OS pour le concours

« Comment réussir une bonne rentrée lemoniaque »

du forum :

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Disclaimer : Personnages appartenant à Stéphanie MEYER


BPOV

Assise dans ma voiture, je savourai un chamalow tout en regardant avec appréhension les murs du lycée. Ma première année avait été un désastre. J'étais trop décalé par rapport aux autres élèves. Je n'appartenais à aucun groupe. N'étais invitée à aucune fête. Je n'étais pas une paria mais n'ayant pas réussi à m'intégrer je me retrouvais plus ou moins seule.

Plus ou moins car ma maladresse était devenu légendaire, pas une seule surface plane de cet établissement n'avait pas fait connaissance avec une partie de mon anatomie. J'étais devenu une sorte de clown mascotte. Tout le monde attendait la nouvelle catastrophe que j'allais déclenché avec une sorte d'amusement teinté de méfiance prudente.

L'épisode le plus marquant avait eu lieu pendant le dernier cours de biologie de l'année précédente sujet du cours : Analyse du système circulatoire de la Grenouille, en bref : Dissection.

La mienne n'était pas morte et il avait fallu qu'elle saute sur le genoux de THE mec : Edward MASEN. Edward c'est juste le garçon sur lequel je craquais depuis…et bien depuis toujours !

Si une personne était intégré, c'était bien lui. Il faisait parti de plusieurs équipes athlétisme, basket, base ball. J'étais épuisée juste en pensant à son emploi du temps. Pourtant, il se maintenait dans le peloton de tête de notre promotion. Il était en fait, un centre de gravité a lui seul. Il attirait les filles comme les garçons, tout le monde voulait être proche de lui. Il avait tout du Prince Charmant Moderne ; intelligent, beau gosse, poli, et accessoirement scandaleusement riche.

La grenouille avait atterri sur ses jambes et au lieu de crier comme toutes les autres filles (des hystériques !), il avait fallu que je fasse preuve de « courage » et me mette à sa poursuite pour la rattraper sur sa braguette. Enfin, je veux dire pour m'étaler et atterrir sur mes genoux, le visage à un endroit plus que gênant. Je n'avais évidement pas été discrète, toute la classe s'était esclaffée.

Et de lui, et bien j'avais eu droit à un moqueur :

« Franchement SWAN, il suffisait de demander, pas la peine de m'agresser ! »

Bon OK, adieu Prince Charmant, bonjour Crapaud !

Bref ! Un cauchemar !

Après ces 5 petites minutes d'apitoiement sur moi-même, retour à ma réalité. Je m'encourageais à bouger et me décidait enfin à quitter ma voiture pour me retrouver face à mon casier quand je sentis une main m'agripper pour me pour me pousser dans le local du concierge.

Ben ouais, ma malchance avait encore frappé, le casier à coté des toilettes ou en l'occurrence à côté du local du concierge, c'est pour ma pomme.

Je me retrouvais donc, coincée entre une étagère et un corps à l'évidence masculin,

« Bonjour SWAN,

Je pouvais sentir son souffle dans mon cou, je frissonnais. Je jetais un coup d'œil furtif derrière moi, pour découvrir :

- Ed...Edward ! Qu'est-ce que tu fais ?

- Je te souhaite la bienvenue pour cette nouvelle année

- En m'enfermant dans le placard du concierge, pas très innovant comme bizutage

- Vraiment ? Je dois donc faire preuve d'imagination !

Son corps se faisait plus pressant. Les mains d'Edward s'insinuait sous mon tee shirt, remontait lentement vers mes seins et commencèrent à me masser par dessus mon soutien gorge. Je ne pus retenir un gémissement et frissonnais de plaisir. Ses lèvres vinrent lécher mon oreille avant de descendre sur mon cou. Je le sentis mordiller ma peau.

- Ça te plait !

- A quoi tu joues ? balbutiai-je

Il ne répondit pas, mais je sentis son sourire sur mon cou. Il me retourna et avant que je puisse dire quelque chose, il m'embrassait.

Waouh ! Edward m'embrassait, moi Bella !

Nos langues se mêlèrent, chacun voulant prendre l'ascendant sur l'autre. Ne voulant pas être en reste, mes bras l'encerclèrent mes mains fourrageant dans ses cheveux châtains bronze. Mais bientôt je dus renoncer, il m'enlevait mon haut et mes bras se retrouvèrent au dessus de ma tête bloqués. Son visage descendit vers ma poitrine et je sentis sa langue noyer mon téton de salive et de chaleur au travers du tissu de mon soutien gorge, je gémis la tête renversée en arrière en me courbant pour mieux m'offrir à sa bouche. Il titilla longuement mon mamelon avant de faire subir le même traitement à l'autre. Une sorte de crispation prenait naissance dans mon ventre, je pouvais commencer à sentir une humidité entre mes jambes. Début du plaisir. Douloureux mais si … juste. Et si incomplet. J'étais en état de manque. Je me débarrassais de mon entrave pour pouvoir le caresser. Quand mes mains le touchèrent pour le ramener vers mes lèvres, j'entendis un grognement qui m'excita encore plus. Tout à coup, je sentis un goût de sang envahir ma bouche. Je l'avais mordu. Il se recula, nos regards se rencontrèrent. Je pouvais lire dans ses yeux de la colère et de la surprise. Colère sans doute parce que je lui avais fait mal, et surprise parce que je m'étais montrée passionnée voire violente. Fascinée par sa lèvre inférieure sur laquelle une goutte de sang perlait, ma main vola pour l'essuyer du pouce. Edward eut un petit sourire tordu avant de se rapprocher.

- Lèche

- Lécher ? Quoi ?

- Elle demande quoi...Tous les mecs devraient entendre ça au moins une fois dans leur vie.

Je rougis au sous entendu et l'entendis rire. Edward se pencha de nouveau sur moi tout en me refusant ses lèvres. Doucement il me retourna vers l'étagère, et positionna mes mains sur l'étagère en face de moi.

- Interdiction de toucher, de bouger !

Il embrassa le haut de mon épaule, puis suivit la courbe de ma colonne vertébrale du bout de la langue. Il détacha mon soutien gorge et le jeta au loin. Mes seins s'échappèrent joyeusement et s'érigèrent à me faire mal. Il les empauma de suite, un râle de plaisir plus tard je sentis ses mains déboutonnés mon jean, et le descendre doucement sur mes cuisses. Il semblait qu'il voulait m'embrasser partout. Je le sentis mordiller mes fesses. Pouvait-on avoir un suçon à cet endroit ? Perdue dans les sensations qu'il me procurait, je ne compris qu'au bout de quelques minutes que j'étais quasiment nue. Un vent d'air frais me caressait. Je ne savais plus ce qui me procurait le plus de plaisir ; ce courant d'air frais ou le regard brûlant d'Edward. Un peu des deux je pense. Je n'avais aucune idée de l'indécence et la provocation de nos postures. J'étais debout, accrochées à l'étagère, ce qui m'empêchait de tomber tellement le plaisir me sciait les jambes. Jean et culotte entassés à mes pieds. Edward, lui, était toujours complètement habillé. Je le sentais retenir sa respiration. Il se rapprocha et se frotta contre moi. Je le sentais très excité malgré le tissu épais de son jean. Je sursautai quant je le sentis glisser directement deux doigts en moi. Ce qui me choqua le plus, ne fut pas l'intrusion mais ce fut plutôt la facilité avec laquelle il était entré en moi. J' eut un mouvement de recul mais j'obéissais quand même à son ordre silencieux en ouvrant les jambes un peu plus pour lui permettre un meilleur accès. Je sentais ses doigts entrer et sortit, m'élargir, me préparer à autre chose tandis que la paume de sa main frottai mon clitoris enflé et sensible.

- Tu es si étroite, me murmura-t-il à l'oreille

- Si tiède !

Je ne pus que répondre :

- C'est bon, si bon

Il n'avait mis que ses doigts et pourtant je me sentais au bord de l'orgasme. Il l'avait remarqué :

- Imagine, que ce soit une autre partie de moi à l'intérieur de toi.

Juste en invoquant cette image, mes muscles intimes se crispèrent sur ses doigts et je me sentis littéralement couler sur doigts. J'eus un flash, j'étais ébloui, je me mordis la lèvre jusqu'au sang. C'est le goût métallique du sang qui me ramena à la réalité. Haletant pour retrouver ma respiration, je ne pus m'empêcher de bouger et me retournai juste à temps pour le voir porter les mêmes doigts qui m'avait donnés du plaisir à sa bouche pour les lécher tel une sucette. Je n'avais rien vu de plus érotique que cet homme se léchant les doigts.

- Tu as très bon goût !

Il approcha sa main à frôler mes lèvres, je pouvais encore voir ma cyprine luire sur ses doigts. Instinctivement je sortis et léchait du bout de ma langue ses doigts. Il eu un petit sourire avant de déclarer :

- Tu as bougé sans mon autorisation, tu dois être punie !

A ces mots, je me redis compte de la situation réelle dans laquelle je me trouvais. J'étais nue dans le local du concierge du lycée, le jour de ma rentrée avec un type que je ne connaissais pas, et à qui j'avais permis de me caresser et de me faire jouir.

Il appuya légèrement sur mes épaules et je me retrouvais à genoux devant lui.

- Puisque que tu sembles aimer utiliser ta langue, voyons ce que tu ais capable de faire avec ça.

Il me désigna sa braguette, je le vis la descendre. Son pénis sembla jaillir de son boxer comme animé d'une vie propre. Comprenant ce qu'il attendant de moi, je commençais à le caresser. Je n'avais jamais vu de sexe d'homme avant aujourd'hui. C'était doux et chaud. Je partais à la découverte de ce nouvel appendice, le cajolant. Je fus récompensé par un gémissement. Tout à ma découverte, Lui avais-je fait mal ? Je levais les yeux et vis le visage d'Edward soumis au plaisir. Je ne pus m'empêcher de déposer mes lèvres sur la goutte de précum que je voyais. Il ouvrit les yeux. Le vert lumineux de ses yeux avait virés au noir. Je l'enfonçais un peu plus dans ma bouche, jouant de ma langue autour de la tige de chair. Je le sentis encore grossir dans ma bouche. Ses mains se noyèrent dans me cheveux pour guider mes mouvements. Je le sentis se raidir avant qu'il se déverse dans ma bouche. Pour éviter de déglutir, je fus obliger d'avaler la première giclée avant de me dégager. Je regardai le reste du sperme atterrir sur mes seins. Même si j'étais agenouillé devant lui, je me sentais puissante, je lui avais donné du plaisir. Moi la banale petite Bella, pas une de ces blondes décolorés qui le suivaient partout comme des canetons suivaient leur mère.

Nous étions figés, tel des statuts. Le silence de la pièce fut troublé par la première sonnerie de l'année. Edward me releva avant de m'embrasser et sans mot commença à me remettre mes vêtements. A l'inverse de tout à l'heure, tous ses gestes étaient tendre. Il me remit mon soutien gorge après avoir nettoyé son sperme avec un mouchoir et effleuré de ses lèvres chacun de mes seins. Je me laissais faire comme une poupée. J'étais perplexe, comment pouvait-il passer aussi vite d'un état à l'autre. Pendant qu'il finissait de me rhabiller, je ne pus m'empêcher de le questionner :

- Pourquoi tout ça ? A quoi ça rime ?

- J'avais besoin de savoir ?

- Savoir quoi ?

-Savoir quel goût tu aurais

- Et maintenant ?

Il haussa les épaules, eut un sourire canaille, ferma le bouton de mon jean après avoir déposer un dernier baiser sur mon ventre :

- Fais moi plaisir, demain met une jupe !

Quand en plus de la deuxième sonnerie, annonçant le début du premier cours, se fit entendre une voix qui m'interpellait « Bella, BELLAAA».

Charlie ? Que faisait mon père au lycée !

- Bella, réveille toi ! c'est le jour de la rentrée ! Fini les vacances et les grasses matinées ! Tu vas finir par être en retard.

J'ouvris brusquement les yeux sur le plafond, ce n'était qu'un rêve. Je souriais, enfin au vu de l'état de ma petite culotte, un joli fantasme.

Je me levais très motivée.

Je mettrais peut-être une jupe pour cette rentrée. On ne sait jamais : Edward MASEN découvrirait peut-être mon existence.


Ceci était ma première fic.

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