Bonjour tout le monde,

Me voilà de retour pour la fin des feuilles mortes. Nous retrouvons nos amoureux une dernière fois avant de les laisser tranquilles et heureux.

Il est temps pour moi de faire un petit bilan avant de me lancer dans une nouvelle aventure. Pour celles que çà intéressent et qui voudraient bien me donner leur avis, j'ai fait un petit résumé. Je vous l'enverrai si vous voulez.

Mais avant, parlons un peu des Feuilles Mortes. Cette histoire a eu un succés complètement inattendu pour moi. J'ai eu énormément de messages de soutien et je voulais vous remercier toutes pour votre fidélité. Dans l'ensemble, j'ai eu d'excellentes critiques (d'autres un peu moins) et pour continuer, je serais très heureuse que vous preniez le temps de me dire ce qui vous a plu ou ce que vous n'avez pas aimé pour savoir ce que je dois essayer d'améliorer par la suite. C'était ma première fic et je suis bien consciente que tout çà est largement perfectible.

Je veux également remercier Candyshy et Katty fiction pour leurs avis et corrections toujours avisés. Merci les filles et à bientôt j'espère pour de nouvelles aventures.

Bisous à tout le monde et je vous attends en bas
Puce


Epilogue

Edward POV

"Mickey Mouse et ton Teddy Bear
T'ont donné rendez-vous
De l'autre côté de tes paupières
Qui se ferment sur tes joues

Dans ton berceau de lumière
Tu t'envoles loin de nous
Où tous les enfants de la terre
Dansent avec les fées et les loups

Donne-toi un peu de temps
Toi qui peux rêver si souvent
Garde-les en souvenir, tes rêves d'enfant

T'as rien à faire des militaires
Des châteaux forts et des trésors
Toi, tu fais s'arrêter les guerres
Petit ange quand tu dors

Tu seras jamais prisonnière
Des idées sombres et des remords
Toi tu fais chanter l'univers
Petit diable aux cheveux d'or

Donne-toi un peu de temps
Toi qui peux rêver si souvent
Tu mets des couleurs sur mes ans
Moi qui ne rêve plus autant qu'avant
Garde-les en souvenir, pour nous les grands."

(N/A: La berceuse du petit diable – Roch Voisine)

Mon petit ange blond s'était endormi paisiblement. Et comme tous les soirs, j'avais toutes les peines du monde à quitter cette chambre tant le miracle qu'elle représentait me paraissait irréel. Une petite main fraîche vint se poser à la base de ma nuque :

« Elle dort, Edward, viens. Elle sera toujours là demain matin, je te le promets »

Mes yeux dévièrent de ma fille vers mon miracle, ma femme, ma Bella. Elle me sourit avec cet air amusé que je connaissais bien depuis que Carlie était entrée dans nos vies. Elle était née deux ans après nos retrouvailles et je remerciais le ciel chaque jour de m'avoir donné deux cadeaux si merveilleux.

Je contemplais le ventre rebondi de ma belle. Elle se tenait debout près de moi et je ne pus m'empêcher de poser mon oreille contre le petit être qui grandissait en elle. Elle posa sa main dans mes cheveux, les caressant doucement. Qu'avais-je donc fait dans mes vies antérieures pour mériter un tel bonheur ? Une légère pression se fit sentir contre mon oreille.

« Il te dit bonjour je crois.
-
Il me vire oui! Il n'a pas envie de partager sa maman. Et je ne peux pas lui donner tors.»

Pour toute réponse, elle me prit par la main et m'entraina en dehors de la chambre. J'observais son visage, elle avait l'air épuisée, cette grossesse se passait plutôt bien mais les nausées avaient perduré au-delà du troisième mois et son corps s'était affaibli considérablement. J'essayais de l'aider de mon mieux et mon père la surveillait de près mais je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter.

Je décidais de l'arrêter devant la salle de bain. Elle me regarda d'un air surpris.

« Laisse-moi prendre soin de toi ce soir.
-
Tu prends tous les jours soin de moi.
-
Alors accorde à ton pauvre mari un moment de tendresse et de douceur en ta charmante compagnie »

Elle sourit.

« Tu sais parler aux femmes, Cullen.
-
C'est pour ça que tu m'aimes, Swan.
-
Je dirais plutôt malgré ça. »

Nous entrâmes dans la pièce et je la fis asseoir dans le rocking-chair près de la baignoire, nous l'avions installé là pour les moments particulièrement difficiles pour ma belle. Elle pouvait au moins s'asseoir confortablement entre deux crises de vomissements. Elle protesta faiblement mais je lui intimais de me laisser faire.

Je fis couler de l'eau bien chaude en versant un peu de bain moussant et des sels aux vertus relaxantes. Puis je retournais vers le meuble-vasque pour récupérer quelques bougies que j'allumais et je les posais sur le rebord de la baignoire. J'éteignis ensuite la lumière et j'invitai Bella à se lever. Elle souriait et me laissa la déshabiller doucement, tendrement. Je lui tendis la main pour l'inviter à se glisser dans l'eau et lorsque son corps fut totalement en immersion, elle poussa un soupir de bien-être.

Je me tournais à nouveau vers le meuble pour allumer le petit poste qui était posé sur l'étagère, le CD se mit en marche et le début du Concerto d'Aranjuez se fit entendre doucement, Bella avait déjà les yeux fermés mais elle sourit à l'écoute des premières notes. C'était son morceau préféré. Au moment où je quittais la pièce sans bruit, sa voix m'interpella :

« Edward ?
-
Oui ma belle,
-
Où vas-tu ?
-
Préparer à dîner, repose-toi et prends ton temps.
-
Non !
-
Quoi non ?
-
Non, ne t'en vas pas. Reste avec moi. »

Elle avait murmuré ces derniers mots, sans ouvrir les yeux. Et je ne pus qu'accéder à sa requête. Lentement, j'ôtais mes vêtements pour me glisser à mon tour dans la baignoire. Hummm, c'était agréable. Nous nous faisions face, nos jambes entrecroisées, la tête de ma belle reposait sur un petit coussin posé sur le rebord. Elle entrelaça ses doigts aux miens et murmura :

« Maintenant c'est parfait …»

Elle avait raison, notre vie était désormais parfaite. L'automne était à nouveau là, le vent balayait les feuilles mortes à l'extérieur mais plus jamais mon cœur ne connaitrait l'hiver.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie. (Jacques Prévert)