Abandonnant, pour le moment, le pantalon, Jack remonta lentement vers le haut du corps situé en dessous de lui, le parsemant sur son passage de caresses et baisers qui apaisèrent Ianto qui se détendit de nouveau. Ils s'embrassèrent longuement, Jack laissait au jeune homme le temps de s'habituer à ses caresses, les faisant de plus en plus poussées, s'attardant sur ses cuisses, le creux de ses hanches, survolant l'aine, frôlant la bosse qui commençait à se dessiner entre ses jambes. Ianto ne se retenait plus, il laissait ses gémissements s'échapper, sans se poser de question, sans honte. Il réussit à extraire sa jambe de sous celles de Jack et, prenant appui sur l'accoudoir, il la remonta contre le dossier, laissant libre le passage vers son intimité. Sans se faire prier d'avantage, Jack remonta de la cuisse vers le haut et du dos de sa main effleura le sexe toujours prisonnier de son amant. Un frisson parcourut le corps du jeune homme, il en voulait plus, maintenant, là, tout de suite. Il se cabra et obligea Jack à poser complètement sa main sur son membre. Les mouvements de va-et-vient qu'il exerçait et les pressions plus ou moins appuyées firent leurs effets et Ianto commença à se sentir à l'étroit dans son pantalon.

De plus en plus confiant et décidé, le jeune gallois se laissait aller, prenant même des initiatives, caressant le dos de son compagnon, agrippant ses fesses, les caressant, embrassant son cou. Il s'enivrait de son odeur si entêtante, si grisante, de son goût légèrement salé… Lorsqu'il sentit que Jack insérait sa main à l'intérieur de son pantalon, il ne fit aucun geste pour l'arrêter. Les doigts agiles du capitaine soulevèrent l'élastique de son boxer et se frayèrent un chemin afin d'aller se saisir du membre viril et gorgé de sang. Il plaça son pouce sur la base de son sexe, juste à la naissance de ses bourses et effectua des mouvements de rotation plus ou moins réguliers tout en tétant ses mamelons. Ianto se cambrait au rythme des mouvements circulaires de Jack. Il avait agrippé le tissu usé du sofa et tentait par tous les moyens de se contrôler. Alors qu'il allait laisser son plaisir exploser, Jack, d'une simple pression, fit redescendre l'excitation de son partenaire. Il retira sa main, et recommença à le déshabiller.

Ianto le laissa faire, il tentait de reprendre son souffle, de faire baisser le rythme de son cœur, de reprendre ses esprits. Jamais il n'avait connu une telle montée en puissance de son désir. Jamais il n'avait ressenti une telle sensation de plaisir intense. Tel un enfant, il laissa Jack lui retirer son pantalon, ses chaussures et chaussettes. Lorsqu'il parvint à ouvrir les yeux, il le vit lui aussi enlever ses derniers vêtements. C'était un très bel homme qui prenait soin de lui sans excès et de ce qu'il pouvait en voir d'où il était, très bien pourvu. Jack se pencha vers lui et agrippa les bords de son boxer noir et le tira vers lui, le délivrant enfin de son carcan. Il n'avait pas à rougir de la comparaison, il était lui aussi doté d'un sexe de taille plus qu'honorable et apparemment désirable vu les étincelles dans les yeux de son amant.

Jack lui tendit la main et l'aida à s'asseoir contre le dossier puis s'assit à califourchon sur les cuisses du gallois et s'empara de sa verge bandée qu'il commença à masser avec de savants mouvements verticaux. Ianto avait posé ses mains sur les cuisses de Jack et avait laissé retomber sa tête en arrière, haletant au rythme des caresses de son amant. Il était d'une adresse diabolique, amenant Ianto au bord de l'orgasme, s'arrêtant juste à temps et reprenant aussitôt ses mouvements. Lentement Ianto fit glisser sa main vers le membre dressé de Jack et s'en empara. Il bougeait sa main de bas en haut, appuyant sur le haut de la hampe et desserrant son étreinte lorsqu'il descendait et arrivait à la base. Il s'arrêtait par moment, s'attardant sur le gland et le caressant de son pouce. Ianto avait rouvert les yeux et les deux hommes se fixaient maintenant du regard. Ianto n'en revenait pas de l'audace qu'il était en train de montrer. Même si un léger sentiment de gêne persistait, ce qui aurait pu se voir au rouge sur ses joues s'il ne s'était pas mélangé au rouge de l'effort produit depuis plusieurs minutes, il s'était totalement abandonné aux bras de celui qui, une heure auparavant, n'était encore que son supérieur et au plaisir sans nom qu'il lui donnait.

Jack se libéra de l'emprise de Ianto sans pour autant enlever sa main de l'endroit où elle se trouvait. Il s'agenouilla devant lui et entrouvrit ses cuisses pour se frayer un passage vers le fruit jusque là défendu à la gente masculine. Tout en continuant de le stimuler de sa main, il déposa de mutins baisers à l'intérieur de ses cuisses créant d'innombrables picotements dans le bas des reins de son amant. Cette douce torture connu son point culminant lorsque Jack emprisonna dans sa bouche le gland turgescent, faisant lâcher au gallois un juron de plaisir.

Ianto : Oh fy dduw ! (* Oh My God)

Sa langue passait et repassait inlassablement, ses lèvres marquaient des pressions plus ou moins appuyées le long de sa verge, sa bouche l'englobait dans sa totalité puis dans un bruit de succion, la libérait, laissant l'air frais ambiant lui donner des frissons qui remontaient jusque dans sa nuque. Toutes les contrariétés, les tensions, les rancœurs avaient disparu laissant place au bonheur simple, pur… Jack alternait fellation et masturbation avec adresse, abandonnant la verge de Ianto pour s'occuper de ses bourses les aspirant une par une, gobant les deux en même temps, les faisant tourner dans sa bouche, le titillant gentiment de ses dents. Puis il remontait diaboliquement le long de son membre, avant de s'attarder sur le méat et le caresser avec le bout de sa langue avant de le reprendre entièrement en bouche.

Jack prit l'initiative de pousser les préliminaires un peu plus loin et délaissant le sexe gonflé, il glissa ses mains sous les cuisses de son partenaire et agrippa ses hanches afin de l'attirer plus près de lui, l'enfonçant encore plus dans les coussins fatigués du sofa. Ses fesses étaient maintenant à la limite de l'assise, il avait les jambes posées sur les épaules de son amant qui ne cessait de lui embrasser la partie sensible de l'intérieur des cuisses. Jack releva la tête et remonta vers le visage de Ianto dont le bas du corps se souleva alors qu'il joignait ses lèvres à celles de son initiateur dans un énième baiser enflammé. Tout en maintenant les jambes de son amant relevées, il retourna à la place qu'il venait de quitter, semant ça et là de légers coups de langue jusqu'à atteindre la partie située juste sous les bourses menant à l'intimité jusque là vierge de tout passage.

Jack s'y attarda quelques instants, dessinant des motifs circulaires imaginaires avec le bout de sa langue. Ianto s'était crispé lorsqu'il avait atteint ce point et Jack voulait qu'il se détende de nouveau avant d'aller plus loin. Gardant de lui-même ses jambes relevées que Jack venait d'abandonner, Ianto frissonna de plaisir mais aussi d'appréhension. Il avait envie d'aller plus loin mais c'était sa première fois avec un homme et il ne savait vraiment pas comment se comporter. Jack reprit en main la verge et recommença ses va-et-viens réguliers. Les muscles de Ianto se relâchèrent et Jack profita de ce moment pour faire glisser sa langue vers l'orifice intime de son jeune partenaire. Le contact humide qui se produisit électrisa Ianto qui agrippa de ses mains le haut du sofa et gémit de plaisir. La position qu'il avait depuis maintenant quelques minutes commençait à mettre le feu à ses muscles abdominaux, mais cette gêne fut rapidement oubliée, surpassée par la délectation ressentie grâce à l'habileté de Jack. Il embrassait, léchait, titillait les rides de son anus, poussait de sa langue par petits à-coups afin d'en détendre l'ouverture, essayant de la faire pénétrer en douceur. Il déposa un peu de salive au centre et de son majeur massa le muscle. Ianto haletait, il essayait de se détendre mais le réflexe naturel tentait de prendre le dessus et lui refusait l'entrée.

Il prit une profonde respiration et commanda à son corps de se relaxer. Jack en profita pour pousser un peu plus fort et réussit à insérer la première phalange de son majeur, mais fut arrêté par le rétrécissement de l'orifice et la main de Ianto qui s'était posée sur son épaule. Jack releva la tête, Ianto avait les yeux fermement clos, un rictus de souffrance sur le visage et il s'était mordu la lèvre inférieure pour ne pas crier. Jack laissa au muscle le temps de s'habituer, reprenant ses baisers mutins sur les cuisses, l'aine, entourant de nouveau de ses lèvres le membre un peu ramolli. Lorsqu'il sentit qu'il pouvait de nouveau bouger son doigt, il l'enfonça jusqu'à la seconde phalange et doucement, le ressortit. Il redéposa de la salive sur l'orifice et recommença le processus jusqu'à ce que l'indiscret visiteur évolue à son aise et que Ianto ressente le plaisir de cette pénétration. La main du jeune homme jusque là cramponnée à l'épaule l'avait quittée et caressait maintenant la chevelure de son amant, haletant au rythme des mouvements de Jack. C'est le moment que choisit Jack pour joindre l'index au majeur et détendre encore plus le verrou naturel récalcitrant. La réaction de Ianto fut immédiate et sa main se crispa enfermant une mèche de cheveux et il lâcha un gémissement qu'il ne put retenir.

Ianto : Stop ! A …Attends ! S'il te plait …

Jack le regarda avec sollicitude. Tout comme la première fois, il patienta et tenta de redonner confiance à son amant par un jeu de regards qu'il voulait rassurant. Au bout d'un moment, le corps de Ianto de détendit de nouveau et Jack lui demanda d'un simple mouvement de tête s'il souhaitait qu'il continue ou qu'il s'arrête. Ianto l'autorisa à poursuivre en lui répondant d'un léger haussement de la tête de bas en haut. Jack repris alors ses mouvements, lentement, sans à coup, rivalisant d'adresse et de douceur afin de triompher de l'élasticité récalcitrante de l'intimité de son amant. Petit à petit, la douleur désagréable du frottement lors de l'insertion et du retrait des doigts de Jack laissa la place à une gêne, certes continue, mais supportable et la respiration de Ianto reprit un rythme plus serein et régulier. La main de Jack bougeait maintenant plus facilement et il accéléra un peu le rythme tout en reprenant de son autre main la verge tendue afin de permettre aux deux sensations de s'entremêler. Le dos de la main butait maintenant contre les fesses du jeune homme et ses doigts taquinaient sa prostate, obligeant Ianto à lâcher des râles de plaisir. Sentant qu'il allait être au bord de l'orgasme, Jack se saisit du gland dans sa bouche et le téta, l'aspirant par à coups. Ianto n'en put plus et se libéra dans un cri d'extase, les mains agrippées aux accoudoirs, le corps cambré au maximum. Jack retira ses doigts lentement, lécha les dernières goutes de sperme qui perlaient et se recula, permettant ainsi à Ianto de poser ses pieds sur le sol. Celui-ci tentait de reprendre son souffle, de ralentir les battements fous de son cœur. Jack s'assit à ses cotés, le releva et le prit dans ses bras, mêlant la sueur de son torse à celle de ses tempes. Petit à petit Ianto reprenait ses esprits grâce à la présence réconfortante et sereine de Jack. Il commençait à sentir le sommeil s'emparer de lui, il aurait pu rester là pour toujours.

Jack : Une bonne douche nous ferait du bien, non ?

Ianto : mmm… heu … oui… je crois…

Jack : ça va ?

Ianto : Très bien Jack, mais s'il te plait promets moi une chose.

Jack : Tout ce que tu veux !

Ianto : Ne joue pas avec moi !

Jack : Jamais !

Jack déposa un baiser sur le front de Ianto et se leva. Il lui tendit sa main et l'aida à se relever puis il l'emmena vers la salle de bain du Hub.