Note de la traductrice : Cette fic comporte quatre petits chapitres. J'en suis à mon premier essai de traduction alors n'hésitez pas à me faire part de mes erreurs !
De plus, je n'ai pas eu de nouvelle de l'auteur après lui avoir demandé son accord (apparemment absente de ffnet depuis 6 mois) donc il se pourrait que dans l'avenir, à sa demande, cette trad soit effacée ^^'
Ah, encore une chose, le rating M n'est pas là sans raison…
Notre 2 : Et encore un grand merci à Omou Yaoi pour avoir pris le temps de corriger, de me donner ses remarques et ses conseils pour ce premier chapitre :D
Auteur : T'Par (Pour lire ou lui laisser un message sur sa fic en anglais, c'est ici : http : / / www . fanfiction . net / s / 5294936 / 1 / Vulcan_Needs )
Résumé : Le Pon Farr n'est pas l'unique mal de l'accouplement vulcain
Disclaimer : habituel
Vulcan needs
Dois tenir… Obscurité, douleur, dois… trouver… libération… NON ! Résister… dois… Froid, si froid.
La sonnette électrique résonnait pour la troisième fois et James T. Kirk commençait à s'inquiéter. Ca ne ressemblait pas du tout à son ami, la ponctualité de l'homme l'avait toujours étonné, et était devenue pour lui une constante.
« Ordinateur, localisez le Commandant Spock. »
« Le Commandant Spock est dans sa cabine. »
Maintenant, il commençait vraiment à s'inquiéter. Sa main s'apprêtait déjà à atteindre la sonnette une quatrième fois mais son esprit l'arrêta juste à temps. Si quelque chose n'allait pas, une sonnerie ne pourrait rien y changer.
« Ordinateur, ouvrez la porte. Autorisation code Kirk Omega Alpha. »
La porte s'ouvrit dans un bruissement et, à la place de la chaleur et de la luminosité familières qu'il s'attendait à trouver, le froid et l'obscurité l'accueillirent. Il fit un pas en avant pour s'éloigner de la portée des senseurs de la porte tandis qu'elle se refermait dans un doux glissement.
« Spock ? »
Un silence complet lui répondit.
« Ordinateur, lumière à 15%. »
La faible lumière s'installa et il put finalement deviner les contours de la pièce. Il s'avança lentement en analysant son environnement. D'un même pas, il continua jusqu'à la chambre où sa surprise et son inquiétude augmentèrent encore davantage. La pièce, qui avait toujours été maintenue dans un ordre tel que l'on aurait pu le décrire comme stérile, était à présent un véritable chantier. Les anciennes poteries vulcaines s'étalaient à ses pieds en minuscules morceaux. Les haches de combat qui décoraient les murs étaient à côté d'eux, négligemment abandonnées sur le sol. Le lit était sans dessus dessous et les draps jetés dans tous les sens.
Il remarqua soudainement un vague mouvement de l'autre côté du lit et s'y précipita sans réfléchir.
Sur le sol se trouvait allongé son meilleur ami, recroquevillé en position fœtale. Ses tremblements étaient sans équivoque.
« Spock ! » S'exclama-t-il, avant de s'agenouiller à ses côtés. Son regard rencontra deux yeux vitreux et son estomac se tordit. La peau du vulcain était comme de la glace mais le tremblement empira à son contact.
Il faut que je le réchauffe ! Pensa-t-il, mais quand il essaya doucement de porter son ami au lit, les tremblements devinrent incontrôlables et Spock lui parla d'une douloureuse voix rauque. « S'il vous plaît… partez. J'… mal. »
« Pon Farr ? » Demanda-t-il dans un éclair de reconnaissance. Ils étaient loin de l'espace vulcain, c'était mauvais.
« Non, Trassk… Von… » Spock se recroquevilla plus encore sur lui-même, comme si son corps le repoussait.
Jim aperçut soudainement l'énorme l'érection de son ami. Il ne pouvait pas le laisser là, peu importait quel étrange évènement vulcain se produisait. Il tira doucement Spock dans une position assise et l'étreint par derrière. La présence de la sueur dans le dos de Spock prenait maintenant sens.
« Détendez-vous, je suis ici. » Murmura-t-il dans l'oreille délicatement incurvée.
« NON ! Non, non… » Dit Spock d'une voix laborieuse et continuant à le psalmodier tout doucement.
« Spock, c'est moi. Détendez-vous, tout ira bien. S'il vous plaît, laissez-moi faire. » En disant cela, il descendit doucement sa main vers le bas du corps de Spock et empoigna gentiment sa verge. Spock frémit une fois de plus sous le toucher, mais ne fit rien pour le repousser.
« Détendez-vous, vous pouvez le faire. Laissez-vous aller. » Sa voix était douce et cela semblait fonctionner, car le vulcain se permit de pencher son corps vers l'arrière et se laissa reposer sur la poitrine de Kirk. Il vit cela comme une réelle avancée et déplaça doucement sa main de haut en bas.
La respiration s'accéléra et la main également. Kirk essaya d'ignorer son propre sentiment de picotement à l'aine et se concentra sur l'homme contre lui. C'était difficile. Il sentait Spock approcher de son apogée, quant tout à coup les yeux du vulcain s'ouvrirent largement, et un spasme incontrôlable traversa son corps. Kirk lâcha prise et le retint serré jusqu'à ce qu'il soit calmé et que le spasme soit passé.
Spock paraissait très vulnérable et Kirk était terrifié. Il le leva gentiment après que la tension qui avait tourmenté le corps de son ami l'ait complètement quitté. Sans le lâcher des yeux, il le plaça sur le lit. « Nous devons parler de cela. » Dit-il lorsqu'il réalisa que les yeux du vulcain papillonnaient. « Je serai de retour après le changement de quart, vous avez juste à vous reposer à présent. » Il attendit jusqu'à obtenir le plus petit des hochements de tête et observa son ami tomber dans un très profond sommeil.
Kirk recula et s'assit sur la chaise à côté du lit. Ce ne fut que quelques minutes plus tard qu'il réalisa la pression dans son pantalon. Bon sang ! Il avait dix minutes avant le changement de quart. Il nettoya la salle rapidement et opta pour la douche froide.
Quelques minutes plus tard, il entrait sur le pont. Tout allait bien et il semblait que ce quart lui donnerait plus de temps pour réfléchir qu'il ne l'aurait aimé.