Ceci est la traduction française de la fanfiction HP de vandalen39, "Potter Problems", que j'ai trouvé chou, et comme James Sirius est mon petit chouchou... Je ne suis donc qu'une simple messagère, si je puis dire, et tous les compliments reviennent à l'auteur.
Disclaimer : Harry Potter ne m'appartient pas, j'emprunte juste l'univers de Rowling pour un peu de divertissement.
Mot de la traductrice : Me voici, mes chers amis, pour une autre traduction - ne vous inquiétez pas, ma propre histoire va bientôt arriver ;D - encore une fois sur le monde d'Harry Potter et sur James Sirius. - que voulez-vous, c'est mon petit chouchou, à défaut d'avoir le grand-père paternel :D - après celle-ci, je pense sérieusement à changer d'univers et surtout de personnage principal. ^^ Je vous laisse donc savourer comme il se doit le premier chapitre de cette fanfiction, qui sera assez courte - 5 chapitres.
Problèmes de Potter
Lundi 16 Novembre au soir
Mon nom est James Sirius Potter et j'ai un problème. Quel problème, vous vous demandez ? Eh bien, je pense que la meilleure façon pour moi de tout vous expliquer, c'est de commencer par le début.
Comme vous l'avez sans doute deviné de par mon nom, je suis le fils aîné d'Harry Potter et de Ginny Weasley. J'ai hérité des cheveux noirs indisciplinés et en pétard de mon père et des yeux bruns de ma mère. Je suis un Gryffondor plutôt charmant si je puis dire, et j'adore faire des farces sur mes camarades de Poudlard, tout comme le faisait mon maraudeur de grand-père James Potter. Je fus nommé ainsi après lui d'ailleurs, ainsi que son meilleur ami Sirius Black.
Bon, retournons à mon problème. Avec une famille comme la mienne, je pourrais avoir de nombreux problèmes. Mon père et sa réputation pourraient être l'un d'entre eux : il est un héros de guerre, vous voyez, ayant vaincu Voldemort à l'âge de 17 ans avec l'aide de ses deux meilleurs amis, ma tante Hermione et mon oncle Ron. A part le fait d'avoir sauvé le monde, il est devenu le plus jeune attrapeur du siècle, a ouvert la Chambre des Secrets, a mis à terre un Basilic à l'âge de douze ans et a gagné le tournoi des Trois Sorciers lors de sa quatrième année, juste pour citer quelques uns de ses exploits. Assez impressionnant, n'est-ce pas ?
Vous voyez, quand bien même tout ceci pourrait causer beaucoup de problèmes, être le premier né de l'Elu et tout, ça ne l'est pas. J'ai choisi d'être moi-même. Je pourrais essayer de me mettre à la hauteur de mon père mais je ne veux pas je ne suis pas stupide, vous savez ! Je suis reconnaissant qu'il est pris soin du monde magique donc maintenant, je ne suis pas obligé de le faire à mon tour.
Donc quel est mon problème ? Eh bien, cela aurait pu être ma mère. Elle était une très célèbre joueuse de Quidditch. Elle a joué en tant que poursuiveuse chez les Harpies de Holyhead durant une paire d'années. Elle a aussi survécu à sa rencontre avec Voldemort à l'âge de onze ans et est toujours un être humain normal – enfin, presque (héhé, prends ça, maman) ! Difficile de se montrer à la hauteur – Oui, mais ce n'est pas ça non plus. Maman (et Papa par la même occasion, et – eh bien, toute ma famille du côté Weasley en fait) est obsédée par le Quidditch, donc j'ai été élevé tout naturellement avec cette passion. Je suis un poursuiveur hors pair, le meilleur de Poudlard depuis des années en fait et je ne dis pas cela pour vanter. Hier, j'ai reçu d'ailleurs une lettre du Club de Flaquemare pour une mise à l'essai pour devenir joueur professionnel après le diplôme…
Mon grand-père était l'un des célèbres Maraudeurs, et bon sang qu'il était brillant ! Saviez-vous qu'il est devenu un Animagus lors de sa cinquième année à Poudlard ? Il a aussi créé la Carte du Maraudeur, un fantastique morceau de papier si vous voulez mon avis, qui m'a beaucoup aidé dans mes plans machiavéliques. Et il tient le record de retenues le plus données à Poudlard, avec Sirius Black bien sûr mais sérieux, qui peut le battre ? En fait, je suis proche de le faire avec Fred Weasley II, mon meilleur ami et cousin. George et Fred sont entre les deux, mais hé, ma septième année n'est pas encore terminée… mais je suis en train de m'éloigner du sujet principal, n'est-ce pas ?
Mon problème est Alice. Alice Londubat si vous avez besoin que je sois plus précis. Oui, la fille du Professeur Londubat, Alice, qui est Préfète en chef cette année. Quoi d'autre à propos d'elle ? Eh bien, j'ai connu Alice toute ma vie ; elle a en quelque sorte grandi à la porte d'à côté. Ok, ce n'est pas entièrement correct, elle a grandi au Chaudron Baveur, mais sa famille et la mienne se voient souvent, pour être allés à l'école ensemble, la guerre et tout ça. Et Alice est une chic fille, elle l'est vraiment. Elle est une Serdaigle, gentille avec tout le monde, bienveillante, assez brillante (d'où sa nomination de Préfète en Chef) et très jolie. Et c'est ça mon problème.
Elle a toujours été mon amie. Pas la plus proche, parce que c'est Fred à cette place, mais sans aucun doute une amie. Elle est celle qui nous remet sur le droit chemin, Fred et moi, ou du moins elle essaye. Elle est la meilleure amie de Roxanne (la sœur jumelle de Fred). Elle est celle avec qui je discute lorsque Fred et Roxanne sont dans leur phase « jumeaux ». Je suppose que j'ai toujours considérée notre relation comme acquise. Ensuite, comme ça, à l'improviste, Minnie (vous savez, la directrice McGonagall) m'a nommé Préfet en Chef (oui je sais, c'est en fait assez hilarant, elle doit être un peu folle dingue. Qui me nommerait Préfet en Chef ?).
Je vis avec Alice dans nos quartiers. Nous nous voyons tout le temps. En patrouille, lors des réunions organisées et lorsque nous nous écroulons sur le canapé après une longue journée de cours. Et tout aussi soudainement, j'en viens à remarquer qu'Alice est jolie. Elle a des yeux bleus chaleureux qui te regardent, pleins de bonté, alors qu'elle sourit. Ses cheveux sont longs et châtains et ils tombent juste en-dessous de ses épaules et ont l'air très doux. Je suis sûr qu'elle a toujours été ainsi, connaissant Alice et tout, mais la différence est que je le remarque maintenant.
Je n'aime pas, ne serait-ce qu'un chouia, de ce que je vais vous dire. Plus tôt dans la journée, je l'ai vue parler avec Sam Dubois. Elle lui souriait et était en train d'enrouler une mèche de ses cheveux autour de ses doigts, en train de flirter si vous voulez savoir. Et je suis devenu si coléreux que j'avais juste envie de le frapper – très fort. Et ensuite je suis devenu confus. Pourquoi je me sentais si en colère ? Sam est notre capitaine de Quidditch et un de mes amis ; il est un chic type qui est obsédé de Quidditch autant que je peux l'être.
A présent, je suis assis dans les quartiers, contemplant le feu, et je crois savoir pourquoi. Moi, James Sirius Potter, je suis amoureux de Alice Londubat. DES CONNERIES !
Le fait est – Alice m'a connu toute sa vie. Elle me connaît, vous savez ? D'accord, peut-être devrais-je m'expliquer. Elle ne se préoccupe nullement de qui est mon père et qui est ma mère. Elle ne crie pas de joie et n'est pas sur le point de s'évanouir et ne veut pas m'embrasser lorsque je suis en train de jouer au Quidditch et que l'équipe gagne encore. Elle ne croit pas que je suis le ohhhhhh si intelligent et fantastique Préfet en Chef James Potter. Pour elle, je suis juste James. Rien de plus, rien de moins.
J'aimais ce côté chez elle, et d'une certaine manière, c'est toujours le cas. Qui veut des admiratrices de toute manière, elles peuvent être si agaçantes. Elle a juste la tête sur les épaules, Alice, qui s'assure que je ne devienne pas trop sûr de moi et arrogant. En retour, je la convaincs d'aller aux cuisines avec moi après le couvre-feu parfois, je l'oblige à retarder ses devoirs un instant pour prendre un peu d'air frais et je l'ai même corrompue en nous aidant pour une blague de temps en temps. Je devrais dire que nous avons un équilibre plutôt sympa. Mais par tous les enfers, qu'est-ce que je vais faire maintenant que je l'aime bien, hein ? Juste lui demander de sortir avec moi, vous dîtes ?
Eh bien, normalement, je devrais faire ça. Juste approcher la fille ; avoir un sourire charmeur et peut-être mettre un bras autour de ses épaules. Ensuite je lui demanderais de sortir avec moi et elle me répondrait oui (Ben, qu'est-ce que j'y peux, je suis un mec populaire !). Bien sûr je flirterais un peu avant ça, rigoler avec elle, lui donner un peu d'attention ; la fille me donnerait un coup de coude. Mais Alice ne succomberait à aucune de ces tentatives, elle exploserait probablement de rire par-terre à la place et me taperait gentiment le bras pour lui avoir dit de telles âneries.
Stupide, gentille, jolie Alice. Je me sens frustré et je croise mes bras autour de ma poitrine. Comment suis-je censé me comporter avec elle maintenant ? Devrais-je tout lui dire ? Mais elle est l'une de mes meilleurs amis et cela pourrait devenir si gênant. Surtout depuis que nous sommes Préfets en Chef tous les deux et que nous vivons pratiquement ensemble. Pourtant, je refuse de devenir un de ces petits garçons en mal d'amour qui devient si gêné et timide en sa présence, ce n'est pas dans ma nature. Je suppose que je dois juste être patient pendant quelques temps, peut-être que par chance, cela disparaîtra aussi soudainement que c'est venu. Je suppose que je suis resté là un moment, parce que soudainement, le portrait s'ouvre et Alice entre.
« Salut James ». Elle pose ses livres sur la table à proximité et se laisse s'écrouler sur le canapé à côté de moi. Elle baille largement. « Bon sang, je suis épuisée. Je pense que je pourrais dormir deux jours durant. » Elle a l'air vraiment épuisée, des cernes noires sous ses yeux, les épaules affaissées et ses cheveux en pagaille.
« Longue journée hein ? » je demande et je mets un bras autour d'elle (Non, ce n'est pas ce que vous croyez : je ne vais pas lui demander de sortir avec moi, voyons, faîtes-moi un peu confiance !). Elle se rapproche de moi et laisse sa tête se reposer sur mon épaule pendant qu'elle soupire un oui. C'est en quelque sorte une routine depuis ces 2-3 derniers mois. Après une journée agitée de cours, de devoirs, de Quidditch (pour moi), de tutorat (pour elle) et parfois de patrouilles, nous nous accordons une pause au coin du feu le soir, juste avant de monter se coucher. C'est une sorte de rituel à présent. Je soupire. C'est plutôt agréable, son corps chaud contre le mien. Je ne l'admettrais jamais à voix haute si quelqu'un me le demandait (hé, je suis un mec), mais cela me satisfait d'une manière que je n'ai jamais essayé auparavant.
Nous sommes restés assis ainsi pendant je ne sais combien de temps exactement. Ses yeux sont fermés et j'entends sa respiration se ralentir. Elle est en train de s'endormir et même si je ne veux pas le faire, je la réveille pour qu'elle puisse aller au lit. A contre-cœur, elle se lève et nous allons vers nos chambres séparées. Juste avant qu'elle n'ouvre la porte de la sienne, elle tourne sa tête vers moi et me fait un sourire dormeur, ses yeux à-demi fermés. Ses longs cheveux châtains tombe sur son dos alors qu'elle dit sur une voix légèrement enrouée :
« Bonne nuit James, fais de beaux rêves ». Puis elle entre et la porte se referme derrière elle. Bon, c'était assez sexy… Je sors de ma stupeur et vais jusqu'à ma chambre. Stupides hormones d'ados !
** Motivez les auteurs, commentez- Fidélisez vos lecteurs, répondez ! ** (messages des adhérents au FIC)