Mon deuxième OS dans un registre assez différent avec beaucoup moins de légèreté que le premier.

J'attends toujours les critiques et j'espère avoir fait mieux.

Euh… Bonne lecture ?

Cette nuit là …

C'était la nuit. Une silhouette déambulait silencieusement dans le parc de Poudlard.

Hermione -car s'était elle- tendit l'oreille et put ainsi discerner les hululements des hiboux qui transperçaient le calme environnant.

Elle soupira. En effet son humeur n'était pas au beau fixe. La guerre contre Voldemort venait à peine de se terminer que déjà les complications arrivaient. Elle repensa au dégoût qu'elle avait éprouvé en voyant les luttes entre les différents hommes politiques pour devenir premier ministre. Ils ne voyaient donc pas que ce n'était pas de ça dont les gens avaient besoin ? Ils avaient besoin de réconfort, de quelqu'un qui puisse leur assurer qu'une telle catastrophe ne se reproduirait jamais.

Si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait élu Arthur Weasley, le père de son ami Ron. Malheureusement, celui-ci ne s'était pas présenté, encore sous le choc de la perte d'un autre de ses fils. Repenser à Fred fit monter les larmes aux yeux d'Hermione et elle secoua la tête, comme pour chasser toute ses idées noires.

La jeune fille chercha vite un autre sujet pour occuper ses pensées mais manque de chance, il ne fut pas plus gai car elle tomba sur Malefoy. Oui, Malefoy, le petit imbécile qui lui avait tant pourri la vie. Hermione, qui avait un talent inné pour l'observation, avait remarquée que cette affreuse guerre l'avait beaucoup affecté, lui aussi. D'après le professeur McGonagall, il avait beaucoup donné de lui-même. Il avait en effet changé de camp au dernier instant, se rendant compte de toutes les atrocités que les mangemorts faisaient subir aux autres et parfois même entre eux. Ainsi, il errait maintenant dans le château comme une âme en peine. Hermione avait même crut l'entendre pleurer, une fois. Mais ce n'était peut être qu'une illusion.

Elle soupira une deuxième fois et s'assit. Elle était tellement lasse. Elle aurait tellement voulut se réveiller un matin et se rendre compte qu'elle n'avait que 14 ans et que la coupe de feu n'avait jamais eue lieue …

C'est à ce moment précis qu'elle entendit une respiration. La Gryffondor tourna la tête avec brusquerie et se rendit compte qu'elle s'était assise juste à côté de Drago Malefoy, pâle comme la mort.

« Je suis désolée, réussit-elle à balbutier, je ne t'avais pas vu et … »

Elle fit un geste pour se relever mais il la retint par le bras.

« Ca ne me dérange pas si tu restes, réussit-il à articuler, j'ai vraiment besoin de compagnie »

Ils restèrent comme cela quelques minutes, sans bouger, enveloppés par la nuit. Mais Hermione, en constatant l'ambiance plus que froide, se décida à poser la tête sur son épaule. Un geste qui les surprit tout les deux car ils sursautèrent et se séparèrent de 10 centimètres avant de se rendre compte que la situation était plus que ridicule. Malefoy réussit même à esquisser un petit sourire.

La jeune fille, qui commençais à frissonner, se releva tant bien que mal et commença à partir.

« Granger attend ! »

Elle s'arrêta mais ne se retourna pas.

« Même si on n'a pas parlé, même si on ne s'est même pas regardé, tu es certainement la personne qui m'a accordé le plus d'attention depuis… »

Sa voix se brisa, mais il reprit, hésitant :

« Et je voulait te dire merci . »

Dans les yeux de la jeune fille se lisait l'incompréhension.

« Je n'ai absolument rien fait.

Tu ne t'en rend pas compte mais tu as plus pour moi en quelques minutes que toute les personnes présente sur cette terre durant toute ma vie. »

Et il s'enfuit en courant.

Le lendemain, quand ils entrèrent, on put voir leurs doigts timidement entrelacés.

FIN

Les conseils, je ne demande que ça !

En tout cas, merci d'avoir lu.