Cette fic est écrite dans le cadre de la troisième nuit écriture du FoF (Forum Francophone) pour le thème "oreiller". Le FoF est un forum regroupant tous les francophones de ffnet où l'on peut discuter, demander de l'aide ou s'amuser entre nous. Le lien se trouve dans mes favoris. Rejoignez-nous !
Le but du défi était d'écrire une fic en 1 heure de temps, idée, écriture et postage compris
Disclaimer : les persos ne sont pas à moi.
« Je veux mon doudou ! » pleurait la petite fille.
Harry et Ginny commençaient à paniquer, malgré tous les « accio oreiller » qu'ils avaient prononcés, ce satané bout de chiffon restait introuvable, leur nuit promettait d'être courte.
« Je t'avais pourtant dit, d'ensorceler ce maudit oreiller ! pesta Harry.
— Bien sûr comme si monsieur ne pouvait pas le faire lui-même, mais évidement avoir vaincu le plus grand mage noir de tous les temps, le fait passer bien au dessus de ce genre de problème domestique ! » cracha sa femme.
Le survivant était à genoux cherchant sous les meubles si le précieux bien de Lily ne si cachait pas.
« J'ai l'air de m'en moquer tu crois !
— Je veux mon doudou ! »
Le cri parvint à leurs oreilles comme une sorte de plainte de loup-garou. Albus et James pointèrent le bout de leur nez en haut des escaliers.
« Allez au lit tous les deux ! gronda leur père.
— Mais papa, commença prudemment l'ainé.
— vous allez écouter votre père ! » S'époumona Ginny.
Les deux garçons ne demandèrent pas leur reste et coururent s'enfermer dans leur chambre. Au rez-de-chaussée la pression monta un peu plus entre le couple parental quand une nouvelle salve de sanglots perça leurs tympans.
« Fait, quelques chose, pour la faire taire ! ordonna Harry.
— Je vais tenter de la calmer, mais toi continue de chercher. »
Elle pointait un doigt accusateur sur son époux comme s'il était la cause de leur problème. Elle tenta de se redonner contenance en rentrant dans la chambre de leur fille, il fallait que la petite la sente calme pour qu'elle se calme à son tour.
C'est ce moment là que choisi James pour retenter une intrusion dans le salon dans les règles, il prétexta une envie urgente.
A son retour des cabinets, son père lançait encore des « accio oreillers » en vain tout ce qu'il récoltait, provenait du tas qui s'était déjà formé sur le canapé.
« Tu pourrais essayer Doudou, » proposa timidement James.
Le regard de son père le transperça, le garçon ne demanda pas son reste et courut sauter dans son lit. Il n'entendit pas son père, prononcer tout doucement un « accio doudou » de la dernière chance, par contre ce qu'il remarqua c'est l'arrêt des pleurnicheries de sa sœur. Un peu plus tard sa mère vint leur rapporter leur oreiller, à lui et son frère, elle déposa un baiser sur leurs fronts et ils purent enfin s'endormirent paisiblement.