Bonjour ou bonsoir,

Je suis vraiment désolée pour cette attente, vraiment. C'est juste que je n'avais pas trop le temps entre mes cours, mes révisions et un événement ce week-end. J'espère que vous me pardonnerez. Voici la troisième et dernière partie de cet OS. J'espère qu'elle vous plaira. Je tiens à remercier toutes les personnes qui l'ont lu, ajouté dans leurs favoris ou alertes, mais plus particulièrement tous ceux qui ont pris le temps de poster une review, c'est-à-dire Dont'touchthisismydean, Jubei-Kazuki, Fredee (Ne t'en fais pas, Sam pardonnera Dean ^^ Donc pas besoin de l'assassiner xD Je suis contente que cet OS te plaise ^^)et Namikaze (Je suis heureuse que cet OS te plaise ^^).

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture !

Deux semaines passèrent durant lesquelles Dean essayait d'obtenir le pardon, en vain. Pourtant, il avait fait tout ce qui lui était passé par l'esprit mais, apparemment, cela n'était pas suffisant. D'habitude, son frère lui pardonnait rapidement et, s'il devait l'avouer, il avait espéré que ce soit le cas une fois de plus, toutefois, le plus jeune avait été trop blessé pour que cela arrive.

De plus, Sam refusait d'être embrassé ou même touché. Il évitait au maximum les contacts physiques avec son aîné comme si le simple fait d'être touché lui provoquait une immense douleur. Il avait même demandé à ce qu'ils louent des chambres avec deux lits. Par conséquent, ils ne dormaient plus ensemble et, cela lui manquait beaucoup. Il avait donc décidé de redoubler ses efforts.

C'est pourquoi il avait décidé de préparer un dîner alors que son frère était parti à la bibliothèque. Il avait acheté beaucoup d'ingrédients pour pouvoir faire un repas comme les aimait Sam. Cependant, ce n'était pas facile quand vous dormez dans une chambre de motel à peine équipée pour y préparer un quelconque repas. Heureusement, il savait se débrouiller quand il le fallait et, c'est avec une bonne odeur que le plus jeune chasseur rentra à 19 heures et des poussières. Ce dernier fronça les sourcils et regarda son aîné qui lui faisait un grand sourire.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- J'ai eu l'envie soudaine de cuisiner alors je m'y suis mis.

Sam haussa un sourcil.

- Tu sais cuisiner ? Toi ?

- Hey ! N'oublie pas que c'est moi qui t'ai fait tous tes repas quand tu étais petit.

- Je n'appelle pas faire des macaronis au fromage savoir cuisiner.

- Mouais. En attendant, le repas est prêt alors, assieds-toi.

Sam regarda son aîné partir vers la petite cuisinette et retira sa veste. Le geste de son frère le touchait beaucoup, ce n'était pas souvent que Dean cuisinait, surtout depuis qu'ils chassaient tous les deux. Comme le lui avait demandé ce dernier, il s'assit à la table déjà prête tandis que le cuisinier du jour arrivait avec un plat en main. L'odeur était alléchante, tout comme la vue. Le cadet des Winchester entendit son ventre gargouiller. N'ayant pas beaucoup mangé de la journée, son corps réclamait à présent. C'est pourquoi, une fois servi, il commença à manger.

Le repas se passa dans un silence lourd, mal à l'aise. C'était le même qui envahissait la chambre lorsqu'aucun des deux ne parlait. Dean jetait de temps à autres des coups d'œil à son cadet pour observer sa réaction, mais, ce dernier mangeait, la tête baissée. Il refusait de rencontrer le regard de son aîné. C'était également une des choses qu'il ne faisait plus depuis deux semaines. Non seulement Sam évitait tout contact physique mais en plus, il faisait de même avec le contact visuel. Cela peinait beaucoup le plus âgé. Savoir que son amant refusait de le regarder et d'être touché l'attristait et le faisait culpabiliser encore plus.

Finalement, le repas se termina dans les mêmes conditions. Ne supportant plus ce silence, Dean finit par parler.

- Alors ? Ai-je réussi ce plat ou dois-je améliorer mes talents culinaires ?

- C'était bon, avoua Sam.

Il ne le disait peut-être pas mais il adorait tout ce que cuisinait son frère. Ce dernier semblait savoir exactement ce qu'il aimait ou pas dans un plat.

Dean soupira, soulagé d'entendre ça. Malgré le peu de moyens disponibles, il avait réussi à préparer un repas convenable vu la réponse que lui avait donné son frère. Cependant, l'effet qu'il espérait en le faisant n'était pas au rendez-vous, ce qui le démoralisait un petit peu. Il avait espéré qu'en faisant ce repas, Sam s'ouvrirait un peu plus, se sentirait plus à l'aise en sa présence. Il faut croire que rien n'avait changé.

Sam se leva.

- Je… Je vais prendre ma douche.

- Non attend, il faut qu'on parle.

Le corps du plus jeune se tendit aussitôt. Faisant dos au plus âgé, celui-ci ne pouvait voir l'expression que portait son visage, ce qui était un inconvénient.

- Pas maintenant, Dean.

- Alors, dis-moi quand, Sam, parce que tout ce que tu me réponds quand je te dis qu'on doit parler est « pas maintenant ».

- Je ne sais pas quand mais pas maintenant.

Dean se leva.

- Je sais que je t'ai fait du mal et que j'ai été ignoble avec toi, mais comment veux-tu que cette situation s'arrange si tu ne veux pas parler ? J'ai presque tout fait pour me faire pardonner, Sam. Durant deux semaines, j'ai essayé de me racheter, de te faire voir que je suis sincèrement désolé, mais rien, nada. La situation n'a pas évolué.

- Si c'est trop dur pour toi, tu peux arrêter. Je ne t'en voudrais pas.

- Je n'ai jamais dit que c'était trop dur et que je voulais arrêter. Ce que j'essaye de te dire, c'est que j'ai fait des efforts de mon côté, néanmoins, je ne dois pas être le seul à en faire.

- Je n'étais pas le salaud, il y a deux semaines.

- J'en suis plus que conscient, Sammy, mais je me demande si tu veux vraiment me pardonner, parce que, ces derniers jours, tu ne donnes pas cette impression. En fait, tu sembles plutôt vouloir me fuir.

Sam soupira et ne dit rien. Dean continua donc de parler.

- Dis-moi ce que je peux faire pour obtenir ton pardon.

- Alors, ce qui t'intéresse est seulement mon pardon ? Et, que se passera-t-il si je te le donne ? Tout redeviendra comme avant ?

- Tu me manques, Sammy.

- Vraiment ? Pourtant, il me semblait que je n'étais qu'un vague souvenir dans ta mémoire quand tu flirtais avec toutes ces femmes.

- Tu n'es pas un vague souvenir, Sammy. Tu es mon frère et mon amant.

Le dénommé « Sammy » tourna la tête pour fixer son frère avec tristesse.

- Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné ces derniers temps. Il faut croire que nous n'avons pas la même opinion sur notre relation.

- Bien sûr que nous avons la même sinon nous ne serions pas ensemble !

Le plus jeune chasseur soupira. Dean n'avait vraiment rien compris.

- Non, Dean, tu as tort. Ecoute, je crois qu'il vaudrait mieux tout arrêter.

- Que veux-tu dire ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire.

- Tu ne peux pas faire ça, Sammy !

- Dean, tu aimes la liberté, pouvoir faire ce que tu veux et… je ne veux pas être un obstacle à ce que tu désires.

- A-t-on vraiment besoin d'avoir la même opinion sur notre relation pour être ensemble ? Parce que jusqu'à présent, cela marchait très bien.

- Cela marchait parce que je pensais que tu avais la même… Oh et puis, laisse tomber.

Sam partit s'enfermer dans la salle de bain, laissant un aîné surpris et confus. D'après la réaction de son frère, il avait fait une belle connerie.

Je suis vraiment le roi des imbéciles, même si je ne vois pas ce que j'ai fait encore.

Deux jours passèrent durant lesquels l'atmosphère était plus que tendue entre les deux frères. Dean avait essayé de la détendre quelque peu mais Sam refusait de lui parler. Par conséquent, il passait ses journées à rechercher une solution au problème et à essayer de comprendre ce qu'avait voulu dire son petit frère.

En ce moment, il était assis sur la terrasse d'un café, une bière à la main. Il regardait les gens passer sans les voir réellement. Il avait voulu fuir quelque temps la chambre de motel pour réfléchir loin d'une atmosphère pesante. Leur conversation ne cessait de tourner en boucle dans son esprit.

« Il faut croire que nous n'avons pas la même opinion sur notre relation. »

Qu'est-ce que Sam voulait dire par là ? Et, pourquoi avait-il eu l'air si triste quand il lui avait dit qu'il était son frère et son amant ? C'était vrai après tout. Ils étaient plus que frères puisqu'ils partageaient le même lit.

Sammy, pourquoi ne me dis-tu pas le réel problème ? Pourquoi n'oses-tu pas me dire ce qui te rend si triste hormis le fait que je t'ai fait du mal en flirtant avec toutes ces femmes ?

Tout à coup, un rire résonna, le sortant de ses pensées. Il tourna la tête à gauche pour voir un couple marcher, se tenant main dans la main. L'homme riait tandis que la femme le regardait amoureusement. Ils passèrent rapidement, comme toutes les autres personnes marchant dans la rue. Dean les regarda faire alors que la même phrase revint dans sa tête.

« Il faut croire que nous n'avons pas la même opinion sur notre relation. »

Ses yeux s'écarquillèrent tandis que tout devenait plus compréhensible. À cet instant précis, ce fut comme si un train empli de souvenirs défila dans son esprit.

« Sam, tu sais bien qu'il n'y a que toi qui compte à mes yeux. Ces filles ne veulent rien dire.

- Vraiment ? Parce que je commence à penser que ce n'est pas vrai. »

...

« Sammy ?

- … m'aimes plus ?

- Quoi ?

- … m'aimes plus ?

- Sammy, tu te trompes, mon cœur. Je t'aime toujours, jamais je pourrais ne plus t'aimer.

- … vrai ?

- Oui, mon ange. »

...

« Alors, ce qui t'intéresse est seulement mon pardon ? »

...

« Tu me manques, Sammy.

- Vraiment ? Pourtant, il me semblait que je n'étais qu'un vague souvenir dans ta mémoire quand tu flirtais avec toutes ces femmes.

- Tu n'es pas un vague souvenir, Sammy. Tu es mon frère et mon amant.

- Ce n'est pas l'impression que tu m'as donné ces derniers temps. »

Le flirt avec toutes ces filles n'était pas la seule chose qui attristait et blessait Sam, non, la chose qui lui faisait le plus de mal était la pensée de son frère ne l'aimant pas.

Comment ai-je pu être aussi stupide ! J'aurais dû m'en rendre compte beaucoup plus tôt. Déjà que dès le début, j'ai dû lui prouver que je l'aimais et que je ne faisais pas ça pour lui faire plaisir, alors après ce que je lui ai fait ? Oh Sammy, je suis terriblement désolé. J'aurais dû le savoir. Que puis-je faire pour te convaincre que je t'aime toujours ? Que tu es la personne avec qui j'ai envie de passer ma vie ? Ce n'est pas avec de simples mots que je pourrais t'en persuader.

Pendant quelques minutes, il essaya de trouver un moyen, sans grand résultat. Il dut attendre une dizaine de minutes avant d'en trouver un. Un sourire étira ses lèvres tandis que ses yeux brillaient de joie et d'impatience à l'idée de mettre son idée en place.

- Dans un premier temps, il me faut de l'argent. Et quoi de mieux qu'un bar et des ivrognes pour en avoir ?

Il se leva, le cœur plus léger mais aussi avec un nouvel espoir.

Trois jours s'écoulèrent. Trois jours durant lesquels Sam sentait son cœur se briser de plus en plus. Dean s'était éloigné de lui, c'était fini. Pourtant, il aurait dû s'en douter. Depuis deux nuits, l'aîné des Winchester partait dans l'un des bars de la ville et revenait tard la nuit (ou tôt le matin), puant l'alcool et la cigarette. C'était comme avant mais en pire, parce que le chasseur était au courant de ce que ressentait son frère, de ce qu'il lui faisait en allant au bar seul et en revenant tard.

Assis sur le sol de la salle de bain, Sam regardait la cabine de douche, les larmes aux yeux. Dean était parti dieu seul sait où depuis il ne savait quelle heure, laissant le plus jeune seul dans la chambre.

Je savais que ça allait finir comme ça, alors pourquoi cela me fait-il autant mal ?

D'un geste rageur, il essuya ses larmes.

Sois plus fort, Winchester. Si tu te laisses abattre par ça, alors qu'est-ce que ce sera lorsque tu le verras en action ?

Il tenta tant bien que mal de se calmer mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Il finit quand même par le faire au moment où la porte de la chambre s'ouvrit. La voix de Dean résonna aussitôt après. Ce dernier semblait content.

- Sammy, tu es là ? J'ai quelque chose à te dire.

- J… J'arrive.

Le dénommé « Sammy » se redressa et passa un peu d'eau sur son visage avant de sortir de la salle de bain.

- Que veux-tu me dire ? Demanda-t-il à un Dean souriant.

Son cœur se serra à cette vue. C'était l'un des sourires qu'il adorait chez son frère. Un sourire joyeux, content qui illuminait ses beaux yeux verts, et c'était l'un des sourires que peu de gens avait la chance de voir. Seul son entourage avait eu la chance de l'apercevoir.

- Je t'emmène faire une ballade.

- Quoi ? Mais, la nuit va bientôt tomber.

En effet, il était presque 17h30 et, comme l'hiver était la saison qui régnait en ce moment, le soleil se couchait beaucoup plus tôt.

- Et alors ? On peut faire une ballade quand on veut. On est dans un pays libre à ce que je sache.

Sam allait protester, toutefois, l'aîné le devança.

- Allez, Sammy, s'il-te-plait.

Le plus jeune capitula. De toute façon, il n'avait pas le choix, son frère allait insister et même le traîner de force s'il le fallait.

- Très bien.

Le sourire de Dean s'agrandit.

- Prépare-toi, je t'attend dehors.

L'aîné des Winchester sortit de la chambre, laissant ainsi à son frère le temps de se préparer. Ce dernier enfila à contrecœur ses chaussures et son manteau. Il finit par sortir et rejoindre Dean qui l'attendait.

Cela faisait plusieurs dizaines de minutes déjà qu'ils marchaient. Dean menait le pas, suivi de Sam qui aurait préféré rester dans la chambre. Le soleil était enfin couché et laissait place à la nuit et sa froideur. Cependant, il ne dit rien et se contentait de suivre son aîné qui semblait si joyeux que rien ne pouvait le démoraliser.

Au moins, y a un de nous qui est content d'être dehors à cette heure-là.

De plus, les nuages sombres cachant la lune et les étoiles prédisaient une averse.

Punaise Dean, tu n'aurais pas pu choisir un autre moment pour faire une petite ballade ? En plus, où tu m'emmènes ?

En effet, ils avaient quitté la ville et marchaient à présent sur un petit sentier les conduisant vers une colline.

Il n'y a que lui pour choisir un moment pareil pour faire de l'escalade.

Un soupir traversa ses lèvres.

- Tu comptes nous faire marcher jusqu'où comme ça ?

Dean se retourna et regarda son frère avec toujours ce même sourire sur les lèvres.

- On grimpe la colline, et ensuite on s'arrête.

Sam souffla de nouveau. Il fallait dire qu'il n'avait pas pris les bonnes chaussures pour faire une petite partie d'escalade.

Le reste de la ballade dura quelques autres minutes durant lesquelles le petit-frère pesta intérieurement contre son aîné. Finalement, ce dernier s'arrêta en haut de la colline. Sam fit de même et regarda autour de lui. De là où ils étaient, ils pouvaient voir la ville, où ils résidaient pendant un petit moment, illuminée par les lumières des rues et des maisons. Attiré par cette vue, il ne vit pas Dean mettre un genou par terre. Ce n'est qu'en le sentant prendre sa main qu'il le regarda, surpris.

- Dean, qu'est-ce que tu fais ?

- Attends deux petites minutes et tu le sauras. Je veux que tu m'écoutes attentivement, Sammy, d'accord ?

Le dit-Sammy acquiesça de la tête. Dean sourit et reprit la parole.

- Bien. Je n'ai jamais fait ça, auparavant et je te prie de m'excuser si ce moment ressemble à celui d'un film, mais, je ne sais pas comment faire autrement. J'ai finalement compris, Sammy. J'en ai mis du temps mais j'ai fini par comprendre ce qui te rendait si triste, si blessé. J'ai compris que ce n'était pas seulement le fait que j'ai dragué toutes ces femmes qui te blessait. J'ai été un vrai idiot et je n'arrive pas à croire que j'ai mis du temps à réaliser cela. Sam, je t'aime. Je t'aime tellement que les mots ne suffisent pas à eux seuls pour te l'exprimer. Je n'en ai peut-être pas donné l'impression mais tu es la personne que j'aime de tout mon cœur, avec qui j'ai envie de passer le restant de mes jours.

Sam sentit les larmes poindre. Ce moment était-il réel ? Était-ce un rêve ? Dean lui disait réellement tous ces mots ? Les réponses à ses questions vinrent lorsque son frère sortit de sa poche un écrin de velours noir alors qu'il continuait de parler.

- Je sais que mes mots semblent difficiles à croire, c'est pourquoi j'ai décidé de joindre le geste à la parole. J'espère qu'en te demandant cela, tu me croiras quand je te dis que je t'aime. Sam, veux-tu m'épouser ?

Le cadet des Winchester écarquilla les yeux tandis qu'il restait bouche bée. Il ne s'attendait pas du tout à ce que son frère lui demande cela. Ce dernier lui demandait-il réellement de l'épouser ?

Voyant le manque de réaction de la part de son frère, Dean commença à craindre la réponse. Il avait espéré que son frère dise oui, mais là, il avait un énorme doute. Et si son cadet ne voulait plus de lui à cause de ce qu'il avait fait ? Et si son amant ne le croyait pas lorsqu'il disait qu'il l'aimait ?

- Sammy ? Demanda-t-il d'une voix incertaine.

Le dénommé « Sammy » sentit les larmes couler sur ses joues alors qu'il se laissa tomber à genoux. Il hocha la tête, fixant son amant le sourire aux lèvres.

- Oui.

- Oui ?

- Oui.

Sam se jeta dans les bras de son frère et l'embrassa comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Dean répondit immédiatement et passa ses bras autour du corps du plus jeune pour le ramener contre lui.

C'est à ce moment-là que le ciel décida de craquer et de laisser tomber toute la pluie qu'il retenait. Cependant, les deux amants et futurs époux s'en contrefichèrent.

- Je t'aime, dit le plus vieux une fois le baiser fini.

- Je t'aime aussi, répondit Sam, le sourire aux lèvres.

Dean attira les lèvres de ce dernier aux siennes pour un autre baiser tout aussi passionné. Ils finirent par se séparer à regrets pour pouvoir reprendre leur souffle. Un ventre gargouilla, faisant rire le couple.

- Je crois qu'il est temps de rentrer, dit le grand-frère.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Ils se relevèrent et, alors qu'ils descendirent doucement la colline pour ne pas tomber, Sam parla.

- Hey, Dean.

- Oui ?

- Quand on sera rentré, tu pourras faire ta fameuse recette des macaronis au fromage ?

Dean sourit grandement.

- Tout ce que tu voudras.

Les deux frères se mirent à rire et repartirent, le cœur léger.

Une fois de plus, l'amour avait fini par triompher.

FIN

J'espère que cette dernière partie vous plaira. Je remercie ceux qui laisseront une review et que je ne pourrais pas remercier, ainsi que ceux qui liront cette troisième partie. Votre avis m'a aidée à continuer de poster cet OS ^^. N'hésitez pas à dire ce que vous pensez, j'en serais ravie. A bientôt.