Salut !

Voilà le dernier chapitre de cette fic. C'est bête, mais j'aurai bien aimé avoir un peu plus d'avis et de comm. Mais comme on dit, tout ne peut pas plaire à tout le monde. Merci à ceux qui m'ont suivie, même s'ils ne se sont pas toujours fait connaître !

Bonne lecture !


Cela faisait plusieurs minutes que Harry, Ginny, Hermione et George les avaient laissés seuls. Cassie avait cessé de pleurer désormais. Elle tenait la photo d'une main, le corps collé contre celui de Ron, le nez enfoui dans le cou constellé de tache de rousseurs de son ami. Ce dernier était plutôt gêné, il avait toujours eu horreur de voir une fille pleurer, et encore plus quand c'était à lui de la consoler. Cependant, pour rien au monde il n'aurait échangé sa place avec un autre. S'enhardissant, il passa ses bras autours des épaules de la jeune femme et la serra fort contre lui.

- Ron…Gronda t-elle sans parvenir à dissimuler le sourire dans sa voix. Tu ne serais pas en train de profiter de mon moment de faiblesse.

- Moi ? S'insurgea t-il, faussement vexé.

Il pensa un instant qu'elle allait s'éloigner de ses bras, mais elle n'en fit rien. Bien au contraire, elle se tortilla pour remonter ses bras jusqu'au cou du rouquin et se pelotonna contre lui. Ils furent cependant interrompus dans cet instant de calme par Harry qui passa la tête par la porte séparant le salon de la cuisine.

- Désolé de vous déranger, déclara t-il en lançant un sourire complice et satisfait à son meilleur ami. Mais ta mère voudrait que nous montions tous nous coucher. Elle trouve qu'il est tard.

Ron esquissa une grimace, il aurait tant souhaité que ce moment dure plus longtemps. Ils se séparèrent donc à regret et rejoignirent leurs chambres respectives en compagnie de leurs amis. Dans la chambre de Ginny, cette dernière et Hermione se lançaient des coups d'œil, désireuses d'en savoir plus, sans pour autant brusquer leur amie. Cependant, Cassie ressortit rapidement de la pièce après un rapide « je reviens » et s'enfuit dans les escaliers menant à l'étage. Oubliant de frapper, elle pénétra en trombe dans la chambre de Ron, ouvrant la porte sur un Harry en caleçon et un Ron torse nu.

- Ehhh ! s'indigna Harry.

- Désolée ! déclara t-elle précipitamment. Ron, je peux te parler deux secondes.

Lorsqu'ils furent sur le palier et que Ron eu refermé la porte, Cassie inspira une grande bouffée d'air et se lança.

- Ron…Tout à l'heure, avant que George ne trouve les photos de Harry… J'étais en train de te dire quelque chose, mais je n'ai pas pu finir.

- Je sais…Mais je ne voulais pas t'embêter avec ça.

- Ce que je voulais te dire, c'est…En fait, j'ai beaucoup réfléchi cet après-midi et il y a une chose que je sais... Quand tu m'as laissé après m'avoir embrassé, je me suis sentie perdue. Et j'ai réalisé que c'était seulement parce que tu n'étais plus là. Lorsque tu m'as embrassée, je me suis enfin sentie vivre, j'étais enfin en paix avec moi-même et peu m'importait de savoir ou non qui était mon père ! … Ce que j'essaye de te dire, c'est que… J'ai envie de rester avec toi, d'essayer quelque chose et tant pis si je me plante, si je perds tout, et…

Les mots se perdirent dans sa gorge. Une fois de plus, Ron l'embrassait de manière désespéré, comme s'il craignait de ne plus jamais en avoir la possibilité. Bien vite, elle s'abandonna dans cette étreinte fougueuse, qui peu à peu, laissa place à des sentiments bien plus doux, bien plus tendres. Lorsqu'ils se séparèrent, le même sourire complice s'étirait sur leurs visages. Il n'avait pas entendu ni vu qu'Harry avait entrouvert la porte, un léger sourire présent également sur ses lèvres. Son parrain n'était peut être plus parmi eux, mais foi de Potter, il veillerait sur Cassie quoiqu'il arrive.