Titre : Die another day.
Auteur : Yami-Pimeä
Fandom : Left 4 Dead
Genre : Angst, Un-death-fic (voir notes), OC... "post-apocalyptique"?
Pairing : aucun
Rating : PG -13 (J'ai fortement hésité avec M mais le jeu étant lui-même déconseillé aux mineurs, je ne pense pas qu'un enfant préférant « Barbie à la plage » à « Bienvenue à Zombieland » tombe sur cette fic.)
Disclaimer : Les personnages m'appartiennent. L'univers et tout ce qu'il comporte, grippe verte, infectés, spéciaux et compagnie appartiennent à ValvE.
Résumé : Quand un simple inspecteur de police de Stockholm apprend qu'il est condamné par un cancer, il est bien loin de se douter que sa mort n'en sera pas la cause… Ou devrait-il dire, sa non-mort ?
Note(s) :
- Ceci est ma première fanfiction sur L4D et plus généralement, ma première fic sur des infectés/zombies, ect. Je ne suis pas habituée à écrire ce genre de fiction mais j'espère de tout cœur qu'elle vous plaira!
- Aha, vous allez à présent me demander ce qu'est ce genre bizarre et inconnu que l'« un-death-fic » ! Et bien, parcourant les différents genres de fanfictions, je suis tombée sur « death-fic », un genre de fiction présentant la mort du personnage principal… Au fil de la lecture, je pense que vous comprendrez pourquoi j'ai choisi de légèrement modifier le nom de ce genre.
- Même si la fic n'a pas grand-chose à voir avec un agent secret britannique ou une reine de la pop américaine, le titre est comme vous avez pu vous en douter, un clin d'œil à la chanson de Madonna.
Inledning
Introduction
Stockholm.
Apparue au moyen âge, cette ville n'était qu'un îlot. Les temps passant, cet îlot, Gamla Stan se développa, prit contact avec le continent. Le Royaume de Suède s'étendit, devint plus puissant, et sa capitale côtière de plus en plus resplendissante. Les petits immeubles de la vieille ville, aux façades colorés de roses et jaunes pâles, étaient propres et accueillants, attirants les touristes du monde entier. Sur l'ilot, le Palais Royal dominait avec fierté. En face, au-delà des ponts reliant l'ilot à la terre ferme se trouvaient le centre culturel, les rues commerçantes, les universités, tout ce qui faisaient de Stockholm une ville Européenne dynamique. Et bien qu'il n'habitait et ne travaillait qu'à sa périphérie, Pavel Eriksson aimait cette ville, probablement plus que toute autre ville au monde.
Accoudé à une rambarde donnant sur une ruelle pavée, à l'extérieur d'un grand bâtiment blanc et propre, Pavel fumait. Autour de lui se trouvaient déjà bon nombres de mégots. Les yeux dans le vague, perdu dans ses pensées, c'est à peine s'il prêta attention à l'arrivée de l'un des collègues.
« Pavel mon vieux, si tu tiens à retrouver une nana, je te conseille de changer de parfumerie bien vite », s'exclama celui-ci, d'un ton les plus ironiques.
Le jeune homme de trente ans, qui n'avait visiblement pas le même sens de l'humour, se contenta de hausser les épaules avant de jeter un regard à son interlocuteur, un homme souriant d'une quarantaine d'années.
« Rooh, le prends pas comme ça, je déconnais.
- C'est ça, c'est ça…
- Blague à part, lâche cette merde et ramène-toi dans le bureau du chef. Et te cogne pas en passant la porte !
- Tu comptes me la faire tous les jours de mon existence celle-là », demanda Pavel d'un ton amer, jetant son mégot dans une flaque et se penchant pour passer.
Non pas que la porte était petite mais Pavel était très grand. Du haut de ses deux mètres sept, il était le plus grand inspecteur de police de son commissariat, et sans doute de toute l'agglomération urbaine autour de Stockholm. Assez pâle, tout en longueur et en finesse, aux cheveux châtains et aux yeux verts, fumeur notoire et toujours un peu l'air dans les vapes, il n'avait pas l'air bien bâti pour exercer son métier et pourtant, il était brillant. Peut être un peu trop. D'avantage dévoué à son métier qu'à sa vie de couple, sa petite amie l'avait plaqué quelques jours plus tôt. Il avait eu beau lui présenter ses excuses, elle n'avait rien voulu entendre et était partie avec un avocat : le sien… Coup classique mais flingueur de moral garanti.
C'est en toussotant que l'inspecteur entra dans le bureau du commissaire. Pendant une bonne demi-heure, ils étudièrent plusieurs dossiers. Le soir tombait quand ils eurent fini. Pavel rentra chez lui à pied. Il habitait un petit appartement qui, depuis quelques jours, et en plus d'empester une vieille odeur de cigarette, accusait clairement le manque de présence féminine.
Un voyant rouge sur le téléphone fixe clignotait sans discontinuer.
