Bonjour à tous !

Voilà le début d'une fic dont j'ai eu l'idée en regardant diverse vidéos dur le net. J'espère que vous la trouverez à votre goût ! Pas de Kira dans cette histoire. J'espère n'avoir pas fait de OOC…

Disclaimer : rien à moi !

Pairing : LightxL, et MelloxNear (mais beaucoup plus tard).

Ceci n'est que le prologue, c'est pour cela qu'il est court.

Sur ce, bonne lecture !

oOo

L se trouvait chez lui, dans un appartement à New York. Personne ne savait où il habitait, et c'était tant mieux, songea le génie.

Il prit un muffin, aux amandes, ses préférés, puit se posa près de la fenêtre du salon, pour observer les gens dans la rue.

L adorait regarder les passants. Il pouvait y passer des heures. Il avait même fini par repérer quelques personnes qui passaient sous sa fenêtre tous les jours, à la même heure. Telle la jeune fille qui promenait son chien en faisant son footing, ou encore ce vieux monsieur bedonnant qui faisait cinq pâtés de maisons juste pour pouvoir acheter son pain dans la bonne boulangerie.

New York était une ville fascinante pour ce génie handicapé du sentiment et dont les contacts humains se résumaient à Roger, deux fois par an.

Il fut interrompu dans cette (profonde) introspection par la sonnerie du téléphone, dans l'espace qui lui servait de bureau. D'un pas traînant, il alla dans la pièce et tapa sur une touche du clavier de l'ordinateur principal. Aussitôt, un « R » stylisé apparut sur l'écran.

_ L, c'est Roger.

_ Je ne l'avais pas deviné, répondit sarcastiquement le détective.

_ Nous avons un léger problème à la Wammy's.

L fronça les sourcils. Cet orphelinat était bien la seule chose à laquelle il accordait de l'importance.

_ Quoi donc ?

_ Il s'agit de deux de nos pensionnaires. Je t'en ai déjà palé à plusieurs reprises. Near et Mello.

L avait comprit qu'il était question d'eux à la seconde où Roger avait palé de deux pensionnaires. Near et Mello. C'était forcément eux. C'était toujours eux.

La première fois qu'on lui avait parlé de Mello, l'enfant avait deux ans. Il venait d'être recueilli, et déjà, on le promettait à un grand avenir. Il ne l'avait jamais rencontré, mais les frasques du petit bonhomme, âgé de sept ans à ce jour, lui étaient souvent racontées.

La première fois qu'on lui avait parlé de Near, l'enfant avait trois ans, et il venait d'arriver à la Wammy's. Et le détective avait su, dès qu'on avait évoqué son caractère, que ça ne collerait pas entre lui et Mello. Ou au contraire, qu'il y aurait une telle chimie entre eux que ça en ferait des étincelles. Maintenant que le petit albinos avait cinq ans, son hypothèse s'était avérée juste.

_ Qu'ont-ils fait encore ?

_ Et bien ils n'arrêtent pas de se disputer. Ou plutôt Mello crie, et Near se contente d'encaisser sans rien dire, ce qui énerve encore plus Mello.

_ Vous savez Roger, vous n'avez pas à m'appeler à chaque fois qu'ils se disputent, fit le génie, un brin exaspéré.

_ L, ils perturbent les autres enfants ! s'exclama l'homme à l'autre bout de la ligne.

L se retint d'éclater de rire. Comment pouvaient-ils plus perturber les autres enfants qu'ils ne l'étaient déjà ? Et puis de toute façon, aucuns des autres pensionnaires ne prêtaient vraiment attention à ce qu'il se passait autour d'eux. C'était l'inconvénient d'être un génie. On vivait dans son monde, totalement coupé des autres. Seuls Mello et Near n'obéissaient pas à cette règle. Le monde du blond semblait graviter autour du petit albinos, et réciproquement. Voilà ce qui les rendait si intéressants du point de vue du détective.

_ Honnêtement, Lawliet, si je t'appelle, c'est pour te demander un service…

L fronça les sourcils. En général, quand Roger utilisait son véritable prénom, c'était qu'il voulait lui annoncer, ou lui demander, quelque chose qui n'allait pas lui plaire.

_ Je t'écoute, dit-il prudemment.

_ Il faudrait que tu les prenne chez toi…

Le brun mordit pensivement dans son muffin (nda : oui, il ne l'a pas lâché), tout en s'asseyant sur le sol. Puis il remonta ses genoux contre son torse, adoptant ainsi la position la plus propice à la réflexion.

_ Sérieusement, L, nous n'en pouvons plus ici. Il faut qu'ils se retrouvent seuls tous les deux quelques temps, histoire d'apaiser les tensions entre eux…

_ Et pour qu'ils ne cessent pas leur apprentissage, tu me les envoies… Résumons la situation si tu veux bien… Comme tu es incapable de les gérer, tu vas faire débarquer chez moi, entre parenthèses endroit que personne ne connait, deux gosses qui n'arrêtent pas de se disputer ? Tu oserais troubler le calme de mon antre ?

_ S'il te plait Lawliet…

_ Je vous déteste Roger… Amenez les dans deux jours.

Sur ce, il raccrocha. Il finit son muffin avec lenteur, réfléchissant aux changements qu'allait entraîner l'arrivé de ces deux enfants. Déjà, il leur faudrait une chambre. Or, il n'avait qu'une chambre d'ami.

Contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, l'appartement de L n'était pas très grand. Il y avait deux chambres, une cuisine, une salle de bain, un salon, et un bureau. Ainsi qu'une autre pièce qu'il aimait appeler salle de jeux, bien qu'elle ne soit pas peuplée de jeux à proprement parler. C'était plus des tas de diverses choses qu'il pouvait passer des heures à examiner.

Finalement, L se posa de nouveau près de sa fenêtre, et reporta son attention sur les passants au dehors. Il essayait de se concentrer sur les badauds, mais une phrase passait à répétition dans sa tête.

Tout allait changer.

Les deux jours passèrent à une vitesse hallucinante, si bien que sans que L s'en rende compte, le soir du débarquement des deux enfants était arrivé.

Le génie était anxieux. Déjà qu'il n'était vraiment pas doué pour les rapports humains, voilà qu'il devait s'occuper de deux gosses ! Alors qu'il avait déjà du mal à se gérer lui-même. Ça promettait d'être intéressant…

On sonna à sa porte. Lentement, il se releva, et se traîna à la porte d'entrée. Il observa les nouveaux arrivants pas le judas, dans un instinct naturel de conservation, il était hors de question qu'il ouvre à des inconnus.

_ Nous vous voyons, fit tranquillement une petite voix d'enfant à travers la porte.

L ouvrit doucement, et se retrouva face à Roger, accompagnés de deux garçons.

L'un était fin et élancé. Ses cheveux blonds cendrés dissimulaient à moitié des yeux d'un bleu saisissant qui le fixaient avec un mélange d'admiration et de scepticisme. Ce devait être Mello.

L'autre était plus petit, et tout blanc. Ses cheveux, ses vêtements, ses mains, ses yeux inexpressifs qui le scrutaient. Il avait l'impression de se retrouver face à une copie de lui-même, tant la ressemblance entre eux, dans la façon de se tenir, d'agir, ou de regarder les gens, était frappante.

Personne ne dit un mot. Ils s'observaient tous les uns les autres, tentant de déduire un maximum de choses sur leur façon mutuelle d'être. Briser le silence aurait été un blasphème. Puis Mello esquissa un sourire.

_ Alors, L, c'est vous.

Ce n'était pas une question, juste une simple constatation.

_ Vous n'auriez pas dû accepter de nous prendre chez vous…

oOo

Alors ? Ceci n'est qu'un prologue, cela explique la taille du chapitre ^^

Sinon, vous remarquerez que L vouvoie puis tutoie Roger. Je l'ai voulu ainsi pour montrer la différence entre le L en pleine réflexion, le L « génie » qui prend le monde extérieurs pour un être inférieur, et le L de tous les jours, le jeune homme, qui respecte ses aînés.

Bien, les commentaires ne nuisent pas à ma santé ^^

Bisous

Black666