Salut la compagnie !
Voici le premier chapitre de ma nouvelle histoire sur Naruto. J'ai essayé un nouveau style d'écriture, j'espère que ça plaira.
Pour ce qui est de l'histoire en elle-même l'action se passe dans un univers alternatif de l'histoire originelle. C'est une schoolfic donc rien de bien original, mais j'avais envie de tenter le coup.
C'est bien entendu un Naruto x Gaara, l'un de mes couples préférés. Autant prévénir tout de suite si j'ai mis cette fic en M c'est pour une raison. Il y aura certainement un, voire des, lemons et aussi une scène de viol explicite alors si cela ne vous plait pas, passez votre chemin. Mais bon tout cela c'est pour plus tard.
Donc, il ne me reste plus qu'a vous souhaiter une bonne lecture.
Plus jamais seul
Chapitre 1 : Une rentrée tardive
Avril. Nouvelle rentrée, nouvelle année, nouveau lycée. Je viens tout juste de débarquer de ma campagne et bien sûr ne connaissant rien à la grande ville, je me suis complètement perdu. Je m'appelle Naruto Uzumaki et j'entre aujourd'hui en première. Seulement voilà, comme je l'ai dit je suis pommé ! Et le comble c'est que je suis en retard. Pour couronner la tout, comme si tout cela n'était pas suffisant, il n'y a évidement pas âme qui vive dans les environs et donc personne pour me renseigner. Voilà ce que c'est d'avoir oublié d'allumer la sonnerie de son réveil. Le terme le plus exact serait que j'ai complètement explosé se pauvre engin qui malheureusement n'avait rien fait pour le mériter à par effectuer la tache qui lui été dévolue.
Enfin passons, pour le moment je dois au plus vite demander mon chemin dans cette immense ville. Bon sang, je n'étais pas au courant que certaines villes méritaient le surnom de villes labyrinthes. Personnellement, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé mais que voulez-vous, le seul lycée de mon petit village à du fermer ses portes pour je site « manque flagrant d'étudiants motivés ». Pourtant ont étaient tous « motivés » comme ils le disent si bien, mais pour trouver le meilleur moyen de sécher les cours. Ce qui n'était au goût de l'administration qui ne voulait plus gaspiller ses deniers pour un lycée qui avait un si faible taux de réussite en fin de cursus. Les vivres ayant été coupés l'établissement avait du fermer et maintenant voilà que je me retrouvais à Konoha, immense ville labyrinthe avec ses croisements compliqués, ses ruelles étroites ne menant nulle part et ses culs de sac si énervant quand vous tombez dedans.
Mais bon là je m'éloigne du sujet. Au moins j'ai réussi à trouver le lycée mais devinez quoi ici aussi ça à l'air d'être compliqué. Généralement dans ce genre d'établissement, on peut toujours demander à quelqu'un son chemin sans se faite envoyer bouler. Seulement pour cela il faudrait d'abord savoir où aller pour les demander ses renseignements. Et moi, je e sais pas où me diriger. Pour le moment consultons cet énorme plan qui trône au milieu de l'entrée. Je m'approche donc du panneau et essais de me repérer. J'ai facilement trouvé où j'étais, en même temps c'est pas bien compliqué avec le gros point rouge et la flèche disant « vous êtes ici ». Bon, eh bien maintenant trouvons la salle A.127. Promenant mon regard en diagonale sur le plan je finis par trouver la salle en question. Elle ne semble pas bien loin mais alors je ne vous dis pas les détours qu'ils me font faire. Si je suis les indications à la lettre, je suis sûr que demain j'y suis encore !
Au point où j'en suis autant y aller a l'instinct. J'ai toujours fonctionné ainsi sans trop réfléchir et ça m'a toujours plus ou moins réussi. En avant donc pour l'exploration des couloirs ! Et on y va gaiement s'il vous plait, c'est toujours mieux. De toute manière je suis déjà bien en retard alors un peu plus ou un peu moins, cela ne risque pas de changer grand-chose. D'ailleurs je crois que j'ai un peu de chance finalement puisque je croise enfin quelqu'un au détour d'un tournant.
- Euh excusez-moi monsieur, dis-je en l'interpellant, pourriez-vous m'indiquer la salle A.127 ?
J'avoue que je ne comprends pas bien pourquoi cet homme ne fait des yeux ronds comme si j'avais l'air d'un extra terrestre qui venait de d'apparaitre sous ses yeux ou quelque chose dans le même style. Sérieusement c'est si rare en ville que quelqu'un demande son chemin ? Je sais que je sors de mon patelin mais il ne faudrait pas pousser le bouchon un peu trop loin. Même dans les villes, normalement on apprend les règles de politesse, enfin le minimum comme ne pas dévisager du regard les gens. Des trucs dans ce sens là. En gros ce que cet homme était en train de faire en ce moment même.
Toujours en me dévisageant, ce qui commence à m'énerver, il pointe son doigt sur la gauche. Là je me fais l'effet d'un parfait imbécile. Je comprends pourquoi il me dévisageait comme ça. La salle A.127 je suis juste devant ! Je viens à peine d'arriver que déjà je me fais passer pour idiot, ce que j'ai tendance à être parfois mais nous n'en diront rien.
C'est terriblement gêner, une main passant nerveusement derrière ma nuque que je m'excuse et attend qu'il me rie au nez ou qu'il ne parte en colère pestant que je lui fasse perdre son temps. Mais il ne fait rien de tout cela, au contraire, je le vois pousser la porte et entrer d'une démarche nonchalante, une main dans la poche, l'autre tenant un livre dont je doute que le contenu soit très reluisant. Je me base bien sûr que sur la jaquette plus qu'explicite montrant un homme et une femme dans une position presque acrobatique. Dès qu'il fut entré un brouhaha s'échappa de la salle et j'entendis distinctement une remarque surplombant les autres.
- La vache Kakashi-sensei vous êtes encore en retard !
Je commence à douter fortement du respect qu'inspire ce professeur qui n'a pas l'air de savoir tenir ses élèves à en juger par le remue ménage que j'entends à traves la porte restée ouverte. L'ambiance ne me changerait donc pas de mon ancien lycée si c'était le cas. J'esquisse à peine une avancée vers le pas de la porte quand j'entends que l'on m'adresse la parole.
- C'est pour aujourd'hui ou pour demain ?
C'est là que j'aperçois le regard noir et perçant de mon futur professeur si j'ai bien tout compris. Enfin je devrais plutôt dire le regard mi-noir mi-rouge, puisque son œil gauche dispose d'une pupille couleur sang. C'est vraiment pas banal surtout quand on voit la longue cicatrice qui traverse de bas en haut cet œil. On peut dire que c'est assez flippant. Ma réflexion et bien vite coupé par ce regard vairon transperçant de mon futur enseignant à la chevelure argenté. C'était vraiment un drôle d'énergumène celui-là, il parait avoir à peine, voir même pas, la trentaine pour moi. Il se colorait les cheveux ? Super pour un prof vous ne trouvez pas ?
Je finis par me diriger vers l'entrée et passe le pas de la porte pour me retrouver devant une salle bondée. Il n'y a pas à dire je me sens un peu en minorité moi avec cette trentaine de paires d'yeux qui me fixent. Et puis dans ma précédente classe on était la moitié de moins, alors ça se comprend. Je sens le rouge me monter aux joues rien qu'en sentant ses regards insistants posés sur moi. Déjà essayer de détendre l'atmosphère.
- Ah ah ! Désolé, dis-je en passant ma main dans mes cheveux en désordre, mon réveil à eut quelques petits soucies.
Aucune réaction. Bon, ils ne doivent pas être sensibles à mon sens de l'humour. Alors que je me retourne vers l'enseignant je le voit me sourire. Lui au moins il a une réaction. Il a l'air de comprendre mon embarras et lui-même ne peut rien dire puisqu'il était tout aussi en retard que moi.
- Ce n'est pas grave, dit-il toujours avec le sourire, ce ne fera qu'une première heure de retenue.
- Quoi !
- On dirait que tu as aussi quelques problèmes d'audition. Tu devrais faire un peu plus attention à ta santé. J'ai dit, une retenue.
- Mais c'est pas juste. Vous aussi vous étiez en retard, m'exclamais-je en le pointant du doigt.
- En fait, j'étais là depuis un bon moment, mais je n'ai pas vu le temps passer.
Professeur ou non, celui-là il commençait à me courir sur le haricot. Il me foutait une retenue alors que d'une, il ne m'avait jamais vu et de deux j'étais arrivé en même temps que lui devant la porte de la classe !
- Tiens, en y regardant mieux, je n'ai jamais vu ton visage dans cette classe ni dans une autre d'ailleurs. Tu es sûr que tu es dans le bon lycée ?
- Je suis le nouveau. Je m'appelle Naruto Uzumaki, répondis-je en sentant une veine commençait à palpiter sur ma tempe.
Il me prend vraiment pour un imbécile ou quoi ? Je sais que j'ai eu l'air idiot tout à l'heure mais quand même, un peut de pitié envers les nouveau complètement pommer, ce n'est pas trop demander non ?
- Un nouveau ? Je n'étais pas au courant. Je ne crois pas que tu sois intégré dans cette classe.
- Mais enfin Kakashi-sensei, s'outra une jeune fille aux cheveux roses assise au premier rang, Tsunade-sama vous à prévenu hier de son arrivée !
- Tu es sûre Sakura ? Demanda-t-il en écarquillant les yeux. Maintenant que tu le dis il me semble qu'elle a abordé le sujet.
- Il devait encore être absorbé dans une de ses lectures lubriques, murmura une jeune fille blonde à la longue queue de cheval.
Ok je crois que je vois le genre d'énergumène dont il s'agit. Le genre à se foutre de tout tant qu'il est dans son petit monde.
- Alors c'est bon vous allez passer l'éponge ? Demandais-je plein d'espoir.
- Certainement pas.
- Non mais, vous osez vous dire professeur alors que vous oubliez même l'arrivée d'un nouvel élève !
- Effectivement je t'avais momentanément oublié. Mais cela n'a rien à voir avec le fait que tu sois en retard et en plus dès ton premier jour.
Ce n'est pas mon jour de chance. Je change de ville et d'école, j'arrive en retard à ma première journée de cours et je récolte une heure de colle. Je me retrouve ensuite assis à l'avant dernier rang à côté d'un brun taciturne qui semble pour une raison que j'ignore faire une tête de six pieds sous terre. Et puis le cours finit par commencer sans plus de façon. Voilà comment je me retrouve à bouder dans mon coin en fixant méchamment cet enseignant qui s'amuse de mes regards furieux. J'ai encore réussi à faire dans la finesse et la délicatesse, moi qui avais promis à mon tuteur de ne pas faire de vagues dès la première journée. Ce n'est pas vraiment une réussite.
Voilà pour le premier chapitre.
A la prochaine !