La mort est une chose qui nous prive de beaucoup de personnes. Elle est paisible pour la personne concernée, mais cruelle pour les personnes aux alentours. Se battre pour vivre est une chose, seulement lorsqu'on réussi la bataille…Voici mon histoire…
Edward POV
Je marchais dans les couloirs, silencieux. Ma petite fille, mon adolescente, ma Callie allait mourir. Son corps et son âme allaient me quitter, à tout jamais.
Jamais je ne regretterai mon choix… Celui de garder ma fille malgré mon jeune âge. Callie m'avait tant apporté et maintenant, elle allait m'abandonner. Non qu'elle le veuille, mais sa maladie la retirait de plus en plus de moi.
Je me laissais tomber près de sa porte qui enfermait ma fille dans son malheur, dans sa maladie. Je regroupai mes genoux contre mon buste. Mes membres tremblaient d'eux mêmes. Ma fille ne voulais pas que je pleure pour elle, mais je doute qu'elle ignore qu'à chaque moment seul, je versais toutes les larmes possibles à couler sur mes joues… parfois s'était interminable. Callie ne voulait pas me rendre triste, mais la seule pensée de me retrouver seul dans la villa me rendait nostalgique…
-Edward? Héla une douce voix féminine.
Je levai les yeux, pour croiser ceux chocolat de ma douce belle Bella. La seule femme, à l'exception de ma mère et de ma sœur, qui allait rester dans ma vie… Enfin je l'espérais!
Ma Callie n'avait jamais essayé de contrôler mes sentiments pour Bella et je lui en étais reconnaissant. J'aimais ma fille et, jamais, personne n'atteignera l'amour que je lui porte.
Bella Pov
-Edward. Le hélai-je doucement en voyant qu'il était effondré près de la porte de sa fille.
Je marchais vers lui et m'accroupis à ses côtés. Nos yeux soudés, je remarquai qu'il se retenait pour ne pas fondre en larme. Je savais qu'en, seulement, quelques heures, l'état de Callie avait empiré.
Cette jeune fille, si attachante, savait qu'elle allait mourir et elle ne cessait de nous le répéter. Elle nous le disait et elle disait, aussi, qu'elle n'avait pas peur. Callie était si courageuse, mais je savais qu'elle pleurait souvent dans les bras de Jérémy… Cachée des yeux de son père.
-Je ne peux pas la laisser mourir, Bella… Je ne peux pas.
Je m'assoyais près de lui et le pris dans mes bras. Son corps tremblait et ses yeux se fermèrent. On ne se connaissait pas depuis longtemps, j'en étais consciente, mais nous avions vécue tant de chose, avec ou sans Callie. Je le connaissais assez pour savoir qu'au départ prochain de sa seule fille… il sera détruit. Ce que nous ne voulions pas nous avouer, c'est que ce départ allait être plutôt qu'on ne le pensait
-Je suis avec toi Edward, lui assurai-je. Je t'aime.
Je savais qu'il avait besoin de moi et j'avais, moi aussi, besoin de lui. J'avais voulu attendre de trouver le bon et, maintenant que j'avais trouvé Edward, sa conscience était rongée par la mort potentielle de sa seule fille.
-Je t'aime aussi, belle Bella.
Carlisle pov
Il devait y avoir une erreur, c'est certain... Callie ne pouvait pas mourir ainsi... pas sans que je ne la connaisse davantage.
Elle était si belle, si charmante, pleine de vie et elle savait, que d'en peu de temps, elle allait quitter ce monde. J'avais dut faire une erreur, comment découvrir une maladie aussi loin dans son stade? Comment les médecins de New York n'avait-il pu remarquer une telle maladie ?
Je m'en voulais... je m'en voulais de laisser mon fils dépérir dans cette mauvaise nouvelle. Callie avait été la seule à le maintenir en vie. Mon fils s'était dévoué dans son travail et dans ses études pour donner une meilleure vie à sa petite fille.
Je me levais brusquement et repoussai tous mes dossiers au sol. Une rage énorme m'habitait, comment pouvais-je laisser ma famille entière dans cette peine ? Je n'étais pas un mauvais médecin... Enfin je le croyais... et jamais je n'avais laissé l'un de mes patients mourir sans que je ne me batte, et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais le faire et encore moi pour ma petite fille. Je me battrai de sang froid pour elle.
Esmé pov
J'avais perdu mon fils trop longtemps dans ma vie, il avait voulu sauver son honneur et celui de sa fille. Maintenant, sans qu'on ne le veuille, cette chère Callie mourrait dans ce lit d'hôpital. Elle se décrivait comme étant une jeune fille forte et pleine de vie… Et elle l'était. Ce petit ange allait terriblement nous manquer… Une perte qui ne devrait pas arriver à notre famille. Une enfant ne devait pas mourir avant ses parents… S'était insensé.
Les larmes roulant sur mes joues, j'entrai dans le bureau…saccagé…de mon mari. Tout ce que son bureau pouvait contenir était au sol…sa chaise était renversé et plusieurs petits meubles aussi, mais la vision anéantie de mon mari me choqua.
Il était assis au sol, s'agrippant les cheveux de ses mains. Il était secoué de tremblements et ses sanglots déchirés me parvinrent aux oreilles. Son visage m'était impossible à voir, mais j'étais certaine que mon mari était dévasté. La maladie de Callie nous atteignions différemment pour nous tous.
Je me laissais tomber sur mes genoux aux côtés de Carlisle.
-Carlisle… soufflai-je en posant mes mains sur ses épaules tremblantes, augmentant ainsi mes propres sanglots.
Sans relever son visage vers moi, je sentis ses deux bras venir m'entourer.
-Je suis un mauvais père et un mauvais médecin. Je ne suis même pas apte à sauver ma seule petite-fille.
Mes sanglots déchirèrent mes entrailles, sur le point de me couper la respiration…Non seulement je savais que mon fils allait s'éloigner de nous, après la mort de Callie, et maintenant mon mari s'en portais responsable. En vérité, nous ne devions porter la faute sur personne… mais s'était mission impossible. Comment une petite fille aussi charmante que Callie pouvait mourir?
Emmett pov
Mes yeux étaient rivés sur le couple devant moi. Mon frère et Bella étaient assis au sol, attendant un simple mouvement précipité de la part des médecins en direction de la chambre de Callie…ça ne saurait tardé, selon moi…pauvre enfant. Mon frère pleurait librement dans les bras de sa douce Bella et celle-ci le réconfortait du mieux qu'elle le pouvait.
Je comprenais leur peine, parce que, moi aussi je pleurais lorsque j'étais seul. J'aimais ma nièce, énormément, et je détestais la voir sans force sur ce lit d'hôpital. Callie était une jeune fille forte, depuis leur déménagement de New York. Elle y avait vécue des choses difficiles, mais elle nous ne le démontrait aucunement, toujours souriante pour nous, cette petite!
Ma femme me soutenait du mieux qu'elle le pouvait, mais nous ne pouvions pas passer à côté de la mort éminente de cette adolescente.
Rosalie pov
J'avais peur, même très peur! Callie avait été mon intégration auprès de son père. Elle avait tant voulu que l'on soit une famille unie et j'avais réussi à trouver une complexité avec Edward. Elle était encore fragile, Mais je voulais la garder intacte pour cette adolescente qui s'était battue pour ça.
J'aimais énormément la jeune Callie, elle m'avait tant donné. Grâce à elle, je savais que les Cullen s'était ressoudé. On était tous plus heureux en sa présence, elle mettait du soleil dans nos vie. Et c'est aujourd'hui que sa maladie devait prendre plus d'ampleur et nous en inquiéter davantage. Parfois je trouvais la vie injuste, cet ange nous apporte bonheur et sourire et elle meurt dans les temps prochain.
J'accotai ma tête contre l'épaule de mon mari, je l'aidais en le soutenant, mais j'allais perdre, moi aussi, un être cher qui comptait énormément pour moi. Callie ne serait, bientôt, plus avec nous et je m'en sentais coupable.
-C'est injuste, soufflai-je. Callie n'a pas demandé de mourir et voilà qu'elle nous en parle tous les jours.
-Elle sait qu'elle va mourir et ça la rend nostalgique, me confirma mon mari avant de déposer un baiser dans mes cheveux. Callie ne veut pas nous voir ainsi, mais sa perte prochaine est intolérable.
Jasper pov
J'avais rencontré cette jeune fille alors qu'elle n'avait que 7 ans. Elle souriait toujours et elle était polyvalente. Déjà petite, elle touchait à tout, et à l'heure actuelle, ses rêves prenaient fin. Elle nous avait aidé...aimé
Comment était-ce possible de perdre une jeune fille si ravissante? Une vraie perle…À jamais je garderai de merveilleux souvenir d'elle.
Les yeux fermés, je me souvins des plans qu'on avait, anciennement, érigé pour que je puisse gagner le cœur de ma femme. J'étais de suite tombé sous le charme de cet enfant.
-Jasper. Me héla ma douce femme.
Je sentis sa main humide se poser sur ma joue. J'ouvris les yeux et plongeai dans ceux larmoyant de mon petit lutin. Elle d'habitude si énergique, n'avait qu'une envi : se blottir contre moi.
Alice pov
J'étais assise sur mon mari, dans ses bras réconfortant, les yeux sur mon petit frère. Mes larmes roulaient depuis un bon moment sur mes joues, en regardant certain médecin entrer et sortir de la chambre de Callie, sans qu'on ne puisse y entrer nous-même.
J'avais vue ma nièce âgée de seulement quelque jour seule avec son père. Elle avait vécue chez moi, longtemps, pendant les études de mon frère et on avait appris à vite s'apprécier. Je lui avais appris certaines choses qu'un père ne pouvait expliqué et elle m'avait écouté. Elle se confiait à moi pour ses problèmes typiquement féminin ou parce que s'était trop gênant d'en parler à son père.
J'adorais Callie, plus que tout, et ça me peinait de la voir sur ce lit d'hôpital sur son point de mort. On venait de la retrouver et déjà, elle nous quittait.
-Soit forte chérie, pour Callie, m'encouragea mon mari.
S'était tellement difficile d'être forte lorsqu'on est sur le point de perdre la seule personne qui maintenait mon petit frère en vie. La seule qui partageait sa vie, son âme, son sang. Ils étaient identiques et complémentaire.
-J'essais Jasper, J'essaie d'être forte pour eux, mais j'ai l'impression de toujours craquer, sanglotai-je.
Jérémy pov
J'avais besoin d'elle, comme elle avait besoin de moi. Je l'ai guérie de ses peurs, comme j'avais écouté ses peines. Elle ne voulait pas pleurer devant son père, de peur de l'inquiéter davantage, elle versait ses larmes sur mes épaules.
Ça ne faisait que peu de temps qu'elle était ici, avec moi, mais elle m'avait donné tant de choses… mon premier baiser…mes premières paroles douces … et le premier amour d'un femme. Je croyais qu'on allait vivre un grand amour ensemble. Je n'étais pas prêts à la laisser partir et son père…non plus.
Un peu plus tôt dans la journée, cette journée pluvieuse et sans âme de juillet, elle m'avait donné cette lettre en me disant :« Ouvre la seulement lorsque je ne saurai plus de ce monde.»Je lui avais répondu qu'elle pouvait la garder puisqu'elle me serait inutile, elle n'allait pas mourir, mais maintenant je craignais le moment où les médecins sortiraient de cette chambre pour nous annoncer qu'elle avait quitté ce monde, que sa bataille était achevé.
Edward était un père attentif et attentionné pour Callie, elle ne me cessait de me le dire qu'il était un homme bon et puissant. J'y croyais lorsque j'étais avec eux deux. Callie laissais ce malheur de côté et son père et elle mettaient l'inconfort de côté, dans leur discussion.
Aujourd'hui je le regardais, effondré dans les bras de celle à qui il avait donné son cœur.
Une main se posa sur mon épaule et je croisai les yeux bleus du docteur Cullen.
-Tu tiens le coup Jérémy? Me demanda t'il alors que sa poigne se raffermissait
-Elle ne peut pas mourir, docteur Cullen, soufflai-je. Vous savez comme moi qu'on ne se relèverait pas.
La porte blanche de la chambre de Callie venait de s'ouvrir sur les médecins et infirmiers qui y étaient entré un peu plus tôt. Le docteur Rosier, celui qui était en charge du dossier de Callie, se détacha du lot, il tenait dans ses mains un dossier médical. Je marchais dans sa direction, imiter par les membres de la famille Cullen. Le médecin n'avait de yeux que pour Edward, comme si il allait nous annoncer une mauvaise nouvelle.
-Mort de la patiente à 11h11 avant-midi, le 13 juillet, annonça le docteur Rosier en baissant le regard. Je suis vraiment désolé, , nous avons tout essayé, mais elle n'était plus apte à se battre…
Ne vous inquiéter pas ce n'est pas la fin que je vous raconte au début. C'est plutôt un chapitre qui aura lieu pendant la fic. Vous allez pourvoir connaître Callie, de son nom complet Callie-Alexandra ( vous allez comprendre pourquoi)
