Bonjour à vous. Voici ma première fiction. Après avoir passé des années a lire des fics, je me suis décidé a sauter le pas et me voila :) C'est une fic en catégorie principale Aventure/Action, mais je l'ai placé en Slash car il va en avoir un, et je pense que ce dernier prime. Je ne voudrais pas heurter la sensibilité de certaines personnes ;)

Tout l'univers HP appartient a JKR ;)

Bonne lecture.

Chapitre 1

Je suis dans un bar, je descends quelques verres, rien de bien fort, quelques bièraubeurres et un ou deux Whisky Pur Feu. L'alcool et moi c'est une grande histoire d'amour, je l'aime bien et il me le rend bien. Je suis rarement malade, quelque peu éméchée peut être. Une chance, surtout pour un soir comme celui là.

Je les surveille. Ouais ça c'est mon boulot, ou un passe temps... un loisir ? non plutôt une corvée.

Avant de leur botter le cul, faut les trouver, les surveiller, apprendre à les connaitre, tout en restant incognito. Une plaie.

Ils bougent, l'heure H est arrivée, et je vais enfin pouvoir me dérouiller les articulations.

Je me présente, Tyler Prince. Enfin c'est ce qui est écrit sur mon acte de naissance. Le deuxième. Mais c'est une autre histoire. Je suis une sorte de super espionne pour notre cher Dumby, et j'ai 17ans. Bien entendu, les études sont importantes, d'après mon père, alors je suis actuellement en 7ème année dans l'école de mon patron… On ne se quitte plus, malheureusement pour moi, heureusement pour lui.

J'ai été recueillie par mon père lorsque j'avais 2 ans, après m'être retrouvée orpheline à cause d'un maniaque de la baguette.

Il m'a appris très jeune les arts magiques ne nécessitant pas l'usage de baguette, puis les arts moldus. J'ai quelques dons dans mon sac qui peuvent être assez utiles, comme pour les missions nécessitant de rester très discrète. Hum.. oui malgré mon prénom je suis bien une fille, enfin une jeune femme, plutôt pas mal, soit dit en passant (merci maman et papa). Et j'ai encore pleins de petits secrets.

Après avoir foutu leur raclée à quelques mangemorts de bas étage, je m'en retourne à mon dortoir. Je ne peux décemment pas retourner au bar, couverte de poussière, de bleus et de sang, qui ne m'appartient pas, qui plus est.

Le lendemain, ou quatre heures après m'être couchée, est un lundi. Qui dit lundi, dit premier jour de la semaine et donc… cours !

Ce n'est pas que je n'aime pas l'école, mais je m'y ennuie. Grâce à mon papounet adoré (ne lui répétez pas ce sobriquet, il me tuerait) le programme de Poudlard a été bouclé il y a longtemps déjà. Mais il me faut une couverture, pour rester entre ces vieux murs.

Une journée à Poudlard se déroule souvent de la même manière : cours, rumeurs sur la nouvelle engueulade entre Potter et Malefoy, repas, devoirs… Une journée d'étudiant quoi, sans passion, ni frisson.

Je m'installe à ma table, juste en face du sixième année que j'asticote depuis son arrivée parmi nous. Avec un grand sourire fixé sur mon visage je lui signifie mon arrivée.

- Bouh !

Je sais, c'est débile mais j'ai ce que je veux, il sursaute. J'adore quand il dort encore à moitié dans son bol, lui l'aristo au sang pur et blablabla et blablabla.

- Ah Ty ! Comment va ce matin ?

- Non mais comment tu me parles ? T'as oublié ton accent ? C'est quoi cet air abattu ? T'as perdu ton doudou cette nuit ?

Il me regarde enfin, il n'a pas apprécié que je lui parle de son doudou.

- Tu vas pas commencer de si bon matin, rassures-moi ?

- Bien sûr que si, c'est juste à ce moment là que tu es le plus drôle Dray.

C'est aussi le seul moment où il est lui-même. Il est toujours l'un des premiers à venir dans la Grande Salle le matin. Ça lui laisse le temps de respirer un peu avant que les deux lourdauds ne le collent toute la journée.

Ce soir, c'est repos. Ma chambre n'est pas le lieu le plus recommandé pour être tranquille. Je le partage avec les autres filles de mon année, et je peux vous le certifier, les filles ça craint !

Je vais dans une salle désaffectée, dans les étages. Depuis le temps, je l'ai aménagée puis personnalisée. C'est mon sanctuaire, mon havre de paix dans ce monde de brutes qui est le mien. J'y passe quelques heures dès que j'ai le temps pour ne pas craquer et finir par tuer toutes les personnes qui ne me reviennent pas. Sûrement car je finirais par me jeter un Avada .

Aux alentours de minuit, je décide d'aller me coucher. Les filles doivent pioncer comme des masses, après avoir bavé sur tout et tout le monde. De plus je suis crevée, si je m'écoutais je dormirais là, mais il faut sauver les apparences, et dormir dans son lit est soi-disant ce que font les étudiants classiques. Pas sûr.

Je me décide à franchir la porte.

- Maman ?

Oh merde !