Disclaimer: James S. Potter, Poudlard et le petit monde appartiennent à La Grande J.K. (Gloire à elle *chants de secte suspects mais glorifiants -justement-*), Charlie, Aby et le reste appartient à ma modeste (et tarée) cervelle.
Résumé: Frétillante? Non. Bombe? Non. Pétillante? Je ne crois pas non plus... Je crois que je n'arriverais pas à me résumer. Bonjour? Chapitres très courts.
Edito: (Mouaha, je trouvais que ça faisait classe! Non? Hum...) Bon, je ceci est mon nouveau bébé alors... Bah j'espère d'abord que ça vous plaira et ensuite que vous serez tout plein à me donner votre avis, hein. :) Sinon... Je suis partie sur un rythme de poste plutôt rapide (du moins au début) de prévu et de petits chapitres (celui là est, pour l'intant, le plus garnd... De loin, c'est vous dire.) et... Bah c'est tout je crois.
Et n'oubliez pas... Pensez à moi, laissez une p'tite review. Please. :D
Enjoy. :D
A cause d'une tartine
Pages jaunes.
Samedi 5 novembre 2022.
Il pleut.
Je m'ennuie.
Il pleut toujours.
Je m'ennuie toujours autant.
Bonjour, je m'appelle Charlie Dubois et j'ai seize ans, sept mois et cinq jours. Et je m'ennuie. Ah, et je suis une fille. Oui, je crois que c'est important de le préciser. Je suis une fille, je porte un prénom de garçon parce que mon père est borné et fou et je m'ennuie. Je me demande si l'écrire une cinquième fois atténuera son effet…
Je m'ennuie.
…
Résultat de l'expérience, nulle. Ecrire jusqu'à trouver un peu de distraction le mot, si embêtant, d'ennui, n'atténue en rien son sens.
Une énième goutte d'eau coule sur la fenêtre en face du bureau.
Un énième soupir franchit mes lèvres.
Comme c'est dit avec poésie! Qu'est ce que je m'ennuie, j'en suis réduite à faire du sarcasme à ma propre personne...
De toutes façons, j'aurais dû m'y faire. Les jours de pluie ici sont aussi nombreux que la multitude de tâches de rousseurs présentes sur mon visage et les samedis divertissants se comptent sur les doigts d'une seule main coupée en cinq.
Bonjour, je m'appelle Charlie Dubois et je m'ennuie tellement qu'après avoir compté mes tâches de rousseurs pour savoir quand le soleil va réapparaître, me voilà contrainte de faire la chose que je dénigrais encore hier. Un journal.
Quand même, c'est vrai que ça fait plus d'un an qu'Eden m'a offert ce journal. C'est un genre de tradition, mes sœurs en ont eu un aussi pour leur cinquième année. Ça pourra toujours servir, comme elle dit en se retenant de rire devant l'air exaspéré de ma mère. Je crois qu'avec papa, ils ont commencé à sortir ensemble en cinquième année et que ça a été un peu compliqué. Enfin, je devrais peut-être commencer de manière traditionnelle, non ?
Alors, euh… Cher… Journal ? Jean-Pierre ? Kitty ? Reine Elizabeth ? Dumbledore ? Hum, je crois que je vais en rester à Journal (et rester dans le banal barbant, tant que j'y suis : Cher Journal, je n'en peux plus, James Potter ne m'a pas regarder de la journée, pourtant j'avais mis le décolleté le plus profond que j'ai dans mon armoire. Cher Journal, je… Je crois que je commence à songer au suicide.).
Bref, je reprends mon sérieux… Disons… Deux secondes.
Cher J.
Je suppose qu'il faudrait que je me présente, parce que, à moins d'être un parchemin muni d'un quelconque mécanisme faisant office de globe oculaire, tu ne sais pas à quoi je ressemble... Et puis, un journal, c'est fait pour raconter sa vie et si je te raconte ma vie et que tu ne sais pas à quoi ressemble celle qui la raconte, je trouve ça un peu bête.
Bonjour, je m'appelle Charlie Dubois, j'ai seize ans, sept mois et cinq jours, je mesure un mètre cinquante deux et demi (très important le et demi !), j'ai deux cents une tâches de rousseurs sur le visage et des cheveux frisés, touffus et blonds vénitiens (ma sœur dit roux, mais c'est pour me faire chier, ma mère dit blond, parce que c'est ce qu'elle voudrait (elle envie les cheveux de Diana), mon père dit châtain, mais c'est par fierté (il est châtain) et ma marraine dit auburn parce qu'elle trouve le mot classe. Alors moi, je dis blonds vénitiens et ils sont blonds vénitiens d'abord). Et, le plus important, je suis une fille. Je me répète, je me répète, mais là c'est la présentation, alors il faut bien non. Ah, et tu ne sais pas qui sont Eden et Diana ? Bon, après.
Alors, je suis une fille, et je veux que ça se sache parce qu'avant tout, lorsqu'on m'appelle et qu'on voit se pointer une fille, j'ai tout le temps droit à ''Excusez moi mais, j'ai appelé un Charlie. –C'est moi. -…'' Ou ''Oh, je suis désolée pour la faute de frappe. –Oh, il n'y en a pas, je m'appelle Charlie. -…''. Enfin, c'est un détail à rajouter dans la longue liste qui répertorie la folie de mon père quand au ''Noble Sport''. Noble Sport, pfff. Bref, un des différents que j'ai avec papa. Etait-il obligé d'appeler sa dernière fille par le prénom de son idole de jeunesse ? Etait-ce de ma faute si il n'avait pas eu de garçon ?
Et tu te demandes peut-être quel est l'autre (principal, il y en a d'autres malheureusement, mais j'en resterais pour l'instant là) différent que j'entretiens avec mon père… Eh bien, je hais le Quidditch. Enfin, je ne hais pas mais j'aime pas, ce qui revient à haïr pour mon père. Oui, la plus jeune fille d'Olivier Dubois, entraîneur et ex super star de l'équipe de Flaquemare déteste, haïs (ou peu importe les synonymes, pour mon père c'est du pareil au même, il a déjà fait sa crise de nerf. Enfin ses.) le Quidditch.
Tu te demandes sûrement, qu'est ce que j'aime alors. Dans ce cas là, tu es comme mon père, pauvre journal. Mais je ne t'en veux pas, beaucoup de gens pensent comme toi. Un certain psychomage, un con, avait dit à mon père (qui pensait alors que ne pas s'intéresser au Quidditch avec toute une famille accro, était un problème psychomagique) que c'était pour me démarquer des autres, attirer l'attention de mon père en étant son exact opposé. Il ne connaît pas mon père. Il ne me connaît pas. Les psychomages sont péteux et se prennent pour Morgane elle-même. Si j'avais voulu que mon père soit mon exact opposé, je ne me serai pas arrêtée là. Non seulement j'aurais détesté le Quidditch, mais j'aurais adulé les dragons. Les psychomages se croient définitivement beaucoup plus ''au dessus de nous, pauvres mortels qui ne connaissons pas la subtile, et si raffinée, manière de comprendre les sorciers'' qu'ils ne sont réellement.
Je crois, cher journal, que je m'écarte un peu de ce que je voulais dire… Tout ceci mis entre parenthèses, je ne m'ennuie désormais plus ! Un point pour toi ! Je crois, cher journal, que je m'écarte un peu de ce que je voulais dire… Tout ceci mis entre parenthèses, je ne m'ennuie désormais plus ! Un point pour toi ! Bref, ce que j'aime, vois-tu, c'est les pieds. Enfin nan, je ne suis pas une folle fétichiste des pieds qui s'extasie devant les pieds des gens ou quelque bizarreries dans le genre. Non, moi j'aime les chaussures, les chaussettes, enfin tout le truc quoi. Je trouve ça beau. J'ai plus de chaussettes diversifiées que n'importe quel petit magasin de vêtements et tant de chaussures que j'ai du mal à choisir lesquelles j'emporterai alors à Poudlard. Ça fait criser ma mère. Mon père aussi. Mais ça c'est normal, à peine je sors un livre qu'il me dit avec... Humeur on va dire: ''encore sur tes livres, au lieu de faire des choses plus intéressantes, comme… du Quidditch par exemple!'' alors que c'est la première fois en trois jours que j'en entrouvre un. Un fou que je te dis.
Mais, je parle beaucoup de mon père, et de ma famille en général, et tu dois être un peu largué parce qu'en fait je n'ai pas trop expliqué. Je suis désolée, mes pensées se bousculent les unes aux autres et puis… Je n'ai pas tellement l'habitude de raconter ma vie, vois-tu. Oui, je suis quelqu'un de très timide. Je ne pense pas qu'il y est beaucoup de trace de ma timidité dans ce que j'ai écrit jusqu'à présent, aussi je ne t'en veux pas de ne pas t'en être douté. C'est parce que, tu sais, à l'écrit c'est pas pareil, je parle à quelqu'un mais qui ne me voit pas, ne me fixe pas et tout ce qui va avec. Ça me gène dès que je remarque un regard sur moi. N'importe lequel, celui interrogatif d'un professeur, amical d'un voisin de bureau, condescendant de la part d'une quelconque personne qui n'apprécie pas les timides, et j'en passe. Ouais, ça me gène. Je me mets à rougir et si il est question de parler je me mets à bafouiller durant les premiers temps de la conversation et, de toute façon, je ne dis que le minimum ultra syndical. Il n'y a que quelques exceptions, très rare, comme ma famille ou mes amis proches et les personnes que je connais depuis vraiment longtemps.
Je disais donc, ma famille. Eum, j'ai vraiment un problème, il faut toujours que je dérive sur un autre sujet... Morgane (et toi, Journal), pardonne (z) moi. Alors… Mon père, Olivier Dubois, est maintenant entraîneur (ou quelque chose dans le genre, enfin, il touche de très -trop- près le Quidditch -et j'avoue que mes oreilles se mettent en mode pause quand il commence à parler de son travail. Hum...) du club de Flaquemare. Il est pire que le plus fou des accro au Quidditch et ma mère, Cléo Dubois, ne fait rien pour le réfréner… Parce qu'elle aussi est une mordue du ''Noble Sport''. On, j'ai, échappé au pire. Elle ne travaille pas dans ce secteur et il arrive, rarement, mais c'est arrivé, que le sujet à table soit une histoire de son médicomage de chef (elle est secrétaire médicale). Sinon, mes deux sœurs aînées, Audrey et Zooey, sont elles aussi touchées par cette pathologie. Audrey, ancienne star de Poudlard, a mené pour la première fois depuis l'arrière grand-mère de Mathusalem, l'équipe de Poufsouffle (deux fois !) à la victoire et Zooey est la poursuiveuse la plus compétente de tout Poudlard, et ce, depuis sa troisième année.
Je coule donc plus que je ne baigne, dans un environnement où le Quidditch, à ce stade, n'est plus présent mais écrit partout en lettres roses pétant (faut que ça soit voyant quoi !) pleines de petits cœurs. Selon Diana, je n'ai plus qu'une année à vivre avant de mourir d'une crise de nerf dans cet environnement, hostile à mon développement cérébrale.
Ensuite… Euh… Eden. Alors ça c'est une amie que ma mère a depuis… Euh… Longtemps. Trop longtemps. Je l'adore mais elle, elle adore testé les gens. Tout le temps. Heureusement pour elle que j'ai un entraînement intensif des nerfs avec ces névrosés du Quidditch parce que sinon, ça ferait longtemps que j'aurais pété un câble face à son ironie constante, son sourire suffisant perpétuel et ses remarques hautaines. Mais sinon elle est super. Je vois que je ne t'ai pas tout à fait convaincu… Je te promets qu'avec tout ça elle arrive à être sympa. Et Diana est sa fille unique. C'est la même.
Je crois, cher Journal, que tu vois maintenant à peu près comment je suis et dans quel environnement je vis. Vas-y tu peux me plaindre, je n'attends que ça vois-tu. Mais je ne sais pas si ça servira vraiment à quelque chose.
Bonjour, je m'appelle Charlie Dubois, j'ai deux cents une tâches de rousseurs, je vis dans une famille névrosés au Quidditch alors que je hais ce sport et je passe le plus clair de mon temps dans un pays où le mot pluie pourrait avoir plus de cinquante synonymes vu le nombre de fois où on l'emploie.