Et si il suffisait d'un placard à balais ?
Auteur : Ipiu
Yaoi, Rated M
Couple: Kanda x Lavi
Disclaimer: Tous les personnages de D-Gray Man appartiennent à Katsura Hoshino.
Résumé du chapitre 2 : Sait on comment réagit un antisocial après une partie de jambes en l'air ? A votre avis...
Note : comme promis, voila la suite, postée avec un lemon et AVANT Noël ! J'espère que ça vois plaira =D
Chapitre 2
POV de Kanda :
Je n'arrive pas à y croire. J'ai couché avec Lavi. Dans un placard à balais. Deux jours avant noël.
Et j'ai aimé ça…
Chaque frôlement, chaque murmure, chaque caresse est restée, et reste toujours, gravée dans ma mémoire, imprimée sur ma rétine. Ces images tournent et retournent sans arrêt dans ma tête. A chaque instant je revois ses yeux, je ressens le contact de ses lèvres, je me rappelle la chaleur de son corps sous le mien, le jeu de ses mains dans mon cou, sur mon torse… Et ça dure depuis deux jours.
Deux jours où je suis resté cloitré dans ma chambre, menaçant de mort toute personne tentant de s'approcher à moins de 10 mètres. Deux jours où je ne fais que rêver de lui, à tel point que ça tourne à l'obsession. Deux jours que je l'évite délibérément car je ne comprends pas mes sentiments à son égard.
Sauf que, si vous êtes matheux vous aurez fait le rapprochement, aujourd'hui, c'est le réveillon de Noël.
Connaissant Komui je vais être obligé de sortir de mon trou (Ipiu : huuum, intéressant. Si c'est celui de Lavi, restes-y Kanda, te gênes surtout pas !). Obligé de le revoir. Rien qu'à la pensée de me retrouver en face de lui, je me souviens de ses gémissements, de ses yeux embués de désir… et je dois réprimer une érection.
Plus l'heure tourne, plus elle me rapproche du moment fatidique où le grand intendant va venir pour me traîner au réfectoire. Et je suis sûr que je vais avoir le droit à des commentaires suspects, sachant que c'est lui qui nous a découverts, sûrement alerté par les bruits inhabituels de notre… partie de plaisir. Heureusement le temps qu'il ouvre la porte, nous avons camouflé toutes les traces, cependant il n'est pas si bête qu'il n'y paraît, et je redoute le pire.
Le plus énervant dans tout ça, c'est que je ne veux pas voir Lavi presque autant que j'ai envie de le voir. Et j'ai l'impression désagréable de devenir fou.
Plus tard, au réfectoire de la congrégation :
Je crois que si l'enfer existe, ça ne peut pas être pire que cette « fête ». Rien ne peut être pire que les chants de Noël, alliés à l'alcool et aux embrassades joviales. Ca fait des heures que je joue des coudes pour que personne ne m'approche, et que je dévisage Lavi dès qu'il a les yeux tournés. C'est comme si je m'étais donné pour objectif d'apprendre par cœur chaque détails de son visage avant la fin de la soirée. Comme si je le voyais pour la première, et la dernière fois de ma vie en même temps.
J'épie, sans pouvoir m'en empêcher, chacun de ses mouvements. Je jalouse toute personne sur qui il pose son regard. Quand il rit, j'ai des envies de meurtre envers ses interlocuteurs. C'est plus fort que moi. Je le veux. Et pour mon usage exclusif.
Tentant désespérément de m'occuper un peu, j'attrape toutes les coupes de champagne qui passent à proximité, et je commence à penser à des choses de moins en moins avouables.
Quel genre de choses ? Le corps nu de mon fantasme, étendu dans des postures peu honorables. Offert. Je me perds tellement dans mes rêveries que je n'entends plus rien des conversations environnantes. Mon imagination est peuplée des gémissements et des cris de Lavi.
Mais soudain, je replonge dans la réalité. Lenalee, dans un accès d'euphorie impardonnable, s'est beaucoup rapproché de ma propriété. Beaucoup trop. Encouragée par Allen, doté d'une extraordinairement faible résistance à l'alcool (Traduction : il ne sait plus ce qu'il fait), elle ose même l'embrasser. Je suis pris d'un tel accès de colère (Ipiu : et de jalousie), que je dois me retenir pour ne pas dégainer mon sabre et trancher une gorge trop entreprenante. Au lieu de quoi, je me lève d'un bond, saisi mon rouquin par le bras, et l'entraine dans les couloirs avec un « Il faut que je te parle. » relativement furieux.
Il ne proteste pas et n'ouvre pas la bouche durant tout notre trajet. Mes pas nous conduisent directement jusqu'à ma chambre. Une fois la porte fermée, j'explose :
« -Pourquoi tu as laissé cette espèce d'écervelée t'embrasser ? Je croyais que les filles ne t'intéressaient pas ! »
Il fronce légèrement les sourcils, d'un air perplexe, et croise ses bras finement musclé sur son torse, que je sais parfait. Après quelques secondes de silence, il me réplique d'un ton acerbe :
« -Et bien, comme tu me fuis comme la peste depuis deux jours, j'ai cru comprendre que notre partie de jambes en l'air ne signifiait rien pour toi. Alors je ne vois pas en quoi ça te concerne que j'embrasse ou non Lenalee. Je pourrais même embrasser Allen que ça ne te…
-Bien sûr que ça me concerne ! Si je n'avais pas voulu coucher avec toi, je ne l'aurais pas fait !
-Ah vraiment ? Alors pourquoi je n'ai pas eu le droit à un seul mot depuis deux jours ? Pourquoi…»
N'y tenant plus, et n'ayant jamais été doué pour exprimé mes sentiments (Ipiu : si tant est qu'il ait déjà éprouvé quoi que ce soit =\), je l'interromps et le plaque contre le mur tout en l'embrassant. La vague idée que j'agis exactement comme un personnage lambda de séries romantique américaine me traverse l'esprit, mais je n'y prends pas garde lorsque je sens les mains de Lavi dans mon cou. Quand il approfondit le baiser, je retrouve les sensations qui m'ont hanté ces deux derniers jours.
Nos langues se retrouvent dans un ballet, rendu acharné par le désir contenu trop longtemps (Ipiu : on ne dirait pas, mais deux jours c'est particulièrement long quand on est un adolescent en rut comme nos chers protagonistes ici présents… Bref reprenons !). Je m'empresse de défaire son blouson de cuir noir, et je dois faire un effort pour ne pas lui arracher sa chemise, dans ma hâte de caresser sa peau halée. Il commence lui aussi à me déshabiller, et nous nous retrouvons vite aussi nus que faire se peut (Ipiu : Orthographe, quand tu dépouilles notre esprit de ton savoir -'). Mon excitation est à son comble. Je sens son corps onduler contre le mien. Nos érections se frôlent plus d'une fois, nous arrachant des gémissements d'envie. Je me décide enfin à quitter sa bouche pour m'acheminer vers son cou, à coups de langues et de baisers papillons. Je laisse au passage un suçon ostensible sur sa clavicule, et reprends ma descente au paradis. Je m'attarde sur ses tétons, que je sais être un point particulièrement érogène de son anatomie, comme me le confirme ses gémissements. J'embrasse ses abdominaux divinement sculptés. Je joue un jeu obscène avec son nombril et sa respiration s'accélère. Il perd une main dans mes cheveux, plaquant l'autre sur sa bouche pour s'empêcher de crier, lorsque j'atteins son sexe turgescent. Je n'ai pas la force de le torturer, ni de me retenir pour faire durer le plaisir, et je le prends en bouche directement. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à réprimer un cri de plaisir. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je redouble d'ardeur, multipliant les mouvements de langue lascifs. Alors qu'il semble sur le point de jouir, je cesse toute activité. Il me gratifie d'un grognement irrité et d'un regard insatisfait. Avant de l'embrasser à nouveau, je lui murmure d'être patient (Ipiu : ça se dit ça ?). Ses mains jouent sur mon torse et dans mon dos pendant que je lui présente trois doigts, qu'il lèche de façon perverse. Je me perds dans ses yeux magnifiques animés d'une lueur obscène et extrêmement attirante. Je retire mes doigts et reprends sa bouche avec fougue. Je le sens gémir dans notre baiser quand j'introduis un doigt en lui, puis un deuxième et un troisième. J'ai du mal à retenir assez longtemps mon envie de le pénétrer pour le préparer correctement, cependant je refuse de lui faire mal. Je m'astreints donc à suivre mon propre conseil et à être patient. Lorsque je juge le moment venu, j'ôte mes doigts, ce qui occasionne un nouveau grognement de mécontentement, et me fait sourire dans notre baiser. Mon amant enroule ses jambes autour de mes hanches et passe ses bras autour de mon cou. Je tache d'être le plus doux possible quand j'entre en lui, mais il ne peut réprimer un gémissement de douleur, et je sens ses ongles s'enfoncer dans mon dos. Il est si chaud, si serré (Ipiu : roh les clichés… =.=')… Je parsème de baisers toutes les parcelles de son corps que je peux atteindre, en attendant qu'il donne le premier coup de rein, signe de son accoutumance à la présence étrangère en lui. Il bouge doucement ses hanches et je commence de lents mouvements de va-et-vient. Les yeux clos, je sens son souffle irrégulier se muer en cris de désir et de plaisir. Je repars à la conquête de sa langue, comme un fruit défendu dont le goût est toujours plus attractif, toujours nouveau. Je ressens alors cette sensation de plénitude unique, cette chaleur intense, qui me dévore de l'intérieur et m'enivre.
Lavi hurle lorsque je touche sa prostate pour la première fois. Et moi je hurle aussi, parce que je suis lui, parce qu'il est moi. En cet instant, nous ne sommes qu'un. (Ipiu : Kitchissime non ?) Nos voix deviennent rauques, nos respirations sont tellement irrégulières que je crois défaillir, mes coups de reins erratiques nous conduisent rapidement vers l'extase. Dans un dernier élan de lucidité, je prends la verge dressée de mon amant et lui inflige les mêmes va-et-vient discontinus. Nous nous libérons dans un cri de pure jouissance, avant de nous effondrer à terre.
Lavi se blottit contre moi et je l'entoure d'un bras possessif et protecteur. Il enfoui sa tête contre mon torse et je le sens sourire. Je murmure alors, sans même m'en rendre compte, un « je t'aime » tout à fait de circonstance. Ce qui me vaut un baiser langoureux, et…
« -Tu vois finalement, ce n'est pas si mal Noël ! »
Fin
Merry Christmas mon Ako ! Et joyeux Noël en avance à toutes celles et ceux qui m'ont lue !
J'espère que ça vous à plu et que c'est pas trop guimauve.
En tout cas n'hésitez pas à me laisser une review !