Disclamer : Inutile, mais d'usage de préciser que les personnages utilisés dans cette histoire sont la propriété de J.K. Rowling. La permission m'est accordée de m'en servir afin de me distraire, mais également de vous divertir.
Note : J'ai écrit cette fanfiction dans le cadre d'un défi du FoF, « Des mots, des idées ». Il s'agit de placer au sein d'un OS les douze mots suivants : létale, sucré, colonne, girafe, glacé, distinguer, pastèque, partager, aérer, boire, s'empiffrer, ainsi que le néologisme abominaffreux. Je précise que les verbes peuvent être conjugués, et que l'on peut utiliser aussi bien le singulier que le pluriel, le féminin aussi bien que le masculin. Ces mots parsèmeront donc mon texte et vous pourrez les y retrouver en caractères gras.
Pour le moment il ne s'agit que d'un OS, mais éventuellement, et selon le temps et l'inspiration dont je disposerai dans les prochaines semaines, je pourrais être amenée à envisager de le poursuivre en une fiction plus élaborée et de fait plus longue.
Merci à Yebbeka pour avoir pris le temps d'organiser ce défi.
La minute de pub : Le FoF, autrement dit, le Forum Francophone, est un lieu d'échange et de partage consacré à l'écriture, aux fics, et à plein d'autres choses qui est accessible à tous les usagers de ffnet. N'hésitez pas à y participer ! Vous pouvez également partir à la découverte de sa petite soeur, le FoC qui est plus particulièrement destiné à des discussions concernant la culture au sens large. Vous pouvez trouver les liens sur mon profil.
Un hibou tapait aux carreaux de la petite cuisine de l'Impasse du Tisseur depuis déjà une bonne dizaine de minutes, lorsque Severus Rogue – honorable maître des potions et respectable professeur de la très réputée école de sorcellerie Poudlard – daigna se lever pour ouvrir la fenêtre à ce dérangeant importun. Et conformément à ce que pourrait penser n'importe quel sorcier normalement constitué, la mauvaise humeur de Severus Rogue n'était pas un privilège réservé uniquement à ses élèves, et le malheureux volatile évita de peu le sortilège létal que manqua lui envoyer ce dernier s'il n'avait vu à temps le sceau de son expéditeur. Il fallait avouer que recevoir son courrier à cinq heure et demi du matin au milieu du mois d'août ne prêtait pas aux meilleurs dispositions, d'autant plus lorsque l'on était rarement d'humeur affable. Toutefois, la découverte du cachet de cire verte orné d'une louche et d'un chaudron éveilla la curiosité de Severus qui laissa filer l'oiseau – qui s'envola d'ailleurs sans quémander le moindre biscuit – et s'empressa d'ouvrir la missive.
Vancouver, le 31 juillet 1984
Cher confrère,
J'ai le plaisir de vous informer par la présente que le jury du CCCP (Catalogue Canadien des Compétents Potionnistes) a rendu sa décision concernant l'attribution honorifique de la Louche d'Argent, et que vous êtes l'heureux candidat qui sera distingué cette année. Votre thèse concernant l'influence de la nouvelle lune sur les jeunes pousses de Lilium Superbum a tant apporté au renouvellement des méthodes de préparation des potions de soin, que son originalité et sa pertinence ont rassemblé tous les suffrages. La remise des prix se tiendra à Vancouver le 13 août au siège de l'APAGCPMDEO (Association de Partage Actuel des Ambitions des Guérisseurs-Chercheurs en Potions Magiques des Etats de l'Ouest) à 15h.
Veuillez croire en l'expression de nos sentiments distingués,
Maitre des Potions, secrétaire et co-rédacteur du CCCP, Directeur de l'APAGCPMDEO, Franck O'Flaherty.
Après avoir marqué un temps d'arrêt la bouche grande ouverte en un « o » parfait et avoir effectué une relecture rapide afin de s'assurer d'avoir bien saisi le contenu de la lettre, Severus se laissa choir lourdement sur la première chaise à sa portée. Fort heureusement, celle-ci était taillée dans du bois brut.
Le CCCP était une revue prestigieuse consacrée à l'actualité de la recherche en potions ; certes, il y avait déjà publié deux articles, mais se voir attribuer une telle récompense à seulement vingt-quatre ans était une chance inespérée. Peut-être s'agirait-il de celle qui lui permettrait de se consacrer désormais uniquement à ses travaux universitaires, et de laisser ses étudiants à la bonne volonté de leurs chaudrons.
Cependant, quelque chose lui échappait. Il relut le courrier une énième fois puis jeta un oeil désespéré au calendrier suspendu au mur derrière lui avant d'en arriver à l'évidence : Severus ne disposait plus que de deux jours pour obtenir un portoloin du Ministère. Pour tromper le temps avant de se déplacer à Londres – maudits soient les bureaucrates qui ne démarraient leur service qu'à neuf heures – il prépara un petit déjeuner rapide composé de thé noir, d'oeufs frits et d'une boite de haricots cuisinés à la tomate.
Alors qu'il buvait son thé, Severus songea à l'éventualité de devoir préparer un discours, et à celle, plus fâcheuse, de ne pas obtenir à temps un portoloin international. Il espérait vivement que ces incompétents du Ministère sauraient s'acquitter de leur tâche avec un peu plus de vigueur qu'il ne leur était coutume. La dernière fois qu'il avait eu besoin de leurs services pour se rendre à une conférence à Bergen, il lui avait fallu s'y prendre avec un bon mois d'avance.
L'enchantement, pourtant simple à réaliser pour qui était habitué à le lancer, était sans doute la partie la plus rapide de la procédure puisque les employés du service des transports magiques le réalisaient chaque jour. Mais hélas, ces imbéciles dociles préféraient d'abord se perdre en d'inutiles tractations administratives, de formulaires en documents officiels, le tout imprimé sur des parchemins colorés. L'urgence de la situation pourtant devrait suffire à leur faire faire une légère entorse au règlement, moyennent quelques gallions au besoin.
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Ainsi, quelques heures plus tard, un Severus fort apprêté, plus imposant et plus intimidant que jamais dans ses robes noires, se présenta au guichet d'accueil du service des transports magiques armé d'une petite valise de cuir brun. La réceptionniste, une femme sans âge dont la tête reposait sur un long cou de girafe lui indiqua aimablement le numéro du bureau où il devait se présenter. Pour tout remerciement, Severus lui adressa un signe de tête accompagné d'un reniflement dédaigneux.
Le bureau dans lequel pénétra Severus – si tant est que l'on ait un jour pu qualifier de bureau un tel placard - méritait singulièrement d'être aéré. Un homme brun de petite taille, la trentaine bien avancée, peinait à ranger un dossier sur une étagère bien trop haute pour lui. Le maitre des potions se racla bruyamment la gorge afin de se faire enfin remarquer.
« Oh, pardonnez moi monsieur, je ne vous avais pas entendu entrer. Philip Loach », se présenta rapidement le gratte-papiers du ministère en s'avançant vers lui afin de lui serrer la main. « Prenez place », ajouta-t-il en désignant une chaise.
« Monsieur Loach, je vous assure qu'il n'est pas nécessaire que je m'installe, ma requête est des plus urgente et je n'ai pas la moindre envie de perdre mon temps plus longtemps que nécessaire », commenta Severus d'un ton glacé. « J'aurais simplement besoin d'un portoloin afin de me rendre à Vancouver ; il devra être programmé afin que je sois sur place le treize, avant quinze heure de préférence. Ce sera pour Severus Rogue. »
« Je crains cependant, Monsieur Rogue, de ne pouvoir accéder à votre requête dans un délai aussi bref. J'ai d'abord besoin de vous demander quelques informations supplémentaires, et j'insiste, asseyez-vous, cela prendra un moment. » expliqua Loach.
Severus s'installa de mauvaise grâce sur le siège de mauvaise facture que lui avait précédemment montré Loach. S'ensuivirent de longues minutes où il dut renseigner la raison de son déplacement, la durée prévue de son séjour à Vancouver, ainsi que quelques données d'état-civil. Enfin, une fois ces formalités accomplies, Loach lui expliqua être au regret de ne pouvoir lui fournir le portoloin tant espéré dans les temps.
« Comprenez Monsieur Rogue, aujourd'hui nous n'avons pu qu'enregistrer votre demande de laisser-passé. Il vous est impossible de pénétrer sur le territoire canadien sans ce document. Il vous faudra attendre un mois pour que celui-ci soit validé par la commission des relations internationales. Vous devrez reporter... » s'excusa Loach d'un air ennuyé.
« Ceci est absolument impossible, c'est inadmissible ! Par Merlin, que faites vous donc de vos journées ? Je peux vous assurer que les choses ne se passeront pas comme ça, croyez-moi ! » éructa Severus.
« Et quand bien même Albus Dumbledore se présenterait ici-même, il n'aurait pas plus droit que vous à un traitement de faveur. Il s'agit de conventions internationales. Si vous n'êtes pas satisfait, déposez une requête à l'accueil. Mieux, allez donc voir chez les moldus si la lune est plus pleine. A présent, et avec tout le respect que je vous dois, je conseille de sortir immédiatement avant que je n'appelle les Aurors. » rétorqua sèchement Loach, qui malgré l'air tranquille qu'il affichait au premier abord, ne se laissait manifestement ni impressionner, ni mener à la baguette par le maître des potions.
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Severus s'en fût donc, non sans avoir lancé un dernier regard assassin à cet aff'... abo'... cet abominaffreux incapable scrout d'employé des mes... Et si Severus n'étais pas le genre d'homme à jurer ou à sortir de ses gonds habituellement, ce jour-ci, il aurait volontiers envoyé le premier imbécile venu de l'autre côté du voile avec un formidable chapelet d'injures pour l'accompagner. Aller voir chez les moldus, non mais pour qui se prenait ce minable employé ?
Cependant, il y avait peut-être bien un moyen de traverser l'Atlantique côté moldu, oui, ces engins volants en tôle dont il avait entendu parlé alors qu'il vivait encore chez ses parents. Il lui semblait qu'il s'agissait d'avions.
Après un détour rapide chez Gringotts pour changer ses gallions en livres sterling – et un sort de métamorphose plus ou moins maîtrisé lancé sur ses vêtements, Severus traversa le Chaudron Baveur pour se retrouver dans le Londres moldu.
Le maitre des potions repéra sans peine un taxi noir qu'il héla maladroitement. Et il lui fallut deux autres pitoyables tentatives pour qu'un chauffeur gara finalement son véhicule devant lui.
« J'ai besoin de prendre un avion, le plus vite possible », indiqua Severus sans cérémonie.
« A quel aéroport dois-je vous emmener Monsieur ? Heathrow, Gatwick, City Airport... » énuméra le chauffeur en démarrant en trombe.
« Peu m'importe, du moment qu'il y a un vol pour le Canada, et il y aura un bon pourboire à la clé si vous faites vite ! »
« Va pour Heathrow alors... »
Le trajet à travers Londres sembla durer une éternité à Severus qui ne prêta pas la moindre attention au défilé de monuments qui parsemaient la route. Les embouteillages mirent à mal les nerfs du maître des potions qui demanda quelques informations au chauffeur, un certain Eddy, concernant le moyen le plus efficace d'obtenir un billet dans les plus brefs délais.
Bien entendu, Severus ne disposait pas de ce fameux passeport dont Eddy ne cessait de lui rabattre les oreilles, mais ce petit problème se verrait réglé en moins de deux par un formidable sortilège de Confusion – inutile de préciser que les circonstances l'exigeait, n'en déplaise au Ministère.
Les trop nombreux tableaux aux lettres mouvantes suspendus bien haut dans le hall de l'aéroport aux colonnes qui soutenaient la structure du bâtiment arrachèrent un juron à Severus, qui pour une fois ne saisissait rien à la situation. Il demanda en désespoir de cause où il devait se rendre pour prendre ses billets à une jeune femme blonde vêtue d'un tailleur bleu ciel, qui bien que pressée lui accorda un instant.
Celle-ci farfouilla quelques secondes dans un sac en cuir blanc orné d'un logo et des lettres PANAM et lui tendit un plan de l'aéroport. Puis elle lui conseilla d'un ton sucré – accompagné d'un insupportable sourire radieux et d'un détestable accent américain – d'aller au guichet Air France et de demander une Conne-cordeux avant de partir d'un pas vif, ses talons claquant sur le carrelage. Severus ignorait ce dont il s'agissait, mais cette femme semblait sûre d'elle.
oOo
Après avoir longuement lutté – et employé un nombre indécent de sortilèges de Confusion – pour obtenir une place dans le prochain vol pour New York – évidemment il n'y avait pas de vol direct à destination de Vancouver, le maître des potions prit enfin place à bord de l'avion. Un Concorde, donc, comme il avait fini par le comprendre.
Le maitre des potions ne put toutefois pas s'empêcher de maudire les moldus pour avoir inventé un moyen de transport aussi peu confortable. Toutefois, il n'était peut-être pas le plus à plaindre tout bien considéré : le passager, ou plutôt le pachyderme blond qui se tenait à sa droite, côté hublot, était littéralement coincé entre la carlingue de l'avion et l'accoudoir.
Lorsque l'avion décolla, Severus eut l'impression de sentir ses tripes lui remonter jusqu'à l'oesophage et cette sensation désagréable n'était rien en comparaison de la douleur qui lui vrillait les tympans. Si la Louche d'Argent n'avait été un prix si prestigieux, il se serait bien gardé de cette abominable expérience, d'autant plus que son compagnon de galère semblait décidé à lui faire la conversation :
« Vernon Dursley, je vais à New York pour affaires, un gros contrat pour Grunnings. Vous en avez entendu parler peut-être ? On intègre enfin le Cac40 ! l'apostropha le pachyderme d'un air satisfait en lui tendant une main potelée que bien sûr Severus ne saisit pas.
« Je vois... » se contenta de répondre le maître des potions qui ne comprenait évidemment pas ce dont lui parlait ce Dursley.
« Et vous ? Vous êtes là pour le travail ? Des vacances peut-être ? » enchaina Dursley sans tenir compte du désintérêt de Severus pour ses politesses plates.
« New York n'est qu'une escale pour moi, » explicita cependant ce dernier en employant aussi peu de mots que possible, espérant que l'obèse blond le laissa enfin en paix compte tenu de son manque de sociabilité.
« Oh, je vois, c'est bien dommage. J'aurais bien emmené ma femme et mon fils, il paraît que c'est magnifique » continua néanmoins Dursley qui manquait incontestablement de sens de l'observation et de jugeote. « Malheureusement, on a dû recueillir notre bon à rien de neveu. Ses minables de parents se sont tués au volant, pathétique n'est-ce pas ? »
Severus s'abstint de répondre à cette misérable parodie de moldu, et plaignit le pauvre gamin qui devait subir la proximité d'un tel abruti. Toutefois Vernon marmonna un nom dans sa barbe inexistante qui retint son attention. Avait-il réellement entendu, « foutu Potter »?
« Excusez moi, vous avez parlé d'un certain Potter ? » questionna avec sérieux le maître des potions en arquant un sourcil.
« Hein ? Oh, oui, mon neveu, Harry Potter, il vit chez nous depuis deux ans maintenant et il nous rend la vie est infernale. » développa Dursley avec hargne.
Avant de pouvoir rétorquer quoique ce soit, Severus fut interrompu par une hôtesse de l'air qui leur proposa des boissons et une collation. Severus se contenta d'une eau gazeuse et d'un morceau de pastèque coupé en petits morceaux tandis que Dursley réclama une bière et un croque-monsieur.
Le simple détail de la commande de ce grotesque personnage et sa façon ridicule de s'empiffrer comme s'il allait être contraint de partager son repas en appris plus à Severus sur l'homme auquel il avait affaire que la rapide discussion qu'ils avaient entrepris. Un homme grossier, sans manières aucunes et doté d'une humanité des plus médiocres. Et Severus n'avait certes aucune patience avec les enfants, mais les adultes médiocres l'irritaient bien plus encore.
Toutefois cette histoire de neveu nommé Potter l'interpelait au plus haut point. Severus avait été informé par Dumbledore lorsqu'il avait pris son service à Poudlard que le fils de Lily avait été placé chez sa tante, autrement dit, chez des moldus. Et de ses maigres souvenirs d'enfance, il se rappelait également la jalousie maladive de Pétunia à l'encontre de sa soeur et de ses habilités à la magie.
Il n'aurait paru invraisemblable au maitre des potions que celle-ci traita l'enfant comme un moins que rien, et tout Potter qu'il fut, le gamin ne méritait pas un tel traitement. La coïncidence était définitivement des plus troublantes considérant les bribes d'informations que lui donnait ce Dursley. Afin de confirmer ses doutes, Severus décida de relancer la conversation :
« Se pourrait-il, par le plus heureux des hasards, que votre épouse se nomme Pétunia ? » demanda-t-il d'un ton doucereux.
« Vous connaissez 'tunie ? Le monde est petit quand...»
« Je l'ai connu lorsque nous étions enfants, mais j'ai surtout connu sa soeur, Lily, » coupa malignement et à dessein Severus.
Severus esquissa un sourire suffisant en voyant Dursley blêmir considérablement et se tasser plus encore qu'il ne l'était déjà dans son siège.
« Soyez assuré Monsieur Dursley que le professeur Dumbledore se verra informé du peu d'égards que vous portez à votre neveu, et s'il est établi, comme je le suppose, que le garçon souffre de mauvais traitements de votre part, je vous conseille vivement de quitter l'Angleterre pour de bon. Il serait fâcheux, n'est-ce pas, qu'un matin vous ne puissiez vous réveiller ? » menaça à demi-mot Severus d'une voix sèche, satisfait de provoquer l'effroi du moldu.
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La fin du vol se déroula de manière anormalement calme, et lorsque l'avion atterrit, ce furent un Dursley livide et chancelant et un Severus triomphant qui posèrent pieds sur le sol américain. Jamais Severus n'aurait pensé tirer un tel avantage de ce voyage à la moldue. Nuire à Pétunia et lui faire payer toutes ses bassesses était une chose qu'il n'aurait jamais cru possible depuis son enfance, et il lui était étonnamment plaisant de rendre ce service posthume à Lily.
Durant l'attente de la correspondance, puis lors du vol pour Vancouver, il songea à ce qui avait motivé l'objet de sa thèse. Le Lilium Superbum, aussi délicat et haut en couleurs que l'était sa Lily, apaisant et dangereux à la fois. Selon son usage, il pouvait soulager les pires douleurs ou bien servir de base aux poisons les plus mortels. Comme l'amour qu'il avait pu porter à Lily, avec le résultat qu'on lui connaissait.
Indirectement donc, Lily lui avait permis d'obtenir la Louche d'Argent et le prestige qui découlait de cette récompense. Tenter de sauver ce foutu petit Potter et malmener Pétunia était une bien faible compensation, mais l'assurance que son ancien ennemi, James Potter, se retourna longuement dans sa tombe à cette idée, arracha à Severus un sourire comme rarement on en avait vu fleurir sur les lèvres du maitre des potions.
J'espère que vous aurez passé un bon moment à me lire. En tout cas, je me suis bien amusée à imaginer ce que pourrait donner un jeune Severus qui prend l'avion.
Comme je l'expliquais dans les notes avant de démarrer la fic, il est possible que je poursuive cet OS pour en faire une fiction à chapitres. Cela permettrait d'en découvrir plus sur la convention de potions en elle-même, le devenir du petit Harry, les conséquences qui retomberaient sur les Dursley... Et bien sûr encore et toujours, centrée sur Severus.
N'hésitez pas à déposer une review pour laisser vos impressions, une critique, une suggestion selon votre envie du moment, et vous remporterez peut-être un portoloin pour New York ou Vancouver !