**Lilalali…**
Hello people ^^ Cette histoire a été écrite à quatres mains, avec Lélé-chan ^^ C'est une de nos première fic sur kuroshitsuji alors, enjoy ^^
–Cette histoire reprends la fin de la saison 2, Ciel est devenu un démon mais ne part pas du manoir, à part Sebastian, tout le monde ignore sa véritable nature. Depuis, deux ans se sont écoulé et la situation ne change pas, même si sont apparence reste la même, Ciel à désormais 15 ans–
Chapitre 1 :
XIXème siècle, près de Londres, dans un certain manoir…
CRACK ! BABOUM !
Ce furent les derniers cris de ce pauvre saladier lorsqu'il entra en contacte avec le sol. Le jeune maître essuya d'un revers de la main la farine qui lui obstruait l'oeil. Serrant les dents pour contenir sa fureur, il laissa cependant échapper un :
- MEILINE !
… Tout à fait mélodieux.
Pour apaiser la tension qui augmentait plus qu'imperceptiblement, le majordome pris les choses en main.
- Veuillez excuser l'incapacité de notre gouvernante messieurs, ajouta-t-il tout en lançant un regard assassin à la pauvre servante, atrocement confuse.
Son sourire, toujours aussi parfait, calma les ardeurs des potentiels acheteurs du nouveau batteur Phantomhive.
Il les conduisit hors de la pièce et les pria encore de pardonner à l'incapable qui leur servait de domestique avant de les guider à leurs voitures. Ils râlèrent pour la forme et s'engouffrèrent dedans avant de lancer un regard méprisant au majordome.
Une fois les invités partis, il soupira en regagnant le salon où ils se trouvaient plus tôt et… Soupira encore en constatant l'étendu des dégâts l'épais tapis aux vives couleurs directement importé d'Inde était maquillé d'un blanc qui serait sûrement agaçant à nettoyer. Les tapisseries, le lustre et la salle entière avait été les pauvres victimes de la maladresse de Meiline lorsqu'elle avait brisé le saladier de farine contre le parquet. Évitant adroitement les bouts de verres éparpillés sur le sol, il rejoint son jeune maître dont l'exaspération arrivait à se lire même sous le masque de farine qui lui recouvrait visage et cheveux. Celui-ci braqua son unique oeil bleu océan sur son majordome démoniaque.
- Sebastian, il va falloir trouver d'autres acheteurs, ceux-ci risquent de gâcher notre réputation, ils sont gênants maintenant. Et puis, je ne sais pas, débrouille-toi, mais fait quelque chose avec Meiline, son incapacité et de pire en pire et je tiens à mon manoir.
- Très bien, bocchan, mais avant tout, allons nous débarrasser de ces vêtements devenu indigne de vous.
Il accompagna ses paroles de son habituel sourire moqueur. Ciel lui répondit, légèrement énervé :
- Cesse de déblatérer ainsi d'inutiles phrases et mène-moi à ma chambre !
- Euh… Sebastian… S… Si vous voulez, je peux m'occuper de nettoyer le sal… Tenta Meiline avec timidité, au comble de la gêne.
Tenta.
- Surtout pas ! La coupa le majordome qui n'avait absolument pas envie de déclencher une guerre mondiale, après tout, un tel désordre risquait de retarder le dîner.
Après avoirs réussis à dissuader la servante de continuer ses ravages en essayant de les réparer, Sebastian accompagna son maître à ses appartements.
Il l'installa sur un fauteuil et lui nettoya très sommairement le visage avant de se retourner en soupirant alors qu'il pensait au travail supplémentaire que lui avait causé la servante. À peine son pied frôla-t-il le pas de la porte qu'il entendit la voix autoritaire de son maître le rappeler à l'ordre.
- Sebastian ! Je peux savoir où tu vas !
Ce n'était en aucun cas une question.
- Veuillez m'excuser, bocchan. Je pensais nettoyer rapidement le salon avant de m'occuper proprement de vous.
Ton maître passe bien avant une simple pièce, encore imprégnés de l'odeur de ces porcs qui ne s'intéresse qu'a mon argent ! Son œil brilla un instant d'une lueur rouge flamboyante, il se calma avant d'ajouter : De toute façon, il est probable que je ne n'utilise plus cette pièce, le manoir est suffisamment grand et je suis seul….
- Excusez-moi encore une fois, bocchan.
Il retourna donc s'occuper de son maître, en commençant par lui enlever sa veste, puis ses chaussures. Il prenait son temps et Ciel s'exaspéra rapidement, encore honteux de la faiblesse et de la solitude qu'il avait laissé filtrer dans ses propos.
- Je croyais que tu voulais te dépêcher, ne pourris-tu pas accélérer ?
À ces mots, Sebastian, à genoux devant son maître, leva le visage vers lui, un sourire moqueur se dessinant sur ses lèvres.
- Je vois, vous voulez que je vous déshabille plus rapidement. Je ne savais pas que…
- N… Non ! Bien sûr que non ! Cesse tes idioties et contente toi de m'obéir.
Le majordome ne répondit pas, laissant seulement le sourire sur son visage s'agrandir, embarrassant légèrement Ciel qui gardait pourtant une attitude des plus nobles.
Après avoir laisser le jeune garçon en chemise et en short, il épousseta ses cheveux et soupira.
- Bocchan, comment avez-vous fait pour attirer autant de farine sur vous ? Vous êtes vraiment un aimant à ennuis.
- Je te retourne la question, comment se fait-il que tu n'aies même pas une miette de farine sur toi ?
Pour toute réponse, Sebastian passa sa main sous les mèches de cheveux de son jeune maître pour délicatement lui retirer son cache œil en laissant sa main caresser sa joue de velours.
- Voyons, si le majordome de la maison Phantomhive ne savait pas faire cela, que deviendrait-on ?
- Tss, ton maître est plus important que ton costume !
- Effectivement.
Et il n'ajouta plus rien et continua de le déshabiller, laissant Ciel sur sa faim avec réponse aussi sibylline de la part de son majordome. Puis, il retira discrètement son gant afin d'effleurer de sa main marqué du pacte le torse fin de son maître.
- Qu'est ce que tu fais, Sebastian ?
Ses yeux ne quittèrent pas l'endroit où ils étaient fixés lorsqu'il répondit :
- Je pensais juste que je serais toujours aussi étonné de constater que même des pouvaient avoir la peau aussi douce.
À l'entente de ces paroles, Ciel ne pu s'empêcher de rougir légèrement et il détourna la tête pour essayer de le cacher –sans grand succès– à son majordome, avant d'ajouter :
- Sebastian, je ne suis plus un simple humain depuis déjà un moment ! Tu devrais le savoir !
- Veillez m'excuser jeune maître, effectivement, j'ai un peu de mal à m'habituer à votre récente nature démoniaque.
Tout en parlant, il avait déjà terminé de baigner le jeune garçon et s'occupait alors de le vêtir de son habituelle chemise de nuit d'un blanc immaculé.
- C'est assez ironique, bocchan, que vous dormiez entièrement habillé de blanc, sachant que maintenant que vous êtes un démon, vous ne pourriez jamais être aussi pure que la couleur de votre vêtement…
Sans broncher, Ciel lui ordonna de lui apporter son chocolat chaud dans son lit, n'ayant aucune envie de faire semblant de dîner. Sebastian s'inclina avant de sortir de la pièce et l'ombre furtive d'un réel sourire passa sur ses lèvres un chocolat chaud…
En temps normal, les démons ne pouvaient rien manger d'humain, seules les âmes les sustentaient. Mais, là, on parlait de SON bocchan, il aurait dû se douter qu'il ne serait pas un démon comme les autres, peut-être par le fait qu'il ai été un humain auparavant. En tout cas, un peu de sa nature mortelle restait profondément ancrer en lui et il pouvait encore bénéficier de certain plaisir humain… Et son être gardait, malgré ce qu'il avait dit, une certaine et réelle pureté qui se trouvait présente en lui, même sans le soutien de son âme.
Il revint rapidement avec la boisson désirée par son maître en taisant ses réflexions sur la nature et la profondeur de Ciel. Celui-ci l'avala sans échanger un mot avec le majordome. Lorsqu'il posa finalement le bol, Sebastian vint lui débarrasser et l'installa confortablement dans le lit en contemplant les traits détendus et les paupières closent de son visage. Cependant, au lieu de se relever et partir nettoyer le salon, il s'approcha de la figure de son jeune maître et déposa délicatement ses lèvres au coin des siennes avant de se redresser silencieusement. Sur le coup, Ciel mit quelques instants à comprendre ce qui venait de se passer… Et l'information percuta subitement de plein fouet son cerveau :
- MAIS QU'EST-CE QUI T'AS PRIS, SEBASTIAN ? S'exclama Ciel, rouge d'embarras et de colère.
Le majordome démoniaque ne parut pas outré pour autant. Il déposa un doigt sur le bord de la lèvre du jeune garçon avant de chuchoter, ses yeux rougeoyant dans la pénombre de la chambre :
- Une goutte de votre chocolat était resté là et je voulais simplement goûter la boisson qui arrivait à rendre à votre visage le calme et la tendresse qui lui sied si bien, voyons…
Le jeune garçon détestait, haïssait que l'on se moque de lui, il se sentait humilié et rabaissé, encore plus lorsque cela venait de son majordome des enfers.
- Sort d'ici à l'instant ! Lança Ciel avec hargne.
Sous le coup de la colère brûlante qui le consumait, il lui jeta à la figure le bol posé sur la table du lit et le fond de lait qui y restait, son regard prenant une inquiétante couleur carmin.
Si le jeune comte avait encore été un humain, Sebastian n'aurait eu aucune difficulté à arrêter le récipient et son contenu avant qu'il ne s'écrase sur lui. Mais la nouvelle force démoniaque de Ciel qu'il ne contrôlait pas tout à fait pleinement lui permit de surprendre son majordome et celui-ci ne put éviter au récipient et à son contenu de s'écraser contre sa livré noire.
Et voilà, premier chapitre écrit ^^ j'espère qu'il vous a plut, surtout n'hésitez pas à lâcher des review ^^