et énervé par la réaction de son capitaine quelque peu borné, Sanji plaqua ses mains contre les joues élastiques et embrassa fougueusement le-dit homme caoutchouc ! Oui d'accord, c'est contraire à ces principes, surtout vu son état mental relativement instable en ce moment. Rappelez vous, qui a évité tout contact avec un certain marimo pendant deux semaines ? Qui s'est retrouvé, dans une baignoire, avec ce même marimo, beaucoup plus dénudé cette fois ci ? Qui a faillit embrasser ce marimo à poil (toujours lui ! Décidément !) ? Et surtout qui en a fait une maladie, parce qu'étant un dragueur invétéré, il préfère de loin la compagnie des femmes, leurs jolies silhouette, leur douceur ... Sanji craquait. Il ne comprenait plus ses réactions et ses envies. Et dans l'immédiat, il ne comprenait pas pourquoi il roulait une pelle à Luffy. Enfin si, il avait insulté sa réputation... Mais c'est pas suffisant pour expliquer ce contact buccal ! Oh et puis merde, laissons tomber les réflexions pour le moment et appliquons nous à convaincre ce crétin en pantacourt que Kuroashi no Sanji est un dieu pour les baisers.
C'est à ce moment là, que Roronoa Zoro, également connu comme chasseur de pirates, vêtu uniquement de son pantalon, rentra dans la cuisine où se déroulait une étrange "activité culinaire".
« - Sanji ! Je … ah ! Je dérange peut être ? »
Sanji se détacha des lèvres de Luffy et se tourna vers le bretteur.
« - Nan ! Tout va bien !
- C'est pour ça que tu veux plus m'approcher ?
- Quoi ? T'es jaloux ? Tu veux un bisou aussi ?
- Tu … te sens bien ? »
Pour toute réponse, Sanji agrippa les épaules de Zoro et plaqua ses lèvres sur celles de l'épéiste...
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Il tombèrent follement amoureux, se marièrent et vécurent heureux pour toujours.
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Un peu hâtif comme fin, non ?
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Prématuré oui.
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Qui a dit : "Où est le lemon ?"
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Mon inconscient peut être...
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Je crois que je suis aussi pété que Sanji tiens.
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Enfin, si Sanji se met à embrasser Zoro à chaque fois qu'il est pété, je vais lui offrir un sachet de cocaïne tiens ! Et pas qu'un !
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Ouiiii c'est bon ! Je continue ! Je voulais juste faire une pause, j'ai le droit non ?
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Non … Aaaah, vous êtes cruels !
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Allez c'est reparti !
Bien. Il se sentait bien. Il y a une seconde à peine, il frôlait la crise de nerf. Ses interrogations le tourmentaient à tel point qu'il en était malade. Et maintenant, il se retrouvait collé contre lui, lèvres contre lèvres, yeux fermés, dégustant l'instant. Et jamais, au grand jamais, il n'avait ressenti cette sensation de plénitude, rien ne comptait plus que ce léger contact, peut être prude, mais tellement agréable. Et tout s'effondra, quand Zoro brisa ce contact.
« - Je confirme, tu te sens plus. »
Il voulut tout de même réconforter le blondinet qui approchait dangereusement du stade "dépression nerveuse". Celui ci le bouscula violemment, et sortit en trombe de la cuisine, tant pis pour le repas ! Il était hors de lui, terriblement en colère contre lui même pour avoir réagit ainsi, contre l'épéiste pour avoir rompu leur baiser, contre Luffy pour avoir voler tous les bocaux à cornichons, contre Eichiiro Oda pour ne pas l'avoir casé plus tôt avec Marimo (je suis pas sur que ce soit Sanji qui pense ça …) ... Il embrassa Usopp qui se dirigeait vers la cuisine à la recherche de Luffy, tant qu'à faire, il allait finir la tournée des bisous ! Ça lui a si bien réussit jusqu'ici ! Il tourna la tête vers Chopper qui le regardait bizarrement … Oui mais non, faut pas pousser. Il se détourna du petit renne, et alla méditer parmi les mandariniers de Nami. Il entama sa méditation en s'explosant le crâne contre le tronc du premier pauvre arbre venu. Dommage pour lui, le jeune cuistot ne vit pas venir le poing de Nami.
Après un léger coma et quelques secondes de silence.
« - Désolé Nami-san...
- Pourquoi tu n'acceptes pas l'évidence ?
- … l'évidence ?
- Que tu es attiré par les hommes. »
Si il s'attendait à celle là. Nami ne lui laissa pas le temps de bégayer quoique ce soit.
« - Zoro te fait des avances, au lieu de lui éclater la tête, tu es gêné et tu l'évites. Deux semaines après, tu te mets à distribuer des baisers à tous les mecs que tu croises. Excuse moi, mais ça prête à confusion !
- Nami-san, je …
- Je vais te dire ce que je pense, tu craques pour Zoro, autant que lui pour toi. Sauf que tu n'assumes pas, et tu préfère te triturer les méninges comme tout blond de ton espèce.
- … quoi ?
- et puis, Robin, les lecteurs et moi, on commence à en avoir marre d'attendre. Tu comptes passer quand à l'acte ?
- HEIN ?
- Oublie. Cette réplique n'était pas prévue dans le script.
- Je me disais aussi.
- QUOIQU'IL EN SOIT. Bouge tes fesses, va parler à Zoro. En attendant, je vais me faire une … citronnade. » (l'auteure aussi aime beaucoup le "citron" niark niark)
Sanji se retrouva, dieu sait comment, sur la poupe du navire avec, en face de lui, un marimo endormi. Les paroles de Nami l'avait secoué et surtout réveillé. Une partie de lui-même voulait s'enfuir en courant et à la nage, tandis que l'autre partie, bien éveillée maintenant, voulait ligoter le bretteur dans son sommeil pour le déshabiller et le tartiner de tout plein de trucs sucrés et appétissants. Dingue, il était dingue, et il était surtout amoureux. Et merde. Le grand amour, le coup de foudre, l'histoire romantique du prince charmant et de sa belle princesse … PRINCESSE MES FESSES ! (oh, ça rime !) Le marimo, la tête de mousse, la tronche de gazon, Roronoa Zoro … il était tombé amoureux de sa belle gueule … d'algue. Tout doucement, il s'approcha du visage de sa "dulcinée" aux cheveux émeraudes.
Roronoa Zoro ouvrit les yeux, et crut son rêve se prolonger un instant en apercevant le visage de son cuistot favori.
Sanji vit que le bretteur s'était réveillé, et décida d'entamer la conversation. Mais … que dire ? Il ouvrit la bouche et … les mots sortirent tout seul.
« - Fais moi l'amour, Zoro. »
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BUG.
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Oui bug.
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Si Sanji pense « Putain, mais qu'est ce que j'ai dit ? »
Pour ma part, je pense « Putain, mais qu'est ce que j'écris ? »
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Zoro était scotché, Sanji était scotché, et moi, j'ai besoin d'un bon verre de scotch pour continuer.
« - GYAAAAAAAAAAAH !
- Moi je veux bien Sanji, mais c'est pas maintenant qu'il faut crier...
- MAIS POURQUOI J'AI DIS CAAAAA ?
- Peut être parce que tu le penses ?
- J'T'AI PAS CAUSÉ À TOI !
- Ah si ! À l'instant ! Pour me dire que tu voulais avoir des relations sexuelles avec moi !
- ...
- Je t'avais dit que le sexe c'est important dans une vie de couple.
- Tu vas pas recommencer avec ça ?
- Pourquoi pas ? Le mariage, c'est l'étape d'après non ?
- Tu te fous de moi ?
- Quoi ? Tu veux pas m'épouser ? Pour le meilleur et pour le pire ? Dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare ?
- Gné.
- Oublie, je sais plus où j'ai vu ça...
- Oui, et bien, pour le moment, j'ai surtout le pire.
- N'aie crainte, ma chère épouse, le meilleur arrive !
- De un, ne m'appelle pas comme ça ou je te castre. De deux, remets ton pantalon, je le sens pas, là, ici, maintenant, EN PUBLIC.
- T'as pas tord... J'adore ton sens pratique, chérie ! Je regrette pas de t'avoir épousé !
- Toi … tu as bu de l'eau de mer. » (1)
Zoro se leva et souleva son ex-futur-amant à la façon "jeune mariée". Cette dernière marmonna une phrase qui ressemblait à « Non mais qu'est ce qu'il est con ! ». Ils arrivèrent dans la chambre de Nami.
« - ON VA PAS FAIRE CA DANS LA CHAMBRE DE NAMI-SAN !
- Pourquoi pas ? Y'a un lit. Je veux pas que notre première fois se fasse sur un plancher.
- Et dans la chambre des garçons ?
- Tu veux vraiment tenter des acrobaties sur hamac ?
- … pardonne moi, Nami-saaaan ... »
Le jeune épéiste déposa délicatement son précieux colis sur le lit. Il regarda sa "conquête".
« - Sanji. Je veux pas te forcer. Mais j'ai vraiment vraiment vraiment envie. Pas de regrets ?
- … SI ! Je peux y aller maintenant ? »
Il blaguait bien évidemment. C'était pour dissimuler le malaise. Le malaise d'un homme qui s'aperçoit qu'il est amoureux d'un autre homme, et qui s'apprête à lui offrir son corps. Tout ça en moins de 5 minutes, décidément, l'auteure adore les scénarios pas du tout tirés par les cheveux.
Ribambelle d'Okamas miniatures qui agitent des panneaux avec inscrit « LEMON » dessus.
Zoro s'allongea doucement sur lui et l'embrassa. Il voulait lui faire sentir son corps, il voulait que son blondinet sente sa présence, comme pour lui dire que cette fois, c'est vrai, c'est réel. Sanji fut à nouveau subjugué par la plénitude qu'apportait le baiser, cette fois ci, amplifiée par ce corps si désirable qui le dominait tendrement. Le bretteur lui retira doucement sa chemise pour revenir ensuite se coller contre lui, laissant leur corps faire connaissance. Torse contre torse, ils apprenaient à savourer ses nouvelles sensations. Sensations qui se multiplièrent quand Zoro lâcha la bouche de son amant pour aller torturer son cou, avec maintes léchouilles et autres morsures. Et la torture continua, lorsque cette bouche descendit, avec une lenteur insupportable, le long des clavicules, survolant les pectoraux pour, finalement, se préoccuper des petits bouts de chair qui commençaient à durcir sous le plaisir.
Et du plaisir, Sanji en avait à revendre. Il se cambrait, se tortillait, gémissait, il tentait de se dérober à son "agresseur" et, paradoxalement, il cherchait toujours et encore plus de sensations. Il s'enivrait de ces mains qui s'occupaient de ses pectoraux tandis que la langue de son marimo suivait tranquillement les abdominaux pour arriver … fatalement … vers son pantalon.
Sir Roronoa perdit soudainement une partie de sa patience, et ses mains descendirent brusquement saisir cette ceinture, obstacle à son bien-être sexuel.
Sanji se redressa d'un coup, comme surpris de la tournure des évènements, et demanda naïvement :
« - ZORO ! Même le pantalon ?
- Tu m'expliques comment je fais si je laisse le froc ?
- … je …
- Détends toi... »
Il embrassa son Uke qui se rallongea, un peu plus rassuré.
Sous l'assaut du marimo, le pantalon ne fit pas long feu et alla rejoindre son amie la chemise, sur le sol. Il ne restait que le boxer. Le cuisinier haletait de plus en plus fort, non plus par plaisir, mais par appréhension de ce qui allait suivre. Son dominant semblait perdre patience à chaque seconde qui passait. Il le voyait suer, et souffler plus fort qu'à l'ordinaire, au fur et à mesure qu'il parcourait son corps. Sanji savait pertinemment ce dont l'épéiste avait envie, et il voulait lui donner. Il se redressa, embrassa son Zoro et commença à déboutonner son pantalon. Il l'aida à se débarrasser de toutes les couches de tissu... et aperçu l'objet de ses convoitises … ou pas.
« - Oh mon Dieu …
- Tu peux m'appeler Zoro, tu sais …
-C'est … énorme !
- Hmmm, tu en as de la chance hein ?
- PAS DU TOUT ! Ne t'approche pas de moi avec ... ÇA ! »
À quatre pattes sur le lit, Sanji essaya de s'éloigner, avant de se faire plaquer, le ventre contre le matelas, par un Marimo excité. Les mains du-dit Marimo s'empressèrent de virer le boxer du cuistot. Enfin nus. Zoro caressa le membre tendu de son uke chéri et remarqua un petit flacon sur la table de chevet. À côté de celui ci, un papier avec une inscription : "En cas de lemon. Bonne chance. Nami". Le bretteur avait beau ignoré ce qu'était un "lemon", il comprit rapidement l'utilité du flacon en question … et surtout ce qu'il contenait. Il s'en saisit tandis que son amant était à la merci de ses caresses, parfois douces, parfois plus vigoureuses. Afin de mieux ressentir ses délicieux attouchements, il se cambra, la joue collée contre le matelas, les reins le plus haut possible. Position qui, malgré lui, était très excitante. Et le jeune épéiste en profita. Les doigts enduits de lubrifiant, il inséra son index dans cette chair étroite. Sanji hoqueta de surprise.
Non ce n'était pas douloureux, grâce à ce miraculeux produit. C'en était même agréable quand cette présence en lui se mit à bouger. Rapidement suivi d'un deuxième doigt, Sanji pu apprécier des mouvements de ciseaux et autres préparations. Il commença même à bouger ses hanches, toujours obnubilé par ces nouvelles sensations, qui l'emmènent, malgré lui, encore plus loin dans la luxure.
Zoro n'en menait pas large, il devait bien préparer son uke mais les mouvements et gémissements de celui ci l'excitait au plus haut point. Et l'attente devenait … douloureuse. Toute patience avait disparu. Il retira ses doigts, vida le pot de lubrifiant sur son membre endolori par le manque d'attention, et le pressa contre l'entrée de Sanji.
« - Oooh, Seigneur …
- Détends toi j'ai dit.
- Je suis d'accord pour le faire avec toi, Zoro... MAIS C'EST GIGANTESQUE ! AVOUE QUE J'AI LE DROIT DE M'INQUIETER POUR LE SORT DE MON...
- CORNICHOOOOOOOOOOOOON ! »
À travers l'unique hublot, les deux cocos aperçurent un cornichon tomber, suivit de leur capitaine, en pleurs. Celui ci, voulant à tout prix sauver son précieux cucurbitaceae, avait sauté à l'eau oubliant sa malédiction.
« - Qu'est ce que … ? »
Sanji n'eut pas le temps de finir car son dominant profita de cette distraction (ni bienvenue, ni malvenue, tout simplement … bizarrement venue) et le retourna sur le dos. Voyant le cuistot toujours aussi deux de tension, il le pénétra avec toute la délicatesse dont il était encore capable. Je dois avouer qu'à ce niveau là, il ne pensait plus avec son cerveau mais plutôt avec ses hormones. Et ces coquines lui dictaient de pilonner le malheureux Uke. Mais Zoro aimait trop le cuistot pour lui faire subir ça lors d'une première fois, il l'aimait même tout court. Alors il pris son temps, le pénétra doucement, essuyant les larmes qui coulaient silencieusement sur les joues du blond. Une fois enfoncé jusqu'à la garde, il prit Sanji dans ses bras, dans une étreinte qui se voulait rassurante.
Douloureux, oui, c'était douloureux. Les caresses de son meneur n'y faisaient rien, il avait mal, c'était trop grand, trop gros, il n'avait jamais pensé que ce soit si désagréable. Il voulut arrêter …
Et regretta immédiatement cette pensée. Il avait envie d'aller plus loin, il avait envie de le faire, pour lui, pour Zoro. La douleur ne durera qu'un temps, il le savait. Le blond prit une grande inspiration, s'agrippa aux épaules de son amant et se détendit … un instant après, il tenta un mouvement par lui même : il releva les reins, et s'empala à nouveau sur le sexe de son partenaire. Le cuisinier esquissa un sourire quand il entendit le bretteur pousser un long gémissement. Il se mouvait plus facilement, la douleur en partie dissipée. Pour taquiner son marimo, il lui lécha les lèvres avant de dire :
« - Tu vas pas me laisser faire le travail tout seul, non ? »
Zoro sourit comme un psychopathe, le plaqua contre le lit et commença à le pilonner, évacuant toute la tension qu'il avait accumulé pendant les préliminaires. C'était violent, oui c'était brutal, mais qu'est ce que c'était bon. Sanji le sentait en lui, il sentait le plaisir du Seme autant que son propre plaisir. Il hurla, quand le bretteur toucha CE point sensible. Et il voulait hurler à nouveau, quitte à réveiller Ao Kiji qui faisait sa sieste dans une des salles du QG de la Marine. Alors il bougea ses hanches, de manière à accompagner les mouvements de bassin de Zoro.
Ainsi commença la danse finale. La tête rejetée en arrière, haletant, criant, exprimant de toutes les façons sa dépendance, Sanji était littéralement submergé. Zoro, lui, se lâchait totalement, ses coups de reins devenaient plus puissants, plus intenses, il allait venir, il allait le marquer sien.
Et vint l'extase, ils se libérèrent dans un orgasme commun. Pendant quelques minutes, ils restèrent silencieux, haletant, leurs corps n'étant plus lié que par la sueur et le sperme. Après s'être remis de leur exercice physique, Marimo demanda :
« - Alors ?... Heureuse ?
- … mouais.
- Comment ça "mouais" ?
- J'ai connu mieux …
- HEIN ? Mais … je croyais que … enfin, que tu avais jamais … je veux dire … je pensais que ...
- Je plaisante, Tête d'algue. C'était trop … bon.
- Ah bah tout de même !
- Zoro ?
- Hmmm ?
- … Je t'aime.
- T'en as mis du temps dis donc ! Et il a fallut que tu roules une paloche à tous les mecs de l'équipage pour t'en rendre compte ! Bravo !
- Tu pourrais AU MOINS faire preuve d'un tout petit peu de romantisme !
- Je t'aime aussi, Baka ! Et moi, j'ai pas eu besoin qu'une rouquine vienne me dire ce que je ressens.
- Que … ? Comment tu sais ça ?
- J'ai lu la fanfic'.
- Gné ?
- Non laisse tomber, ça non plus c'était pas dans le script. »
Sanji poussa un soupir et posa la tête contre le torse de son amant. Bercé par les battements de cœur, il s'endormit, soulagé, et heureux.
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Sur le pont du Merry Go, Chopper administrait les premiers soins à un Usopp évanoui, probablement très (trop) étonné par le baiser échangé avec Sanji. Arriva alors un Luffy trempé mais tout sourire. Devant le regard interrogatif du petit renne, le capitaine s'exclama :
« - ON VA AVOIR UN PETIT FRÈRE OU UNE PETITE SOEUR ! »
Je tiens à préciser que le délire entre Luffy et les cornichons est ... inexplicable. C'est venu comme ça au cours de l'écriture des Chroniques du Capitaine Usopp et que ... et bien ... y'a rien à dire. Les cornichons c'est fun, les cornichons + Luffy c'est encore plus fun ... Il serait temps d'aller voir un psychiatre ... peut être ...
(1) petit clin d'oeil à "La Route d'Eldorado", un dessin animé splendide et tordant !
Je tiens à m'excuser envers Paopu-Boy et Petit-coeur, je n'ai pas trouvé de contexte pour placer le "Comment on fait les bébés"... du coup, j'ai du le tourner à ma façon. J'espère que vous aimerez quand même la doubler cette fiction ! (sans déconner, je trouve ça trop mortel ! doubler des fanfic' ! doubler ma fanfic' ! c'est trop flatteur !)