Je ne pensais pas réussir à écrire de nouveau sur SGA, comme quoi l'inspiration est toujours la plus forte.
Cet OS se passe durant la saison 4. Je n'ai pas grand chose à en dire, à part souhaiter que vous l'appréciez.
Bonne lecture à tous !
L'aphrodisiaque
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- J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle, annonça Jennifer. La bonne, c'est que les effets de l'aphrodisiaque sont temporaires. La mauvaise... ils vont encore durer vingt-quatre heures.
- Vous êtes sûre que ça ne va pas disparaître avant ? s'enquit Lorne.
- Oui, major, je suis sûre.
- Et l'antidote ? Tu ne peux pas faire un antidote ?
- Non, Rodney.
- Mais...
- Elle a dit non, McKay.
- Je ne vous ai rien demandé, major !
- On se calme, messieurs, tempéra le colonel Carter. J'ai conscience que la situation est assez...
- Catastrophique ?
- Inhabituelle, mais si chacun y met du sien, cette journée passera vite.
- Évidemment, ce n'est pas Radek qui est dingue de vous.
- Rodney, tempéra Teyla, Jennifer a été très claire. Les effets vont disparaître. Il suffit d'attendre. Restez loin de Radek d'ici là et il n'y aura pas de problème.
- Hum... toussota le docteur Keller, à ce propos...
- Un souci ?
- Eh bien, il serait plus sage que la personne qui est... sous le charme de chacun de vous...
- Sous le charme ? On aura tout entendu !
- Rodney !
- Cette personne, vous disiez, doc.
- Oui, major, cette personne doit rester près de vous. Tous ceux qui ont mangé le plat du mess ce midi...
- Sont des crétins !
- McKay, ça suffit !
- Merci colonel. Donc, je disais que vos moitiés doivent rester près de vous. Leurs émotions sont exacerbées, ils risquent d'agir différemment de d'habitude. Il serait dangereux de les laisser sans surveillance. Et, puisqu'elles vont à tout prix chercher à rester près de la première personne qui est entrée en contact avec elle... au mieux, ajouta Jennifer après une hésitation, je pense que nous devons agir ainsi.
- Je sens que ça va être la plus longue journée de ma vie, soupira Lorne.
- À qui le dites-vous ! enchérit Rodney. Non mais qui a eu l'idée stupide d'utiliser cette épice dans les plats du mess ?
- Elle a été contrôlée, teint à préciser Jennifer. Je l'ai contrôlée.
- Pas assez apparemment.
- Quoiqu'il en soit, coupa Sam, tout redeviendra normal demain soir. Il suffit de patienter.
- Survivre, corrigea Rodney. Ce qu'il faut faire, c'est survivre. Et je ne suis pas sûr qu'on y arrive.
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- Colonel !
- John.
- Je suis content de vous retrouver ! Parce que ce midi on n'a pas pu finir notre conversation. Vous savez, au sujet de ces courses de voitures téléguidées que...
- C'est toujours non.
- Vous n'avez pas changé de parfum par hasard ? J'adore celui que vous portez. D'ailleurs, ce n'est pas la seule chose que j'adore chez vous.
- Si vous tenez à votre main, retirez-la immédiatement de l'endroit où elle se trouve !
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- Radek, foutez-moi la paix !
- Où allez-vous ? Je peux venir ?
- Non.
- Mais le docteur Keller a dit que je pouvais venir avec vous.
- M'est égal. C'est non.
- S'il vous plaît Rodney !
- J'ai dit non !
- Je vous en prie !
- Qu'est-ce-que vous faites ? Relevez-vous !
- Je vous en supplie !
- Tout le monde nous regarde ! Levez-vous, bon sang !
- Rodneyyy !
- Mais... lâchez mes chaussures enfin ! Qu'est-ce-que vous faites ? Non, ne les embrassez pas !
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- Colonel Caldwell...
- Appelez-moi Steven.
- Steven, restez où vous êtes.
- Comment puis-je vous admirer si vous êtes loin de moi, Jennifer ?
- Faites preuve d'imagination.
- Je ne fais que ça !
- Vous... Oh, colonel ! Cessez tout de suite de penser à... ça !
- Trop tard.
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- Vous n'aviez pas un rendez-vous, Ronon ? soupira Lorne.
- …
- Ça veut dire, non ?
- …
- Vous pourriez arrêter de me suivre ?
- …
- S'il vous plaît ?
- …
- Parce que je vais dans mes quartiers là.
- …
- Prendre une douche, me reposer...
- …
- Pourquoi vous souriez comme ça ?
- ...
- Enlevez tout de suite ce sourire de votre visage !
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- C'est aimable à vous de nous rendre visite, monsieur Woolsey.
- C'est un plaisir, Teyla ! Tout ce qui a trait à vous est enchanteur ! Je me demande comment j'ai pu vivre avant de vous rencontrer !
- J'ai déjà quelqu'un dans ma vie, vous savez.
- Qu'importe !
- Le père de mon enfant n'apprécierait pas.
- Il n'est pas là. Excusez-moi, c'était déplacé.
- Pourriez-vous me laisser maintenant.
- Impensable ! De plus, le docteur Keller a dit...
- Juste quelques minutes. Je me rends aux commodités.
- Souhaitez-vous de l'aide ?
Alors, qu'en pensez-vous ? Je sais que c'est court et que ça vole pas haut, mais vous avez aimé un peu quand même ?