MERCI pour les reviews! ATTENTION ceci est le dernier chapitre, lisez le donc lentement mwahaha :)

J'ai beaucoup aimé ce couple, mais j'hésite entre recommencer une fic sur celui-ci, ou bien OliverxFlint - que j'adore vraiment-

Si vous avez des questions, des requetes pour une fic, ou juste un truc a dire, je suis là!

BONNE LECTURE ET MERCI ENCORE


Comment ? Pourquoi ? La vérité était-elle bien celle qu'il croyait ? Ron n'arrivait pas a clore ses paupières. Il venait simplement de comprendre que Blaise n'était pas celui qu'il pensait être. Rien a voir avec la brutalité de Flint, ou bien la condescendance de Malefoy, non, le Serpentard, sous ses airs mystérieux, ses gestes étudiés, avait simplement voulu cacher ses sentiments, si durs a exprimer, si compliqués, si peu réfléchis. Et là, contre toute attente, le masque du Serpentard venait de se briser pour la dernière fois.

Blaise avait perdu. Il avait prévu la façon dont il devait exposer son amour au roux. A une soirée bien arrosée, autour d'une bouteille, dans un grand dîner mondain, les yeux dans les yeux, ou bien au bord d'un grand balcon, les cheveux au vent. Quelque chose de beau, de grand, et de classe, quoi qu'il arrive. Jamais il n'aurait songé au fait qu'il puisse céder, se mettre a beugler des inepties, des paroles vulgaires, et forcer son vis-à-vis a l'embrasser une seconde fois. Non, blaise n'avait vraiment pas prévu une telle chose.

Il s'écarta doucement, et vit que Ron ne souriait pas. Etonnant. Il se recula sans brusquerie, et lui murmura qu'il pouvait partir, maintenant. Que le spectacle était terminé, et qu'il pouvait courir retrouver ses amis pour leur dire tout ce que le méchant Blaise avait fait.

Le silence était a couper au couteau. Le Noir avait prit sa tête dans ses mains, et soupirait longuement. Jamais il n'avait perdu le contrôle de ses nerfs a ce point la. La douleur dans son dos, la fatigue, le stress qui retombait étaient surement la cause. Et, maintenant, il n'avait plus a se préoccuper de Ron. C'était terminé.

« T… Tu as l'air d'avoir mal au dos. »

Blaise leva les yeux, et se demanda un bref instant si l'autre se foutait royalement de sa gueule. Puis, dans un râle, il lâcha que oui, en effet, il souffrait.

« Allonge toi et enlève ton pull, je masse plutôt bien. »

Ron masquait son trouble d'une façon bien particulière. Il essayait de faire le point, de rassurer un peu Blaise, mais n'y arrivait pas du tout. Plus il essayait de se concentrer, plus ses pensées se faisaient floues, compactes, impressionnantes. Ses doigts parcouraient la chair en ébullition, frottaient les muscles endoloris, chassaient les nœuds. Blaise grognait, gémissait, soupirait, le visage caché dans un coussin. Il ne comprenait pas pourquoi le roux était là, et pourquoi il le massait. Il s'en fichait, au demeurant.

« Blaise. Je dois m'excuser, pour ce que je t'ai dis. Je sais bien que c'était idiot, mais je suis idiot, et… Et jamais je n'aurais crus que…

-C'est bon. N'en parlons plus. »

Mais Ron voulait en parler. Tout en le massant de plus en plus activement, il lui demanda depuis quand il l'aimait, pourquoi il l'aimait, comment il l'aimait, qui était au courant. Le Noir se crispa sourdement, se redressa, et lui saisit les poignets. Le roux ne pouvait détacher son regard azuré de ce torse magnifique, de ces pectoraux dessinés , de ce ventre désirable et musclé.

« Arrête de me torturer, Ron, murmura le Serpentard en grimaçant, c'est déjà assez dur pour moi , alors arrête…

-Te torturer ? Mais pourquoi ? »

Est-il réellement aussi stupide, ou me ment-il ? Jamais Ron n'avait été plus sincère. Il essayait de se faire a cette nouveauté, et de taire cette envie impossible de se caller contre Blaise, et de l'embrasser derechef. Il ne savait pas s'il l'aimait en retour, s'il était prêt a assumer le tourbillon qui agitait son âme.

« Je t'aime, Ron. Je te l'ai déjà dit. J'ai bien compris que ce n'était pas réciproque, et je dois t'oublier dès maintenant. J'espère qu'on restera amis. Merci pour le massage. »

Le pull glissa sur la peau chocolat. Ron tendit vainement la main en avant.

« Laisse-moi du temps… S'il te plait…

-Du temps pour quoi ? »

Ron ne répondit pas. La porte se ferma doucement. Le Serpentard essayait de se convaincre que la vie continuait, que ce n'était pas si grave, qu'il trouverait quelqu'un d'autre. Le picotement aigue, dans ses yeux, n'avait rien à voir avec ça. Rien du tout.

"..."

« Blaise, c'est moi ou il s'est passé quelque chose d'inhabituel ?

-Bravo, Marcus, vraiment, tu es un être d'une intelligence stupéfiante. »

La porte de la chambre claqua violemment. Le brun coula son regard glacé vers Malefoy, toujours pétrifié dans le grand fauteuil vert, et murmura que quelque chose avait bloqué dans le mécanisme. Il se leva, fit gonfler ses muscles, et d'un air menaçant lâcha qu'il devait parler a Oliver. Il fallait rétablir l'ordre au plus vite. Si les Gryffondors s'étaient moqués d'eux, ça allait saigner.

".."

« Marcus, arrête ça ! »

Agacé, le châtain le repoussa, et croisa les bras. Lui aussi était chiffonné de ce qui était arrivé, mais ne comprenait que trop bien la réaction de Ron. Après toutes ces bêtises, c'était plutôt dur de fermer les yeux, et faire confiance aveuglément à un Serpentard sur sa bonne foi, non?

« Laisse lui du temps, Flint, c'est dur a accepter qu'on puisse aimer un mec, en plus un Serpentard..

-Toi tu as bien réussi pourtant, grogna le brun.

-Qui a dit que je t'aimais ? »

La malice, dans la voix du Gryffondor, fondit quand la bouche de Flint se posa dans son cou.

« Essais de conforter Zabini, dis lui que Ron a toujours été lent a la détente et que… »

Le brun ne le laissa pas terminer sa phrase, fondant sur lui tel un faucon.

"..."

Ron était retourné, une fois encore, dans la salle. Le canapé sentait Blaise, les coussins sentaient Blaise, et le roux voulait le revoir. Etait-ce donc ça, l'amour ? Un sentiment terrible de vide, de perte, qui tenaillait le cœur. Blaise l'aimait, et étonnamment, le fait de savoir ça le remplissait d'une joie incontrôlée. Tous les regards qu'il lui jetait prenaient du sens. Et lui, qui avait été assez imbécile pour le repousser, pour lui faire mal… Ron culpabilisait. Blaise était bien trop fier, il ne reviendrait pas le voir, il ne lui en reparlerait plus. Hélas. Soupire d'amoureux incomprit. Si seulement le brun avait osé être clair, d'un coup, comme ça, en lui demandant de sortir avec lui, Ron se serait jeté a l'eau. Dès qu'il commençait a réfléchir, il se prenait les pieds dans des raisonnements stupides, et plus rien n'avait de sens.

« Ah. Tu es là. »

Blaise, attristé. Il se détourne.

« Attends ! Reste avec moi ! »

Un minuscule sourire nait sur les lèvres du Noir quand il comprends que sa compagnie est encore recherchée.

« Arrête, Marcus, laisse moi en paix.

-Blaise, tu m'as aidé avec Wood, je t'aide aussi. Le rouquin est un être stupide, désolé de te l'apprendre. Plus tu le laisse cogiter, et moins ça marchera. Assume toi, bon sang ! Arrête d'avoir peur de tout et rien, maintenant c'est trop tard, tu dois aller jusqu'au bout ! »

Blaise avait failli frapper son ami, avant de réaliser qu'il avait terriblement raison. Flint n'avait jamais douté de sa réussite, et il avait obtenue l'objet de ses pensées. Il ne devait pas faillir. Pas s'il lui restait une chance.

« Je… Vais aller me reposer un peu.

-Vas dans la salle sur demande, c'est toujours pratique… »

Blaise n'avait pas immédiatement comprit que Flint l'avait piégé. Peu importait. Il s'installa a côté de Ron qui gardait les yeux bien grand ouverts.

« Je suis content que tu ne me fuis pas.

-Ron, c'est plutôt a toi de me fuir, non ?

-Mais arrêtez, tous, de croire que je ne t'aime pas ! Merde a la fin, c'est trop dur d'être comme toi, de réfléchir, d'être sur de soi, de ne pas montrer les troubles qui nous agitent ! »

Blaise eut un mouvement de recul. Ses yeux pétillèrent. Il lui murmura qu'il ne lui demandait qu'une chose, d'être lui, au naturel. Les yeux bleus hésitaient :

« Avec mes bourdes ? Avec ma lenteur d'esprit ? Ma naiveté débile ?

-Avec ton charisme, ta candeur, ta beauté irradiante, ton courage, ta force. »

Ron s'empêcha de penser, et embrassa l'autre garçon. Pas pour se prouver quoi que soit, pas pour tester ses sentiments, simplement car il en avait terriblement envie. Voir Blaise prononcer ses mots, avec ce sourire, avec cette tonalité, avec cette merveilleuse promesse d'amour qui perçait dans sa voix, c'était trop pour le Gryffondor. Il avait tellement besoin de ça. De quelqu'un qui savait ou il allait, et pourquoi il y allait.

« Pourquoi tu m'aimes, moi, hein ? Pourquoi moi ? »

Ron respirait l'odeur musquée du Noir, et en soupirait de langueur. Il sentait que le cerveau de Blaise chauffait, et il adorait ça.

« Parce que », lâcha malicieusement le Serpentard en caressant la joue du roux. Ron émit un petit rire charmant, embrassa le brun, et s'autorisa a se caler contre son torse. Il était bien, là. Très bien. Blaise refusa de comprendre pourquoi Ron l'avait repoussé deux fois avant d'accepter a la troisième, et caressa distraitement les cheveux de feu qui sentait bon le caramel.

« Blaise ?

-Hm ?

-Tu sais que tu as perdu, hein ?

-Comment ça ? »

Ron, dont le sérieux était très entamé par un large sourire, se mit en tailleur sur les longues jambes du Noir, et croisa les bras :

« Et bien, je peux parier tout ce que tu veux que tu n'avais absolument pas prévu ça ! »

Eclatant d'un rire franc, le brun du avouer que, non, c'était impossible de prévoir une telle chose, et que l'esprit du roux était bien trop tortueux pour lui. Allongé l'un sur l'autre dans un câlin prometteur, Ron demanda a l'autre s'il n'y avait pas un autre couple a aider. Après tout, après Malefoy et Harry, Flint et Dubois, et enfin eux, il devait forcément y avoir quelqu'un d'autre. Blaise marmonna que cela ferait du bien a tout le monde de cesser les magouilles, et le roux eut un rire léger. C'est vrai que les histoires, superposées, avaient failli éclater.

« Au fait, tu te souviens de ce que l'on avait commencé ?

-Non ? C'était quoi ? »

Une main, douce mais ferme, vint s'introduire dans le pantalon du roux qui se cambra aussitôt. Blaise souriait en collant son entrejambe a la sienne. Ron se calla un peu plus contre lui, et s'autorisa a poser le bout de sa langue sur les lèvres charnues du Noir.

« Je ne m'en souviens pas du tout, tu me rafraichis la mémoire ? »

Ron était décidemment la seule personne pour qui le bonheur passait par l'action elle-même, et non la longue et pénible réflexion sur les sentiments.


VOILA, j'espère que la fin vous a plu. Personnellement, je suis très nulle pour écrire les fins, donc je ne suis pas tellement satisfaite du résultat :) ...

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