Désolée pour le retard, mon réveillon a été assez dingue et mes derniers invités sont partis à 1h du mat le 26.
J'espère que vous avez tous passé un bon réveillon vous aussi ! :-)
Bref, j'espère que ce petit conte de Noël vous aura plu et que vous en apprécierez le dernier chapitre...
Joyeux Noël et bonne lecture ! ^^
Une demi-heure plus tard, Drago se sentait plus éveillé que jamais. Potter et lui s'étaient blottis sous les couvertures, face à face, et échangeaient des insultes gentilles, des compliments détournés et des baisers. C'était le meilleur Noël que Drago ait jamais eu.
— Alors, tu aimes tes vacances jusqu'à maintenant ? demanda-t-il, tout en faisant courir ses doigts sur les cuisses de Potter sous les couvertures.
— C'est très…
Potter plissa le nez comme s'il réfléchissait.
— Gai.
Drago déposa un baiser rapide sur ses lèvres en riant.
— C'est le meilleur genre de Noël.
Potter sourit. Sa main était de nouveau dans les cheveux de Drago, jouant avec une mèche. Drago supposait qu'il ne lui restait plus qu'à s'habituer à ce que Potter fasse mumuse avec ses cheveux en permanence. Il soupçonnait que cela ne serait pas si dur à supporter.
— J'étais en train de penser, déclara Potter.
Drago poussa un soupir exagéré.
— Je considère qu'il serait indigne de moi de commenter cela. C'est trop facile.
— Crétin.
Potter secoua la tête et poursuivit :
— Tu vois, pour le moment, les choses sont comme suit : tu n'as ni vêtements, ni livres, aucune affaire personnelle…
— Est-ce que tu essaies de me faire déprimer ? C'est méchant.
— Tu m'as moi. Donc tu ne peux pas déprimer.
— C'est mignon, renifla Drago, pensant à part lui que Potter n'avait pas tort.
— Et…
Potter sourit largement.
— Personne à Poudlard ne sait que tu es là. Donc, théoriquement, tu pourrais juste…
— Rester ici, tout nu dans ton dortoir pour le reste des vacances, comme ton esclave sexuel ?
Potter cligna des yeux.
— En fait, je prévoyais d'utiliser une autre appellation, mais si esclave sexuel te convient, qui suis-je pour contester ? Je suis heureux qu'on se comprenne si bien.
Potter avait un sourire radieux, et Drago ne put s'empêcher de sourire lui aussi.
— C'est tentant, pour être honnête, admit Drago.
Il jeta un regard rapide à Potter avant de détourner le regard.
— Mais, heu, je pensais qu'on aurait pu descendre au petit-déjeuner demain matin.
Potter fronça les sourcils.
— Tu seras quand même tout nu, hein ?
Drago fit semblant de réfléchir à la possibilité.
— Non, je ne crois pas, dit-il solennellement.
Il commençait à craindre de ne pas avoir été clair.
— Je voulais dire, on pourrait y aller ensemble. Comme un couple.
— Un couple d'esclaves sexuels tout nus ?
Drago soupira à nouveau.
— Tu pourrais te concentrer, Potter ? Personne n'est tout nu dans ma vision des évènements.
— Alors ça ne me plaît pas.
— Potter.
Potter pencha la tête de côté, son sourire disparaissant peu à peu.
— Tu es sérieux ? Les gens vont nous voir et savoir qu'on est ensemble. Qu'on soit tout nu ou non. Je sais que je ne serai pas capable de garder mes mains loin de toi.
— C'est l'idée.
Drago fronça les sourcils.
— je veux dire, que les gens sachent, pas que tu me pelotes. Et je le répète, personne ne sera nu. Arrête de me distraire, Potter ! J'essaye d'avoir une conversation sérieuse, là.
Potter effectua une tentative courageuse pour avoir l'air sérieux mais échoua lamentablement. Son sourire menaçait de fendre son visage en deux.
— Tu es sérieux ? Parce que je pensais ce que je t'ai dit – je ne veux pas te forcer.
Drago étrécit les yeux et prit une voix plus grave.
— Pour l'instant, dit-il la mine féroce, imitant Potter devant la cabane à balais.
Potter se mit à rire.
— Je suis sérieux. On n'a pas besoin de se précipiter. Tu n'es pas, heu, gêné ? Ou inquiet ?
— Non ! Je ne suis pas gêné, l'assura Drago. Bon, je suis inquiet. Cependant, je semble être atteint d'un cas grave de Gryffondorite en ce moment, il vaudrait mieux qu'on le fasse pendant que je suis toujours infecté.
— Est-ce que c'est le mauvais moment pour te dire qu'on n'a jamais trouvé de médicament pour soigner ça ?
— Il suffit de boire une Potion de Sagesse et le méchant virus est anéanti.
Potter renifla, mais se mordit la lèvre ensuite.
— Et tes amis ? Ils avaient l'air choqués, pour ne pas dire dégoûtés, quand ils m'ont trouvé dans ton lit.
— Hmm. Je ne sais pas qui sont ces gens pour tout dire. Je ne les ai jamais vus de ma vie, proclama Drago.
Mais la main de Potter disparut sous les couvertures comme s'il avait l'intention de le chatouiller, aussi il ajouta rapidement :
— Ils n'étaient pas dégoûtés. Blaise savait pour le Philtre et croyait que je t'avais enchanté. Et pour Greg, et bien, c'est juste sa tête.
— Je vois.
Potter secoua la tête avec incrédulité.
— Et tes parents ?
— Oh, ils m'aiment. Ils finiront par l'accepter. Ils m'enfermeront probablement au cachot pour quelques mois, me donneront des vers à manger et ordonneront aux Elfes de Maison de me fouetter, mais ce n'est pas si terrible. Je peux supporter ça pour toi.
Drago battit des cils.
— Les Elfes sont vieux. Leurs coups de fouet ne sont plus ce qu'ils étaient…
— Tu es en train d'inventer ça, n'est-ce pas ?
Drago hocha la tête.
— En effet, oui. Rien ne peut diminuer la force des coups de fouet d'un Elfe de Maison.
— Drago…
Il secoua la tête en riant.
— Ça ira. Ne t'inquiète pas à cause de mes parents. Euh…
Drago réfléchit.
— En fait, je n'ai pas à m'inquiéter de mes parent. Toi par contre, tu devrais peut-être. Je ne serais pas surpris si mon père t'enfermait toi dans le cachot. Mais s'il essaye, je te protégerai.
— Mmh. Maintenant j'ai presque hâte de voir ça, dit Potter en tendant la main pour lui caresser la joue.
Il demanda d'une voix plus sérieuse :
— Tu es sûr ?
— Oui. Non. Oui.
Drago grimaça, troublé.
— Bon, si les Elfes ne lavent pas mes vêtements et que Mère ne me renvoie pas ma malle, alors, ne le prends pas mal, mais je ne sortirai pas en public portant tes… tes…
— Vêtements ? suggéra Potter d'une voix lasse.
— C'est comme ça que tu les appelles ? Vraiment ? Ce sont de vrais vêtements ? Est-ce qu'ils se sont déguisés ? Est-ce qu'ils ont été méchants et que tu as dû les frapper ?
Potter grogna doucement.
— En parlant de méchant…
Cette fois les mains de Potter arrivèrent jusqu'à son ventre, le chatouillant sans merci jusqu'à ce que Drago arrive à les capturer.
— D'accord, d'accord, dit-il, le souffle coupé. Je présente à tes vêtements mes plus sincères excuses. Et condoléances, ajouta-t-il quand Potter l'eut lâché.
Celui-ci soupira mais ne tenta pas de reprendre ses chatouilles.
— J'ai demandé aux Elfes de laver ta tenue. Elle sera propre demain.
— Bien alors, c'est réglé. Nous choquerons toute l'école demain.
Potter le regarda tristement.
— Ça sera probablement le contraire d'un climax, vu qu'il n'y a qu'une poignée de gens qui sont restés à Poudlard pour les vacances.
— Oh. Mmh, je parie que Mac Gonagall sera choquée.
— Elle ne possède que deux expressions, et aucune d'elles ne peut rendre le choc.
— Bien vu, admit Drago.
Le visage de Potter s'éclaira.
— Cependant, je crois que Su Li est restée à Poudlard.
— Voilà qui est parfait ! s'exclama Drago. Je parie qu'elle sera choquée. Je pourrais même revoir ma règle du « personne tout nu ».
— Tu sais, dit Potter songeusement. Maintenant que j'y réfléchis, si tu viens au petit-déjeuner tout nu, ça choquera probablement Mac Gonagall aussi.
— Assez bizarrement, je ne suis plus tenté de me pointer tout nu.
— Tu es toujours tenté de venir, par contre, hein ?
Les yeux verts le fixaient avec tant d'intensité que Drago réalisa soudainement qu'en dépit de toutes ses blagues, se montrer en public voulait dire beaucoup pour Potter. Ça voulait dire beaucoup pour Drago aussi, quand il y réfléchissait. En fait, il ressentait de l'enthousiasme.
— Pas tenté. Résolu, dit-il fermement. On ne se cache plus. Plus de Philtre. Plus de mensonges.
— Plus de problème de confiance ? demanda gentiment Potter.
— Plus de problème de confiance, acquiesça Drago.
Mais il considéra la question de plus près.
— A moins que ça nedébouche sur du bondage, bien sûr.
— Bien sûr.
Il regarda Potter à travers ses cils.
— Plus de chatouilles…
Potter sourit.
— Bien essayé.
Drago grogna et Potter se blottit davantage contre lui, en le regardant avec excitation.
— Est-ce qu'on arrivera dans la Grande Salle en se tenant la main ? demanda-t-il.
— Neuneu, se moqua Drago.
Mais il craqua vite – trop vite – devant la mine pleine d'espoir de Potter. Il soupira.
— Je pourrai te peloter les fesses devant Su Li ?
— Heu, d'accord. Mais juste si tu fais en sorte que les profs ne te voient pas.
Drago sourit.
— Nous avons un accord.
— On devrait le sceller.
— Avec un baiser ?
Lentement, Potter se rapprocha, puis captura vivement les poignets de Drago et les faisant rouler tous les deux, le plaqua contre le lit.
— Ou avec du sexe, suggéra-t-il en lui souriant.
Drago pinça les lèvres et leva les sourcils en contemplant les mains de Potter qui maintenaient ses poignets prisonniers près de sa tête.
— J'aime mieux ton idée, décida-t-il.
Potter se pencha et attira la lèvre inférieure de Drago entre ses dents, la suçotant légèrement avant de la relâcher.
— C'est ce que j'ai pensé, dit-il avant de se mettre en mesure de sceller leur marché.
THE END
NdT:
Vous n'avez pas vu passer ces 25 chapitres et vous êtes tristes que ce soit déjà la fin ? J'ai une bonne nouvelle pour vous ! :D
J'ai terminé il y a déjà quelques jours la traduction d'une autre fic de Faithwood. Je m'apprête à me relire à froid prochainement et à l'envoyer à mes betas sous peu. Parution courant janvier si tout va bien...
A bientôt !