Presque un mois avait passé depuis que Holmes avait avoué à Watson sa supercherie. Dès lors, leur relation continuait tout de même à se développer. Il arrivait parfois au médecin de ressentir le besoin de parler de ce qu'il s'était passé, de ce que son ami avait fait. Il éprouvait la nécessité de s'exorciser de ces démons qui parfois revenaient le hanter. En parlant avec son ami, il arrivait à calmer ses pensées qui le tourmentaient parfois. À son plus grand soulagement et étonnement, même si la folie de l'action que Holmes avait entreprise pouvait le rendre plein de haine, ce ne fut pas le cas. Ce qui était arrivé était une marque de leur passé, aussi horrible qu'elle pouvait être, elle leur avait permis d'avancer, de tisser de nouveaux liens réels même s'ils étaient d'abord basés sur un complot, un mensonge. Watson savait qu'aussi atroce cela avait pu être, aussi dure à accepter était la trahison, elle leur avait permis de faire un grand pas dans leur vie à tous les deux. À présent, ils se sentaient bien l'un avec l'autre même si parfois le besoin de discuter de tout ce qu'il s'était passé se faisait ressentir. Jamais il n'hésitait à le faire, après tout, il savait parler à Holmes, il était son ami depuis des années, ce qui lui facilitait la communication surtout que le logicien ne faisait jamais la sourde oreille quand il s'agissait de choses d'une telle ampleur et d'une telle importance.

Février venait de commencer, le temps restait toujours aussi froid que durant les fêtes. Ce soir-là, ils s'étaient encore assis à terre pour ainsi rester l'un contre l'autre. Le feu crépitait dans la cheminée, réchauffant la pièce, trop fraîche au goût du médecin frileux, ce qui avait obligé Holmes à faire don de sa personne en l'attirant à lui pour lui poser la tête contre son épaule en gardant un bras et une couverture autour de lui. Un silence régnait dans la pièce alors que le détective, la joue posée dans les cheveux de son ami, gardait les yeux fermés, s'endormant presque sous le confort de leur position.

« Je n'arrive toujours pas à croire que vous ayez pu être fou à ce point. »

Holmes roula des yeux en poussant un léger grognement, mécontent d'être réveillé de son euphorie. Il se redressa pour se décoller légèrement de son ami, attrapant sa pipe pour la préparer.

« Il va bien falloir vous y faire un jour mon ami. Comme je l'ai déjà dit, je ne regrette rien et je ne m'excuserai pas. Ne trouvez-vous donc pas qu'il aurait été dommage de manquer une telle relation? »

Le logicien attrapa la pipe entre ses dents pour l'allumer en adressant son habituel regard moqueur et narquois qui pourrait laisser croire que tout n'était que plaisanterie. Avec le temps, Watson savait parfaitement que même s'il adorait tout tourner en ridicule, Holmes écoutait ce qu'il avait à dire.

« Je ne vous ai jamais dit de vous excuser, je vous ai même dit que cela n'était pas la peine car je ne vous le pardonnerai jamais. Je n'ai jamais dit non plus que je regrettais cette relation, loin de là. C'est juste que je repense à tout cela... vous savez, cette désintoxication n'a pas été une partie de plaisir pour vous comme pour moi. Croyez-moi, ça n'a véritablement pas été facile de vous voir souffrir autant et si longtemps, j'ai cru que je n'arriverais jamais à vous soigner. Je n'imagine pas à quel point vous avez dû souffrir vous aussi... je n'arrive pas à croire que vous ayez pu vous infliger ça à vous-même... de plus en toute connaissance de cause, vous saviez ce qui vous attendait, vous vous attendiez même à mourir... pourtant vous l'avez fait. »

Holmes poussa un léger soupir en soufflant sa fumée. Il garda le silence quelques secondes, clignant des yeux, comme s'il essayait de trouver le moyen de dire quelque chose d'impossible.

« Vous savez... je vous l'ai déjà fait comprendre, je vous l'ai déjà dit, ma vie m'importait... "assez peu". Après tout, je n'avais rien à perdre à part celle-ci si vous partiez vivre ailleurs. Je me suis dit que si je devais mourir, autant le faire pour vous. »

Watson sentit un frisson lui traverser tout le corps. Quelques temps plus tôt, Holmes lui avait avoué que si son "test" avait échoué à le retenir, il aurait sans doute mis fin à ses jours car "plus rien ne le retenait" comme il l'avait dit.

« Je ne veux pas repenser à "ce qui aurait pu se produire", cela ne s'est pas produit et nous en sommes là aujourd'hui et je trouve cette tournure plutôt plaisante. »

Holmes eut un rire en regardant son ami, il secoua la tête à son attention.

« "Plutôt plaisante"... plus rapiat en sentiments que cela, vous mourez... je commence sérieusement à déteindre sur vous. J'espère que ce n'est pas réciproque, je ne tiens pas à devenir un exemple de mielosité en société, qui déblatère des flatteries de bas étage par politesse.

- Charmante idée que vous vous faites de moi. Je ne suis pas hypocrite pour autant.

- Pas avec tout le monde, du moins. »

Watson tourna la tête vers son ami pour lui lancer un regard assassin alors que celui-ci souriait, arborant toujours cet air supérieur qui l'agaçait prodigieusement mais qui faisait de lui Sherlock Holmes.

« Je ne dis plus rien... il est beaucoup trop tard pour continuer sur une lancée d'enfantillages dont le seul but est d'avoir le dernier mot coûte que coûte.

- Je gagne encore. »

Le médecin adressa un regard dépité à son ami qui semblait toujours ressentir une fierté incommensurable.

« Si vous voulez... »

Le sourire de Holmes changea pour devenir plus tendre. Il retira quelques secondes sa pipe de ses lèvres pour embrasser celles de son ami pour se faire pardonner de le faire tourner en bourrique. Alors qu'il se redressait dans sa position initiale pour replacer la pipe dans sa bouche, il lança quelques mots en ricanant.

« Je dois avouer que bien que mon esprit soit aussi fou qu'autodestructeur, vous réussissez à m'offrir une certaine stabilité qui ne me déplaît guère au bout du compte.

- Sherlock Holmes assagi, quel amusement, je n'arrive pas à le croire... enfin, je vous offre la sagesse qu'il vous manque comme vous m'offrez la folie qui me fait défaut.

- Nous nous complétons telles des âmes sœurs. »

Holmes ferma les yeux, grimaçant quelques secondes alors que Watson lui souriait.

« Seigneur par pitié, égorgez-moi sur le champs. La sénilité due à mon âge avancé me fait devenir fleur bleu, je préfère mourir sur le champ plutôt que de rivaliser en niaiserie avec la jeune gente de notre époque. »

Le médecin ne put s'empêcher de rire devant la mine décomposée de son ami qui avait du mal à croire à ses propres paroles.

« Je ne peux rien pour vous, ce qui est dit est dit. Vous savez, j'y repense uniquement maintenant, mais au tout début, il m'est arrivé de me dire que vous désiriez vous afficher avec un homme uniquement pour votre penchant à bafouer la morale et les codes éthiques de la société actuelle. »

Watson regretta ses paroles en voyant le regard presque blessé que Holmes lui adressa.

« Je ne suis pas sadique au point de jouer avec les sentiments d'autrui uniquement par amour de la provocation.

- Je le sais, mais l'idée m'a traversé l'esprit de rares fois. Mais je sais qu'aussi bon acteur que vous pouvez être, vos actions ne peuvent pas être celles d'un homme qui joue un rôle.

- Je préfère cela. »

Le détective gratifia son ami d'un nouveau baiser.

« J'espère qu'il ne vous reprendra pas l'envie de vouloir me quitter "pour vivre une vie calme et de routine sécurisante".

- J'ai ce dont j'ai besoin avec vous, je le sais à présent, pas la peine de vous alarmer.

- Bien. Je ne tiens pas à refaire ce que j'ai fais la dernière fois, c'était assez... éprouvant, je l'avoue. En y repensant, je n'ai jamais compris votre obsession à vouloir partir vivre ailleurs avec une femme... personnellement, je préfère les chiens, eux, au moins, ils arrêtent d'aboyer quand on leur ouvre la porte! »

Watson éclata de rire en tentant tout de même d'avoir l'air indigné par les paroles de son ami, qui lui, gardait une expression sérieuse sur le visage.

« Je pense aussi au problème de la progéniture... je ne porte pas réellement dans mon cœur ces choses roses bouffies qui passent leur temps à courir partout et hurler comme des cochons qu'on égorge... mais si vous y tenez, je pourrais aller piocher pour vous dans la marmaille d'une femme qui les sortirait, elle ne remarquerait certainement l'absence d'un ou deux d'entre eux... ou il me suffit d'aller demander à une femme de me mettre au courant de sa prochaine portée.

- Vous êtes d'un misogyne...

- Comme si vous l'ignoriez!

- Vous êtes immonde.

- C'est pour cela que vous m'avez toujours aimé. »

Watson ne put retenir un dernier rire. Il regarda Holmes qui commençait à s'agiter de nouveau comme s'il était en grand dilemme intérieur et cherchait les mots pour dire quelque chose. Il se racla la gorge en fixant le feu pour se concentrer dessus, continuant de fumer nerveusement sa pipe avant de se mettre à parler entre deux bouffés.

« Quoi qu'il en soit, je n'agis pas avec vous comme j'agirais avec un homme et encore moins avec une femme, cela va sans dire... je vous considère juste comme l'homme que j'aime. »

Holmes plissa des yeux une seconde en sentant un nouveau silence s'installer, tandis qu'il tirait sur sa pipe d'autant plus nerveusement qu'il se sentait ridicule d'être aussi maladroit dans ses mots alors que l'idée qu'il voulait transmettre était si simple. Watson, lui, resta bouche bée, il avait sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine avant d'accélérer brusquement. Holmes n'était pas un homme à "je vous aime", il le savait parfaitement. Il savait aussi que ce qu'il venait de lui dire était largement l'équivalent de ces mots. Il n'eut plus aucun doute possible en voyant pour la première fois de sa vie le visage de son ami se colorer de rouge comme s'il venait de stopper une course. Le médecin sentit une multitude de sentiments se bousculer en lui. Une légère gêne due à cette déclaration si soudaine à laquelle il ne s'attendait pas, une immense joie car au fond de lui, il attendait avec impatience ces mots, tout cela mêlé à l'amour qu'il ressentait et dont il était maintenant sûr. Il se rapprocha de son amant, le cœur battant plus vite que jamais, il enserra ensuite ses bras autour de son cou pour embrasser sa joue, puis il lui tourna la tête pour capturer ses lèvres avant de lui glisser quelques mots à l'oreille.

« Je vous aime aussi. »

Holmes tourna la tête vers Watson pour lui adresser un sourire heureux. Il l'embrassa, y mettant tous les sentiments les plus beaux, les plus purs qu'il pouvait ressentir pour lui. Le médecin sentit son ami le pousser doucement pour l'allonger au sol sans lâcher ses lèvres. Les bras serrés autour du corps de Watson, le détective laissa ensuite une main descendre sur son flanc pour aller caresser une des cuisses entre lesquelles son corps était allongé. Le médecin sentit rapidement une tension et une chaleur se former au niveau de son bas ventre et de son centre. Le corps de Holmes collé au sien, il sentait parfaitement que son ami était dans le même état. Il retint un soupir de frustration autant que de dépit en sentant le logicien lâcher ses lèvres pour décoller de quelques centimètres son corps du sien. Cela voulait dire qu'il désirait encore une fois le faire attendre et refuserait toute tentative de sa part d'aller plus loin que de simples baisers et caresses innocentes. Watson entendit son ami se racler la gorge.

« Je n'ai pas réellement envie de faire ce... "genre de choses" en face de votre chien. »

En disant cela, Holmes donna un léger coup de tête, désignant la brave bête assise près du feu qui les regardait. Le médecin ne put s'empêcher de rire, comme son ami, il se voyait mal exposer leurs ébats aux yeux de Gladstone.

« Notre chambre serait plus intime. »

Watson sentit le sang lui monter aux joues sous la surprise, son cœur rata un battement alors qu'il sentait la sensation de chaleur et la tension qu'il ressentait dans son bas ventre et plus bas s'intensifier. Il voyait le désir commencer à assombrir le regard de Holmes, toujours allongé sur lui. Ce dernier se releva, tirant le médecin avec lui avant que tous deux ne se dirigent vers la chambre qu'ils partageaient la plus proche, celle de Holmes.

Une fois la porte fermée derrière eux, Holmes plaqua son amant contre celle-ci, capturant ses lèvres alors qu'il fermait le verrou. Watson saisit la nuque du logicien dans ses mains pour approfondir un peu plus leur baiser. Il sentit le corps de Holmes s'appuyer contre le sien, une main posée contre la porte, l'autre sur son torse, descendant ensuite vers ses reins. Le détective attrapa ensuite avec douceur le bas de la chemise de son ami pour la sortir de son pantalon, glissant ensuite une main dessous pour caresser la peau de son dos, accentuant un peu plus la pression de leurs corps l'un contre l'autre. Il lâcha les lèvres de Watson pour poser les siennes sur son cou, qu'il lui offrit immédiatement en inclinant légèrement la tête sur le côté dans un soupir, les mains perdues dans ses cheveux de jais. Il sentit les mains de Holmes remonter vers son torse, par dessus sa chemise, pour en ouvrir un à un les boutons avec difficulté, ce qui eut pour effet de faire légèrement rire le détective.

« Je n'ai encore jamais déshabillé un homme.

- Vraiment?

- J'ai eu quelques maîtresses d'un soir, après tout un homme a des besoins... mais jamais je n'ai eut d'amant. »

Une fois sa besogne terminée, Holmes glissa encore une fois les mains dans le bas du dos du médecin pour coller son bassin au sien, ce qui eut pour effet de faire encore une fois soupirer ce dernier, qui crispa légèrement ses mains posées dans ses cheveux. Le détective quitta son cou pour revenir à ses lèvres. À ce moment-là, par réflexe, une des mains de Watson quitta ses cheveux pour aller se poser contre la peau de son torse dans le but de cacher sa cicatrice. Holmes brisa leur baiser pour le regarder dans les yeux. Il prit la main du médecin pour l'éloigner de son ancienne blessure. Il posa ensuite les siennes sur le torse de son ami, les remontant ensuite vers ses épaules pour faire glisser le long de ses bras la chemise blanche qu'il portait. Arrivé au niveau des poignets, Watson vit Holmes lui adresser un étrange sourire tandis qu'il sentait ses mains s'activer dans son dos. Ce n'est que lorsqu'il fut trop tard qu'il réalisa que son ami venait de lui attacher les poignets dans le dos avec son vêtement. Il allait riposter verbalement mais le détective l'attira à lui pour reprendre ses lèvres. Il fit glisser sa langue sur la sienne, la caressant, jouant avec pendant de longues et agréables secondes. Holmes mit fin au baiser après avoir goûté complètement à son ami pour le regarder.

Watson, malgré son désir, ressentait une certaine gêne à se montrer ainsi. Depuis sa première aventure après son retour d'Afghanistan, il était plus que réticent à montrer son corps, la femme avec qui il avait eu une relation ayant eu une réaction plus que blessante à la vue de sa balafre. À partir de ce moment là, il lui fut impossible de montrer cette partie de lui. Dès lors, lorsqu'il devenait plus intime avec une femme, il avait pour habitude de garder sa chemise ou baisser la lumière, cachant ainsi l'existence de sa déformation. Cela était différent à ce moment-là car Holmes l'avait déjà vue et même touchée.

« Sachez que si je dois vous prendre, je prendrai tout de vous. Si je dois vous aimer, j'aimerai tout de vous. »

En disant ces mots, Holmes avait commencé à caresser du bout des doigts la cicatrice de Watson, ce qui eut pour effet de lui donner la chaire de poule. Il posa ensuite ses lèvres contre l'épaule blessée, descendant ensuite légèrement pour atteindre sa blessure. Au contact des lèvres de Holmes contre la peau rose et sensible, Watson ne put retenir un gémissement. Il sentit la tension qu'il ressentait depuis un moment au niveau de son pantalon s'intensifier encore. Puis il perçut son cœur s'accélérer, la température de son corps grimpa en flèche. En y réfléchissant, il se rendit compte qu'il n'avait jamais ressenti auparavant pareille excitation, au point qu'elle faisait trembler tout son corps en ce moment, alors qu'il sentait les mains de Holmes le parcourir et ses lèvres jouer avec la peau si fine et sensible de son ancienne blessure. Aucune femme, jamais n'avait fait battre son cœur aussi fort.

Watson tenta durant plusieurs secondes de détacher ses poignets pour pouvoir toucher son amant, en vain. Il sentit Holmes remonter pour saisir entre ses lèvres la peau sensible de son cou, y appliquant durant quelques secondes une succion plus que plaisante alors que ses mains agrippaient l'arrière de ses cuisses pour l'attirer à lui et coller leurs centres l'un a l'autre encore une fois.

Plus les secondes passaient, plus Watson ressentait une tension accrue et une frustration démesurée. Il désirait plus que tout voir ses mains entravées être libérées pour enfin pouvoir découvrir le corps de celui qu'il aimait et qu'il désirait. Son corps frémissait de plus en plus à chaque caresse aussi légère soit-elle, rendant de plus en plus insupportable la tension dans son bas ventre. Il avait du mal à croire qu'il ressentait déjà un tel bien être aux simples caresses de son ami qui affolaient toujours plus ses sens, lui faisant perdre toute notion de logique. Il avait beau quémander plus, rien n'y faisait. Alors qu'il embrassait les lèvres du détective avec passion et douceur, il sentit les mains de Holmes glisser sur son ventre pour attraper sa ceinture pour la défaire avec lenteur. Watson sentit son cœur tressauter alors que son ami ouvrait le bouton de son pantalon pour ensuite s'attaquer aux agrafes. Il poussa un soupir qui mourut sur les lèvres du détective alors que celui-ci faisait glisser son dernier vêtement contre ses cuisses, pour ensuite le laisser tomber à ses chevilles, l'abandonnant ainsi en tenu d'Adam.

Holmes lâcha ses lèvres pour ensuite se décoller de lui. Watson planta son regard dans le sien, comme s'il espérait que cela empêcherait celui de son ami de descendre sur lui. Les mains toujours entravées dans son dos par la chemise que Holmes avait nouée autour de ses poignets, il lui était impossible de cacher sa nudité aux yeux perçant du détective. Il sentit la gêne lui brûler les joues et une tension ainsi qu'une chaleur presque insupportable consumer son bas ventre en voyant ses yeux se baisser pour se poser sur chaque petite parcelle de son corps. Être présenté ainsi nu, le corps et les sens attisés, à des yeux auxquels rien n'échappait jamais était une étrange sensation mêlant plaisir et gêne. Jamais il n'avait ressenti ce genre de chose. Il voyait Holmes se délecter de chaque petite fraction, chaque détail de son corps, avec un sourire et des yeux noirs de désir.

Watson sursauta presque en sentant Holmes offrir à ses hanches, ses cuisses et son ventre quelques caresses du revers des doigts, ignorant son centre en proie à une réelle torture qu'il était incapable de soulager de quelque manière que ce soit si le détective ne lui permettait pas, ses mains étant toujours attachées et Holmes refusant d'écouter ses suppliques. Le détective passa les mains dans son dos, l'attirant à lui pour lui offrir un nouveau baiser. Ses bras toujours serrés autour du corps de Watson et ses lèvres toujours scellées aux siennes, Holmes fit quelques pas à reculons pour heurter le bord du lit et s'y asseoir, attirant son amant sur ses cuisses. Il posa plusieurs baisers sur ses joues puis son cou, glissant ses mains sur ses poignets pour les libérer. Le médecin se hâta de faire tomber sa chemise froissée à terre pour attraper la nuque et les cheveux du logicien pour approfondir leur baiser avec une fougue qu'il ne se connaissait pas. Les gestes de Holmes, qu'il trouvaient trop lents, le frustraient à un tel point que cela réveillait une partie de lui que seul son amant connaissait. D'habitude, patient en toute circonstances, il ne pouvait s'empêcher de laisser libre cours à une réelle fougue presque sauvage dont il ignorait l'existence avant le début de sa relation avec Holmes.

Encore quelques semaines plus tôt, jamais il n'aurait imaginé que ce serait Holmes qui l'obligerait lui, à garder son calme et ralentir. La douceur et la tendresse que le logicien pouvait avoir à son égard était plus qu'étonnante. Malgré lui et toute la frustration que cela pouvait causer en lui, il fit de son mieux pour s'adapter au rythme que son ami avait décidé de prendre à ce moment-là. Plus il mettait d'ardeur et de passion dans ses baisers, plus ceux du détective, doux et tendres devenaient lents. Une fois sa fougue contenue, le corps tremblant d'excitation, il sentit son ami l'attirer avec lui alors qu'il s'allongeait sur le dos. Rapidement, il sentit Holmes inverser leurs positions, le faisant basculer sous lui, puis le poussant plus vers l'intérieur de leur lit sans lâcher ses lèvres.

À ce moment-là, en position de faiblesse, à la merci du détective, Watson commença à ressentir une légère crainte en prenant pleinement conscience de la situation. Son ami eut bien vite fait de le rassurer en lui offrant quelques baisers et caresses aussi douces que les précédentes pour le mettre en confiance. Il sentait les mains de Holmes trembler sur son corps tant lui aussi devait le désirer. Le torse collé au sien, il sentait le cœur qu'il savait à présent battre pour lui faire vibrer ses côtes tant ses martèlements étaient puissants. Il sentit Holmes se redresser pour descendre sur son corps jusqu'à attraper une de ses chevilles dans ses mains. Watson ne put retenir un sourire en sentant le logicien poser un baiser dessus pour remonter le long de sa jambe. Il se sentait traité avec la douceur et le respect que l'on pouvait donner à un Prince. Chaque petite parcelle de son corps était admirée, adorée, adulée, vénérée comme s'il était un Dieu. Chaque baiser de Holmes sur sa peau lui procurait d'agréables frissons qui s'intensifiaient au fur et à mesure qu'il les enchaînait. Il sentit le rouge lui monter aux joues en sentant Holmes ralentir alors qu'il arrivait en haut de sa cuisse, continuant son chemin en posant plusieurs baisers sur sa hanche, remontant le long de son ventre puis son torse. Holmes posa un baiser sur sa clavicule avant de redescendre légèrement avant de prendre entre ses lèvres, après une légère hésitation, un des bouts de chair rose sensible, ce qui ne manqua pas d'arracher un gémissement de surprise et de plaisir à Watson. Le détective remonta ensuite pour embrasser les lèvres de son amant avec passion. Le médecin sentit les mains de Holmes glisser sur son corps puis ses cuisses, les écartant un peu plus pour ensuite en caresser l'intérieur, le faisant gémir un peu plus. Le logicien sourit, content d'avoir trouvé un des points les plus sensibles aux caresses. Posant un autre léger baiser sur les lèvres puis la joue de Watson, Holmes colla ses lèvres à son oreille pour lui susurrer quelques paroles qui lui firent monter le rouge aux joues.

Le médecin sursauta légèrement en poussant un gémissement plus fort que les autres lorsqu'il sentit la main que Holmes avait sur sa cuisse remonter dans une caresse appuyée sur son membre. Les lèvres du logicien, toujours proches de son oreille, formèrent de nouveau un sourire. Il bougea légèrement la tête pour pouvoir voir les yeux de Watson et observer chaque expression qui passait sur son visage. Le médecin déglutit avec difficulté, glissant ses mains dans les cheveux de son amant pour les agripper lorsqu'il sentit celui-ci se refermer doucement sur sa virilité. Il poussa un gémissement étouffé, crispant un peu plus ses doigts dans la chevelure de jais en sentant la main de celui-ci s'activer, l'autre s'amusant à caresser les parcelles les plus sensibles de son être, qu'il avait mémorisé durant la découverte de son corps. Son cou, sa cicatrice, autour de son nombril et l'intérieur de ses jambes furent gratifiés des plus douces caresses. Il croyait devenir fou à cause des vagues de plaisir, de chaleur, les frissons qui lui parcouraient le corps à chaque caresses que ses mains lui prodiguaient. La combinaison des caresses d'une douceur et d'une tendresse extrême d'une main, combiné à celle plus appuyée, lui procurant un plaisir qu'il n'avait jamais ressenti commençait à lui faire perdre pieds. Tout son être ignorait où donner de la tête, parfois emporté par l'envie douceur, d'autres, par le désir de jouissance que Holmes refusait de lui offrir, qui, lui, savourait chaque gémissement et expression de plaisir de son amant. Le mouvement constant du logicien avait tout d'une torture pure et simple, trop rapide et plaisante pour l'empêcher de perdre son excitation, pas assez rapide ou satisfaisante pour le permettre de se libérer.

Watson crut mourir de frustration lorsque Holmes stoppa toute caresse pour lui offrir un baiser. Il attrapa la chemise de son ami pour tenter de l'ouvrir, ce qu'il réussit à faire après avoir dû s'y reprendre à plusieurs fois avec certains boutons tant ses mains tremblaient d'impatience. Il retira le bout de tissus pour le jeter à terre, attrapant le visage du détective pour lui offrir un nouveau baiser en l'attirant à lui. Il sentit un frisson de plaisir le parcourir en sentant la peau douce et chaude du corps de Holmes se coller à la sienne. Il tenta d'empêcher toute fuite à son amant en serrant ses cuisses autour de lui mais cela ne suffit pas à retenir Holmes, qui finit par se redresser pour se mettre à genoux entre ses jambes. Encore une fois, Watson sentit ses joues brûler d'être ainsi exposé au regard du détective auquel rien, aucun petit détail n'échappait jamais. Il le regarda avec surprise prendre un oreiller qui reposait à la tête du lit. Holmes passa une main dans son dos pour lui soulever le bassin afin d'y placer le coussin pour lui surélever légèrement les hanches. Il glissa ensuite ses mains sur les cuisses du médecin pour les relever et les écarter un peu plus.

Watson sentit son cœur et la tension dans chacun de ses muscles s'intensifier alors que ses joues rougissaient un peu plus d'appréhension. Il eut vite la sensation des mains douces et rassurantes de Holmes lui offrir quelques caresses sur l'intérieur des cuisses, le ventre et les hanches pour le détendre. Rassuré par les gestes toujours doux de son amant, Watson sentit la pression redescendre. Il vit Holmes humidifier abondamment de salive quelques uns de ses doigts, qu'il dirigea ensuite entre ses cuisses. Le médecin ne put retenir un gémissement de surprise, sursautant légèrement en sentant un des doigts s'immiscer en lui. Il ferma les yeux en serrant les dents pour tenter de se détendre. Il sentit Holmes commencer à se mouvoir lentement, avec précaution, pour ne pas le blesser et l'habituer à cette intrusion. De son autre main, il lui prodiguait toujours plus de caresses tendres et rassurantes qui finirent par détendre le médecin, confus de toute les sensations différentes qu'il ressentait en ce moment même. À chaque fois que ses muscles se contractaient d'anxiété, il sentait le logicien stopper tout mouvement jusqu'à ce qu'il se décontracte à nouveau. Lorsqu'il fut totalement détendu, il sentit Holmes changer les mouvements de sa main, cessant son va et vient lent pour un tout autre tout aussi lent mais plus appuyé ainsi que quelques rotation. Watson lança un regard à son ami qui semblait extrêmement concentré. Le détective continua son mouvement encore quelques secondes, remontant délicatement son doigt le long de la paroi intérieure. Il se stoppa en sentant sous sa pulpe, une petite et légère proéminence qui le fit sourire en coin. Il commença alors à la masser doucement mais fermement vers le bas. À peine eut-il commencé qu'il entendit Watson pousser un gémissement en ouvrant un peu plus les yeux. À chaque fois que Holmes créait une pression à cet endroit précis, il avait l'impression que tout son corps brûlait,ce qui ne durait pas plus de quelques secondes, il sentait la tension dans son bas ventre et son membre s'intensifier au point qu'elle lui donnait l'impression qu'il allait se libérer sans que rien n'arrive pourtant, et cette sensation était de pire en pire à chaque nouveau contact. Watson sentit son ami se retirer avec lenteur, lui arrachant un dernier gémissement. Holmes se pencha sur lui pour capturer ses lèvres une seconde.

« Je n'ai peut-être jamais eu d'expérience physique avec un autre homme mais cela ne veut pas dire non plus que je suis totalement ignorant sur le sujet. J'ai quelques notions théoriques qu'il me faut tester. »

Holmes se redressa pour revenir s'agenouiller entre ses jambes, humidifiant de nouveau ses doigts pour cette fois en introduire deux en lui. Watson poussa un léger gémissement de douleur qui se calma assez rapidement, laissant ensuite l'occasion au logicien de reprendre le mouvement qui lui procurait ces sensations agréables et inconnues. Il poussa un gémissement plus puissant que les autres en sentant l'autre main de Holmes se refermer encore une fois sur sa virilité pour y appliquer le même rythme de torture qu'il lui avait fait subir précédemment. Il commençait à perdre la tête, toutes ces sensations réunies en même temps lui faisaient perdre pieds. Jamais il ne se serait douté qu'un tel plaisir soit possible. Il ne savait plus où donner de la tête, n'arrivant pas à se concentrer sur un plaisir plus qu'un autre. Il sentit malgré lui son bassin se mouvoir légèrement, tentant de venir un peu plus à la rencontre des caresses que Holmes lui offrait. Il laissa échapper un cri de surprise et de plaisir mêlé en sentant son amant concentrer les caresses qu'il offrait à son membre sur l'extrémité sensible de celui-ci. Cette action donna la sensation à Watson d'un plaisir si intense qu'il en devenait douloureusement agréable. Il commença à se mouvoir, tentant d'échapper à la caresse qui lui procurait un plaisir si intense qu'il ne pouvait la supporter. Il tenta de repousser la main de son ami, lui suppliant plusieurs fois entre deux tentatives de reprendre son souffle, d'arrêter cette douce torture. Holmes lui sourit, se délectant de la vue quelques temps avant de finir par arrêter le mouvement qui faisait totalement perdre pieds à son amant. Se mouvant toujours en lui, il se pencha pour capturer les lèvres de Watson, dont la respiration était saccadée. Le médecin sentait qu'il perdait peu à peu tout bon sens, il attrapa la nuque de son amant pour approfondir leur baiser, posant ensuite une main sur son épaule pour le pousser vers le bas, tentant de lui faire comprendre son désir sans avoir à l'exprimer verbalement.

Holmes lui adressa un large sourire en lui offrant un nouveau baiser avant d'en poser un autre dans son cou, puis son torse, descendant jusqu'à son nombril pour en caresser le tour qu'il savait sensible. Watson ferma les yeux pour savourer la merveilleuse sensation de la langue chaude et humide de Holmes remonter le long de sa hampe de chair. Il laissa une de ses mains se perdre dans la chevelure de jais de son amant alors que celui-ci emprisonnait son membre entre ses lèvres pour y appliquer un va et vient à un rythme plus lent que celui que ses doigts faisaient en lui. Watson sentait ses joues le brûler d'avantage en adressant quelques regards à son ami qui s'obstinait à le regarder dans les yeux et observer chaque petite expression qui passait sur son visage. La caresse buccale que Holmes lui offrait était d'une douceur et d'une plaisance incomparable, il avait la douce impression qu'il pourrait subir ce traitement plus que délicieux durant des heures, si la frustration de ne pouvoir se libérer ne venait pas se mêler au plaisir constant qu'il ressentait. Le médecin tira Holmes vers le haut lorsqu'il le sentit recommencer à se concentrer sur son extrémité, son corps ne pouvant supporter ce plaisir trop intense. Il poussa un nouveau gémissement en sentant le logicien retirer ses doigts de son intimité.

Watson bascula son ami à côté de lui pour l'aider à défaire son pantalon. Se mains tremblaient tant d'excitation et de frustration qu'il n'arrivait même pas à défaire la boucle de sa ceinture. Holmes posa ses mains sur les siennes pour calmer leurs tremblements et le guider du mieux qu'il put, ses mains tremblant elles aussi mais moins violemment. Watson captura les lèvres du logicien alors qu'il finissait d'ouvrir le dernier vêtement qui les séparait pour le faire glisser sur ses jambes et le jeter plus loin. S'il se posait encore la question de savoir s'il attirait Holmes, en descendant sa main le long du corps du détective il put le confirmer sans aucun doute. Il sentit encore une fois le sang bouillir dans ses joues lorsque sa main entra en contact avec le membre de son amant. Il s'allongea sur Holmes, qui passa ses bras autour de son corps, pour partager plusieurs baisers, désireux de lui rendre le plaisir et la frustration qu'il lui avait fait ressentir, refusant d'être le seul auquel le plaisir était offert. Il se colla à son amant pour caresser son corps avec le sien avec tendresse et douceur malgré leur degré d'excitation et de frustration à tous les deux.

Watson prodigua quelques caresses au torse et ventre musclés avant de se mettre à descendre sur son corps, n'ayant pas la même patience dont Holmes pouvait faire preuve dans ce genre de situation. Il posa un baiser au creux du cou de son amant, lui arrachant son premier gémissement de plaisir. Ce son lui procura un frisson de plaisir et de désir dans tout le corps, lui faisant perdre le tête de nouveau. Il le désirait maintenant trop pour réfléchir, par instinct, il se laissa descendre sur le corps de son ami pour lui offrir la même caresse buccale que son amant lui avait prodiguée plus tôt. Il se délectait de chaque gémissement qu'il arrachait à Holmes, de chaque expression de plaisir, de chaque plus petite contraction de ses muscles. Durant son action, il sentait la main de son amant caresser sa joue et ses cheveux, tremblant de plaisir. Il fut néanmoins interrompu par le logicien, qui inversa de nouveau leurs positions, replaçant le coussin sous ses hanches pour le surélever légèrement.

Holmes s'allongea entre ses jambes, les lui fléchissant légèrement. Il captura les lèvres de son amant, attendant un signe de sa part pour savoir s'il pouvait continuer. Watson lui fit un léger signe de la tête en tentant de se détendre. Il poussa une plainte, serrant les dents sous la sensation de douleur, de brûlure lorsqu'il le sentit le pénétrer même s'il y avait mis toute la douceur possible. Le détective lui adressa un sourire rassurant en baisant ses lèvres encore une fois en lui glissant quelques mots qui le firent sourire malgré la douleur.

« Vous êtes chaud... »

Holmes tenta de calmer son amant en caressant sa joue et les parties les plus sensibles de son corps, mais rien n'y faisait. Il se retira, laissant le temps à Watson de respirer et de pouvoir se détendre avant de s'immiscer en lui de nouveau dans un gémissement rauque. Cette fois-ci, la douleur avait presque disparu même si une petite partie d'elle refusait de partir. Holmes se redressa pour pouvoir admirer son amant et scruter chacune de ses réactions. Après quelques secondes, il commença un long et lent mouvement de va et vient en lui pour l'habituer à sa présence. Ce n'est que lorsqu'il se mit à se mouvoir qu'il se rendit compte de l'étroitesse de son amant qui accueillait son membre et du plaisir intense qu'il avait à se sentir en lui. Holmes attrapa de nouveau le sexe de son amant pour y appliquer de nouveau le même rythme de torture que précédemment. Au fil des minutes, Watson sentit la légère douleur résiduelle s'estomper puis disparaître, laissant place au plaisir. Une fois qu'il vit son amant soulagé de la douleur qui n'était plus qu'un mauvais souvenir, Holmes accéléra et approfondit ses mouvements de bassins, ce qui eut pour effet de faire pousser à son amant de longs gémissements érotiques qui résonnaient comme la plus douce des musiques aux oreilles du logicien. Il observa avec attention le médecin se tordre de plaisir sous lui, demandant toujours plus de la plus sensuelle des façons.

Après avoir joué de longues et douces minutes avec Watson, le logicien accéléra rapidement la cadence de ses coups de reins et leur force. Le médecin crut s'étouffer, il était presque dans l'impossibilité de respirer lorsqu'il sentit Holmes toucher de nouveau ce point sensible qu'il avait trouvé en lui. À chaque nouveau coup, il l'atteignait, lui donnant l'impression de flots d'adrénaline lui consumant tout le corps et rendant plus douce mais douloureuse la tension dans son bas ventre et son membre. Il sentit Holmes accélérer le mouvement aussi sur celui-ci, accentuant encore plus son plaisir alors qu'il commençait à perdre toute notion de logique. Jamais il n'aurait cru un tel plaisir possible. Il adressa un regard à Holmes qui semblait profondément concentré sur ce qu'il faisait pour lui procurer le plus de plaisir possible, tentant de refréner le sien pour rester assez conscient pour mener à bout ce qu'il voulait faire.

Watson sentit le plaisir constant qu'il ressentait monter de plus en plus, lui faisant petit à petit pencher la tête en arrière, son dos commençait à se cambrer. Il se mordit la lèvre, fermant les yeux, sa respiration s'accéléra, le poids du plaisir l'étouffant presque. Il serra ses mains sur les draps de toutes ses forces. Il crut que son cœur s'arrêtait sous l'intensité de l'extase lorsqu'il sentit Holmes de nouveau concentrer sa caresse sur l'extrémité de sa virilité. Cela, mêlé à la sensation de son amant en lui, touchant à chaque coup son point le plus sensible était un plaisir si intense qu'il en devenait douloureux. Il tenta plusieurs fois de repousser la main de Holmes de toutes ses forces mais il était trop faible à ce moment là et le détective, beaucoup trop obstiné. Il se sentait devenir fou, il avait l'impression que son corps reposait sur des braises tant il avait chaud et son plaisir le consumait. Chaque coup de rein que son amant lui offrait lui faisait pousser un nouveau gémissement, il sentait son corps arriver au point de non retour. Au moment de se libérer, tous ses muscles se contractèrent, sa mâchoire se souda, il rejeta la tête en arrière, offrant son cou en grand, il poussa un long gémissement, presque un cri entre ses dents. Durant plusieurs secondes ou minutes, il l'ignorait, il avait perdu la notion du temps, il avait totalement perdu l'esprit, oubliant même son nom ou qu'il savait parler tant son orgasme avait été puissant. Il sentait son amant toujours se mouvoir en lui. Il avait mis ses pulsions de côté pour le faire profiter d'un plaisir incommensurable. Désireux de lui faire le même cadeau, le médecin garda ses muscles contractés, offrant à Holmes lorsqu'il se libéra, le plus long et le plus puissant des orgasmes qu'il ait ressentit dans sa vie. Watson regarda avec bonheur son amant lui aussi perdre toute notion de logique durant quelques dizaines de secondes en se libérant en lui.

Les deux hommes échangèrent un baiser passionné. Sans doute frustrés depuis trop longtemps, leur désir n'était pas encore retombé. Watson noua ses jambes autour des hanches de Holmes, qui ressentait certaines difficultés à bouger, la sensibilité de son membre décuplé, tout plaisir lui était presque insupportable de par son intensité et lui faisait ressentir ce que Watson avait pu vivre. Le logicien posa un baiser dans le cou puis l'oreille de son ami pour y susurrer quelques mots.

« C'est très agréable d'être en vous. »

Le médecin sourit à son amant, scellant ensuite ses lèvres aux siennes. Il prit son plaisir en main, permettant à Holmes d'accomplir une tache moins éprouvante que la dernière fois. Partageant ensemble encore une fois un nouveau plaisir, le détective s'écroula sur son amant après s'être libéré une nouvelle fois, cette fois-ci en même temps que lui. À bout de souffle, ils partagèrent un baiser avant que Holmes ne se retire avec précaution du médecin pour s'allonger à ses côtés.

Watson encercla son amant d'un bras pour ensuite s'allonger à ses côtés, il avait toujours l'impression que son corps était en feu. Il vola plusieurs baisers à Holmes, qui passa aussi un bras autour de son corps pour lui adresser un sourire exténué, tentant toujours de retrouver une respiration normale.

« J'espère ne pas vous avoir trop déçu. »

Le médecin à ses côtés se mit à rire en collant son front au sien.

« Ne vous inquiétez pas pour cela, vous avez été parfait. »

Holmes mima de retrouver son sourire narcissique et fier qui lui donnait cet air narquois et détestable qui agaçait prodigieusement Watson.

« Ne me faites pas mentir Holmes... »

Le détective se ravisa en capturant les lèvres de son amant pour se faire pardonner d'être insupportable.

« Quand je pense que tant de gens nous critiqueraient et nous diraient que nous gâchons nos vies.

- C'est maintenant que vous vous inquiétez du "Qu'en dira-t-on " Watson ? Il est un peu tard pour revenir en arrière mon cher, vous ne trouvez pas ?

- Je ne reviendrais en arrière pour rien au monde. »

Holmes lui sourit en l'attirant à lui pour lui poser la tête contre son torse avant de se remettre à parler de sa voix habituelle et enjouée.

« Tant mieux car moi non plus. Personnellement, je n'en ai rien à faire si un jour quelqu'un nous dit que nous gâchons nos vie. Après tout, cela n'a pas d'importance parce que c'est la vie que nous avons choisie et cela de notre plein gré. Nous ne laisserons jamais personne décider comment gâcher notre vie. Mais vous Watson, voulez-vous gâcher votre vie avec moi? »

Le médecin ne put s'empêcher de rire de nouveau devant l'expression de son ami qui n'avait pas changé et ne changerait jamais pour rien au monde.

« Quelle charmante proposition. Pourquoi ne pas essayer de gâcher notre vie ensemble, après tout cela fait assez longtemps que vous cherchez à me faire perdre le peu de raison qu'il me reste, cela vous donnera l'occasion de finir votre œuvre.

- Moi? Vous faire tourner en bourrique? Jamais je ne ferais cela, je suis un exemple de raison et d'innocence.

- "Raison", "innocence" et "Sherlock Holmes" sont des mots qu'il devrait être illégal de mettre ensemble dans une même phrase. »

Holmes mima une mine boudeuse quelques secondes que Watson ignora, recommençant à parler alors qu'il laissait les doigts d'une de ses mains caresser le ventre ferme et musclé de son amant.

« Vous savez... je trouve la vie assez étrange et farceuse. Il y a tant de hasards et de coïncidences. J'y pense maintenant, surtout au point où nous sommes arrivés de notre relation... il aurait suffit de la plus anodine des actions, que notre regard se pose autrement sur une seule petite chose, un seul petit détail pour que tout cela n'ait jamais lieu, que nos actions aient des répercussions catastrophiques... je trouve ça assez troublant de penser qu'un petit détail, un regard sur notre situation ait pu changer toute la donne... mais après tout, je veux bien croire que le plus dur est passé. Après tout, nous avons surmonté beaucoup d'épreuves, nous y avons survécu et nous en sommes retrouvés grandis. »

Holmes adressa un sourire à Watson pour lui offrir un dernier tendre baiser avant de fermer les yeux, soufflant une dernière phrase en le prenant dans ses bras pour tenter de trouver le sommeil ainsi.

« Comme on dit : Rien n'est Absolu dans la vie, tout dépend de l'œil avec lequel on la regarde... »

Fin


Voilà pour le chapitre douze et la fin... j'espère avoir pas été trop naze, écrire les lemons c'est pas ce que je fais tout les jours XD. Par contre je suis réaliste au moins, je parle d'expérience ._., donc je vous dit que tout ce qu'il y a été décrit c'est crédible, c'est testé et approuvé par les plus grands (c'est à dire moi :D).

Voilà, c'est la fin de cette fic :)... j'avoue que ça me fait bizarre de la finir, je m'y était attaché... mais je préfère la finir ainsi, je trouve que la fin lui correspond bien ^^. Ca aurait fini par ennuyer le lecteur si y'avait 300 chapitres et je ne pense pas non plus que j'aurais eut la motivation pour les écrire ces 300 chapitres x'D! Là au moins il se passe quelque chose d'intéressant (enfin je pense ...) à chaque fois ( j'entends les pervers d'ici dire "surtout ce chapitre" XD) et je préfère une histoire bien remplit qu'une histoire bâclée ^^.

Merci à tous de m'avoir suivit et commenté, tout vos avis me font chaud au coeur :)! Merci encore et à la prochaine fois sur une autre fanfiction :D!

Encore une fois je répondrais aux reviews de personnes sans compte ou à qui je ne peux pas envoyer de messages ici plus tard, là j'ai la flemme, désolé x)...